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Rédigé le 06 juin 2009 à 20h18 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, Notre Eglise, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Emmanuel Delhoume est secrétaire national en charge de la thématique de la culture au FRS. Mais pour combien de temps encore ? Il a participé au dernier meeting de Philippe de Villiers et Frédéric Nihous, le 4 juin dernier au Cirque d'hiver et appelé à voter pour les listes Libertas alors que le FRS, présent en portion congrue sur les listes de la majorité populaire, incite à se mobiliser pour faire gagner l’UMP dont il est avec le parti radical valoisien le parti fondateur.
« Barnier ment »
Valeurs Actuelles faisait état dans son dernier numéro de dissensions au sein du FRS. Nous avons voulu en savoir plus et contacté M. Delhoume par téléphone jeudi soir. « Jusqu’au meeting de ce soir, je n’avais pas pris officiellement la parole » nous confie-t-il. Déçu, il l’est. « J’ai reçu une lettre m’informant de l’ouverture d’une procédure disciplinaire à mon encontre suite à ma présence au Benoîthon de Frigide Barjot sur la place Jean-Paul II. La direction du FRS s’en prend à mes « prises de position désastreuses » qui auraient gêné Christine Boutin, au ministère. C’est vrai, je ne les avais pas averti », concède-t-il.
Mais pourquoi Libertas ? « Si je fais de la politique, c’est pour qu’un jour nos idées soient traduites par des actes ». Point de hors-système donc. « Les candidats du FRS, de qualité comme Xavier Lemoine, maire de Montfermeil en 7ème position en Ile-de-France, n’ont aucune chance d’être élus » regrette-t-il. Emmanuel Delhoume dénonce « l’attitude de mépris de l’UMP envers le FRS » et « l’absence de débat au sein du FRS où jamais la question de la stratégie pour les européennes n’a été abordé ». Et de rappeler qu’on peut être membre du FRS sans être membre de l’UMP, le cas d’un tiers des adhérents du FRS selon Christian Dupont, porte-parole de Christine Boutin depuis 6 ans. « Philippe de Villiers est le seul à être en position de peser et je lui fais confiance sur deux sujets qui me tiennent particulièrement à cœur : la défense de la famille et de la vie et le refus de voir la Turquie entrer en Europe. » Un sujet sur lequel « Barnier, qui n’a aucun scrupule, aucune morale, ment ». Emmanuel Delhoumme regrette que « l’UMP trompe, abuse beaucoup de gens, notamment beaucoup d’amis du Forum (des républicains sociaux, NDLR) qui vont voter pour ses listes de bonne foi ». Il veut bien sûr parler du projet de loi sur le travail dominical, qu’il n’hésite pas à qualifier (et nous avec) de « loi impie ». « C’est une question de principe pour quelqu’un comme moi qui a une conception chrétienne de la vie en société ». Emmanuel Delhoume pose la question « jusqu’où Christine Boutin va-t-elle accepter d’aller ? ». « Je lui ai envoyé un courriel ce soir (jeudi, NDLR) où je réaffirme ma fidélité au FRS et à sa personne, j’explique souhaiter rester au FRS et que le FRS reste fidèle à sa vocation ».
L’homme, « en cohérence avec (ses) choix antérieurs et ceux de la présidente du FRS » nous explique qu’il y a beaucoup de déçus au sein du parti qui regroupe environ 8 000 adhérents. « J’ai dénoncé le positionnement du PPE sur l'entrée de la Turquie en UE dans une contribution parue sur le site du FRS, et celle-ci est toujours accessible. Je ne vois donc pas pourquoi nous nous allions à l’UMP, qui fait partie du PPE, pour ces élections.
« Pas représentatif »
Christian Dupont, le porte-parole de Christine Boutin, nous affirme qu’Emmanuel Delhoume « n’est pas représentatif », n’ayant « pas de fonction représentative au sein du FRS ». Il se dit étonné que l’on prenne comme point de départ « l’article erroné de Valeurs Actuelles ». « Satisfait » de la présence de 5 candidats sur les listes de la majorité, dont « un en position éligible » pour « un jeune parti comme le FRS », il reconnaît que si on compare le traitement reçu par le FRS à celui reçu par la Gauche moderne et des Progressistes, « ça peut être une frustration ».
