C'est le nom du groupe de rap catholique qui va accompagner musicalement la visite du Saint-Père en Grande-Bretagne.
Thibaud
C'est le nom du groupe de rap catholique qui va accompagner musicalement la visite du Saint-Père en Grande-Bretagne.
Thibaud
Rédigé le 14 septembre 2010 à 09h54 dans Chrétien(s) au quotidien, Musique, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Thibaud (merci à L'Apostolat médiatique pour les nuls)
Rédigé le 13 septembre 2010 à 11h11 dans Antichristianisme, Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, La vie des médias, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Non, juge mon confrère blogueur Vini Gamara :
Si, dans le cas qui nous occupe, il fallait payer une certaine somme pour communier, nous serions devant un acte simoniaque. Mais ce n’est pas le cas : la somme demandée n’a rien à voir avec la communion, ni même avec le Saint-Sacrifice, elle a à voir avec l’organisation (pardon, l’absence d’organisation). Ce qui est payé, c’est la location des emplacements, les services de sécurité, etc., non les biens spirituels. On me dira peut-être que mon raisonnement est « jésuitique ». C’est possible, mais alors, il faudrait qu’on m’explique pourquoi anglicans, presbytériens et catholiques sont traités sur le même pied. Il est clair qu’il n’y a aucun bien spirituel pour un presbytérien à assister à une messe du Pape, pourtant je n’ai pas entendu dire que les sujets non catholiques de la couronne britannique soient dispensés de contribuer s’ils décident d’assister à l’une des célébrations. On me dira peut-être qu’il y aura peu de personnes dans ce cas. C’est loin d’être certain et, de toute façon, ce qui compte en l’espèce, c’est le principe : oui ou non, un non-catholique curieux d’assister, disons à une « mômerie papiste », et donc fort peu désireux d’en recevoir un bien spirituel, devra-t-il s’acquitter de la même somme qu’un catholique ?
Rédigé le 13 septembre 2010 à 03h29 dans Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Court-métrage réalisé par le diocèse de Pontoise (Val d'Oise) pour le lancement des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) à Madrid en août 2011 :
Thibaud
Rédigé le 11 septembre 2010 à 10h57 dans Chrétien(s) au quotidien, Détente, Jeunes, Notre Eglise, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
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Près de 50% des nouveaux cas de contamination au virus du SIDA concernent les homosexuels. Les auteurs d'une étude sur l'évolution de la maladie en France estiment que l'épidémie de SIDA est aujourd'hui «incontrôlée» en France chez les homosexuels de sexe masculin. Stéphane Le Vu, épidémiologiste à l'INVS, qui a dirigé l'étude, déclare :
"On savait que de plus en plus de cas étaient diagnostiqués chez les homosexuels, mais on ignorait si cela était dû à une meilleure sensibilité au dépistage ou à des pratiques qui les exposent plus au virus. Aujourd'hui, on sait que le nombre de contaminations nouvelles par an dans cette population est stable, mais cela reste problématique car c'est le seul groupe où il n'est pas en recul".1% des homosexuels masculins a contracté le VIH en 2008, contre 0,009% des hétérosexuels (hommes et femmes confondus). Christian Andreo, directeur des actions nationales pour l'association Aides, indique :
"On estime qu'entre un homosexuel sur cinq et un sur huit sont séropositifs. Statistiquement, un jeune homosexuel de 25 ans a mille fois plus de risques de rencontrer un partenaire séropositif qu'un hétérosexuel du même âge. Cela démultiplie le risque d'être contaminé au premier écart".L'Eglise enseigne que "les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés".
Lire aussi :
> Le comportement homosexuel propage le SIDA
> Lutter efficacement contre le SIDA
> Et ça veut adopter des enfants...
> La fidélité ? Les "gays" ne connaissent pas...
> L'homosexualité, vecteur de propagation du SIDA
Thibaud
Rédigé le 10 septembre 2010 à 04h10 dans Culture de mort, Economie et social, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (21) | TrackBack (0)
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de la messe papale de Bellahouston (Glasgow) ?
