1) Dans un document
de 165 pages de l'OMS, daté d'avril 2009 et intitulé
"Prévention, traitement et soins du VIH/SIDA dans le secteur de la
santé", le paragraphe où est prônée une distribution massive de
préservatifs ("Promotion et soutien de l'utilisation du préservatif")
commence ainsi : «
L'utilisation correcte et systématique du préservatif masculin réduit
le risque de transmission sexuelle du VIH de 80-90%. » (p. 17)
On
notera la précision de la phrase. Il s'agit uniquement de «
transmission sexuelle », à l'exclusion de tout autre mode éventuel de
contamination. Il s'agit de l'utilisation « correcte et systématique »
du préservatif. Or ce préservatif, utilisé dans des conditions «
idéales », laisse un risque de transmission du virus de 10 à 20%.
2) Selon l'OMS, le taux estimatif de grossesse en cas
d’utilisation parfaite du préservatif, c’est-à-dire lorsque la méthode
est employée exactement comme elle doit l’être (correctement) et lors
de chaque rapport sexuel (régulièrement), est de 3 % à 12 mois. Or, le virus du SIDA est 400 fois plus petit qu'un spermatozoïde...
3)
3,8% des personnes qui utilisent un préservatif sont destinées à être contaminées par le SIDA.
4) Selon le Professeur Henri Lestradet, membre de l'Académie de médecine :
"On sait aujourd’hui avec certitude que chez un homme séropositif, le
virus est présent en abondance dans toutes les sécrétions sexuelles,
c’est-à-dire non seulement dans le sperme, mais dans toutes les
sécrétions prostatiques ou autres, qui apparaissent dès les
préliminaires et en tout cas bien avant qu’une érection suffisante
permette une mise en place correcte du préservatif. Il en résulte que,
lorsqu’un homme séropositif met un préservatif, celui-ci sera
automatiquement souillé sur la face externe par les manipulations
indispensables. (...) Pour la femme, c’est donc la roulette russe."
5) Edward C. Green, directeur du Projet de recherche de prévention contre
le Sida au Harvard Center for Population and Development Studies affirme :
"Nous n'avons trouvé aucun lien entre l'utilisation de
préservatifs et la réduction du taux de contamination, ce qui,
pourtant, devrait se voir après 25 ans de pandémie, si cela
fonctionnait. (...) Le pape a raison, ou, dit autrement, les preuves
scientifiques vont dans le sens des commentaires du pape. (...) Les
préservatifs n'ont pas prouvé leur efficacité au niveau d'une
population entière. Il y a une corrélation montrée par nos
meilleures études, y compris l' étude de santé démographique financée
par les Etats-Unis, entre la facilité de se procurer et d'utiliser un
préservatif, et une augmentation des taux d'infection au HIV. Cela
pourrait être du en partie à un phénomène de "compensation du risque",
ce qui veut dire que lorsqu'on dispose d'une technologie de réduction
du risque comme le préservatif, on en réduit le bénéfice par
compensation, avec des comportements que l'on n'aurait pas sans cette
technologie de réduction du risque" (via).
6) La fiabilité du préservatif contre le SIDA est estimée à 87% mais peut varier entre 60 et 96%.
7) Le préservatif réduit de 69% les risques d'une infection par le virus du SIDA.
8) Selon Bill Clinton, ancien président des Etats-Unis et promoteur acharné de la capote, le préservatif est fiable à 98%.
9) Dominique Morin, malade du SIDA : "le préservatif est un leurre".
10) Scandale public de la non-fiabilité du préservatif : on savait au moins depuis 1995.
11) Contre le papillomavirus humain, 30% d'échec
"One of the defining features of religion is that your beliefs are not troubled by facts" déclarait Michael Crichton en 2003.
Si les élements factuels de ce dossier ne perturbent pas la croyance irrationnelle dans l'efficacité du préservatif de certains lecteurs, alors ils doivent se sentir concernés par la phrase de l'auteur de Jurassic Park.
Leur religion, celle de la capote, n'a - en vertu de la laïcité - pas à être promue par les pouvoirs publics.
e-deo
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