Disney souhaite racheter Marvel pour 4 milliards de dollars.
Thibaud
Disney souhaite racheter Marvel pour 4 milliards de dollars.
Thibaud
Rédigé le 01 septembre 2009 à 01h41 dans Cinéma, Economie et social, La vie des médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après "la passion du Christ" de Mel Gibson, ce pourrait bien être le nouvel évènement du film chrétien témoignage. "The 13th day" relate les apparitions de la vierge à trois jeunes bergers portugais à Fatima en 1917. Réalisé et interprété par des inconnus mais bluffant de justesse (au vu de la bande-annonce), le film a un style visuel très proche de "300" de Franck Miller, qui avait lui-même secoué le landerneau médiatique et promu la défense de la civilisation occidentale. Le film est prévu pour sortir en octobre 2009 au Royaume-Uni, mais rien n'est prévu en ce qui concerne la France (comme par hasard!). Prions donc pour que cette oeuvre trouve un distributeur sur le sol de la fille ainées de l'église.
En attendant, voici la bande-annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=bvwcgsNA89g
Raspail
Rédigé le 29 août 2009 à 12h04 dans Cinéma, Histoire, Identité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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film de Quantin Tarantino, avec Brad Pitt, Christoph Waltz, Mélanie Laurent, Diane Kruger, Daniel Bruhl, Til Schweiger, Jacky Ido, Eli Roth, Mike Myers.
synopsis: Durant la seconde Guerre mondiale, le lieutenant Aldo Raine entraine un commando de soldats juifs américains qui doit être parachuté en France afin d'éliminer un maximum de soldats nazis. Ce petit groupe se fait bientôt connaitre du haut commandement allemand sous le nom redouté des bâtards. En juin 1944, le groupe a pour mission de faire sauter à l'explosif un cinéma, avec l'aide d'une vedette allemande agent double, où se réunira tout le gratin du IIIe Reich pour la projection d'un film de propagande. Parallèlement, Shoshana, une jeune femme juive qui a échappé au massacre de sa famille par des SS trois ans plus tôt et qui dirige le cinéma en question décide de l'incendier avec l'aide de son assistant. Mais c'est sans compter sur l'intervention de l'officier SS Hans Luda, perspicace et obstiné, qui doit assister à l'évènement. Tout ce beau monde va se télescoper à l'occasion de la projection.
commentaire: Habituellement, je ne chronique sur e-deo que des films m'ayant aprticulièrement plu ou ayant un rapport direct avec le site. Aucune des deux caractéristiques ne se retrouvent dans le dernier film de Tarantino, mais il m'a semblé intéressant d'en faire une analyse poussée étant donné le sujet.
Quentin Tarantino, réalisateur parmi les plus branchés, plébiscité par le public, acclamé par la critique (et aussi largement surestimé à mon humble avis) décide d'aborder un sujet historique, celui de la seconde Guerre mondiale, un cadre plutôt inattendu de la part du réalisateur de "Réservoir dogs", "Pulp fiction" et "Jackie Brown". Le fil est en fait un remake d'un film de guerre italien de 1978 réalisé par Enzo G Castellari (lequel fait d'ailleurs une courte apparition dans le film de Tarantino) et non des "douze salopards" de Robert Aldrich contrairement à ce que l'on pourrait croire. N'ayant pas vu l'original, je ne ferai aucune comparaison avec son remake qui doit, de toute façon, être très librement inspiré.