Le FRS, qui veut être « un caillou dans la chaussure » de l’UMP, le poil à gratter de la majorité, revendique les victoires provisoires sur le travail dominical et le statut du beau-parent. « Grâce à Christine Boutin, des projets de lois que le gouvernement voulait faire voter par le Parlement en catimini ont été dénoncé sur la place publique » et leur adoption compromise. Il pense notamment au projet de loi sur le statut du beau-parent déjà préconisé par le rapport Pécresse en 2004. « Ce sont des combats qui reviennent régulièrement » mais M. Dupont revendique comme une bataille gagnée le fait de « mettre les adversaire en posture de devoir y revenir ». « C’est tout le problème du sel de la terre. Au FRS, nous voulons apporter du goût au plat ».
Une logique d’influence qui a ses limites ? « Non, à condition de tenir bon sur ses convictions ». Je lui rappelle tout de même qu’en 3ème position sur la liste qu’il soutient en Ile-de-France, figure Jean-Marie Cavada qui s’est déclaré en 2007 favorable au « mariage » homosexuel… « S’il avait pris position pour pendant la campagne des européennes, notre candidat (Xavier Lemoine, NDLR) et le FRS seraient publiquement intervenus ». « Le FRS est un parti qui tient la route et qui s’installe dans le paysage de la majorité gouvernementale de droite ». Et qui commence, nous confie-t-il, à réfléchir à sa stratégie aux élections régionales et européennes. « On ne suit pas l’UMP, on est un parti de gouvernement » qui n’aurait à déplorer aucune tension en son sein : « j’ai vérifié auprès des cadres du FRS ».
Rédigé le 06 juin 2009 à 19h40 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Elections européennes, Identité, L'UE au quotidien, La vie des médias, Le dimanche, c'est sacré !, SOS Homofolie, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Récit heure par heure de cet énorme succès :
14h15 : "il pleut mais le temps est en train de s'éclaircir", nous confie Thierry, organisateur. La marche s'annonce être un succès puisque malgré la pluie, déjà 500 à 600 personnes selon lui, sont présentes, "essentiellement des jeunes de 16 à 22 ans".
14h20 : on nous signale que l’abbé Ribeton (supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pierre) doit participer à la marche.
14h30 : de plus en plus de monde, et pas que des jeunes. Beaucoup de t-shirts rouges "Oui à la vie".
14h35 : présence de Bernard Antony, président de l'AGRIF et de Chrétienté Solidarité, de Jean-Claude Martinez, député français au Parlement européen et candidat dans le Sud-Ouest aux élections européennes pour la Maison de la vie et des libertés et soutenu par le Parti de la France. A noter, la présence de présidents de fédérations FN et MPF et du conseiller régional Jacques Colombier.
14h40 : l'éclaircie se confirme. Pas loin de 1 000 personnes selon un manifestant. Et ça continue à arriver, notamment des familles avec poussettes, maintenant que le temps le permet.
14h45 : présence de nombreux abbés dont un dominicain de Saint Paul, des prêtres de paroisse ou de la Fraternité Saint Pie X.
14h50 : le cortège devait démarrer vers 14h30, il est bloqué en raison d'une contre-manifestation gauchiste. Présence de beaucoup de policiers.
15h15 : à l'avant du cortège, une banderole "Plus jamais l'eugénisme". Des pancartes "En marche pour la vie", "Sauvez les bébés", "Maman, j'ai le droit de vivre" et une banderole "Honneur aux mères" sont visibles dans la manifestation.
15h25 : "On croise les contre-manifestants d'extrême-gauche" nous déclare un participant. Tenus à distance par les forces de police.
15h30 : présence de France-Bleue et de Novopress Aquitaine.
15h32 : des jeunes expliquent venir de Lourdes, Tarbes, Bayonne. "C'est toute l'Aquitaine qui manifeste pour la vie" s'enthousiaste un manifestant. Le slogan de la marche est "A Bordeaux comme à Paris, en marche pour la vie !".
15h35 : on nous informe que la marche fait un tour dans Bordeaux et s'achèvera... place des Quinconces, c'est-à-dire au lieu de départ, vers 17h (discours prévus).
