"De Gaulle et Pompidou utilisaient 4 000 mots dans leurs discours. Avec Giscard, on est tombé à 2 000. Avec Sarkozy et Royal, nous en sommes à 500..."
Jean Bothorel, ancien éditorialiste au Figaro
Et pour Fadela Amara ?
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"De Gaulle et Pompidou utilisaient 4 000 mots dans leurs discours. Avec Giscard, on est tombé à 2 000. Avec Sarkozy et Royal, nous en sommes à 500..."
Jean Bothorel, ancien éditorialiste au Figaro
Et pour Fadela Amara ?
Rédigé le 24 septembre 2009 à 18h57 dans Identité, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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C'est le jugement que porte l'ancien commissaire européen irlandais Peter Sutherland sur les hommes politiques irlandais.
"À bien des égards, notre classe politique est bien trop provinciale. Seuls ceux qui ont été exposés au Conseil européen, et tout le reste, ont une compréhension suffisante du dossier pour contribuer réellement au débat."
Rédigé le 24 septembre 2009 à 17h46 dans Economie et social, Elections européennes, L'UE au quotidien | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Mohsen Ngazou, délégué de l'Union des organisations islamiques de France pour la PACA,
répond à la question "acceptez-vous l'idée de laïcité ?" posée par Sandro Piscopo, dans La Tribune du Sud du 25 mai 2009 :
Pourquoi toujours évoquer le cliché de la laïcité ? J'appelle les musulmans à conjuguer "islamité" et "francité". Après ça, nous parlerons des questions secondaires comme celle de la laïcité...
La laïcité à ne pas confondre avec le laïcisme républicain, c'est la distinction entre l'Eglise et l'Etat. Distinction que ne reconnaît pas l'islam.
ThibaudRédigé le 24 septembre 2009 à 17h35 dans Identité, Immigration, Islam | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu sous la plume d'Yves de Kerdrel dans Le Figaro du 15 septembre 2009 :
Aujourd'hui 44 à 45% de la richesse créée par les Français est ponctionnée par l'Etat sous la forme de prélèvements obligatoires (les trois quarts de cette somme étant ensuite redistribués). Rappelons que Keynes estimait dans les années 1920 qu'aucune population ne supporterait un taux de prélèvement supérieur à 25%, seuil au-delà duquel une économie serait considérée comme socialiste. Quant à Valéry Giscard d'Estaing, il estimait que la barre des 40% était psychologiquement infranchissable.
Rédigé le 24 septembre 2009 à 17h04 dans Economie et social, Histoire, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En pleine crise économique et alors que le privé étouffe sous les prélèvements obligatoires et s’enfonce dans le chômage, ces grands privilégiés touchent déjà plus de 21 000 euros par mois. Et ils en veulent encore plus, comme en témoigne la lettre du président de l’Association des Conservateurs des Hypothèques (fichier au format pdf) demandant une hausse de leurs rémunérations au Directeur général de Bercy. Scandaleux.
Qui sont-ils ?
Les Conservateurs des Hypothèques ont pour mission de tenir à jour le fichier immobilier, qui détermine les contours et les titres de la propriété immobilière. Ce travail les « occupe au mieux deux jours par semaine », d’après certains fonctionnaires de Bercy. Ils sont rémunérés en partie à l'occasion des ventes réalisées sur le marché de l’immobilier : ils perçoivent une fraction des sommes versées par les usagers à l’occasion des transferts de propriété.
Les conservateurs des hypothèques sont régis par une loi du 21 ventôse An VII (le 11 mars 1799), après avoir été créés par un édit de 1771. Le statut bénéficie à quelque 350 hauts fonctionnaires, cadres supérieurs de Bercy. Temps de travail bien réduit, les conservateurs des hypothèques sont en plus assistés par 5 000 autres fonctionnaires. Et leur retraite dépasse de loin la moyenne des autres Français : 75 % du dernier salaire.
Rédigé le 24 septembre 2009 à 16h39 dans Economie et social, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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A sa femme, qui n'a qu'un seul œil au beurre noir parce qu'elle doit pouvoir se servir de l'autre pour aller faire les courses.
