Dans un entretien à CBS diffusé dans son intégralité hier, le patriarche œcuménique Bartholomée a osé déclarer :
"Nous sommes traités (...) comme des citoyens de deuxième zone. Nous n'avons pas l'impression de jouir de la totalité de nos droits en tant que citoyens turcs."
Rejetant l'hypothèse d'un départ de Turquie, il
ajoute :
"C'est la continuation de Jérusalem et pour nous c'est une terre aussi sainte et sacrée. Nous préférons rester ici, même si (nous sommes) parfois crucifiés".
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déjà répliqué :
"Si le patriarche Bartholomée Ier a des plaintes à formuler à ce sujet, il peut les porter à l'attention des autorités compétentes qui feront ce qu'elles jugent nécessaire. Nous considérons l'utilisation de la comparaison avec la crucifixion comme étant extrêmement malheureuse (...) J'aimerais y voir un lapsus. Nous ne pouvons accepter des comparaisons que nous ne méritons pas."
Car, rappelle Yves Daoudal, la liberté d'expression d'un dhimmi consiste à se taire et à subir en silence, et en s'estimant heureux de ne pas être massacré.
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