Rédigé le 25 octobre 2009 à 23h00 dans Cinéma, Culture de mort, Délinquance, La vie des médias, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 19 octobre 2009 à 11h03 dans Antichristianisme, Cinéma, Culture de mort, Economie et social, Histoire, SOS Homofolie | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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"Le rose et le noir" de Gérard Jugnot, avec Gérard Jugnot, Bernard Lecoq, Patrick Haudecoeur, Aida Jawad, Arthur Jugnot.
Synopsis: En 1577, Pic Saint Loup, grand couturier sur le déclin, se voit confier par le roi Henri III, une mission diplomatique : il doit confectionner sa plus belle robe de cérémonie pour le mariage arrangé d’un de ses neveux avec la fille d’un Grand d’Espagne. Dans une Espagne catholique intégriste qui traque protestants, maures, juifs et homosexuels, Saint Loup va se mettre en chemin entouré de ses gens. Ce qu’il ignore, c’est qu’il part avec un protestant, son fidèle secrétaire, bien décidé à cacher une bombe dans la robe pour venger les siens de la sanglante Saint Barthélémy. Il part également avec son "nègre" un maure qu’il doit transformer en blond normand, avec son parfumeur, son "nez" un juif marrane ainsi que son coiffeur, une folle perdue. Tout ce joli monde persona non grata va se retrouver chez le père de la fiancée, un détraqué de la pire espèce, qui n’est autre que le grand inquisiteur de Cordoba.
Décidément, sale temps pour les cathos au cinéma! Après "Da Vinci code" et avant "Legion", voici "Le rose et le noir", le nouveau film propagandiste homophile, islamophile, judéophile et surtout, férocement cathophobe. Il est triste de savoir que cette "oeuvre" est due à Gérard Jugnot, l'ex bronzé qui fut jadis une valeur sûre du cinéma populaire français (mais qui a beaucoup baissé depuis avec "Il ne faut jurer de rien", "L'auberge rouge" et "Les bronzés 3") et qui s'adonne ici au politiquement correct le plus outrancier. A-t-il de sérieux arrièrés d'impôt, voulait-il assouvir une vieille rancune contre son ancien professeur de catéchisme, avait-il une dette importante vis à vis d'un producteur peu scrupuleux? Mystère, quoi qu'il en soit, il réalise ce qui sera doute le pire navet de sa carrière. La bande-annonce est d'ailleurs très éloquente: Jugnot y apparait la gueule couverte de talc blanchâtre (censé être un maquillage du XVIe siècle!) au point de ressembler à un mélange de Pierrot et de Marylin Manson, habillé comme un Harlequin de pacotille (ou un travelo refusé sur le tournage de "La cage aux folles" au choix) et cabotine à outrance. Il se coltine des compagnons de voyage tous plus caricaturaux les uns que les autres (signalons d'ailleurs que l'un des personnages homosexuels semble avoir des tendances qui devraient logiquement tomber sous le coup de la loi, mais ça ne semble pas grave, ce qui est de notoriété depuis l'affaire FM) dont un personnage d'enfant (j'avoue ne pas avoir saisi son rôle exact) vulgaire, geignard et foncièrement tête à claque, sans doute le personnage enfantin le plus crispant depuis celui du petit frère Olsen dans la série "La petite maison dans la prairie". Bien sûr, le film comporte son lot d'anachronismes criants, non, en fait, il serait plus juste de dire que le film est en lui-même un anachronisme, ne serait-ce que part son point de départ: S'il vous parait crédible de voir un couturier français aller effectuer une commande pour un grand d'Espagne avec une troupe des plus hétéroclites en plein XVIe siècle, alors je crois pouvoir affirmer que l'histoire n'est pas votre marote. Bien sûr, beaucoup de films historiques, y compris de grands classiques, comportent des anachronismes, mais bien peu sont allé aussi loin, de manière aussi pataude et pour un but idéologique aussi avoué. Car, ne nous voilons pas la face plus longtemps, le film est foncièrement cathophobe, s'acharnant à démontrer que l'inquisition fut le mal absolu et que tout ce qui lui était opposé était le bien non moins absolu. Le film n'hésite pas à nous présenter la France comme étant ouverte à l'homosexualité (qui n'était bien sûr pas réprimée à cette époque, on y croit!) et multiculturelle avant l'heure (il m'avait semblé que la France de cette époque était aussi catholique et blanche que l'Espagne, mais sans doute suis-je intoxiqué par de la vile propagande d'extrême-droite!). Bien sûr, la caricature est de mise, le grand inquisiteur étant un salaud de la pire espèce que rien ne rachète et Juju ne reculant devant aucun effet tire-larme des plus faciles et racoleurs, donnant aussi dans le discours moralisateur à deux balles (il avait déjà montré cette tendance dans "Monsieur Batignolle" sauf que le discours était alors moralement acceptable). Ajoutons enfin que Jugnot en profite pour caser son fiston Arthur dans le film (dans le rôle du roi Henri III, rien que ça!). C'est beau le pistonnage!