Thibaud
Rédigé le 09 septembre 2010 à 13h05 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Notre Eglise, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les moines de l'abbaye de Lérins ont finalement repoussé l'idée d'accueillir des demandeurs d'asile comme ils l'avaient évoqué fin août :
"La communauté des moines de Lérins s'est réunie avec un a priori favorable dans un élan de générosité pour accueillir quelques demandeurs d'asile. Cependant, (...) les frères ont pris conscience des problèmes que cela pose et ont dû décliner avec regret cette demande d'accueil. La communauté, accueillant déjà largement en fonction de ses possibilités, s'est vue dépassée en termes de compétences quant au suivi des démarches administratives et à l'accompagnement psychologique et humain."
Remplacez "la communauté" par "la France"...
Thibaud
Rédigé le 08 septembre 2010 à 15h11 dans Chrétien(s) au quotidien, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Identité, Immigration, Islam, Jeunes, Notre Eglise, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud
Rédigé le 06 septembre 2010 à 15h09 dans Antichristianisme, Notre Eglise, Patrimoine, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 06 septembre 2010 à 11h09 dans Chrétien(s) au quotidien, Jeunes, Notre Eglise, Tendances, Tribune, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le Saint-Père a visité dimanche Carpineto Romano, la ville natale du pape Léon XIII (1810-1903). Il a célébré la messe, sur la place des « Monti Lebini » encaissée entre les maisons et les montagnes, où la foule s'était rassemblée.
Pour comprendre le magistère de Léon XIII, il faut comprendre que celui-ci est profondément lié au primat de Dieu, a expliqué Benoît XVI dans son homélie. Ce n'est pas facile de suivre le Christ et cela ne peut dépendre « d'enthousiasmes et d'opportunismes ». Cela doit être « une décision pondérée » prise après s'être demandé : « Qui est Jésus pour moi ? ». Le pape a souligné que les desseins de Dieu sont « insondables » mais « les interrogations de l'homme de tous les temps qui cherche la vérité sur Dieu » trouvent des réponses en Jésus Christ.
« Ceci reste toujours la base de tout, pour chaque chrétien, y compris le pape, a ajouté Benoît XVI. Sans la prière, c'est-à-dire sans l'union intérieure avec Dieu, nous ne pouvons rien faire, comme Jésus l'a clairement dit à ses disciples au cours de la dernière Cène ». Le pape a souligné un deuxième aspect de la personnalité de Léon XIII, qui dérivait aussi du primat de Dieu et que l'on retrouve « dans l'action publique de tout pasteur de l'Eglise ». « Tout pasteur est appelé à transmettre au peuple de Dieu, non pas des vérité abstraites mais une 'sagesse', c'est-à-dire un message qui conjugue foi et vie, vérité et réalité concrète. Avec l'aide de l'Esprit Saint, le pape Léon XIII a été capable de faire cela à une période de l'histoire qui figure parmi les plus difficiles pour l'Eglise, en restant fidèle à la tradition et en même temps en affrontant les grandes questions en suspens ». Benoît XVI a rappelé quelle a été la contribution de Léon XIII sur le « chemin de la civilisation » en expliquant que « la nouvelle fraternité chrétienne dépasse la séparation entre ceux qui sont esclaves et ceux qui sont libres, et déclenche dans l'histoire un principe de promotion de la personne ». Celui-ci « conduira à l'abolition de l'esclavage, mais aussi à surmonter des barrières qui existent encore », a-t-il ajouté. Benoît XVI a rappelé que Léon XIII a consacré une encyclique à l'esclavage : Catholicae ecclesiae, publiée en 1890.
Rédigé le 06 septembre 2010 à 08h26 dans Chrétien(s) au quotidien, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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mais aussi à la christianophobie.
Thibaud
Rédigé le 04 septembre 2010 à 16h21 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, La vie des médias, Notre Eglise, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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« Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux Fonts Baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation.
