Le malheureux patineur français se bat depuis longtemps contre les préjugés accolés à l'image du patineur.
"Certains patineurs ne nous aident pas. Ils sont efféminés et en rajoutent encore avec des frous-frous. Je me bats contre tous ces chichis, ça m’horripile. Pas étonnant ensuite qu’on passe tous pour des tatas ou des chochottes" disait-il en 2007.
Il se dit également mécontent du système de notation instaurée en 2004 par les Américains. Ce système est accusé de privilégier le côté artistique plus que le côté sportif.
"Ce sont les Canadiens qui l’ont créé pour favoriser les Nord-Américains en vue de Vancouver. Il faut savoir que leurs patineurs, souvent homosexuels, sont spécialisés dans le patinage efféminé. Du coup, certains sont passés de la 10e place au podium. Pourtant, on peut être à la fois homo et patiner viril. Mais non, eux font des manières, ça devient infernal."
Et quand, en 2009, la fédération canadienne de patinage fait campagne pour insister sur la dimension sportive, on comprend pourquoi Brian Joubert s'agace.
L'article du JDD précise :
Il n’empêche, la gay attitude commence à être battue en brèche. "Les mièvreries auxquelles certains nous ont habitués doivent être laissées au vestiaire, énonce Didier Gailhaguet, président de la Fédération française. Un Johnny Weir [Américain, 3e des Mondiaux 2008] dépasse un peu la limite. Il ne correspond pas à la norme du patinage masculin que nous faisons depuis vingt ans. Au saut à la perche, ce qui compte, c’est de franchir 6,14 m. Pas d’être beau à 5,80 m." Mi-juin, à Barcelone, se tiendra le congrès de l’ISU, l’instance internationale de la glace. La ligne de Gailhaguet est toute trouvée: "Les orientations ne doivent plus être dictées par les intérêts de chaque pays selon le profil de ses patineurs. Pour garder notre crédibilité olympique, on doit se battre démocratiquement pour un patinage sportif."
Didyme
Je vais mettre ça en ligne , c'est trop excellent ! Ah, ah, ah !
Rédigé par : LGC | 23 février 2010 à 05h35