Bref, je ne saurais que trop déconseiller les lecteurs d'e-deo d'aller voir ce navet de propagande plein de brouzouf mais sans une once de talent, qui confirme pleinement la fin de carrière de Jugnot, tout comme "Le solitaire" l'avait fait jadis pour Belmondo et "Ne réveillez pas un flic qui dort" pour Delon.
Après "Welcome", "Agathe Cléry", "Indigènes " et "Neuilly Sa Mère", revoila le cinéma français dans toute sa splendeur. Melville, Verneuil, revenez, ils sont devenu fous!
Ci-dessous, l'extrait de l'émission "On n'est pas couché" traitant du film en présence des acteurs Bernard Le Coq et Aida Jawad, avec les commentaires pour le moins pertinents de Naulleau et Zemmour (lequel n'hésite pas à affirmer qu'il s'agit d'un "film anti-chrétien").
http://www.dailymotion.com/video/xarp45_rose-noir-vu-zemmour-naulleau-cine_shortfilms
Raspail
Rédigé le 13 octobre 2009 à 13h20 dans Antichristianisme, Cinéma, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 12 octobre 2009 à 23h43 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Culture de mort, Délinquance, Notre Eglise, Satanisme, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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Scandale ! Un film du propagandiste homosexuel notoire et homosexuel lui-même Gus Van Sant à été projeté à des "préparationnaires" du lycée Daniélou à Rueil Malmaison dans le cadre de leur session de rentrée 2009 ayant pour thème: "La vie mode d'emploi" dont voici le programme (fichier au format pdf).
Le film en question, "Elephant", retrace l'histoire de la tuerie de Columbine avec au passage quelques scènes plus que subversives telle que la douche commune des deux tueurs s'embrassant sur la bouche. Gus Van Sant est connu pour avoir réalisé des films homofous comme "Mala Noche", plus récemment "Harvey Milk" ou mettant en scène des homosexuels tel "My Own Private Idaho".
Daniélou est un lycée catholique sous contrat dont on est en droit d'attendre qu'il n'organise pas de telles projections. Entre des conférences comme "Penser sa vie, intensifier sa vie... Le sens de la culture" par Jean Caron, qui enseigne également au séminaire de Versailles, ou "La vie avant la mort dans Elephant de Gus Van Sant" par Eric Taane, cela fait désordre !
Selon nos informations, le lycée et la prépa Daniélou compteraient parmi les professeurs quelques éléments subversifs tenant ouvertement un discours contraire à l'enseignement de l'Eglise.
Centre Madeleine Daniélou
61 rue du Général de Miribel
92508 RUEIL MALMAISON CEDEX
Collège-Lycée
Tél : 01 41 39 25 80
E-mail : [email protected]
Classes préparatoires
Tél : 01 41 39 25 82
E-mail : [email protected]
EnguerranRédigé le 12 octobre 2009 à 22h57 dans Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Conférence/débat, Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, SOS Homofolie, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Le dernier film de Gérard Jugnot, "Rose et noir" est une concentration atomique de poncifs contemporains jetés contre les intolérants inquisiteurs. Homosexuels, musulmans, juifs, inquisiteurs, français libérés contre espagnols sinistres, coincés et catholiques et les acteurs défendent le film en disant qu'ils veulent porter des idées qui ne sont pas néfastes ou malsaines et l'auteur dit veut diffuser de l'humanisme et qu'il défend la vie (sic).
Il affirme aussi que la France de Henri III est le pays de la liberté sexuellle et politique et que l'Espagne et les catholiques sont des comploteurs nés contre les catholiques.
Disons que l'exact inverse serait plus vrai. Les catholiques se battaient à ce moment pour défendre le liberté d'exister; totalement niée par l'intolérance des pays protestants de cette époque.
L'Espagne qui luttait contre les violences iconoclastes des protestants dans ses domaines des Pays Bas a financé la résistance des catholiques français et combattu de cette manière le projet d'une intervention française qui aurait soutenu les protestants des Pays Bas. Son aide a permis de combattre puis, en 1587 de repousser plusieurs invasions de mercenaires protestants qui voulaient continuer à ravager le centre de la France. L'Angleterre de son côté soutenait les protestants français.
