par Christian Vanneste
L’atelier sémantique gay a inventé la prise de judo conceptuelle la plus efficace : la pédophilie est un crime. L’homosexualité une vertu. Première victime, l’Église catholique coupable deux fois pour avoir pratiqué la première et condamné la seconde. Victime au carré : le cardinal Bertone pour avoir dit tout haut qu’il y avait des rapports entre l’une et l’autre : complice et maladroit, dit-on. Premier bénéficiaire : un Ministre que l’on fait basculer du crime à la vertu au bénéfice et en vertu de l’âge des partenaires.
Comme la plupart des gens se désintéressent de cette question qui au contraire intéresse beaucoup les médias avides de libertés de mœurs, on peut raconter n’importe quoi, exonérer ceux qui ont manifestement eu quelques penchants pour les jeux sexuels avec des jeunes, et mettre au pilori celui qui ose le rappeler, comme ce pauvre Bayrou.
Un peu de sérieux donc : l’éphébophilie, ce que l’on appelait naguère la pédérastie, c’est-à-dire l’attirance des hommes pour les adolescents pubères mais ambigus de traits, ne commence ni ne s’arrête à 15 ans. C’est à la fois le comportement le plus répandu chez les prêtres réputés pédophiles et un comportement toléré dans certaines sociétés et à certaines époques. C’est aussi, de loin, celui qui est le plus présent dans l’art et la littérature. Autrement dit le lien et même la confusion qui règnent entre l’homosexualité et l’éphébophilie est patent. C’est ce qu’a dit justement Bertone. La répugnance que l’on peut ressentir à l’encontre des agressions sexuelles envers de jeunes enfants disparaît assez souvent avec ce désir qui a été particulièrement bien dépeint dans « La mort à Venise » de Thomas Mann.
Il faut donc conclure de manière logique : une société lucide sur son avenir devrait avant tout ne porter d’intérêt qu’à l’hétérosexualité tendant à la création de familles les plus stables possibles. Le reste appartient à la psychologie voire à la psychiatrie (pour la pédophilie) non à la politique, ni au droit.
L’opposition outrancière entre pédophilie et homosexualité n’est donc pas fondée en raison des tendances éphébophiles assez fréquentes dans l’histoire qui ignorent la frontière juridique de l’âge. Toutefois, on peut néanmoins comprendre intellectuellement la distinction faite par certains si on admet la préférence que notre société donne aux relations humaines fondées sur le contrat et l’égalité par rapport à celles fondées sur l’inégalité, la domination et la force. Si ce que l’on condamne, c’est le rapport imposé physiquement ou moralement alors que l’on admet celui qui est consenti par un être humain en pleine maitrise de lui-même, alors on peut admettre ce point de vue. Mais encore faut-il le dire et non se réfugier derrière une coupure sémantique à la fois grossière et hypocrite. Un autre « événement » peut nourrir cette réflexion : l’existence de couples polygames. Là encore, pourquoi condamner la polygamie et tolérer l’homosexualité, à l’inverse des principes qui gouvernent nombre de sociétés et notamment celles qui obéissent à l’Islam ? Précisément, parce que la première s’oppose clairement aujourd’hui au principe d’égalité entre les sexes. Le Mariage chrétien qui est fondé sur l’accord de deux personnes différentes et complémentaires, accord pour la vie de 2 libertés qui veulent et veulent les conséquences de ce qu’elles veulent est d’ailleurs la plus haute expression de cette union à la fois libre, égale dans ses parties, et parfaitement conforme à l’intérêt présent et futur de la société. Expression de la liberté et de l’égalité, pour ne pas dire de la fraternité, c’est aussi l’institution la plus conforme aux valeurs républicaines, et cela n’a rien de paradoxal.
Christian Vanneste (site)
Je suis en total désaccord avec le Sieur Vanneste.
La très grande majorité des personnes homosexuelles (femmes et hommes) n'ont aucune attirance sexuelle et/ou affective envers les éphèbes (garçons de 15 années et + jusqu'à 19/20 ans au maximum).
L'éphébophilie est une forme d'attirance sexuelle ultra minoritaire et ce autant chez les homos que chez les hétéros ou bisexuels et reflètent plus une culture par ailleurs (l'Amour grec etc...)
La pédophilie et nous le savons tous ne touche pas que les prêtres (!) et il s'agit d'un phénomène que l'on retrouve au sein même des familles y compris (j'avais oublié de le signaler) dans des familles d'ouvriers que d'aristocrates ou de bourgeois.
Ce que j'avance sont des données incontestables et incontestées sur le plan sociologique par tout sociologue sérieux.
Je sais que je vais choquer mais je suis favorable à la peine de mort pour les crimes pédophiles quand ces derniers sont prouvés par des tests ADN et ont bien été revendiqués par leurs auteurs.
Quant à l'homosexualité réelle et bien elle ne doit concerner que deux ou plusieurs adultes de 18 ans révolus ou des jeunes gens 16/18 (mais uniquement entre eux) et l'on sait bien que de braquer un jeune en lui disant que l'homosexualité réelle serait un manque de maturité affective est d'une part faux et d'autre part contre productif.
On ne doit forcer personne à ne pas être ce que qu'il ou elle doit véritablement être et devenir (seules les lois de l'arsenal pénal ne doivent jamais être atteintes) et l'ordre public préservé.
Se servir de l'homosexualité à des fins politiques en arborant une fierté pour la défendre ou bien en la dénigrant avec un drapeau l'homosexualité (querelles de chapelles) est nul.
Quant à l'Eglise qui rappelle que l'homosexualité est un pêché soit admettons le mais ensuite Il nous a donné le "libre arbitre".
Rédigé par : CH | 05 mai 2010 à 13h13
L’atelier sémantique gay... la prise de judo conceptuelle... C'est fort bien trouvé. Intéressant, ce Christian Vanneste.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 mai 2010 à 20h02
Bonjour,
A toutes fins utiles, il est nécessaire de rappeler que d'une part, la majorité des cas de pédophilie se produisent dans environnement familial des victimes, et que d'autre part la majorité des pédophiles sont attirés par les enfants du sexe opposé (la plupart des pédophiles sont hétérosexuels).
Les propos de M. Vanneste sont à nuancer à la lumière de ces quelques rappels.
Cordialement
Rédigé par : Gosseyn | 05 mai 2010 à 21h20