Le procès de Céline Lesage s'est achevé aujourd'hui. La peine est tombée : 15 ans de prison. 15 ans de prison alors qu'elle a tué 6 personnes, et qu'elle le reconnait. 6 de ses enfants ont été tués. Au pays des peines à perpétuité (c'est-à-dire 30 ans, comme le rappelait hier le président), une mère infanticide risque 15 ans de prison pour meurtre aggravé.
Pendant les quatre jours du procès, l'accusée a pleuré, peu parlé, enferrée dans son mutisme. Pourquoi a-t-elle fait « ça » ? Elle n'en sait rien. Selon Jean-Luc Viaux, un psychologue spécialiste des infanticides, « elle ne changera pas toute seule. Elle risque d'effectuer sa peine sans comprendre. » Hier soir, Céline Lesage est retournée en prison. Elle est incarcérée depuis octobre 2007.
A la suite de son avocat, tout le monde se lamentent, se demandent pourquoi, cherche à comprendre, comme si le tribunal n'était pas là pour cela. Elle aurait plus besoin d'une thérapie que d'une peine, ose-t-on avancer. Certains demandent la clémence. On croit rêver. C'est presque à regret que l'on exerce la justice !
Seuls les excuseurs professionnels sont interrogés. Les autres attendront. Céline Lesage n'est pas une tueuse. Puisqu'on vous le dit ! Elle a agi parce qu'elle considérait l'enfant comme un jouet dont on se débarrasse une fois qu'on s'en lasse, et elle devrait être soignée ? Elle est en réalité le travers le plus affreux d'un mouvement social ancré dans le féminisme, qui pousse les femmes (et les hommes) à ne considérer que leurs plaisirs, leurs petits arrangements personnels, leur orgueil avant le bien des enfants, le tout sous prétexte de bonheur sociale.
Parodie de justice !
Didyme
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