Le site d'information frontiste refuse de diffuser
la vidéo de la conférence de presse de Bruno Gollnisch qui s'est tenue samedi au siège du parti où il répond aux Le Pen (
père et fille).
Or, la vidéo a été postée sur le compte de Jean-Marie Le Pen. C'est donc Jean-Marie Le Pen qui est censuré par NPI.
Le site internet semble sur la défensive et censure de nombreux commentaires qui s'étonnent du refus de diffuser cette vidéo. Restent les commentaires de frontistes comme "Olivier FN Toulon" qui juge que :
NPI a toujours été et est un media impartial du Front National.
Alors qu'il n'y aurait aucune honte à afficher clairement son soutien à Marine Le Pen en déclarant que Bruno Gollnisch n'a plus le droit de cité sur le site, Nations Presse Info déclare attendre que le service communication de Bruno Gollnisch lui envoie la vidéo pour la publier. "Suppliez-moi..."
Depuis plusieurs semaines, Nations Presse Info recopie les articles de la grande presse très globalement favorables à Marine Le Pen et défavorables à Bruno Gollnisch (par exemple l'interview d'Erwan Lecoeur dans Le JDD). Des experts et des médias pourtant très hostiles au Front national que le site ne citait (presque) jamais avant. Des experts et des médias qui (se) trompent tout le temps sauf quand ils prennent parti pour Marine Le Pen...
Ce manque de recul de la part de gens que le "Système" n'a pas épargné pendant des décennies m'étonne. Il faut sans doute y voir un manque criant de formation. Et peut-être le besoin d'amour et de considération de tout être humain qui le conduit à se satisfaire - sans se poser de question - d'être bien vu, y compris par ses pires ennemis. Attention, je ne fais pas partie de ceux qui pensent qu'une fascination (voire une tolérance) par les médias de masse est forcément mauvais signe. Ou alors je serais allergique à Eric Zemmour. Nulle théorie du complot ici, juste une interrogation. Il est acquis que les médias ne roulent pas pour le Front national, pourquoi cette préférence de leur part pour Marine ? Authentique fascination (ce que je préfèrerais...) ou volonté de perdre le parti de Jean-Marie Le Pen, pas par de mauvais scores mais par un affadissement du programme (des marinistes le contestent. Toujours est-il que les médias la perçoivent, eux, comme plus soft que Bruno Gollnisch) ? En vérité, personne n'en sait rien. Reste le principe de précaution... L'ennemi des grands hommes ou des grandes femmes qui ne donnent pas les garanties nécessaires.
Thibaud
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