16h00 : on nous signale qu'Axel de Boer, président de Solidarité France et tête de liste en Ile-de-France pour les élections européennes, est présent.
16h45 : Martine Lehideux, du Parti de la France, et des militants de l'association "Dies Irae" participent à la marche.
17h00 : Thierry et l'équipe de "Oui à la vie" partagent avec nous leur satisfaction : "ça a été au-delà de toutes nos espérances". "1 manifestant sur 4 ou 5 portait un t-shirt "Oui à la vie" et nous en avons vendu 500 (au prix de 5 euros), nous évaluons donc à 2 000-2 500 le nombre de personnes présentes cet après-midi, dont une énorme majorité de jeunes de 15 à 25 ans". De nombreux médias ont couvert l'événement : France Bleue, l'AFP, Libération, Sud-Ouest, une chaîne de télévision (France 3 ou TV7). Les contre-manifestants étaient enviton 150, originaires de la gauche la plus extrémiste, et proféraient des slogans haineux comme "Les cathos, vous nous cassez le clito !". Mais les CRS les ont empêché de s'attaquer aux familles et aux jeunes présents. Les forces de police ont confié aux organisateurs n'avoir jamais vu une marche "conservatrice" de cette ampleur à Bordeaux. Olivier Roquain, de l'association des juristes catholiques, a prononcé un discours de clôture de la marche. Thierry a appelé à combattre ensemble pour défendre la famille et la vie, quelque soient les confessions et les appartenances partisanes.
17h30 : les cars commencent à repartir. Le Dr Dor est présent et "SOS Tout-Petits" (banderole en queue de cortège) avec lui. Il nous confie regretter "qu'on n'ait pas assez prié pendant la marche". Celle-ci, aconfessionnelle, s'est déroulée sur fond de musique house et de slogans "chocs" : "Handicapés, droit au respect !", "Oui, oui, oui, défendons la vie ! Non, non, non à l'euthanasie !", "Personnes agées, personnes sacrées !", "Papa, maman, une famille !", "Oui à la vie, pour les tout-petits !" ou encore "Assez, assez ! Sauvons les bébés !". Ce qui n'a pas empêché la présence nombreuse de prêtres, au contraire : l'abbé Laguérie de la paroisse Saint Eloi (Institut du Bon Pasteur), l'abbé Edouard de Mentque, un prêtre de la Communauté de l'Emmanuel (paroisse du Sacré Coeur), l'abbé Coiffet (curé de la chapelle du Christ Rédempteur), l'abbé Reyes-Barrios (Fraternité Saint-Pierre) qui avait organisé un car de Dax, l'abbé Paul-Joseph (idem), etc...
17h45 : regonflés à bloc, les organisateurs ont bien l'intention de récidiver l'année prochaine ! Merci d'avoir suivi cette marche sur e-deo !
Réalisation : TC, TP.
Addendum 19h40 : lire la dépêche AFP et les brèves (ici et là) de Sud-Ouest.
Rédigé le 06 juin 2009 à 12h50 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, Notre Eglise, Sida, SOS Homofolie, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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On entend énormément parler de "l'Europe sociale". Tout le monde essaye de nous la vendre. Mais qu'en est-il vraiment ? Ceux qui en parlent le plus, de gauche ou d'ailleurs, ont souvent voté et encouragé des mesures détruisant les protections sociales et permettant l'harmonisation.
A l'origine, la politique sociale était l'apanage des gouvernements. On considérait alors que le social suivrait la croissance économique, et qu'il fallait donc la priorité à l'économie. Il fallait préparer le marché commun et soumettre l'homme à l'économie. Le 1er progrès s'inscrit dans le cadre du traité de Rome : la liberté de circulation des travailleurs et la sécurité sociale des travailleurs migrants sont reconnus. Normal, ces éléments facilitent l'économie et l'échange économique. Ce n'est qu'après les 30 glorieuses, les 1ères tensions apparaissent. Le chômage de masse apparaît, concrétisant de manière dramatique l'irruption violente du social dans l'union.
L'objectif actuel de la commission est de créer une économie européenne compétitive.
