n'en était pas à son coup d'essai !
Susanna Maiolo (photo), la jeune femme en rouge qui a fait tomber Benoît XVI durant la messe de minuit
jeudi soir, n'en était pas à son coup d'essai. D'après un responsable
du Vatican, cette ressortissante italo-suisse de 25 ans, qui
souffrirait de troubles psychiatriques, avait déjà tenté de s'approcher
du pape l'an passé en sautant par-dessus les barrières de sécurité à
l'occasion de la messe de minuit. Des agents de sécurité l'avaient
rapidement maîtrisée et immobilisée à terre.
Le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, a précisé que Susanna Maiolo n'était pas armée et avait été emmenée ensuite dans une clinique pour y recevoir les soins nécessaires. Interrogé sur d'éventuelles poursuites judiciaires, ce dernier a affirmé que la justice du Vatican était «en général très clémente».
La protection du pape est à la fois assurée par les Gardes suisses, la police du Vatican et la police italienne. Elle a été renforcée depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Vendredi, le Vatican a annoncé qu'il procèderait à un réexamen de ses procédures de sécurité, tout en indiquant qu'il n'était pas possible d'assurer à 100% la sécurité du pape, régulièrement en présence de dizaines de milliers de personnes pour ses audiences hebdomadaires, des messes, et d'autres événements.
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