Le film de Tarantino reste très fidèle à l'ensemble de la filmographie du réalisateur : beaucoup de temps longs servis par d'interminables dialogues (Après le slasher verbeux "Boulevard de la mort", voici le film de guerre verbeux, QT fidèle à lui-même!), personnages bien barrés dont on arrive à penser qu'ils devrait tous se trouver dans un asile psychiatrique, scènes de violence déjantées et désordonnées agrémentées d'une épaisse couche de sadisme, humour bien lourd et une poignée de références au cinéma bis des années 1980. Ah et aussi un embryon de scénario dans lequel il ne se passe pas grand chose de neuf. L'affiche du film et la bande-annonce résumme très bien l'histoire: En gros, tous les protagonistes non nazis du film s'acharnent à démontrer que les nazis sont vraiment trrrès méchants et s'ingénient à les massacrer de toutes les façons immaginables: à la mitraillette, au revolver, au couteau, à l'explosif et même à la batte de base-ball! Bref, encore une ode délicate et hautement morale à la violence gratuite déchainée contre des cibles faciles histoire d'être bien dans l'air du temps. J'immagine assez bien, d'ici quelques années, une biographie élogieuse de Tarantino affirmant, entre autres, que ce grand artiste a réalisé un film courageux qui dénonça clairement le nazisme dés 2009! Signalons aussi que le film prend de sérieuses libertés avec l'histoire puisque nous y apprenons que Hitler ne s'est pas suicidé dans un obscur bunker berlinois le 30 avril 1945 mais fut tué à coup de mitraillettes en compagnie de Goebbels par un commando américain surarmé (et joué par Eli Roth, réalisateur du film d'horreur pas effrayant "Hostel et grand copain de Tarantino) dans un cinéma parisien en juin 1944. N'oublions pas enfin le portrait ultra caricatural et politiquement correct de la France de l'occupation (en gros, les seuls héros français sont un noir et une juive, Mélanie Laurent, on aperçoit rapidement un ou deux collabos bien franchouille, plus dans l'air du temps, à part Luc Besson, je ne vois pas!). Parmi les quelques points positifs (si, si, il y en a!), signalons l'excellence des acteurs. Tarantino étant bankable peut avoir n'importe quel casting et a bien réussi celui-ci, à l'exception notoire de Brad Pitt qui, pour jouer les durs, ne trouve rien de mieux que de froncer en permanence les sourcils et de prendre un air constipé, ce qui fait qu'il a l'air aussi crédible en militaire baroudeur que le serait Djamel Debbouzze en roi de France! Par opposition, Christoph Waltz, interprète de l'officier SS machiavélique Hans Luda, est on ne peut convaincant, parvenant même à rendre son personnage plus sympathique que les bâtards d'Aldo Raine malgré l'horreur de ses actes (le propre des bons acteurs, un peu comme Robert Knepper avec Théodore Bagwell dans "Prison break"). Signalons que l'acteur incarnant Hitler fait preuve d'un cabotinage que n'aurait pas renié Henri Tisot dans "Le fuhrer en folie" de Philippe Clair. La mise en scène est indéniablement efficace mais sans aucun génie, n'en déplaise à ses fans, Tarantino se contente de nous refaire les mêmes plans alambiqués qu'il fait pour chacun de ses films et qu'on a déjà vu ailleurs (son plan séquence fait beaucoup penser à ceux des films de Brian De Palma). Le rythme est plutôt bien dosé malgré les sempiternels verbillages qui parsèment le film. De toute façon, au vu de son succés au box-office et de la pub monstre qui lui a été faite, le film ne risque pas d'arrêter la carrière de son réalisateur ni de dégonfler la baudruche Tarantino (idem pour Luc Besson).
En clair, un divertissement branchouille techniquement bien foutu, mais aussi creux que conformiste et à la moralité plus que douteuse. Un cran au-dessus de "Boulevard de la mort" (pas difficile), mais pas le chef d'oeuvre annoncé, loin s'en faut. Si vous êtes fan de QT, vous pouvez allez le voir, mais si vous préfèrez un film réaliste et artistiquement supérieur sur l'occupation allemande de la France, je vous recommande plutôt "Lacombe Lucien" de Louis Malle et si vous désirez une version comique, "Papi fait de la résistance" de Jean-Marie Poiré.
