Les Russes qui doivent utiliser la base de lancement de Kourou, en Guyane française, ont du mal à s'adapter aux 35 heures. Une difficulté parmi tant d'autres : ne pas rester sur le pas de tir lors du remplissage des réservoirs, recalculer l'épaisseur de la dalle de lancement, etc...
Les ingénieurs européens ont d'ailleurs été sensibilisés par les services secrets aux risques de "transferts de technologie incontrôlés". Les Russes dominent bien la propulsion et la mécanique mais sont très demandeurs d'informations dans les domaines des composites, de l'électronique et de l'informatique. Des discussions à éviter lors des barbecues et des fêtes qui jalonnent les étapes d'un chantier, quand on ne distingue plus vraiment le goût de la vodka de celui du rhum.
Didyme
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