Une tempête se lève sur la Toile au sujet de courriels que des pirates
auraient réussi — nous utilisons à dessein le conditionnel — à obtenir
dans lesquels des climatologues réputés écrivent qu’il faut « cacher la
baisse » dans les données relatives aux températures. De nombreux
sceptiques qui doutent que les hommes soient responsables du
réchauffement climatique ont bondi sur ces révélations.
Le carnet consacré au climat du Wall Street Journal déclare que « les choses devraient devenir intéressantes ».
Le Guardian de Londres résume l’histoire (pour un autre son de cloche, lire le Herald Sun d’Australie qui reproduit plusieurs courriels) :
« Des
pirates ont volé puis divulgué en ligne des centaines de documents et
de courriels privés qui auraient été échangés par des climatologues de
renommée mondiale ces treize dernières années. Les fichiers
informatiques auraient été récupérés sur les serveurs de l’Unité de
recherche climatique de l’Université d’East Anglia,
un centre de renommée internationale spécialisé dans l’étude du
changement climatique naturel et anthropogénique en début de semaine. »
Le magazine australien Investigate rapporte que Phil Jones,
directeur de l’Unité de recherche climatique, déclare ne plus se
souvenir exactement ce qu’il a pu vouloir dire il y a dix ans quand il
a écrit dans un courriel qu’il faillait « cacher la baisse ». Il a
cependant ajouté qu’il ne cherchait pas à tromper quiconque, mais qu’il
voulait sans doute parler de l’ajout de « données instrumentales »
récentes à « des données indirectes, remontant à plusieurs milliers
d’années ». Comme le souligne Andrew Bolt du Herald Sun, Phil Jones admet implicitement que ces courriels sont sans doute authentiques.
Phil
Jones a par ailleurs déclaré : « C'était un pirate. Nous savions qu'il
y a trois ou quatre jours quelqu'un avait piraté notre système et avait
copié des masses de fichiers et de courriels. »
L’affaire aurait été éventée par le carnet The Air Vent.
Ed Morrissey du site Hot Air se demande :
« Est-ce
que les scientifiques utilisent des données pour valider une théorie ou
utilise-t-il des théories pour valider des données ? Les scientifiques
diront que c’est la dernière option, mais nous avons affaire ici à des
savants qui s’accrochent à leur théorie à un tel point qu’ils rejettent
les données. Ce n’est pas de la science, c’est une croyance
religieuse. »
Lire la suite (et notamment les courriels)...
Thibaud
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