Raspail
Rédigé le 27 août 2009 à 15h59 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Après des années passées au service de la culture de mort (il est le scénariste de Basic Instinct, l'auteur de American Rhapsody...), Joe Eszterhas, rescapé d'un cancer de la gorge, de sa dépendance au tabac et à l'alcool a embrassé la foi catholique. Il y a un an, il sortait un livre intitulé : Crossbearer: A Memoir of Faith.
Joe Eszterhas travaille actuellement sur un scénario s’inspirant de l’apparition de Notre-Dame de Guadalupe au 16ème siècle… Son projet semble être un travail de repenti. Il sera produit par Mpower Pictures, une société fondée par Steve McEveety, ancien associé de Mel Gibson.
Thibaud
Rédigé le 24 août 2009 à 21h53 dans Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Culture de mort, Culture de vie, Etats-Unis | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Actuellement à l'affiche.
Synopsis: Sami Benboudaoud, 14 ans, vit heureux avec ses potes dans sa cité de Châlon. Hélas, le destin l’arrache un jour à son paradis, et le propulse dans l’enfer de… Neuilly-sur- seine !
Là, il est confié à sa tante Djamila, qu’il rencontre pour la première fois, et à son mari, Stanislas de Chazelle, héritier d’une vieille famille française extrêmement rigide sur les bonnes manières. Dans leur hôtel particulier de Neuilly, Sami va devoir partager le quotidien de Charles, son cousin du même âge, plein de préjugés racistes et obsédé par son ambition de devenir un jour… Président de la République.
Voila un film qui semble bien parti pour figurer comme oeuvre propagandiste du vivre-ensemble et de la république métissée, quelque part entre "Indigènes", "Beur blanc rouge" et l'intégrale des productions Luc Besson! Passons sur le titre qui croit malin d'élever la vulgarité au rang d'art de vivre. Le résumé donne le ton: c'est bien la famille bourgeoise et blanche (enfin presque) qui fait preuve de "préjugés racistes" et de rigidité (sur les bonnes manières les salauds!) et le petit Sami, le héro du film, qui va bien sûr leur faire accepter sa différence. Il faut dire que le scénario est signé Djamel Bensalah, déjà auteur du très propagandiste "Bienvenu dans l'Oued" ainsi que du chef-d'oeuvre de cinéma populaire "Le raid"! Le film est donc bien parti pour être un monument de subtilité. Et dans la bonne humeur car en plus c'est une comédie! La bande-annonce est d'ailleurs éloquente: en gros, on y voit les personnages reprendre les grandes phrases de Sarkozy dans un autre contexte. Exemple: Sami veut accrocher un poster dans la chambre qu'il partage avec Charles. Ce dernier déboule et refuse tout de go en disant "ma chambre, tu l'aimes ou tu la quittes!". Mouahahahah, quelle rigolade! Oui bon, c'est vrai que c'est à peu près aussi fin que du Eric et Ramzy (lesquels participent d'ailleurs au film). Mais ne nous inquiètons pas, cette oeuvre a tout pour triompher au box-office: un sujet bien dans l'air, un traitement bien politiquement correct, une qualité cinématographique, euh, non oubliez, et surtout un casting d'enfer avec un jeune inconnu prometteur qui deviendra probablement bankable d'ici peu, des stars confirmés (Denis Podalydès et Rachida Brakni, pas mauvais quand ils ont quelque chose à défendre) et des guests en pagaille (Josiane Balasko, Valérie lemercier, Eric et Ramzy, on s'étonne de ne pas y voir Djamel Debbouzze et Gérard Depardieu!), et c'est bon coco! Le cinéma français du XXIe siècle dans toute sa splendeur!!!!
Bon, ben finalement, je vais peut être me rabattre sur "Inglorious bastards" de Tarantino. Si, si, je vous jure, j'en suis là. Dur d'être un cinéphile en 2009!