Les mérites de tant de ses Fils qui prêchent la vérité de l’Evangile dans le monde presque entier et dont beaucoup l’ont scellée de leur sang, les prières de tant de Saints qui désirent ardemment avoir pour compagnons dans la Gloire Céleste les frères bien-aimés de leur patrie, la piété généreuse de tant de ses Fils, qui, sans s’arrêter à aucun sacrifice, pourvoient à la dignité du clergé et à la splendeur du culte catholique, et, par dessus tout, les gémissements de tant de petits enfants qui, devant les Tabernacles répandent leur âme dans les expressions que Dieu même met sur leurs lèvres, appelleront certainement sur cette nation les miséricordes Divines. Les fautes ne resteront pas impunies, mais elle ne périra jamais, la Fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes.
Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas très éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une Lumière Céleste et entendra une voix qui lui répètera : “Ma Fille, pourquoi Me persécutes-tu ?” . Et, sur sa réponse : “Qui es-tu, Seigneur ?”, la voix répliquera : “Je suis Jésus, que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même “. Et elle, tremblante, étonnée, dira :”Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?”. Et Lui : “Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille Aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et devant les rois de la Terre. »
Saint-Pie X est fêté aujourd'hui dans l'ancien calendrier liturgique et le 21 août dans le nouveau.
Rédigé le 03 septembre 2010 à 14h07 dans Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Histoire, Notre Eglise, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Sur son blog, l'ancien ministre Jean-Jacques Aillagon écrit :
La chrétienté est un système idéologique et politique qui, prenant la foi chrétienne pour argument, a tenté d’imposer, à des territoires et à des consciences, un ordre global et contraignant qui en prétendant d’ailleurs soumettre le temporel au spirituel a, en fait, assujetti ce ferment de liberté qu’est la foi chrétienne à la tyrannie du pouvoir, de la contrainte, de l’autorité, de la coercition et des préjugés, et a substitué à la souplesse de la vie la rigidité d’un ordre qu’on voulait immuable et définitif.
Pour lui et pour nos lecteurs qui cherchent à comprendre ce qu'est vraiment la Chrétienté, nous reproduisons infra un extrait du livret du pèlerin (de Chartres) :
qu'est-ce que la chrétienté ?
(...) c'est une société qui vit, ou plus exactement, essaie de vivre, selon l'Evangile. (...) bien vivre selon l'évangile, c'est appliquer les principes qui s'y trouvent. Notre-Seigneur Jésus-Christ est venu "accomplir" au sens de rendre définitive, la loi qui nous vient de l'Ancien testament. Et Il l'a complétée par un commandement nouveau, celui de l'Amour. Donc, vivre selon l'Evangile, c'est vivre en appliquant les commandements de Dieu (les 10 commandements) à la lumière du commandement nouveau, la charité.
D'accord, mais alors ce n'est bon que pour les Chrétiens ?
Pas du tout. Dieu a mis dans l'âme de tout homme une loi qu'on appelle la loi naturelle. C'est la loi qui, naturellement, quelle que soit notre religion, nous fait, par exemple, protéger les faibles, aimer la beauté, vouloir la Paix, etc. Et Dieu, créateur de toute chose, ne pouvant vouloir une chose et son contraire, a donné à Moïse des commandements qui ne sont que la traduction de cette loi naturelle. C'est pourquoi vivre selon la loi naturelle ou selon les commandements de Dieu, c'est équivalent.
Ni confusion du temporel et du spirituel comme dans les sociétés islamiques, ni séparation comme dans nos sociétés laïcistes, nous souhaitons la distinction des deux (le spirituel doit irriguer le temporel). Et la soumission de l'ensemble à Dieu.
Rédigé le 03 septembre 2010 à 02h17 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Histoire, Identité, Islam, Notre Eglise, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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au Salvador et au Guatemala..
Mais également en France..
La Fraternité de Saint Joseph, Gardien est une communauté apostolique "dont les membres recherchent la perfection dans la Charité à travers les liens de la vie communautaire, la profession des conseils évangéliques et le suivi des mêmes objectifs spirituels et apostoliques." Cette fraternité évangélise également en France puisque monseigneur Rey leur a confié une paroisse dans le diocèse de Toulon. Souhaitons leur bonne pêche!