Ambroise
Rédigé le 24 septembre 2009 à 16h32 dans Détente, Islam | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 24 septembre 2009 à 15h55 dans Détente | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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« Pour nous, il est crucial de trouver l'équilibre économique que nous n'arrivons pas à atteindre avec le seul site web. Ce lancement en kiosques, c'est un peu quitte ou double. Au bout du cinquième numéro, nous serons fixés. »
Bakchich Hebdo devra vendre 25 000 exemplaires pour être à l'équilibre. En dessous, l'édition papier additionnera ses pertes à celles du site internet.
Rédigé le 24 septembre 2009 à 15h35 dans Economie et social, La vie des médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Mardi, la Conférence des évêques d'Irlande a publié un communiqué selon lequel "un catholique peut voter oui ou non en bonne conscience. La mise en commun de la souveraineté dans des domaines précis, tout en respectant la subsidiarité, peut renforcer l'intérêt général des européens".
Ce qui fait dire au site européiste Touteleurope.fr que "l'Eglise catholique prend parti pour le oui". Difficile de faire plus malhonnête !
Il faut dire que le communiqué tranche avec l'argumentaire anti-traité de Lisbonne diffusé récemment dans un organe officiel de l'Eglise catholique en Irande où les lois européennes sont qualifiées d'"instrument d'oppression". Ni plus ni moins.
Et contrairement au souhait des évêques d'Irlande, l'UE ne respecte pas le principe de subsidiarité, comme le démontre Thierry Bouclier, docteur en droit, avocat à la Cour à propos du traité constitutionnel :
La doctrine sociale de l’Eglise a mis en avant, à partir du XIXème siècle, le principe de subsidiarité en vertu duquel l’échelon supérieur ne doit pas interférer dans les affaires de l’échelon inférieur. Le mot subsidiarité, qui vient du latin « subsidium » signifie au sens propre « la réserve », les troupes fraîches que l’on conserve pour les envoyer au combat lorsque la première ligne faiblit. En matière communautaire, l’application de ce principe est facile à comprendre : si un Etat peut assumer seul sa responsabilité, il est compétent. S’il ne le peut pas, c’est l’Union qui devient compétente. Et s’il a besoin de la coopération, la compétence est partagée. Ce principe essentiel se rencontre dans les relations existant entre tous les corps constitués, la famille, la commune, l’Etat, et l’Europe. La commune n’a pas à effectuer ce que la famille peut faire seule, l’Etat n’a pas vocation à s’immiscer dans les affaires de la commune, et l’Europe n’a pas à se substituer à l’Etat.
La compétence de droit commun appartient à l’échelon inférieur, le plus proche, l’échelon supérieur, le plus lointain, n’intervenant que lorsque sa participation est nécessaire et inévitable.
Dans Quadragessino anno, le Pape Pie XI écrit que « de même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes. L’objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social, et non pas de les détruire ni de les absorber. »
Le principe de subsidiarité a également été développé et approuvé par Léon XIII dans Rerum Novarum et par Jean XXIII dans Mater et Magistra.
Une lecture superficielle du traité constitutionnel pourrait laisser croire que l’Union européenne respecte ce principe défendu par l’Eglise catholique. En effet, il énonce que « le principe d’attribution régit la délimitation des compétences de l’Union. Les principes de subsidiarité et de proportionnalité régissent l’exercice de ses compétences. En vertu du principe d’attribution, l’Union agit dans les limites des compétences que les Etats lui ont attribuées dans la Constitution pour atteindre les objectifs qu’elle établit. Toute compétence non attribuée à l’Union dans la constitution appartient aux Etats » (article I-11-1).(...) Le principe de subsidiarité est donc, a priori, respecté. Le problème, et il est essentiel, tient au fait que le traité constitutionnel attribue quasiment toutes les compétences à l’Union à savoir : l’union douanière, l’établissement des règles de concurrence, la politique monétaire, la politique de la pêche, la politique commerciale, la conclusion d’un accord international, la politique étrangère et de sécurité commune (article I-12). Dans tous ces domaines essentiels, l’Union dispose d’une compétence exclusive. Dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l’Union se réserve le droit d’intervenir en application du principe des « compétences partagées » : le marché intérieur, une partie de la politique sociale, la cohésion économique, sociale et territoriale, l’agriculture et la pêche, l’environnement, la protection des consommateurs, les transports, les réseaux transeuropéens, l’énergie, l’espace de liberté, de sécurité et de justice, les enjeux communs de sécurité en matière de santé publique (article I-14). Enfin, dans les domaines qui restent de la compétence exclusive des Etats, l’Union dispose d’une compétence pour mener des actions de coordination ou de complément : la protection et l’amélioration de la santé humaine, l’industrie, la culture, le tourisme, l’éducation, la jeunesse, le sport et la formation professionnelle, la protection civile et la coopération administrative (article I-17).
