Le conseil municipal de Washington, D.C., a voté la légalisation des parodies homosexuelles de mariage.
Comme prévu, les élus ont très majoritairement approuvé la mesure : 11 voix "pour", 2 voix "contre". Me Matt Barber, le directeur du département des affaires culturelles de l'organisation conservatrice Liberty Counsel, a déclaré à leur sujet : "il est très regrettable qu'ils choisissent délibérément de contourner la volonté du peuple afin d'imposer à Washington, D. C. ce dont il ne veut pas, à savoir le "mariage" entre personnes de même sexe, qui relève de la contrefaçon."
La commission électorale de la ville a refusé d'inscrire la question du "mariage" homosexuel au menu d'une consultation référendaire afin de permettre au habitants de s'exprimer. Le Congrès fédéral a maintenant 30 jours pour examiner et prendre les mesures qui s'imposent, à savoir renverser le vote. Mais Me Barber craint que le ton libéral de Washington ne s'oppose à un tel scénario.
Toutefois, il pense que le peuple américain peut encore envoyer un message à ses élus. Il avertit : "Les libéraux semblent aveuglés par des réflexes idéologiques comme le conseil municipal de D. C. l'est par son activisme. Ils auront à répondre de leurs actes au peuple" qui, prédit-il, les "écartera du pouvoir" pour avoir "cédé aux revendications des homosexuels activistes".
Pas si sûr : D.C. est démocrate à 80% donc par la force des choses libérale au sens anglo-saxon du terme. En français, nous dirions "progressiste". La ville permettait déjà la conclusion de domestic partnerships, l'équivalent de notre PaCS, aux effets similaires à ceux du mariage et reconnait depuis 2007 les "mariages" entre personnes du même sexe conclus dans les Etats qui l'autorisent (Massachusetts depuis 2003, Connecticut depuis 2008, Iowa depuis avril, Vermont depuis septembre et à partir du 1er janvier 2010, New-Hampshire).
Lire aussi :
- Washington : la victoire du lobby homosexualiste est un sale coup aux pauvres et aux nécessiteux de la capitale fédérale
Les commentaires récents