Enguerran
Rédigé le 02 septembre 2010 à 23h09 dans Chrétien(s) au quotidien, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Bernard Antony, le président de l'AGRIF, communique :
Dans la pleine page 2 du Figaro d’hier, Jean-Marie Guénois écrit preuve à l’appui qu’il est « rigoureusement inexact » d’affirmer que Benoît XVI aurait fait quelque allusion que ce soit à l’affaire française des « Roms ».
Aujourd’hui, au mépris de cela, Luc Ferry reprend la désinformation justement dénoncée en l’assortissant de propos fielleux. Il ose écrire qu’il aurait « préféré que Benoît XVI s’occupât de ces évêques révisionnistes et antisémites qu’il a si opiniâtrement protégés ces derniers temps » (sic).
Ceci est une allégation aussi mensongère que diffamatoire. Mr Ferry qui, à juste titre, dénonce « l’ânerie » de ceux qui prétendent « la France de Sarkozy au bord du fascisme » n’a pas pu s’empêcher de déverser une ânerie encore plus grosse.
À l’évidence, sa méchanceté contre le pape le rend bête. Car ce qu’il affirme de Benoît XVI va à l’encontre des faits et de la vérité.
Les affligeants propos du seul Mgr Williamson totalement imprévisibles n’ont en effet été approuvés par aucun autre évêque et encore moins par le pape. On aimerait que les propos incroyablement racistes de certains rabbins en Israël soient désavoués par leurs pairs avec la même fermeté que celle du Vatican pour les propos de Mgr Williamson.
Thibaud
Rédigé le 02 septembre 2010 à 15h06 dans Antichristianisme, Economie et social, Histoire, Notre Eglise, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Perepiscopus nous signale que l'orthodoxie de La Renaissance du Loir-et-Cher laisse à désirer.
Il y a 2 ans, le Forum catholique avait révélé que cet hebdomadaire faisait la promotion de la contraception. L'article datant du 22 août 2008, le directeur de la rédaction avait botté en touche : "textes fournis par une agence, et pendant l'été. On n'a rien vu !".
Le problème c'est que ce journal a récidivé dans le numéro du 16 juillet dernier, en faisant cette fois la promotion du préservatif et du vagabondage sexuel. On y lit "délivrer des préservatifs à ceux qui n'auraient pas prévu la fin de soirée" ou encore "toujours se munir d'un préservatif pour faire face aux "imprévus". Surtout en été, une saison propice aux rencontres". Cette fois Michel Lemay (02 54 78 12 44) ne pourra pas prétexter qu'il était en vacances puisqu'il signe des articles dans ce numéro.
Rédigé le 02 septembre 2010 à 13h56 dans Culture de mort, La vie des médias, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Jan, 18 ans, témoigne :
« Mon expérience d’évangélisation qui a aboutit a du « concret » date de la mi-août. Marchant dans la rue, j’ai croisé Thomas, un ami de collège avec qui j’avais perdu contact. Il avait reçu le baptême, mais par pur « réflexe », selon la volonté de la famille à garder une certaine « convention ». Sa vie chrétienne s’était arrêtée à cette étape. Et sa foi, sans être entretenue, et sans conseils de la part des proches, s’était éteinte. Néanmoins, il restait curieux de connaître « sa religion ».
En nous racontant nos vacances, je lui ai parlé de Holy Beach, ce qui l’a surprit tout d’abord. Je lui ai expliqué ce qu’était l’évangélisation et il s’est montré intéressé par mon idée de lui donner l’évangile de Saint Jean que j’avais sur moi (merci Holy Beach !). Nous passions alors devant une église, et après une longue discussion sur sa vision et ses doutes sur la religion chrétienne, je lui ai proposé d’y entrer."Ouais si tu veux..." me dit-il.