Il n’existe donc plus aucun domaine dans lequel l’Union européenne n’intervient pas. Après avoir énoncé le respect du principe de subsidiarité, le traité constitutionnel instaure une subsidiarité renversée. L’intervention de l’Union européenne constitue la règle et celle des Etats l’exception. Que reste-t-il aux Etats ? Rien. La fausse subsidiarité de l’Europe a tout vidé, creusé, absorbé. La France n’est plus qu’une coquille vide. Echouée sur la plage de la société civile mondialisée et pouvant à tout instant être brisée.
Or, le pape Pie XI nous l’a rappelé : « L’objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social, et non pas de les détruire ni de les absorber ».
Le traité constitutionnel européen viole le principe de subsidiarité rappelé successivement par les papes Léon XIII, Pie XI et Jean XXIII (...).
Le traité de Lisbonne étant la copie du traité constitutionnel, cette critique reste valable.
De plus, il faut vraiment être désinformé pour ne pas voir à quel point l'UE milite pour la culture de mort et contre les points non-négociables (respect de la vie, défense de la famille, liberté d'éducation).
Voter "non" au traité de Lisbonne n'est pas un droit pour un catholique, c'est un devoir.
Rédigé le 24 septembre 2009 à 14h34 dans Antichristianisme, Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Economie et social, L'UE au quotidien, La vie des médias, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Rédigé le 24 septembre 2009 à 13h37 dans Chrétien(s) au quotidien, Conférence/débat, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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par José Castano
Héros pour les uns, traîtres pour les autres, l’histoire des harkis est mal connue des Français. Dans le langage courant, on désigne aujourd’hui sous le nom de harkis toutes les catégories de supplétifs de la guerre d’Algérie : harkis, moghaznis, Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), Groupes d’autodéfense (GAD), unités territoriales et auxiliaires de la gendarmerie, à l’exclusion des appelés et des militaires sous contrat. C’est en janvier 1955 que, pour les besoins de guerre d’Algérie, virent le jour les premières unités musulmanes, en l’occurrence 30 goums de 100 hommes : les Groupes mobiles de protection rurale (GMPR), qui deviendront ensuite Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), comparables à nos Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS).Fin 1958, la victoire est donc acquise et reconnue de tous ; la paix désormais possible… mais elle ne se fera pas par la seule volonté d’un homme, miné par la rancune que lui inspire le peuple d’Algérie (Tous des Pétainistes! (sic)) et le pays retombera dans ses incertitudes et ses interrogations…
Lire la suite "25 Septembre : Journée nationale d’hommage aux harkis" »
Rédigé le 24 septembre 2009 à 13h01 dans Histoire, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 24 septembre 2009 à 12h58 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Les fondamentaux : argumentaires, Littérature, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 24 septembre 2009 à 12h48 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Etats-Unis, Notre Eglise, Prière, Société civile (EU) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En 2007, 134 000 couples ont divorcé, alors que 273 000 mariages ont été célébrés au cours de la même année. En parallèle, on assiste à une hausse importante du nombre de divorces par consentement mutuel. Ceux-ci sont passés de 41 % en 1996 à 55 % en 2007. Une augmentation qui ne reflète pas forcément une réalité plus simple ou amiable pour les couples et familles concernés. En effet, des analyses récentes montrent que cette option est souvent choisie par une forme d'opportunisme économique dans le contexte actuel de crise économique et financière. Or, cette procédure laisse moins de place au juge qui est le garant de l'équité et qui contrôle l'équilibre de ce que les époux ont décidé pour eux-mêmes et pour leurs enfants. De plus, la séparation des époux les place souvent dans une situation plus précaire qui illustre les « coûts du non-mariage » (problèmes de logement, qui sont particulièrement présents dans la capitale où un couple de divorcés sur deux fait une demande de HLM, ...).
