La lecture de la lettre du maire de Biarritz à Monseigneur Aillet, évêque du lieu, suite à la réaction de celui-ci par rapport à la Gay Pride qui s'est tenue samedi dernier, m'attriste au plus haut point... Selon monsieur Borotra, il faut respecter cette manifestation, à laquelle participe un groupe clairement anti catholique, ce au nom de la démocratie et de la libre opinion!
Je m'avoue surpris de sa conception de la démocratie: d'un côté une manifestation particulièrement choquante, notament pour les plus jeunes, est encouragée; de l'autre, la réaction, normale, de partisans de la famille et des valeurs qui permettent à la société de fonctionner le plus harmonieusement possible, est conspuée, ridiculisée! Où sont donc, dans la lettre de monsieur Borotra, les vertus fondatrices de la démocratie que sont la tolérance, et le respect de l'opinion d'autrui...?
Monseigneur Aillet est l'auteur d'une lettre que tout citoyen aurait pu écrire! Si en plus, une partie des citoyens reconnaissent en lui un guide, un berger, alors où donc est le mal? J'eu aimé voir la réaction de monsieur Borotra si un imam ou un rabbin avait envoyé la même lettre! Je salue cependant Christian Vanneste, qui fait encore une fois de plus preuve de lucidité et de courage , seul politique à s'indigner de la réaction du maire de Biarritz: "En tant que catholique, je suis assez fier de la lettre mesurée de l’évêque. En tant que politique, j’ai effectivement honte de la réponse du maire qui témoigne d’une ignorance et d’une complaisance à la mode également coupables."
Pire encore est la réaction digne du KGB face à toute opposition militante à la Gay Pride: l'année dernière, les étudiants qui ont tracté contre furent chassés par la police municipale "au nom de la libre expression"!
Après tant de désolation, un espoir subsiste encore cependant: en effet, en face de nous, une marche de gens qui oublient une chose: " nous sommes tous des enfants d'hétéros..."! Cet espoir, cette flamme qui vacille mais reste, est gagnant! Au sein d'une société où prime la culture de mort, nous défendons ce qu'il y a de plus sacré: la VIE!
En face, qu'avons nous?
A Bordeaux, le 6 juin pour la marche pour la Vie, le contraste était frappant: d'un côté des gens condamnés, vieux soixante-huitards, détestant la vie, n'ayant pas d'enfants, une espèce en voie de disparition; de l'autre côté? Des jeunes gens dynamiques, et je pèse mes mots, beaux, féconds et aimant la vie. Nous sommes l'avenir! Le chemin est dur, il y a des ravins, des pierres aussi aiguisées que des lames de rasoirs, mais malgré les épreuves, nous irons au bout!
Alors, que monsieur Borotra, et toutes les personnes qui aiment les compromis se le disent: nous resterons sourds à leurs cris; et à la violence des SM, des IVG et de l'euthanasie, nous répondrons fièrement, debouts, "OUI A LA VIE": oui à l'amour, oui au respect de l'autre, dans son handicap, dans sa faiblesse, de sa naissance à sa mort naturelle...
Et dans quelques dizaines d'années, nous verrons qui subsistera, qui aura proliféré, malgré les pertes causées par une société aux relents eugénistes et pervers!
Tompêche
Les commentaires récents