Un prêtre est venu nous voir. Il a parlé avec Thomas pendant une demi heure. En sortant, Thomas m’a remercié de l’y avoir emmené : c’était « la troisième fois dans ma vie » me dit-il, qu’il entrait dans une église. Depuis, j’ai reçu de lui un texto : « Mec, je suis repassé à l’église ». »
Thibaud
Rédigé le 01 septembre 2010 à 17h12 dans Chrétien(s) au quotidien, Jeunes, Notre Eglise, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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si l'on en croit le démographe américain Phillip Longman :
Comme le constatent aujourd’hui les Etats-Unis en Irak, la puissance continue d’être fonction de la démographie. Les bombes intelligentes, les missiles à guidage laser et les drones accroissent considérablement la capacité offensive d’une puissance hégémonique ; mais, en dernier ressort, c’est souvent le nombre de soldats sur le terrain qui change l’Histoire. Malgré un taux de fécondité proche du seuil de remplacement, les États-Unis ne sont pas assez peuplés pour maintenir leur rôle de superpuissance mondiale, de même que la Grande-Bretagne n’a plus été capable de conserver son statut d’empire à partir du moment où, au début du XXe siècle, son taux de natalité s’est effondré. Des pays comme la Chine, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et l’Espagne, où l’enfant unique est désormais la norme, disposent certes d’un capital humain de qualité, mais il est trop rare pour être exposé au moindre risque.
La baisse de la natalité est également à l’origine d’une série de problèmes économiques et financiers qui font aujourd'hui les gros titres de la presse. L’augmentation de la longévité n’a qu’une faible incidence sur le financement à long terme des retraites et des systèmes de santé. L’espérance de vie à un âge avancé a somme toute très faiblement progressé. Si la proportion d’actifs par rapport aux retraités diminue, c’est essentiellement parce que des individus qui devraient être aujourd’hui en âge de travailler ne sont tout bonnement jamais nés. À l’heure où les États accroissent la pression fiscale sur des actifs de moins en moins nombreux pour subvenir aux besoins des personnes âgées, les jeunes couples ont toutes les raisons de penser qu'ils ont encore moins les moyens que leurs parents d’avoir des enfants, amorçant du même coup un nouveau cycle de vieillissement et de déclin de la population. La dénatalité modifie également les comportements à l’échelle d’un pays. Aux États-Unis, par exemple, près de 10 % des femmes nées à la fin des années 1930 n’ont pas eu d’enfants ; aujourd’hui, ce sont environ 20 % des femmes nées à la fin des années 1950 qui atteignent la fin de leur vie reproductive sans avoir procréé. L’important segment des ménages sans enfants, dont les membres sont issus en grande majorité des mouvements féministes et de la contre-culture des années 1960 et 1970, ne laissera aucun héritage génétique. Et ils n’auront pas sur la génération suivante l’influence psychologique et affective qu’ont eue sur eux leurs parents.
Entre-temps, les familles à enfant unique sont exposées au risque d’extinction. L’enfant unique remplace l’un de ses parents, mais pas les deux. Et ces familles ne contribuent guère à renouveler la population de demain : 17,4 % de femmes de la génération du baby-boom n’ont eu qu’un seul enfant, et leurs descendants ne représentent que 7,8 % de la génération suivante. En revanche, près du quart des enfants de baby-boomers sont issus des quelque 11 % de femmes qui ont eu quatre enfants ou plus. Cela conduit à l’émergence d’une nouvelle société, dont les membres seront dans leur grande majorité issus de parents ayant tourné le dos aux tendances sociales d’une époque où les familles avec peu ou pas d’enfants étaient la norme.
Cela signifie-t-il que les sociétés « éclairées » mais peu prolifiques d’aujourd’hui sont vouées à l’extinction ? Sans doute pas, et cela n’est dû qu’à la spectaculaire transformation culturelle qui se prépare. Comme cela s’est déjà produit bien des fois au cours de l’Histoire, cette transformation survient au moment où les éléments laïcs et libertaires de la société ne se reproduisent pas, laissant ainsi par défaut les tenants des valeurs traditionnelles et patriarcales dominer la société.
À l’époque gréco-romaine déjà, de nombreux citoyens très instruits en étaient arrivés à la conclusion qu’il n’y avait aucun avantage à investir dans les enfants, qui étaient perçus comme un obstacle onéreux à la réussite personnelle et matérielle. Si cette conception a condamné de nombreuses familles à disparaître, elle n’a pas été fatale à la société dans son ensemble. Par un processus d’évolution culturelle, elle a au contraire favorisé la résurgence d’un ensemble de valeurs et de normes que l’on pourrait en gros qualifier de patriarcales.
