derrière le traité de Maputo ?
Ce mois de juin 2009, un communiqué lu dans toutes
les paroisses de l’archidiocèse de Douala, invite les fidèles à signer
une pétition contre la ratification par le Cameroun de ce protocole qui
veut légaliser l’homosexualité et l’avortement. (...) Adopté le 11 juillet 2003, lors d’un sommet réunissant tous
les Etats membres de l’Union africaine à Maputo, capitale du
Mozambique, ledit traité est entré en vigueur en novembre 2005, lorsque
quinze Etats l’ont ratifié.
Malgré les protestations du cardinal Tumi et des chrétiens catholiques soucieux de protéger la famille, un décret est signé au Cameroun le 28 mai 2009 portant ratification de la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, relatif aux droits de la femme. Un texte qui est passé presque inaperçu. N’eut été la vigilance du cardinal Christian Tumi, et de quelques évêques engagés. Au Palais des verres, les parlementaires l’ont adopté dans le formalisme habituel.
Le respect de la vie, l’importance de la famille, de la maternité, de la fécondité, du mariage, sont des valeurs ignorées du protocole dans son célèbre article 14, qualifié à juste titre par la très haute opinion religieuse, d’article de tous les dangers. Ledit protocole demande, d’une manière à peine voilée aux Etats signataires, de lever toutes les barrières juridiques à l’avortement ainsi qu’à l’homosexualité. Le texte est passé sans émouvoir aucune organisation de la société civile, sans qu’aucun parti politique, même de l’opposition parlementaire ne s’en aperçoive. On se souvient pourtant qu’il y a quelque temps, la France envoyait Rama Yade, alors secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme, à la tribune des Nations Unies, pour défendre un projet sur la dépénalisation de l’homosexualité. Projet botté en touche par un système encore soucieux de la protection de la vie et de la procréation.
Le 8 janvier 2007, le pape Benoît XVI, dans un discours au corps diplomatique, accrédité auprès du saint siège a déclaré : “comment ne pas se préoccuper des continuelles atteintes à la vie de la conception jusqu'à la mort naturelle ? De telles atteintes n’épargnent même pas des régions où la culture du respect de la vie est traditionnelle, comme en Afrique où l’on tente de banaliser (...) l’avortement par le protocole de Maputo ainsi que par le plan d’action adopté par les membres de la santé de l’Union africaine (Ua), qui sera d’ici peu soumis au chef d’Etat et de gouvernement”.
Le jeudi 15 mars à Mfandena, au stade Ahmadou Ahidjo, il félicitait le Cameroun de n’avoir pas ratifié, malgré les pressions, le protocole de Maputo. Le 20 mai 2009 au soir, le Premier ministre français, François Fillon, atterrit au Cameroun. Le 28 mai 2009, soit huit jours plus tard, le décret n° 2009/143 du 28 mai 2009 portant ratification du traité de Maputo est signé. Certains observateurs ont conclu que le pays de Sarkozy, encore une fois, avait réussi à faire “passer” ce qu’elle voulait au Cameroun.
Malgré les protestations du cardinal Tumi et des chrétiens catholiques soucieux de protéger la famille, un décret est signé au Cameroun le 28 mai 2009 portant ratification de la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, relatif aux droits de la femme. Un texte qui est passé presque inaperçu. N’eut été la vigilance du cardinal Christian Tumi, et de quelques évêques engagés. Au Palais des verres, les parlementaires l’ont adopté dans le formalisme habituel.
Le respect de la vie, l’importance de la famille, de la maternité, de la fécondité, du mariage, sont des valeurs ignorées du protocole dans son célèbre article 14, qualifié à juste titre par la très haute opinion religieuse, d’article de tous les dangers. Ledit protocole demande, d’une manière à peine voilée aux Etats signataires, de lever toutes les barrières juridiques à l’avortement ainsi qu’à l’homosexualité. Le texte est passé sans émouvoir aucune organisation de la société civile, sans qu’aucun parti politique, même de l’opposition parlementaire ne s’en aperçoive. On se souvient pourtant qu’il y a quelque temps, la France envoyait Rama Yade, alors secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme, à la tribune des Nations Unies, pour défendre un projet sur la dépénalisation de l’homosexualité. Projet botté en touche par un système encore soucieux de la protection de la vie et de la procréation.
Le 8 janvier 2007, le pape Benoît XVI, dans un discours au corps diplomatique, accrédité auprès du saint siège a déclaré : “comment ne pas se préoccuper des continuelles atteintes à la vie de la conception jusqu'à la mort naturelle ? De telles atteintes n’épargnent même pas des régions où la culture du respect de la vie est traditionnelle, comme en Afrique où l’on tente de banaliser (...) l’avortement par le protocole de Maputo ainsi que par le plan d’action adopté par les membres de la santé de l’Union africaine (Ua), qui sera d’ici peu soumis au chef d’Etat et de gouvernement”.
Le jeudi 15 mars à Mfandena, au stade Ahmadou Ahidjo, il félicitait le Cameroun de n’avoir pas ratifié, malgré les pressions, le protocole de Maputo. Le 20 mai 2009 au soir, le Premier ministre français, François Fillon, atterrit au Cameroun. Le 28 mai 2009, soit huit jours plus tard, le décret n° 2009/143 du 28 mai 2009 portant ratification du traité de Maputo est signé. Certains observateurs ont conclu que le pays de Sarkozy, encore une fois, avait réussi à faire “passer” ce qu’elle voulait au Cameroun.
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