• Promotion de l’emploi
• Egalité homme/femme sur le marché du travail
• Amélioration des conditions de vie et de travail
• Protection sociale adéquate
• Dialogue social
• Développement des Ressources Humaines propres à assurer un niveau d’emploi élevé et durable
• Lutte contre l’exclusion et Insertion sociale
• Atteindre un niveau d’emploi élevé sans baisser la compétitivité
• Reconnaissance des compétences et des qualifications
L'objectif futur est de faire de l'UE la 1ère économie du monde.
• Création de meilleures et plus nombreuses places de travail
• Meilleure cohésion sociale
• Systèmes de retraite viables
• Lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale
• Promotion de l’emploi
• Modernisation de l’emploi
Il s'agit donc d'objectifs ambitieux, que ces temps de crise risque de rendre encore plus inaccessibles. Dans le domaine social, le conseil européen fixe les décisions principales en codécision avec le parlement, notamment sur le fond social européen, la libre circulation des travailleurs et la sécurité sociale des travailleurs migrants. Dans cette affaire-là, la commission se contente de contrôler l'application des traités, et de déléguer au comité économique et social ce qu'elle peut déléguer ou encore élaboration de la charte communautaire.
Un certain nombre de comités consultatifs interviennent aussi dans le processus de décision : le comité pour la sécurité sociale des travailleurs migrants, le comité du fonds social européen (principal instrument financier pour la politique sociale), le comité pour l'égalité des chances entre hommes et femmes. Leurs buts est de réduire le chômage et former les travailleurs.
Parallèlement, la commission négocie avec les partenaires sociaux : dialogue sociale associant la Confédération européenne des syndicats (CES), l'Union des industries de la Communauté européenne (UNICE), le centre européen de l'entreprise publique (CEEP). Ces partenaires sont importants au niveau national, car il assure la mise en œuvre de directives, et au niveau communautaire, car leurs consultations sont obligatoires.
Le 1er programme d'action sociale est mis en place en 1974 ; il prévoit une implication plus forte du politique dans l'amélioration des conditions de vie des travailleurs. On croit sauver l'économie en sauvant les conditions de vie. On prend les symptômes pour les remèdes. Mais qu'importe ! L'acte unique européen signé en 1987 est un tournant décisif concernant la santé et la sécurité sur les lieux de travail. Le dumping social est interdit ; il n'est donc pas permis de transférer des entreprises vers des régions où le niveau social est moins élevé…
Cette politique trouve son aboutissement dans la charte des droits sociaux fondamentaux des travailleurs de 1989. Celle-ci fixe les grands principes du droit du travail européen.
Le traité de Maastricht de 1992 élargit le champ des compétences de la commission dans le domaine social : elle doit assurer le relèvement du niveau de vie et assurer un niveau de protection sociale élevée tandis que le fond social européen est réorienté vers l'éducation et la formation professionnelle.
Adoption de quatre directives :
• institution d’un comité d’entreprise européen
• accord-cadre sur le congé parental
• charge de la preuve dans les cas de discriminations fondées sur le sexe
• accord-cadre sur le travail à temps partiel
Le traité d'Amsterdam appliqué en 1999 montre la volonté d'impliquer un peu plus les politiques dans le domaine social. Le rôle des partenaires sociaux est réaffirmé.
• Adoption d'une disposition relative à la non-discrimination afin de lutter contre toute discrimination fondée sur le sexe, la race, l'origine ethnique, la religion ou les convictions, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle
• Instauration d’une politique communautaire de l’emploi : élaboration de lignes directrices pour l’emploi applicables dans tous les états membres
Se succèdent également le livre blanc de 1995, l'agenda 2000 signé en 1997, le livre vert de 2001 sur l'acquis social et la RSE. Pour les entreprises, ces politiques permettent d'abattre les contraintes économiques ou financières, d'ouvrir le marché à de nouvelles opportunités de croissance et de profiter des écarts de niveaux de vie européens. Cependant, les contraintes juridiques se multiplient. Il y a moins de libertés pour les entreprises, puisque Bruxelles les contrôle systématiquement (Legrand ou Alstom en firent les frais). Les PME sont également concernées. Sous prétexte de protéger les employés, Bruxelles surveille tout, et restreint ainsi la liberté d'entreprendre.