Raspail
Rédigé le 20 août 2009 à 12h16 dans Cinéma, Immigration | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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On se doute bien que ce n'est pas l'immonde qui va chanter les louanges d'un cinéaste talentueux et à la vie exemplaire, républicain convaincu de surcroit. Mais là sa filiale diplomatique (hum!) y va fort. Jugez vous-même sur base de cet extrait:
"Interrogé en 2008, lors de la projection cannoise de L’Echange, sur Harry Callahan, le policier de San Francisco qu’il interprétait en 1971 dans L’Inspecteur Harry, le film de Don Siegel, Clint Eastwood n’a pas varié d’un iota dans sa défense du personnage : « Pour moi, Harry était juste un type en colère contre un système qu’il jugeait corrompu et inefficace. Confronté à un taux de criminalité galopant, entravé dans l’exercice de son métier par la bureaucratie, la basse politique, il en venait à se comporter de façon extrême. ». « Criminalité galopante », « entravé par la bureaucratie » : nul besoin d’être expert en sociologie politique pour situer l’origine de ce genre de discours. D’autant que le cinéaste précise : « C’était une époque où l’establishment de gauche se préoccupait surtout du droit des accusés. » Et de renchérir : « D’un autre côté, de plus en plus de gens se demandaient ce qu’il en était du droit des victimes ! Il se trouve que j’étais de ceux-là. Du coup, j’avais une certaine sympathie pour le personnage de Harry. » A ce point « du côté des victimes » qu’il pouvait abattre un criminel en esquissant un sourire de satisfaction explicite."
Hé ben oui, c'est sûr que rappeler un peu trop brutalement la nécessité élémentaire d'une justice digne de ce nom et certaines réalités sociologiques évidentes, c'était trop inconvenant pour des journaleux bobos décérébrés et doppés aux bons sentiments niais (voire à autre chose, qui sait?). Lui est également reproché de mettre en scène des personnages individualistes (alors que les journaux de ce type ont précisément prôné l'individualisme forcené, mais bon, uniquement pour certaines catégories!), de se méfier des institutions politiques considérées comme corrompues (Quelle horreur! C'est que nous chèèèères institutions parlementaires sont bien connues pour être irréprochables) et de mépriser le peuple (un comble quand on sait que Clint incarne systématiquement des personnages de prolos, qu'ils soit civils ou militaires, le vrai peuple!). Mais ce qui énerve le plus l'immonde est sans aucun doute le fait que Clint Eastwood, en dépit de toutes ces "tares" (en plus d'avoir soutenu successivement Richard Nixon, Ronald Reagan, Georges W Bush et John Mc Cain) puisse être un aussi grand cinéaste, talentueux et charismatique, et, par-dessus le amrché, triompher au box-office. Le torchon bobo essaie bien sûr d'amoindrir son mérite en pointant du doigt des histoires stéréotypées et toutes identiques, mais on sent qu'ils sont à la peine, à se demander si l'auteur de cet article croyait vraiment aux âneries qu'il énonçait. Mine de rien, c'est dur la vie de pigiste au Monde!
Raspail
Rédigé le 10 août 2009 à 17h30 dans Cinéma, En kiosque, La vie des médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En ce moment se déroule le tournage d'un classique du péplum mythologique: "Le choc des titans" réalisé par Desmond Davis et sorti en 1981 qui fut le chant du signe du genre et mit en valeur les effets spéciaux traditionnels de Ray Harryhaussen. Le remake sera réalisé par le français Louis Leterrier ("Danny the dog", "Le baiser mortel du dragon") et aura comme acteur Sam Worthington ("Terminator Salvation", "Rogue") dans le rôle du héros Persée, succédant ainsi à Harry Hamlin, devenu depuis un acteur de télévision réputé. Le reste du casting est à l'avenant puisque nous retrouverons Ralph Fienes ("La liste de Schindler", "Le patient anglais") dans le rôle du dieu Hadès et Liam Neeson ("Michael Collins", "Rob Roy") dans celui de Zeus (Il succède d'ailleurs à Laurence Olivier, monstre sacré britannique, lourde tâche!). prévu pour une sortie en avril 2010, le film, qui devrait bénéficier d'effects spéciaux et d'une mise en scène dernier cris, devrait être un des évènements cinématographiques de l'année prochaine.
