Après celui du traitre Jeanson, c'est un décés bien plus regrettable qu'il nous faut signaler, celui du grand résistant et patriote Jean-Baptiste Biaggi à l'âge de 90 ans.
Né en 1918, le catholique jean-Baptiste Biaggi s'engage très jeune à l'Action Française alors qu'il est étudiant en droit. Engagé volontaire en 1939, dés 1940, il s'enrôle dans la résistance aux côté d'Alain Griotteray, fondera et dirigera le réseau de résistance et de renseignement Orion. Arrêté par la gestapo en 1943, il s'évadera l'année suivante et participera à la libération de Paris et à la campagne d'Allemagne.
Fortement impliqué dans les bouleversements politiques de son temps, il s'engage en 1947 au RPF du général de Gaulle, puis fonde en 1956 l'Union Française, groupe nationaliste et anti-communiste. Rallié à De Gaulle en 1958 comme beaucoup de patriotes sincères, il est élu député sous l'étiquette de l'Union pour une Nouvelle République (UNR). Mais en 1960, face à l'abandon de l'Algérie française par De Gaulle, il démissionne de ce parti, participe aux émeutes d'Alger avec de Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini, puis s'engage dans les rangs de l'OAS aux côtés d'autres anciens résistants comme Georges Bidault, Jacques Soustelle et Antoine Argould.
Membre du comité de soutien de Jean-Louis Tixier-Vignancourt en 1965, il s'engagera par la suite au Front National aux côtés de Jean-Marie Lepen où il incarnera le courant conservateur de la première vague. Depuis quelques années, il s'était retiré de la vie politique, mais restait proche du monde militant, notamment de l'AGRIF dont il était membre et de son président Bernard Antony. Il défendra jusqu'au bout ses convitions personnelles (il était notamment partisan du rétablissement de la peine de mort). Corse et patriote, il s'opposera également avec virulence aux indépendantiste du FLNC, parfois au risque de sa vie.
Il s'agit donc d'un authentique patriote et un vrai militant baroudeur, qui s'était engagé dans tous les combats de son temps. Que Dieu ait son âme et puisse son exemple inspirer les jeunes générations!
Raspail
un vibrant hommage lui a été rendu sur Radio Courtoisie par l'avocat Trémolet de Villers qui l'avait cité comme témoin lors du procès Touvier et où en tant qu'ancien résitant, il avait appelé à la réconciliation des français.
Rédigé par : laurent | 07 août 2009 à 10h26
Ca commence mal, il était alors étudiant en droit, et non en médecine...
Rédigé par : DREYFUS | 07 août 2009 à 15h29