De nouveaux défis s'imposent à l'union :
- le discrédit de la commission, qui n'assume pas son rôle de protection des emplois face à la crise
- L'immigration : regroupement famililal, législation sur le droit d'asile, la lutte contre l'immigration clandestine
- Le marché du travail : protection sociale, égalité homme/femme, droit des travailleurs, salaire minium
L'immigration est-elle compatible avec le respect des travailleurs ? Plusieurs en doutent. Mais l'union préfère continuer à y croire.
Ces nouveaux défis recouvrent également les intégrations potentielles, au premier rang desquelles il faut placer la Turquie. La première étape vers l'intégration est l'ouverture des négociations. On peut donc conclure des négociations actuelles avec la Turquie que, dans l'esprit des eurocrates, la Turquie doit intégrer l'union à terme. Il faut donc arrêter toutes négociations si l'on veut éviter cela. Pour faire partie de l'Union, ils doivent remplir les « critères de Copenhague », que l'on vérifie progressivement lors de la période de négociations :
• être une démocratie stable, respectueuse des droits de l'homme, de la règle de droit et de la protection des minorités
• être doté d'une économie de marché effective
• adopter les règles, normes et politiques communes qui constituent le corps législatif de l'Union Européenne.
Parallèlement, l'Albanie se dit candidate ; la Croatie ne devrait plus tarder à intégrer…Un programme des intégrations a d'ailleurs été fixé. Qu'en pensent les peuples de l'union ? Il faut croire qu'ils n'ont pas voie au chapitre…
Défi de taille qu’est l’élargissement : l’Europe sociale sera-t-elle viable ? Pour se protéger, l'union a mis la législation de l'acquis communautaire, qui concerne tous les principes issus des traités. Mais actuellement, sous la pression démagogique, l'union bâcle les intégrations. La Roumanie et la Bulgarie n'ont pas fait suffisamment d'efforts pour mériter l'intégration. 158 milliards vont être investis dans les PECO d'ici 2013. On observe la création d'une union à plusieurs vitesses. Les délocalisations croisent les migrations de travailleurs pour harmoniser les économies par le bas tandis que les investissements sans cesse plus importants de l'union grèvent largement les économies occidentales. Même les pays nouvellement intégrés voient leurs taux de chômage augmenter : les restructurations et les privatisations réduisent l'emploi dans les secteurs industriels et agricoles. Seuls les pays qui diffèrent leurs restructurations ne connaissent pas de baisse notable de l'emploi. La protection sociale régresse alors que les performances économiques s'accroissent. De plus, en s'installant, les entreprises européennes anéantissent tous les commerces ou activités locales. Ce sont des emplois perdus, car les qualifications des travailleurs ne correspondent pas à ce que souhaitent les entreprises occidentales. En outre, que penser des politiques européennes comme le programme REACH, qui impose des mesures de contrôle tellement restrictives qu'elles attaquent directement la compétitivité des entreprises ? Le programme REACH fut créé pour soutenir la politique de développement durable. L'union espère en effet construire une économie prospère fondée sur le respect de l'environnement. Ce programme a banni des usines des milliers de substances chimiques qui sont largement acceptées ailleurs, et que l'union ne veut plus voir sous prétexte qu'elles sont polluantes. Alors que le dumping social est interdit, les délocalisations sont tolérées. Les coûts sont faibles, les transports faciles tandis que les taux de change sont attrayants. Rien ne s'oppose aux délocalisations. Il n'en demeure pas moins que les investissements sont beaucoup plus faciles dans les pays nouvellement intégrés.
L'Europe sociale est donc un paradoxe. "Social" signifie que la liberté de circulation des marchandises et des hommes doit être totale. Et pour ceux qui se retrouveraient sur la touche, l'union crée ou impose aux Etats des mesures de protection sociale, qui ne remplaceront jamais le sentiment d'utilité que confère un emploi stable. Les eurocrates restent largement orientés vers la rentabilité et les bénéfices, quitte à détruire pour y parvenir. Est-il encore possible à l'union de sauver ce qui peut l'être ? L'harmonisation est la base même de sa construction, que les Etats-Unis veulent fédérale. Tant qu'elle restera au cœur de la politique européenne, l'union risque d'accroître gravement son impopularité.