Rédigé le 24 septembre 2009 à 12h33 dans Culture de mort, Economie et social, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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C'est fin 2008 qu'un projet de loi s'élabore visant à autoriser, dans les grandes métropoles, les "grandes surfaces" ainsi que les autres types de commerces et prestataires de services à travailler le dimanche. En janvier 2009, l'examen de ce projet de loi par l'Assemblée nationale est reporté. Entre-temps amendé, il est, sur insistance personnelle de Nicolas Sarkozy, soumis au vote des parlementaires durant la période estivale moins propice aux contestations. L'Assemblée nationale approuve le texte de loi dit Mallié le 15 juillet, par 282 voix contre 238. Ensuite, toujours en juillet et cette fois de nuit, le Sénat adopte ce même texte de loi Mallié par 165 voix contre 159. Début août, le Conseil constitutionnel, saisi par les parlementaires de l'opposition, valide l'essentiel de la loi. Le 17 septembre, le ministre des "affaires sociales" a signé le décret en Conseil d'Etat précisant les modalités de création des périmètres d'usage de consommation exceptionnel (PUCE)
La loi Mallié crée :
- les PUCE, "Périmètres d'Usage de Consommation Exceptionnel", limités aux zones urbaines de plus d'un million d'habitants, comme Paris, Aix-Marseille et Lille;- les "Zones Touristiques d'Affluence Exceptionnelle ou d'Animation Culturelle Permanente", qui concernent officiellement 497 communes et 29 zones touristiques et qui, dans la réalité, peuvent inquiéter environ 6.000 communes. En effet, la France étant la première destination touristique au monde, de nombreuses communes peuvent être considérées comme "d'intérêt touristique".
La loi Mallié ne garantit le principe du doublement de salaire et du repos compensateur au moins égal au temps de travail du dimanche que pour les personnels des commerces situés en zone PUCE. Pour les autres, ni le principe du volontariat ni celui des compensations ne s'appliquent. Autrement dit, ils n'auront pas le choix de travailler ou non le dimanche, dès lors que leur employeur l'a décidé, et ils seront payés au même tarif que les autres jours.
Et aucune étude d'impact n'a été réalisée pour estimer raisonnablement l'effet sur le petit commerce ou sur l'emploi.Inique, néfaste, anti-chrétienne, anti-familiale et anti-sociale, la loi Mallié instaurant la fin du repos dominical doit être fermement combattue. Il ne s'agit pas de poursuivre une chimère. Il s'agit avec foi, espérance, méthode et efficacité de mener la bataille jusqu'à son terme et, si Dieu veut, mais oui, de l'emporter.
Dès aujourd'hui, organisons-nous ! Associations de catholiques, associations familiales, associations de commerçants, associations de consommateurs, associations culturelles, associations sportives, que sais-je encore, vous avez là un rôle extrêmement important à jouer. Le pouvoir des groupes de pression est une réalité. J'en veux pour preuve que si Lyon, deuxième agglomération de France, est exclue de la loi Mallié, c'est en grande partie grâce au travail de lobbying d'associations catholiques militantes, comme le soulignait le journal Le Progrès du 20 mai 2009.
Et, au-delà des associations, c'est chaque Français conscient de l'importance de l'enjeu qui peut participer à ce vaste mouvement de pression que l'Institut Civitas veut propager à travers toute la France. C'est chaque famille française qui se voit investie d'un pouvoir bien réel et qui doit mesurer la nécessité de l'utiliser.