Autre remake attendu au tournant, "Conan le barbare" de John Milius, également sorti en 1981 et qui lança la carrière d'Arnold Schwartzeneger dans le rôle-titre, alors qu'il n'était encore qu'un body-builder autrichien quais-inconnu du grand public et bien avant qu'il ne devienne "Terminator" et gouvernator de Californie! Le remake sera réalisée par Markus Niespel, déjà à l'origine de deux remakes, "Massacre à la tronçonneuse" et "Vendredi 13". Le rôle-titre échouera à...un autre culturiste autrichien, un certain Roland Kickinger. Reste à savoir si l'avenir de ce dernier sera aussi brillant que celui de son célèbre collègue!
Raspail
Rédigé le 06 août 2009 à 02h06 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Chronique culturelle du 20 juin 2009 (1)
Un film de Franck Capra (1947)
Titre original : It's a Wonderful Life !
George Bailey est le bienfaiteur de la petite ville de Bedford Falls, en particulier grâce à son entreprise de prêts à la construction, qui permet aux plus pauvres de se loger. Sa famille, ses amis, tous chantent sa louange. Seulement voilà, en ce soir de Noël, l'homme le plus riche de la ville omet de lui verser 8 000 dollars. George, errant et désespéré, songe à se noyer. C'est alors qu'il sauve Clarence, qui est en réalité un ange résolu à « gagner ses ailes ».
Celui-ci montre alors à George ce que la ville aurait été sans lui. D'abord, elle se serait appelée Potterville car personne n'aurait résisté à Potter, l'homme d'affaires ; il n'y aurait que des bars et des maisons closes. Harry, le frère de George que celui-ci a préserver de la noyade, serait mort et n'aurait pu sauver tous les hommes auxquels il a porté secours à la guerre. Sa femme serait une vieille fille libraire et ses enfants n'existeraient pas. Et ainsi de suite...
Alors, George se rend compte que sa vie actuelle, professionnelle et familiale, n'est pas si horrible, loin de là. D'autant plus que ses amis lui apportent l'argent qu'il lui manquait. It's a wonderful life !
Cette délicieuse comédie dramatique reste un classique du cinéma américain réalisé par l'Italien Frank Capra, toutefois sous-estimé à sa sortie. On goûtera avec émotion à ce conte de Noël moderne, qui allie sensibilité et optimisme sans tomber dans les clichés ou la naïveté. La réalisation est remarquable, notamment la petite ville mythique et imaginaire de Bedford Falls avec ses décors entièrement construits dans les studios de la RKO. James Stewart joue le héros à merveille, accompagné de la ravissante Donna Reed.
Un excellent antidépresseur pour les soirs cafardeux : la vie est souvent plus belle qu'on ne le croit !
Imelda
Rédigé le 20 juin 2009 à 10h38 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
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Dans Libération, l'écrivain Iegor Gran s'en prend au film "Home", "un film de propagande aux dimensions inouïes" :
(...) il sera impossible d’échapper aux images forcément «sublimes», pas plus que l’on ne pourra ignorer le message du film, aussi lourdingue que les poches de Pinault, sponsor du projet : l’homme serait une blatte nocive pour la planète. Perché sur l’hélico, observant son monde avec bonté et paternalisme, Yann-Dieu assène prophéties glaçantes et déclarations dégoulinantes de sensiblerie. «Tout ce que tu vois n’est pas seulement un paysage, c’est le visage aimé de notre Terre.» Le tutoiement de la voix off cloue le bec et impose sa liturgie. On communie ad nauseam devant la beauté bio, écolo-guimauve d’un atoll en forme de cœur. La transe est accentuée par la musique, onirique à souhait, toute en trémolos vocaux et arrangements planants.