Rédigé le 06 juin 2009 à 12h00 dans UE/Turquie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'association "Oui à la vie" communique :
L’article de Libération Bordeaux, intitulé « Les féministes font rebrousser chemin aux anti-IVG », sous la plume de Stéphanie Lacaze, nécessite plusieurs mises au point. Bien évidemment, son auteur n’a pas estimé nécessaire de prendre contact avec l’association « Oui à la Vie » pour comprendre l’esprit dans lequel se déroulera la marche du 6 juin. Ce n’est pas l’association « Oui à la Vie », par peur des « féministes », qui a décidé de modifier le lieu de départ de la marche, mais la Préfecture et la police qui lui ont imposé ce changement en raison du nombre de marcheurs attendus. La marche du 6 juin n’est pas une manifestation « anti-IVG » rassemblant des gens « virulents », mais une marche pour la Vie et la famille. Pour les enfants. Pour les personnes handicapées. Pour les personnes âgées. L’association « Dies Irae » ne s’est jamais manifestée pour apporter le moindre soutien à cette marche. Les participants ne viennent pas de « Saint Eloi », mais de toute l’Aquitaine, catholiques, protestants, orthodoxes, juifs ou sans croyance particulière, si ce n’est celle en l’amour de la Vie et de la famille. Nous laissons au planning familial et à Madame Barbara Duval la liberté de prêcher l’euthanasie pour les enfants trisomiques ou les personnes âgées grabataires qu’ils estiment indignes de vivre, comme ce fut le cas dans l’Allemagne des années 1930. Nous leur laissons la liberté de chanter les louanges de l’avortement en leur rappelant simplement les dernières paroles de Stéphane Audran, signataire en 1971 du « manifeste des 343 salopes » : « C'est terrible de se faire avorter ». Mais nous ne leur laisserons pas, samedi, la liberté et l’impunité d’insulter, de menacer et d’agresser, verbalement ou physiquement, les centaines de famille présentes à cette marche.
Rédigé le 05 juin 2009 à 18h36 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, La vie des médias, Le dimanche, c'est sacré !, SOS Homofolie, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Introduction
Je vais donc me faire un plaisir d'expliquer pourquoi ma démarche, qui est celle d'une catholique pro-vie et militante de parents eux-mêmes catholiques, pros-vie, militants, n'est ni inactive ou inefficace, ni inspirée par la "lâcheté", la "mauvaise foi", le manque de volonté, le désir d'obtenir une "pitoyable immunité pour la conscience", et n'est certainement pas une "méthode d'esclave".
La problématique est simple : nous allons ici étudier les conditions par lesquelles le combat pour la vie peut vaincre sans se trahir. Pour vaincre, il faut utiliser des moyens appropriés à la victoire. Et pour ne pas se trahir, il faut que ces moyens restent vertueux. Nous sommes bien sûr en droit de nous demander si les conditions sont réunies pour permettre de concilier moyens de lutte et vertus – ici les vertus catholiques.
Cette démonstration développera plus spécialement deux points essentiels à retenir, pour faire du combat pour la vie un combat vertueux : la nécessité d'annoncer la vérité d'une part, dans une optique de libération plus que de neutralisation, et d'autre part l'absolue obligation d'associer la Charité à toutes nos tentatives, pour éviter qu'elles ne soient vaines.
I- La voie de la Vérité
1) Ce que nous apprend le contexte
Ces éléments de contexte nous informent dès l'abord que cette guerre est en premier lieu une guerre spirituelle, une guerre psychologique, qui se joue dans les mentalités.
Rédigé le 05 juin 2009 à 16h51 dans Bioéthique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Suite de votre roman feuilleton !
Un peu plus tard, en descendant dans la salle à manger, le roi aperçoit un grand portrait d’un jeune homme vêtu d’un pourpoint et la tête recouverte d’un petit chapeau de velours noir piqué d’une plume immaculée.
- Qui est-ce ? demande le roi.
Le visage un rien troublé, Raphaël répond :
- François de France, duc d’Alençon, petit-fils de François Ier.
