La Cour européenne des droits de l'homme a jugé mardi la présence de crucifix dans les classes des écoles d'Italie contraire au
droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au
droit des enfants à la liberté de religion. Les juges ont estimé que la
croix pouvait aisément être interprétée par des élèves de tous âges
comme un signe religieux, signe qui peut être perturbant pour des
élèves d’autres religions ou athées.
Le gouvernement italien a fait savoir qu’il présenterait un recours. «La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c’est un symbole de notre tradition», a déclaré Mme Gelmini. «L’histoire de l’Italie passe aussi à travers des symboles : en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique», a-t-elle affirmé.
«Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique», a-t-elle ajouté.
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