contre la culture de mort.
Pour le président de la conférence épiscopale, l'Eglise voit dans la
famille « une valeur très importante, qui doit être défendue contre
tout ce qui met en danger sa solidité et qui porte préjudice à son
existence ».
Comparer l'union de personnes du même sexe au mariage
représente un acte inconstitutionnel, fait observer
Mgr Hugo Barrantes
Hureña, archevêque de San José et président de la conférence épiscopale
du Costa Rica, au sujet du
projet de loi « des sociétés de vie en
commun ».
Intervenant le 3 septembre devant la
Commission pour les droits de l'homme de l'Assemblée législative, le
prélat a rappelé que « protéger la nature intrinsèque de l'institution
familiale » représente une obligation pour l'Etat, et qu'« aucune union
entre personnes de même sexe ne peut se fonder sur un consentement
matrimonial plein ».
Pendant son intervention,
Mgr Barrantes Hureña a fait référence à plusieurs textes fondamentaux,
parmi lesquels la Déclaration universelle des droits de l'homme, la
Convention américaine sur les droits de l'homme, la Convention sur les
droits des enfants, et la Constitution politique du pays. Analysant le
thème à partir de la perspective des droits de l'homme, l'archevêque de
San José a réaffirmé que cinq des principaux traités sur ce thème «
s'occupent de la nature juridique de l'institution familiale, et tous
le font d'une manière pleinement coïncidente », concluant que « la
famille est l'élément naturel et fondamental de l'Etat ». C'est
pourquoi la famille elle-même « doit recevoir la plus grande protection
possible de l'Etat, en particulier au moment de sa constitution et
pendant tout le processus de croissance et de formation des enfants ».
Se référant au projet de loi « des sociétés de vie en commun », le
président de la Conférence épiscopale du Costa Rica a noté que, bien
que dans le préambule on parle d'« unions entre personnes du même sexe
différentes du mariage », la totalité du projet « reflète le contraire
», à savoir la volonté cachée de « comparer ces unions au mariage,
autant dans les droits que dans les devoirs, et non seulement pour des
questions d'ordre patrimonial mais aussi dans le cas de droits
personnels ». De toute façon, tel qu'il est envisagé, le projet « est
manifestement contraire » à la Constitution du pays, qui considère le
mariage comme « base essentielle de la famille », pour cela
destinataire d'une protection spéciale de la part de l'Etat.
Concluant
son intervention, Mgr Hugo Barrantes a réaffirmé que l'Eglise voyait
dans la famille « une valeur très importante, qui doit être défendue
contre tout ce qui met en danger sa solidité et porte préjudice à son
existence », et a exhorté les participants, à remplir « avec sincérité,
rectitude, charité et force » la mission qui leur a été confiée par le
peuple, en légiférant « sur la base de principes éthiques et en faveur
du bien commun ».
Source : Zenit
Thibaud
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