Rédigé le 05 juin 2009 à 16h46 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Chronique culturelle du 5 juin 2009 (1)
Un roman de Laure Angélis
Sortie aux éditions Téqui le 10 juin 2009 (ou avant).
Enora, jeune fille de dix-sept ans, quitte sa Bretagne natale pour aller étudier les lettres à Paris. Au fil des mois et des années, elle va découvrir des amis qu'elle gardera toute sa vie : la fantaisiste Maëva et l'exigeante Pauline, avec qui elle va partager une collocation, et d'autre part, le sensible Thomas et l'énigmatique Arnoult. Chacun a une histoire qui lui est propre, des soucis familiaux, des talents extraordinaires et des évolutions heurtées.
De Belle-Ile à Avignon, de Paris à Jérusalem, les pleurs et les retrouvailles, les discussions et les rires s'enchaînent dans un formidable ballet où tous deviennent peu à peu des adultes, capables d'aimer en vérité.
Ce tourbillon de jeunesse est écrit avec une remarquable sensibilité, mêlant profondeur, humour et souci du détail. Malgré les 800 pages, on reste captivé par ces personnages extrêmement attachants. Et ce qui ne gâte rien, c'est ce parfum de lucidité qui émane du texte, dont voici un joyau, parole d'un prêtre qui aide Pauline à accepter son passé :
« Dieu est venu transformer nos indignités. Son Église est sainte mais elle enrôle des pécheurs à tour de bras ! Nous sommes tous indignes. Nous avons tous place à son autel. Un saint, c’est un type qui, convaincu de son indignité, a tout misé sur l’amour du Seigneur. »
Imelda
Rédigé le 05 juin 2009 à 16h41 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Chronique culturelle du 5 juin 2009 (2)
Un livre du Père Mansour Labaky
Avez-vous lu l'Évangile ? La question pourra paraître impertinente et pourtant combien nous sommes nombreux à arriver à l'âge adulte sans avoir jamais lu l'Evangile intégralement et de façon suivie comme on lit tout autre livre !
Bien sûr, nous l'entendons proclamer chaque dimanche à la messe si nous sommes pratiquants, et sans doute aussi l'ouvrons-nous de temps à autres pour en lire un extrait, voire quelques pages, ou retrouver une référence.
Le lire enfin « de bout en bout », c'est bien différent ! Cette fois, nous voici immergés dans la Bonne Nouvelle ! Et alors, nous nous apercevons qu'il reste des points à éclaircir, des mots dont la signification est ambiguë, des idiomes dont nous aimerions mieux saisir l'origine.
Le Père Mansour Labaky, lui l'oriental, est bien placé pour nous faire mieux comprendre le pays, la langue et les mœurs du temps de Jésus. Prêtre libanais maronite, poète et écrivain de talent, il enrichit son lecteur non seulement de ses connaissances mais plus encore de sa foi lumineuse et sereine. Les commentaires simples et assez courts invitent à la méditation : une fois éclaircies les quelques difficultés de compréhension que peut présenter la page l'Évangile, quelques points sont approfondis ou soulignés.
Une nourriture puissante pour l'âme et le cœur, un beau cadeau à faire à des proches et particulièrement à des filleuls !
Thérèse
Editions du Jubilé, 2006. 916 pages, 29 euros.
Rédigé le 05 juin 2009 à 16h41 dans Chrétien(s) au quotidien, Prière | Lien permanent | Commentaires (0)
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Chronique culturelle du 5 juin 2009 (3)
Après la présentation du Requiem de Verdi, œuvre monumentale à la gloire de Dieu et en hommage au défunts, voici une œuvre bien davantage destinée aux auditeurs pour les plonger dans la douleur de Fauré, très affecté par la mort d'un proche. Le maître du chant soliste français met ici tout son talent de mélodiste novateur au service du cri déchiré de son âme. Pas vraiment un cri, d'ailleurs : car ce qu'on entend là sont plutôt les lourds sanglots d'un homme résigné, abandonnant sa douce tristesse dans l'univers sensible de la musique, comptant sur l'auditeur pour l'aider à supporter sa peine.