Et l'essentiel est ici : le classement d'une zone touristique sera opéré par arrêté du préfet sur proposition du maire. Aux termes des dispositions du décret signé le 17 septembre, le conseil municipal adressera en préfecture une demande de création de PUCE. Il reviendra au préfet de notifier et motiver sa décision. La procédure est la même pour les "Zones Touristiques d'Affluence Exceptionnelle ou d'Animation Culturelle Permanente".
L'Institut Civitas ne cesse de répéter que si restauration de la France il doit y avoir, ce sera à partir de l'échelon local. Nous entendons bien le démontrer par cet exemple concret et user de toutes les techniques de lobbying pour dissuader un maximum de maires de satisfaire les seuls intérêts d'un libéralisme mercantile contre le bien commun.
Le début de campagne contre le travail dominical entamé en juillet par l'Institut Civitas prend donc dès aujourd'hui un essor tout particulier dont l'objectif vise à propager... la non-application de la loi. Jeanne Smits (Présent, 25 juillet 2009) ne manqua pas de signaler que l'Institut Civitas était le premier mouvement, du côté catholique, organisant la riposte. Déjà, des milliers de tracts et d'affiches dénonçant cette loi ont fait leur apparition grâce à quelques bienfaiteurs et quelques militants. Il s'agit maintenant de passer à la vitesse supérieure et d'utiliser les techniques les plus performantes du lobbying.
Pour atteindre notre objectif, il y a lieu d'obtenir une combinaison d'éléments :
- par la proclamation publique de notre fidélité à ce commandement de Dieu, obtenir les grâces du Ciel;
- par la pression sur les élus locaux, obtenir une véritable prise en compte à l'échelon des mairies;
- par la pression en tant que consommateurs, obtenir une véritable prise en compte à l'échelon commercial et économique;
- par l'importance de notre initiative, entraîner dans notre sillon l'ensemble des catholiques.
Plusieurs éléments jouent en notre faveur :
- les élus de gauche sont officiellement opposés à cette loi
- les syndicats sont opposés à cette loi
- de nombreux commerçants sont opposés à cette loi
- différents patrons sont opposés à cette loi (considérant que le pouvoir d'achat n'augmentera pas parce que la consommation s'étendra sur 7 jours au lieu de 6 alors que les charges, elles, augmenteront pour maintenir l'activité le 7ème jour)
- selon les derniers sondages, une majorité de la population est opposée à cette loi
Le plan proposé tient compte :
- de l'identification des différents acteurs et de leur rôle
- du repèrage des groupes d'intérêts à contacter
Agir vis-à-vis des élus locaux
- Créer partout où il n'en existe pas encore une association catholique locale (statuts types disponibles sur simple demande à notre secrétariat).
- Demander au nom de cette association une entrevue avec le Maire
- Envoyer une lettre à titre personnel aux différents élux locaux de votre commune ou de la commune la plus proche potentiellement concernée.
- Envoyer un e-mail aux élus locaux (une adresse e-mail n'étant pas géographiquement localisable, vous pouvez envoyer un mail à des élus de n'importe quel coin de France)
Agir vis-à-vis des supermarchés
- Ecrire à la direction générale des différents supermarchés
- Ecrire au gérant de chaque supermarché proche de chez vous
- Envoyer un e-mail aux directions générales des supermarchés ainsi qu'aux gérants de chaque grande surface (une adresse e-mail n'étant pas géographiquement localisable, vous pouvez envoyer un mail à des gérants de supermarchés de n'importe quel coin de France)
- Se plaindre publiquement et à haute voix aux caissières de supermarchés
- Distribuer des tracts à l'entrée extérieure des parkings de supermarchés
- Laisser traîner des tracts à l'intérieur des supermarchés
- Demander au nom d'une association catholique locale une entrevue avec le gérant de supermarché
- Organiser la récitation d'un chapelet réparateur devant les supermarchés ouverts le dimanche
- Cesser de faire ses achats dans les supermarchés ouverts le dimanche
Agir vis-à-vis des petits commerçants
- Entrer dans le commerce et s'adresser directement au commerçant
- Lui proposer une affichette "Non au travail dominical" à placer à sa devanture
- Lui signaler que vous ne ferez plus vos achats chez ce commerçant s'il ouvre le dimanche
- Si vous êtes commerçant ou artisan, essayer d'influencer une association de commerçants locaux ou créer une association de commerçants contre le travail dominical et tenter de rassembler des commerçants afin de s'adresser au Maire et de dénoncer la concurrence de supermarchés ouverts le dimanche
Agir vis-à-vis des consommateurs
- Distribuer des tracts au plus grand nombre- Coller des affiches dans les villes concernées
- Inciter, par tous les moyens de communication imaginables, les consommateurs à ne pas faire d'achat le dimanche
Conjointement :
- utiliser toutes les opportunités du web : blogs, réseaux sociaux, forums,...
