Georges Frêche est décèdé hiers d'une crise cardiaque à l'âge de 72 ans. Le baron divers gauche (il avait été exclu du parti socialiste voici quatre ans) de Montpellier avait été confortablement réélu cette année à la présidence du conseil régional du Languedoc Roussillon et demeurait largement populaire dans son fief. Charismatique, emporté, grande gueule, ils distingua notamment par les grands travaux qu'il fit faire à Montpellier, par son soutien affirmé à la population pied-noir de la ville (n'hésitant pas ainsi à prendre à contre-pied ses engagements anticolonisalistes de jeunesse) et l'érection de cinq grandes statues de dirigeants politique célèbres, dont celle du criminel communiste Lénine.
Mais Georges Frêche demeure surtout connu pour ses nombreuses saillies verbales, parfois inconséquentes, souvent politiquement incorrectes et en porte-à-faux vis vis des leaders socialistes qui s'efforcèrent vainement de l'exclure de la vie politique.
Il demeure l'achétype du politicien à l'ancienne, hâbleur, gueulard, emporté, mais sincère, franchouillard et enraciné dans sa région, souvent en opposition avec les élites germanopratines avec lesquelles il feraillait souvent (dernièrement, les insupportables Gérard Miller et Rockaya Diallo). Toutes ses interventions ne furent pas justes, mais il eut le mérite de les assumer ce qui devient de plus en plus rare aujourd'hui. Signalons que, concernant l'insulte faite à jean-Paul II, il nia l'avoir tenu sur le plateau d'"On n'est pas couché".
Raspail
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