En comparaison avec l'œuvre de Verdi, Fauré laisse une place bien moindre aux instruments et c'est donc le chœur ou les solistes qui dominent, leurs mélodies complexes (Liszt, lui-même considéré comme trop moderne à ses débuts, considérait certaines pièces de Fauré comme injouables) portées par ces harmonies si particulières qui donnent sa spécificité au style du compositeur. Celui-ci en effet, quoi qu'il déclare humblement, reprend peu des enseignements de son maître Camille Saint-Saëns, ou des artifices de Wagner.
Sa musique, bien qu'agréable à écouter, semble aujourd'hui réservée à une élite ; et effectivement la pleine perception de toutes les subtilités d'écriture demande une bonne connaissance de l'harmonie classique, cependant à mon sens de simples mélomanes ne doivent pas se priver de cette musique qui semble parfois si légère qu'elle en devient angélique, si austère et sereine dans sa tristesse qu'elle prend des accents surnaturels.
Vincent
CD Accentus, avec Laurence Equilbey. Editions Naive.
Rédigé le 05 juin 2009 à 16h40 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
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e-deo.info se mobilise contre le projet de loi sur le travail dominical que souhaite imposer le gouvernement et diffusera dans les heures à venir des mini-entretiens exclusifs avec José Bové, Julien Sanchez, Noël Mamère, Farid Smahi, Eva Joly, Marielle de Sarnez, Nicolas Bay, Corinne Lepage, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric, Raquel Garrido, Jean-Marie Le Pen et Jean-Michel Dubois.
A noter que Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot et Roger Holeindre ont refusé de répondre à nos questions sur le travail dominical.
Rédigé le 05 juin 2009 à 14h52 dans Economie et social, Le dimanche, c'est sacré !, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 05 juin 2009 à 13h10 dans Délinquance, Détente, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 05 juin 2009 à 13h02 dans Détente, Economie et social, Elections européennes, Jeunes, L'UE au quotidien, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Belgique et Chrétienté asbl (site/blog), lobby accrédité auprès du Parlement européen, nous informe :
En Belgique,
les élections européennes seront couplées aux élections régionales. A
Bruxelles, pour les élections régionales de ce 7 juin, le
communautarisme ethnique se pratique sans plus aucune retenue. Déjà, il
suffit de se promener à St-Josse, Schaerbeek, Molenbeek, St-Gilles ou
Anderlecht pour remarquer que les affiches placées aux devantures des
commerçants sont très majoritairement celles des candidats issus de
l'immigration. Un pas de plus vient d'être franchi : Halis Kökten et
Mahinur Ozdemir, deux candidats du CDH (*), ont fait distribuer un
tract unilingue rédigé uniquement en turc. On voit mal, dans ces
conditions, comment s'ils étaient élus, ces candidats pourraient
prétendre représenter l'ensemble des Bruxellois. Mahinur Ozdemir avait
déjà fait parler d'elle. C'est la candidate du CDH portant le voile
musulman. Ce qui avait été gommé par retouches graphiques sur le tract
général du parti. La présidente du CDH, Joëlle Milquet, tentait alors
de faire croire que cette manipulation d'image visant à cacher aux
électeurs ce voile islamique s'était faite à son insu et à celui du
parti. Qui peut croire qu'un graphiste aurait pris seul cette décision
? Qui peut croire qu'il n'y a pas au CDH de relecture attentive des
tracts avant impression ?
Rédigé le 05 juin 2009 à 12h46 dans Délinquance, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 05 juin 2009 à 12h21 dans Détente, Elections européennes, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 05 juin 2009 à 12h15 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Défendre la famille, Etats-Unis, Société civile (EU), SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On croit rêver !
Bravo à François Bayrou, qui est le seul à notre connaissance avec Marine Le Pen, à avoir osé attaquer Daniel Cohn-Bendit sur ce qui semble être un "point de détail" pour le monde politico-merdiatique.
Rédigé le 05 juin 2009 à 11h02 dans Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Ecologisme, La vie des médias, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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C'est ce que déclare Philippe de Villiers à Famille Chrétienne :
Évidemment, l'UMP nie. Mollement.
Rédigé le 05 juin 2009 à 10h40 dans Elections européennes, Identité, Immigration, Islam, L'UE au quotidien, UE/Turquie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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