- recourir aux médias
- contacter les présidents de toutes les associations susceptibles de partager notre point de vue sur ce point afin de les inciter à agir dans le même sens
- prier et faire prier à cette intention particulière
Nul ne peut dire qu'il ne peut rien faire. Chacun peut contribuer à cette campagne, soit par la prière, soit financièrement, soit par les courriers à envoyer, soit par les contacts à prendre, soit par l'action militante sur le terrain.
Que par l'intercession au Cœur Immaculé de Marie, cette campagne soit, si Dieu veut, couronnée de succès.
Alain Escada, secrétaire général de l'Institut Civitas
Rédigé le 23 septembre 2009 à 19h04 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Identité, Le dimanche, c'est sacré !, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud
Rédigé le 23 septembre 2009 à 18h50 dans Antichristianisme, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les Américains sont de plus en plus lassés des médias gauchistes, selon une étude du Pew Research Center :
Aujourd’hui, 44% des sondés estiment que les médias sont « trop critiques » envers l’Amérique, quand ils n’étaient que 30% en 1985. Ce taux grimpe à 60% pour les sondés républicains, qui trouvent que les médias ne défendent pas assez l’Amérique. (...)
Les téléspectateurs de Fox News sont les plus critiques : 6 sur 10 estiment que les médias sont trop critiques de l'Amérique et 51% pensent que les médias sont plus immoraux que moraux. A contrario, ceux qui s'informent principalement par Internet pensent à 44% que les médias ne défendent pas assez les Etats-Unis. 39% d'entre eux pense aussi que l'influence des médias est en train de décliner.
Comme le montre par ailleurs l'étude, la confiance des Américains dans les médias en ligne (42%) dépasse désormais de loin celle dans la presse (33%).
Rédigé le 23 septembre 2009 à 18h47 dans Economie et social, Etats-Unis, La vie des médias, Société civile (EU) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Véronique BESSE et Dominique SOUCHET saluent la décision de Xavier DARCOS, ministre du Travail, de maintenir la majoration des retraites des mères de famille.
Se fondant sur la Convention européenne des droits de l’homme, la Halde et la Cour de cassation considéraient en effet que les pères devaient, en matière de retraite, avoir les mêmes droits que les femmes ayant élevé des enfants. Mais pour attribuer cet avantage aux pères de famille, il était envisagé de revoir à la baisse les avantages des mères de famille.
Dès le 30 juin dernier, les députés du Mouvement pour la France avaient interpelé Monsieur Xavier DARCOS pour que soit maintenu un avantage spécifique en faveur des mères de famille. Ils se réjouissent que leur action et leur intervention à l’Assemblée nationale aient porté leurs fruits et que la voix des mères de famille ait été entendue.
Le Conseil d’orientation des retraites rappelle que les femmes consacrent 3 fois plus de temps à l’éducation de leurs enfants que les pères de famille. La décision de Xavier DARCOS de maintenir cette majoration est donc légitime, juste et nécessaire. Cette décision traduit également une reconnaissance de la nation : le temps que l’on consacre à l’éducation d’un enfant est un investissement précieux. Veronique BESSE et Dominique SOUCHET veilleront à ce que cette déclaration soit bien traduite en acte lors du vote de la loi de finances de la sécurité sociale pour 2010.
Rédigé le 23 septembre 2009 à 11h27 dans Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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