La Ligue catholique est née du refus par des villes catholiques de subir des gouverneurs protestants. Son programme était fortement marqué d'un esprit démocratique et catholique de défense des libertés locales contre l'aboslutisme d'Henri III.
La "tolérance" des Valois consistant surtout à imposer une religion de l'Etat, de la concentration de la souveraineté et du Roi au dessus de tout, y compris des deux religions et des principes moraux.
La légende de l'homosexualité d'Henri III n'a été répandue à l'époque que par ses ennemis les plus directs, furieux de le voir appeller auprès de lui des hommes nouveaux au lieu des grandes familles déjà établies.
D'après un historien cité par Rue 89, l'inquisition n'était pas totalitaire, mais une organisation jugeant de manière prudente et mesurée même si elle le faisait en condamnant des idées, ce qui semble s'éloigner de la mentalité contemporaine, encore que notre époque sache aussi jeter dans des bûchers virtuels tout ce qui n'est politiquement correct.
Rédigé le 12 octobre 2009 à 10h23 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Culture de mort, Histoire, Islam, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 08 octobre 2009 à 18h55 dans Cinéma, Ecologisme, Economie et social, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 02 octobre 2009 à 14h35 dans Cinéma, Culture de mort, Délinquance, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Rédigé le 01 octobre 2009 à 20h29 dans Cinéma, Détente | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 01 octobre 2009 à 16h09 dans Cinéma, Culture de mort, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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et allume Frédéric Mitterrand.
A la radio Europe 1, Daniel Cohn-Bendit a estimé aujourd’hui que l’affaire Polanski (le cinéaste a été arrêté pour viol sur une enfant de 13 ans), était un « problème de justice ». « C’est une des histoires les plus dures puisque c’est vrai qu’il y a eu viol sur une jeune fille de 13 ans », souligne l’ex-gauchiste de mai 68.
L’eurodéputé en a profité pour égratigner aussi Frédéric Mitterrand. « C’est un problème de justice et je trouve qu’un ministre de la Culture, même s’il s’appelle Mitterrand, devrait dire : j’attends de voir les dossiers ».
Il n'a pas de gages à présenter à la gauche et au système, lui. Contrairement à la "droite" progressiste.
Quant à la presse américaine, elle attend que Roman Polanski réponde de ses actes. Et pas seulement la presse conservatrice.
Rédigé le 01 octobre 2009 à 14h50 dans Cinéma, Culture de mort, Etats-Unis, La vie des médias, Société civile (EU), SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Une fois de plus, c'est la presse alternative et Catholique qui est en mesure de vous livrer un SCOOP: Nos lecteurs se souviennent sûrement de ce petit film narrant l'histoire d'une jolie blonde se faisant abandonner par son Donjuan lorsqu'elle lui annonce sa grossesse... Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voir cette fiction, nous proposons une séance de rattrapage ici.
Cependant, il n'y a pas que les femmes qui doivent faire face à de tels dilemmes : les hommes, souvent ont leur mot à dire, quand ils ne ressentent pas le besoin d'abandonner la jeune mère en difficulté. Fréquemment oubliés, souvent inconsidérés, ils ont pourtant leur responsabilité dans tout cela : se comporter en véritable homme, c'est donc assumer sa paternité...
Rédigé le 29 septembre 2009 à 07h00 dans Avortuerie, Bioéthique, Chronique culturelle, Cinéma, Culture de vie, Jeunes, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: anti ivg, avortement, bébé, commandos, contraception, détresse, ellaone, enceinte, enceinte, foetus, how to save a life, IVG, lendemain, life, lycéen, paternité, pilule, planning familial, pro vie, sos femme, sos tout petits, the fray
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A propos de Roman Polanski, "poursuivi par la justice d’un pays démocratique, pour avoir fait boire, drogué et forcé une adolescente de 13 ans à avoir des relations sexuelles avec lui", Marine Le Pen s'interroge :
Le fait d’appartenir à la caste surprotégée du Show-Biz, exonère-t-il ses membres de respecter les lois et les autorise-t-il à se soustraire aux poursuites judiciaires durant 30 ans ?
Est-il supportable de voir des responsables politiques et un ministre de la République, cautionner un tel comportement quand, dans le même temps, les pouvoirs publics tentent de sensibiliser l’opinion sur les dangers d’une banalisation des violences sexuelles frappant les femmes et les enfants ?
A l'évidence, non.