Yann-Dieu égrène sa vision binaire : homme - mauvais, Terre - jolie. Homme - parasite, Terre - richesse. Terre - notre maman adorée, homme - blatte. Pire que blatte - une blatte Sapiens sapiens.Les Dieux sont tombés sur la tête, Vu d’en haut, c’est imparable : la blatte se démène dans les villes surchargées, aux fumées nauséabondes, accumulant les déchets, suçant l’eau, cultivant intensivement le sol. 200 000 ans que la blatte détruit ce que dame Nature a patiemment tissé en 4 milliards d’années. Cela ne peut plus continuer. Encore veut-on bien tolérer la blatte africaine ou inuite quand on la voit ramper dans le désert mauritanien ou polaire, traînant péniblement son barda. Brave petite blatte, économe de ses besoins, si belle dans son dénuement ! Touchantes images du making of où l’on voit Yann-Dieu, littéralement descendu du ciel, telle la bouteille de Coca-Cola dans prendre un bain de foule parmi les indigènes. Blattes des pays pauvres, votre mode de vie est tellement tendance ! Il en va autrement de la blatte occidentale. Franchement, on a envie de l’écraser, cette blatte-là ! Lui faire bouffer les stations de pompage, les plates-formes off-shore, les usines qui puent, les aérodromes !
(...)
Tous les Homère, Newton, Brunelleschi du monde ne sont rien à côté de la beauté sauvage d’une chute d’eau. La civilisation peut aller se rhabiller devant un éléphant gabonais galopant dans la brousse. «Les jeunes sont en quête de sens», dit le réalisateur, émerveillé par tant de cerveaux vierges à conquérir. «Il faut donner du sens à nos affaires», précise sans ciller François-Henri Pinault. Quel meilleur choix que de surfer sur l’hystérie collective du réchauffement climatique ? Judicieux marketing ! L’investissement dans la bonne conscience est rentable. Regardez les retombées presse ! La motivation des 88 000 salariés de Pinault grimpe en flèche. Les marques du groupe (Gucci, Sergio Rossi, Conforama, etc. - longuement énumérées au générique) récoltent leur onction écolo. La gabegie consumériste des hommes, ô combien vomie dans le film, se refait une santé dans un sympathique tour de passe-passe. Chez Sergio Rossi, on trouvera un «escarpin écologique» à 370 euros. Chez Gucci, un tee-shirt en coton bio, estampillé Home, 140 euros. Comme tout est simple, finalement. Après-demain, le char d’assaut sera dans les écoles. On va l’y envoyer «accompagné d’une fiche pédagogique». La rééducation forcée a commencé. Nature contre culture… L’opportunisme contre le génie humain. Je frémis et je me sens un peu seul.
A écouter aussi : Dernières nouvelles de l'escroquerie réchauffiste (Lumière 101)
Rédigé le 09 juin 2009 à 15h48 dans Cinéma, Culture de mort, Ecologisme, Environnement, Histoire, Identité, La vie des médias, Patrimoine, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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L'association "Promouvoir" communique :
Notre association, qui a obtenu dans le passé l’annulation du visa des Films « Baise-moi » (décision du Conseil d'Etat du 30 juin 2000) et « Ken Park » (décision du 4 février 2004) a décidé de déposer un recours devant le Conseil d'Etat en vue d’obtenir l’annulation du visa donné par Mme Albanel, Ministre de la culture, au Film « Antichrist » de Lars Von Trier, issu de la sélection officielle du Festival de Cannes et primé pour l’interprétation de Charlotte Gainsbourg.
