L'excellent et aventureux Pélicastre a écouté Europe 1 et regardé Téléfoot le 18 mai dernier. Récit :
La journaliste explique (...) avec euphorie que le transsexualisme (phénomène conduisant un individu d’un sexe déterminé à un désir irrépressible de changer de sexe) ne sera bientôt plus considéré par la France comme une maladie mentale. On se demande bien ce qu’ils vont devenir… Et on se demande surtout si leur sortie du royaume des malades mentaux n’y signifie pas plutôt notre entrée.
Bien sûr, le discours ultra ouverture (de jambes) d’esprit des médias s’accompagne du lexique habituel. « Avancée, tolérance, progrès, lutte, etc. ».
Ca veut dire qu’un pallier de plus est franchi sur la feuille de route qui mène fatalement jusqu’au tabou de l’inceste. D’ici là, quelques étapes truculentes, autant d’avancées du Bien, comme la réhabilitation de la pédophilie sans doute, déjà tentée sans succès par Jack Lang, Cohn-Bendit et tous les horribles tenants de l’aller plus loin en leur temps. La seule raison qui retarde ces dernières « avancées » est qu’elles touchent à l’être sacré de notre ère, l’enfant, par le biais de son adoption, de sa sexualisation, de sa conception, etc. Cette curieuse posthumanité tend à la fois à vénérer et à détruire l’objet de son culte ultime, ce qui constitue une énième preuve de sa folie.
Plus tard, à Téléfoot (oui je sais…), David Astorga explique gravement qu’il faut lutter dans le football contre ce fléau qu’est l’homophobie et que l’émission a voulu marquer le coup.
Il lance un clip où un certain Olivier (qui, comme par hasard, est bien plus clair qu’Astorga) hurle depuis les gradins « PD, enculé ». Chef-d’œuvre époustouflant de la télé-poubelle, le clip conclut qu’Olivier est homophobe.
(...) Et pour cette maladie là, notre belle société d’ordinaire si humaniste et ouverte n’a rien de mieux à proposer que des punitions toujours plus salées. Je n’invente rien, le quidam qui oserait alléguer que les « homosexuels contrôlent les médias » risque 45 000€ d’amende et 1 an de prison. La liberté n’est décidément pas gratuite.
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