Rédigé le 29 septembre 2009 à 04h53 dans Cinéma, Culture de mort, SOS Homofolie, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici quelques jours, le cinéaste Roman Polanski (réalisateur de "Chinatown", "Rosemary's baby", "Le pianiste") était arrêté en Suisse où il était attendu pour participer à un festival de cinéma. Cette arrestation se faisait dans le cadre d'un mandat d'arrêt émis par les Etats-Unis en 1970 et visant Polanski pour le viol d'une mineure.
L'affaire est trouble, mais certains n'ont pas attendu sa résolution pour prendre parti. En effet, plusieurs grands noms du milieu du cinéma ont signé une pétition pour la libération du cinéaste. Parmi eux, Constantin Costa-Gavras, Bertrand Tavernier, Ettore Scolla, Wong-Kar Wai, Fanny Ardant et Monica Belluci. Des organismes prestigieux ont également soutenu cette démarche, telle que la Médiathèque française ou le festival de Cannes. Enfin, des hommes politiques sont montés au créneau, notamment Bernard Kouchner (vous vous rappelez, celui qui avait déjà signé une pétition réclamant la libération de trois pédophiles en 1977!) et Frédéric Mitterrand (bien connu pour ces excursions de tourisme sexuel en Thailande et qui aurait évoqué l'affaire du viol en affirmant que cela "n'a pas de sens"). En tous cas, les deux derniers cités ne changeaient guère de registre en soutenant ouvertement un viol sur mineur.
Il ne s'agit pas ici de juger le fond de l'affaire, Roman Polanski ayant droit, comme tout autre, à la présomption d'innocence tant que l'affaire n'est pas tranchée par la justice. Seulement, le milieu du cinéma bobo (pléonasme?) est bien empressé de défendre immédiatement l'un des siens accusés d'un crime grave (le viol d'une adolescente de 13 ans à l'époque), de réclamer sa libération immédiate au mépris de toute forme de légalité et d'équité et de juger aberrant que l'on ose poursuivre le mis en cause. Comme si un cinéaste devait être au-dessus de la loi (et de tout soupçon). Qu'on se le dise désormais: il y aura deux justices pour les auteurs de viol, celle réservée aux gens ordinaires, ouvriers, artisans, commerçants et autres anonymes, et celle pour les célèbrités du show bizz, acteurs et réalisateurs de cinéma, chanteurs, écrivains, présentateurs télé, leaders politiques et associatifs. Et ce ne sont pas Frédéric Mitterrand et Daniel Cohn-Bendit qui me contrediront!
La république égalitaire dans toute sa splendeur!
Raspail
Rédigé le 28 septembre 2009 à 13h50 dans Cinéma, Culture de mort, Délinquance, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'acteur américain Patrick Swayze est décédé d'un cancer du pancréas dont il souffrait depuis plusieurs mois et qui fut rendu public en mars 2008. Il avait 57 ans.
Né en août 1952, il débute comme danseur dans les années 1970. En 1979, il joue dans son premier film "Skatedown". Les années 1980 le voient multiplier les seconds rôles, notamment dans "Staying alive" de Sylvester Stallone aux côtés de John Travolta, "Outsider" de Francis Ford Coppola et "Youngblood" de Peter Markle. Il apparait également en personnage principal dans des séries B comme "Road house" ou "Un flic à Chicago". Il s'illustre aussi à la télévision dans la mini-série de prestige "Nord et sud" saga familiale sur fond de guerre de sécession. C'est l'année 1987 qui va lui apporter la consécration avec le film devenu culte "Dirty dancing", comédie romantique et musicale où il incarne Johnny Castle, un professeur de danse qui vit une histoire d'amour avec une de ses élèves (incarnée par Jenifer Grey). Swayze composa d'ailleurs lui-même une des chansons du film. Le début des années 1990 lui apporte un double succés avec "Ghost" de Jerry Zucker où il incarne un fantôme qui tente de résoudre son propre assassinat aux côtés de demi Moore et Whoopi goldberg. Il signe là sa meilleure prestation et reçoit l'oscar à cette occasion. L'année suivante, il s'illustre dans "Point break" de Kathryn Bigelow, aux côtés d'une autre jeune star, Keanu Reeves. Ce sera son dernier gros succés commercial, même s'il apparait encore dans des films de qualité, notamment "La cité de la joie" de Roland Joffé. Les années 2000 le voient ralentir son rythme de travail, on le voit encore dans "Green dragon", "Donny darko" et "Secret de famille". Il réapparait aussi brièvement dans "Dirty dancing 2", la suite du film qui a lancé sa carrière. On le voit aussi à la télévision dans "Allan Quatermain et la pierre des ancêtres" et "The beast".
