Le quotidien La Croix raconte les persécutions dont sont victimes les catholiques du Vietnam :
Une croix a été réduite en miettes. Un journaliste catholique, battu. Un religieux rédemptoriste, laissé inconscient sur la chaussée. Depuis trois semaines, la paroisse de Dông Chiêm, à Hanoï, est la cible de provocations des autorités.
Malgré ces violences, Mgr Joseph Ngô Quang Kiêt, archevêque de Hanoï, reste discret. Il n’a adressé, en son nom propre, aucune remontrance publique aux auteurs de ces attaques. Il n’a signé aucun communiqué pour condamner ces tensions. Il a préféré laisser la plume à son premier secrétaire.
« Nous pensons que les autorités vietnamiennes essaient de pousser l’archevêque à s’impliquer dans cette affaire. Elles cherchent un prétexte pour le chasser de Hanoï », commente Tiep (pseudonyme, NDLR), un avocat catholique vietnamien. D’après lui, l’archevêque se garde bien de répondre à ces provocations. Et préfère prendre du recul. Il aurait quitté la capitale il y a deux semaines, alors que montait encore l’agitation à la paroisse de Dông Chiêm.
(...) Le 6 janvier, vers 2 heures du matin, des centaines de policiers ont encerclé la montagne Tho, située dans cette paroisse de la capitale. Ils ont détruit la grande croix érigée au sommet. Motif ? Sa construction serait illégale. L’Église affirme que la montagne Tho est propriété de la paroisse. Alertés en pleine nuit, des fidèles ont tenté de s’opposer à la démolition. Deux d’entre eux ont été grièvement blessés. Une dizaine d’autres ont été arrêtés et placés en détention.
« J’ai vu deux récipients de gaz lacrymogènes et beaucoup de cartouches éparpillées, raconte Khoa, un prêtre de Hanoï, arrivé très tôt sur les lieux. J’ai vu des vêtements tachés de sang. J’ai encore vu des femmes et des enfants blessés à la tête. »
(...) le pouvoir n’est pas prêt au dialogue. « Un évêque a proposé que la croix soit reconstruite à un endroit moins visible, explique Tiep. Les autorités n’ont pas répondu. Et les violences se sont poursuivies. » Un journaliste catholique qui couvrait les événements a été molesté. Le frère rédemptoriste Tang a été chassé de Dông Chiêm et roué de coups. Il n’a retrouvé ses esprits qu’une heure après la bastonnade.
Prions pour ces frères persécutés et la conversion de leurs agresseurs.
Thibaud
c'est y pas beau le communisme? n'est-ce pas les chrétiens et prêtres bien-pensant ceux qui émargent à la cgt ou au pc ou autre. Où sont nos évêques pour défendre nos frères du vietnam?
Rédigé par : maurice berthier | 26 janvier 2010 à 16h04