Ce visa ne prévoit en effet qu’une interdiction aux moins de 16 ans, sans avertissement, alors que le décret du 16 février 2001 a réinstauré la possibilité d’une interdiction aux mineurs de 18 ans, qui soit compatible avec les termes mêmes de l’article 227-24 du code pénal. Or, plusieurs scènes, dont la masturbation sanglante de l’acteur par l’actrice, ou le sectionnement avec une vieille paire de ciseaux du clitoris de l’actrice par elle-même, filmées en gros plan, sans parler des autres scènes (masturbation féminine non simulée, strangulation appuyée, percement de la jambe de l’acteur au moyen d’une vielle vrille à bois pour introduire dans la plaie le moyeu d’une meule en pierre), auraient mérité le classement en X ou à tout le moins l’interdiction aux moins de 18 ans.
Rédigé le 06 juin 2009 à 20h57 dans Antichristianisme, Cinéma, Culture de mort, Défendre la famille, Jeunes, Satanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Un peu comme les films antisémites en France.
Lu dans L'Express du 28 mai :
Rédigé le 27 mai 2009 à 11h38 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Culture de mort, Océanie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Anne Brassié (Wiki) n'a pas aimé "Good Morning England" :
Rédigé le 26 mai 2009 à 20h16 dans Cinéma, Culture de mort, Jeunes | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Gonzague de Chantérac, secrétaire des Jeunes indépendants, nous indique que le film Katyn fera l'objet de deux projections très prochainement en Vendée.
La première est celle organisée par le Conseil Général de la Vendée, où son Président, Philippe de Villiers, recevra Thomasz Olowski, ambassadeur de Pologne, le 10 juin prochain à l'ICES pour une projection publique à 20h.
La seconde, et nous avons ferraillé dur pour l'obtenir, nous a été promise par le cinéma public de La Roche sur Yon "Le Concorde" ! Après quelques échanges avec son directeur, celui-ci a promis de le programmer dans le cadre une semaine consacrée à l'Europe ! Effet d'annonce ? Espérons que non !
Le film "Katyn" d'Andrzej Wajda rappelle avec force le massacre de 20 000 officiers polonais par les armées soviétiques. Il a été réalisé par le plus grand cinéaste polonais contemporain, auteur entre autres succès d'un fameux Danton avec Gérard Depardieu. Katyn n'a été diffusé que dans une trentaine de salles en France, malgré une critique très élogieuse. Bien loin du tapage orchestré pour les volets décevants sur Ernesto Guévara que le public a boudé.
Rédigé le 26 mai 2009 à 08h23 dans Cinéma, Histoire, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Chronique culturelle du 25 mai 2009 (2)
Un film d'Alfred Hitchcock (1940)
Ce film, adaptation éponyme du roman de Daphné du Maurier, évoque le destin d'une jeune fille (Joan Fontaine) accompagnant une respectable dame dans un hôtel à Monte-Carlo. Elle rencontre un jeune veuf , le comte Maximilien de Winter (Laurence Olivier), qui lui demande bientôt de l'épouser. Elle le suit donc dans sa splendide demeure, Manderley, située sur la côte sud-est de l'Angleterre.
Toutefois, l'accueil réservé par le personnel du manoir, vivant encore dans le souvenir de la première Mrs. de Winter, Rebecca, sont glaciaux. En particulier celui de la gouvernante, Mrs. Danvers (Judith Anderson)... Un jour, on retrouve le cadavre de Rebecca dans un bateau échoué près du château...
Ce drame psychologique, qui devient aussi thriller romantique, reçut de nombreux oscars dont celui du meilleur film en 1941, devant « Le dictateur » et « Les Raisins de la colère » ! On admirera en effet la maîtrise du suspense, le jeu touchant de la fragile nouvelle Mrs. de Winter, une mise en scène méticuleuse, une musique soulignant l'atmosphère oppressante du manoir à laquelle l'inquiétante Mrs. Danvers participe et dans laquelle flotte l'invisible présence de Rebecca - dont les initiales sont partout.
Outre un remarquable dénouement, l'on appréciera la subtilité des rôles de première et de seconde épouse ; de cette dernière, on ne saura d'ailleurs jamais le prénom... Un chef-d'oeuvre !
Imelda
Rédigé le 25 mai 2009 à 15h43 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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