par Louis Chagnon, professeur d'histoire
Les
Suisses votaient ce week-end dans le cadre d’un référendum pour ou
contre l’autorisation de construire des minarets en Suisse.
Les Suisses ont répondu largement non !
Ce qui est le plus symptomatique, c’est de constater comment les médias français dénigrent la vox populi. Que ce soit pour Le Figaro ou Libération, il ne faisait aucun doute que les Suisses devaient accepter cette « minarisation » de leur pays. Mais
lorsque l’État donne la voix au peuple, le peuple répond non à
l’islamisation de son pays, n’en déplaise aux politiques encaisseurs de
pots de vins musulmans qui accompagnent par exemple tous les contrats
de vente d’armes !
Le dépit s’exprime ainsi dans Le Figaro : « Contre
toute attente et défiant tous les sondages, les Suisses ont approuvé en
majorité dimanche l’initiative de la droite populiste d’interdire la
construction des minarets. » Pour tous ces affreux, Messieurs de
l’extrême gauche à la fausse droite, il est évident que la démocratie
n’est là que pour leur servir la soupe et entériner ce qu’ils ont
décidé pour les manants. De ce point de vue, les Suisses sont aussi
bien achalandés que nous, ainsi la ministre suisse de la Justice,
Éveline Widmer-Schlumpf, avait prévenu, avant même la tenue du
référendum, que : « Ce texte viole la liberté de religion et l'interdiction de la discrimination garanties par la constitution » Elle
est même allée jusqu’à prétendre que le refus des minarets violerait
les droits de l'homme et mettrait en péril l'image de la Suisse.
Nous sommes heureux d’apprendre que bon nombre de pays musulmans ne
respectent pas les droits de l’homme et présentent une image déplorable
au monde, puisqu’ils refusent la construction d’églises et persécutent
les non-musulmans et les chrétiens en particulier. Rappelons
une nouvelle fois que l’apostasie pour un musulman est passible d’une
mort très « démocratique » en islam. Ensuite, par ces propos, Madame
Éveline Widmer-Schlumpf démontre qu’elle ne connaît pas grand chose à
l’islam, car le minaret n’a rien d’obligatoire pour la prière en islam.
Certaines rues de Paris que les musulmans occupent tous les vendredis
le démontrent aisément. Les écologistes suisses ont eux aussi donné de
la voix, ils ont annoncé qu’ils étudiaient la possibilité de saisir la
Cour européenne des droits de l'Homme. Les écologistes suisses
s’adonnent plus au vert musulman qu’au vert prairie. Mais quel mépris
pour le peuple ! Ces aristocrates de la politique puant l’arrogance,
dénonçant le populisme pour tout ce qui s’oppose à leur desiderata,
méprisant leur héritage culturel qu’ils ne défendent même plus.
Que
le chant des muezzins recouvre le son des cloches des vaches, dans les
vallées suisses, ne les gênerait en aucune manière, du moment que le
doux bruissement des billets de la finance islamique chuchote à leurs
oreilles, c’est-là l’essentiel.
Nous sommes très aise que Monsieur Tariq Ramadan juge « catastrophique » le résultat de ce référendum, il affirme que « Les Suisses ont exprimé une vraie peur, un questionnement profond sur la question de l'islam en Suisse »
Les
questionnements ne s’expriment pas qu’en Suisse, mais partout dans le
monde dit « libre » et même dans les pays dit « musulmans » comme en
Iran, dont une bonne partie de la population aimerait bien s’émanciper
de cette tutelle politico-religieuse qui les étouffe, y compris dans
leur expression citoyenne : en cela, imams et pseudo démocrates
occidentaux se tiennent la main, dans un même mépris de la vox populi.
Les
minarets fleurissent en France et nos édiles municipaux se garderont
bien de tout référendum sur le sujet, même au niveau communal. Mais
gardons-nous de nous tromper de combat, la construction de minarets
n’est qu’un problème architectural, le véritable enjeu demeure
l’ouverture des mosquées dans notre pays.
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