Communiqué
Le Collectif pour l’enfant regrette que le ministère de la famille ait disparu dans le nouveau gouvernement tel que présenté aujourd’hui par François Fillon.
La famille est la cellule de base de la société et mérite toute la sollicitude du gouvernement. De nombreuses crises sociales, qui touchent en premier lieu les enfants, sont des conséquences de ce que la famille n’est pas assez protégée et encouragée alors qu’elle rend un service social sans équivalent.
La famille est le lieu de l’éducation et de l’apprentissage de la citoyenneté. Elle offre à ses membres un cadre de stabilité et de solidarité, un soutien ou même un refuge en cas de besoin, autant de services qu’aucune structure sociale ne peut compenser vraiment lorsque la famille est défaillante.
La société n’est pas composée d’individus isolés mais de personnes liées par des liens de famille, qui constituent le tissu social fondamental. Fortifier la famille est donc une priorité pour le bien des individus et de la société entière.
Le Collectif attire donc l’attention du Premier Ministre sur cette priorité qui semble mise au second plan et espère que la disparition du ministère de la famille ne révèle pas un désintérêt du gouvernement pour la famille.
Il est étonnant que le ministère de la famille disparaisse le jour où le défenseur des enfants, madame Dominique Versini, présente son rapport annuel au premier ministre, dans lequel elle alerte les pouvoirs public sur l'aggravation de la pauvreté des enfants vivant dans des familles qui connaissent le chômage, la rupture ou l'isolement.
« Il est illusoire de tenter de lutter contre la précarité, l’exclusion et l’isolement sans une politique familiale engagée qui seule permet d’éviter ces situations d’exclusion et d’isolement au lieu de tenter d’en limiter les dégâts », déclare Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l’enfant.
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