Dans son dernier numéro, Minute nous apprend que :
Nicolas Bay a été investi comme tête de liste du Front national pour les élections régionales de mars 2010 en Haute-Normandie. Soutenu par Marine Le Pen – mais pas par Louis Aliot, qui voit en lui un rival potentiel pour le secrétariat général du FN (...)
Louis Aliot n'apprécie pas la divulgation de cette information et écrit :
Nous sommes désormais nombreux
à penser qu’il est temps de créer un organe de presse papier pro-FN,
intégrant dans son équipe tous les individus de la mouvance nationale
qui souhaitent s’investir pour l’avenir de nos idées avec sincérité.
Cet organe de presse rétablira la
vérité en informant ses lecteurs avec objectivité loin des phantasmes,
des mensonges, des obsessions paranoïaques et autres critiques
systématiques qui nourrissent les colonnes de la fausse presse amie et
qui ne servent que les intérêts du système en place !
Sachant que les intérêts d'une structure partisane, même si elle a un programme en faveur du bien commun, ne sont JAMAIS tout à fait ceux d'un pays, sachant que la tambouille politicienne n'épargne aucune formation, même à droite de la droite, je doute de la pertinence d'un organe de presse papier pro-FN (ou pro-MPF, ou pro-CNI, etc). Faire de la réinformation est louable, encore faut-il que la réinformation ne soit pas de la désinformation contraire mais... le contraire de la désinformation. Et quand je vois les histoires (menaces, mensonges, calomnie...) que nous avons eu avec certains partis à cause de mini-révélations, je suis sceptique sur leur capacité à faire de la réinformation. Le contexte - difficile pour la droite nationale et la droite conservatrice - les incite aux compromissions partisanes ou programmatiques. Le rôle de sites comme e-deo n'est rien d'autre que de dénoncer ces écarts, de veiller à l'orthodoxie sur le fond (par rapport aux points non-négociables, notamment) et à la morale dans leur façon de fonctionner. Donc d'être détesté par certains cadres de ces formations qui ne supportent pas la contradiction, qui voient des complots partout et qui confondent "ami" et "béni-oui-oui".
Qu'ils se rappellent que "sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur" (Beaumarchais), le comble étant que cette phrase soit la devise du quotidien sarkolâtre Le Figaro.
Nous ne servons ni Jean-Marie Le Pen ni Philippe de Villiers ni Annick du Roscoät ni Christine Boutin, ni aucune autre personne. Nous servons la vérité. Nous servons Dieu. Du moins nous tentons. Et devons encourager les rares médias qui font de même.
Ambroise
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