(...) Dans bien des cas, l’unique chose qui soutient la famille patriarcale est l’idée que ses membres défendent l’honneur d’une longue et noble lignée. Pourtant, lorsqu’une société devient cosmopolite, évolue rapidement et assimile des idées nouvelles, de nouveaux peuples et des luxes inédits, ce sens de l’honneur et du rapport aux ancêtres commence à s’estomper, et avec lui tout sentiment de la nécessité de se reproduire. « À partir du moment où un peuple hautement cultivé commence à envisager le fait d’avoir des enfants en termes d’avantages et d’inconvénients, il amorce un tournant décisif », notait l’historien et philosophe allemand Oswald Spengler [1880-1936].
Ce tournant ne signifie pas forcément la fin d’une civilisation, mais simplement sa transformation. S’il est vrai que les familles nobles, laïques et infécondes de la Rome impériale ont disparu, et avec elles la conception qu’avaient leurs ancêtres de Rome, l’Empire romain ne s’est pas pour autant dépeuplé. C’est sa composition démographique qui a changé : il s’est retrouvé constitué de nouvelles cellules familiales, très patriarcales, hostiles au monde séculier et portées par leur foi soit à croître et se multiplier, soit à entrer dans les ordres. Ces changements ont ouvert la voie à l’Europe féodale, mais n’ont signé l’arrêt de mort ni de l’Europe ni de la civilisation occidentale.
C’est peut-être à une transformation de ce type que nous assisterons au cours de ce siècle. Dans l’Europe d’aujourd’hui, par exemple, le nombre d’enfants que les gens font et les conditions dans lesquelles ils les font est fonction de leurs convictions politiques et culturelles. Vous êtes antimilitariste ? Eh bien, si l’on en croit une étude réalisée par les démographes Ronny Lesthaeghe et Johan Surkyn, vous êtes moins susceptible d’être marié(e) et d’avoir des enfants que quelqu’un qui n’a aucune objection contre l’armée.
L’écart considérable entre les taux de fécondité des individualistes laïcs et des conservateurs religieux augure d’un profond bouleversement des sociétés modernes, qui sera d’origine démographique. Beaucoup d’adultes d’âge moyen qui n’ont pas eu d’enfants peuvent regretter d’avoir fait un choix de vie débouchant sur l’extinction de leur lignée familiale, mais ils n’ont pas de fils ou de fille à qui faire partager cette prise de conscience tardive. Parallèlement, les descendants de couples qui ont eu trois enfants ou plus seront largement surreprésentés dans les générations suivantes, et avec eux les valeurs et les idées qui ont amené leurs parents à avoir de grandes familles.
(...) Que ça leur plaise ou non, les sociétés développées évoluent vers le patriarcat. D’une part, parce que les segments conservateurs font davantage d’enfants et, d’autre part, parce que la réduction de l’État-providence en raison du vieillissement de la population et de la dénatalité leur assurera un avantage de survie supplémentaire, qui à son tour favorisera une plus forte fécondité. À mesure que les États restitueront à la famille les fonctions qu’ils lui avaient ravies par le passé, et notamment le soutien des personnes âgées, les gens se rendront compte qu’ils ont besoin de procréer davantage pour assurer leurs vieux jours, et ils chercheront à s’attacher leurs enfants en leur inculquant des valeurs traditionnelles, proches du commandement biblique « Tu honoreras ton père et ta mère ».
C’est dans les sociétés qui sont aujourd’hui les plus sécularisées et dont les systèmes de protection sociale sont les plus généreux et les plus déficitaires que le retour du religieux et la résurgence de la famille patriarcale seront les plus sensibles.
Un bémol : les médias et l'Education nationale ont une telle influence sur les esprits qu'ils convertissent au progressisme à mon avis trop de monde à chaque génération chez les conservateurs pour espérer voire évoluer la société. Un communautarisme sain (écoles hors contrat, rejet des médias non communautaires, etc) rend cependant possible à terme le basculement.
Thibaud
Rédigé le 01 septembre 2010 à 08h39 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Economie et social, Etats-Unis, Histoire, Identité, Jeunes, Notre Eglise, Tendances, Tribune, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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