Sur le plan de la vie privée, Patrick Swayze dut notamment lutter contre son adiction à l'alcool consécutifs notamment au décès prématuré de son père et au suicide de sa soeur. Elevé dans la foi catholique, il fut spirituellement désorienté et convergea vers le bouddhisme et la scientologie. Fait exceptionnel dans le milieu du show bizz, il resta plus de trente ans avec sa femme, l'actrice Lisa Niemi épousée en 1975 et avec qui il vivait toujours.
Véritable sex-symbol en son temps, acteur polyvalent, il faisait peu parler de sa vie privée, hormis la médiatisation du cancer qui lui fut fatal.
Raspail
Rédigé le 16 septembre 2009 à 14h04 dans Cinéma, Etats-Unis | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Film de Louis Malle, avec Pierre Blaise, Aurore Clément, Hugo Howenwalter
synopsis: Juin 1944. Lucien Lacombe, un jeune homme d'une quinzaine d'années, termine son travail saisonnier et rentre pour quelques jours chez ses parents à la campagne. Désirant fuir un environnement familial qui lui déplait (son père est prisonnier et sa mère est avec un autre homme), il tente de s'engager dans la résistance par le biais de son instituteur, mais est éconduit à cause de son jeune âge. Errant à l'aventure, il se fait accoster par un agent français de la gestapo qui le recrute un peu par hasard. Sans trop savoir ce qu'il fait, mais séduit par cette nouvelle vie qui s'ouvre à lui, Lucien va participer aux différentes activités des auxiliaires de la gestapo tout en s'amourachant de la fille d'un tailleur juif qui vit en sursis.
Commentaire: "Lacombe Lucien" fait partie de ces films français que l'on peut considérer comme des classiques, mais également de ceux qui firent beaucoup de bruit lors de leur sortie. La presse jugea sévèrement le film à une époque où le pays vivait encore dans une conception relativement conscensuelle des évènements historiques évoqués. A cet égard, le journal Le Monde s'avéra être champion en matière d'hyporcrisie puisqu'après avoir qualifié le film de " chef-d'oeuvre " dans les premiers jours de sa sortie, dénonçait quelques semaines plus tard une oeuvre " dangereuse ". Surtout, des associations d'anciens résistants, gaullistes et communistes notamment, reprochèrent avec virulence au cinéaste d'avoir blanchi un collabo. Vaines accusations que Louis Malle balaya en expliquant que la vision de l'occupation allemande en France était trop éducolrée et que lui-même avait souhaité le strict réalisme. Un parti pris qui se retrouve d'ailleurs au niveau de la technique puisque le film fut tourné en son direct, sans bruitage ni doublage. En revanche, le film fut bien accueillit à l'étranger et même distingué puisqu'il remporta en 1974 le prix du Meilleur film de l'année aux BAFTA Awards (Oscars britanniques) et fut nommé aux Oscars du Meilleur Film Etranger. En ce qui concerne le casting, Louis Malle avait dés le début souhaité un inconnu, toujours par sens du réalisme. C'est au terme d'un casting harrassant (plusieurs centaines de postulants furent auditionnés) que Malle trouva enfin son Lucien Lacombe en la personne de Pierre Blaise, venu d'ailleurs contre son gré sur pression de sa mère. Cette contrainte perturba d'ailleurs les relations du jeune acteur (qui ne souhaitait absolument pas faire carrière) avec le réalisateur tout au long du tournage. Pierre Blaise n'en est pas moins bluffant de justesse, interprétant un Lucien on ne peut plus crédible, tout à tour curieux, innocent, ignorant, profiteur, pervers. Le jeune acteur devait mourir tragiquement d'un accident de voiture deux ans après la sortie du film. face à lui, la jeune Aurore Clément, qui faisait ses premiers pas d'actrice avant d'entamer une fructueuse carrière sous la direction d'Yves Boisset, Claude Chabrol ou Pierre Schoendoerffer, est également très convaincante dans un rôle difficile car lui aussi ambigu. En effet, elle incarne une jeune fille juive d'un vieux tailleur, épargné par un agent de la gestapo en échange de menus services et que Lucien va séduire.
C'est à ce niveau que le film prend tout son sens. En effet, aucun jugement moral n'est porté sur l'ensemble des personnages. Ces derneirs se montrent tout à tour attachnats et odieux. On peut notamment citer l'agent français qui prend Lucien sous son aile et qui n'a aucun scrupule à arrêter des compatriotes résistants et les torturer ou à rançonner le vieux tailleur juif, tout en se montrant très sympathiques et capable d'une certaine intelligence lucide sur les évènements (il prévoit en effet la défaite allemande). Les autres agents sont tout aussi agréables et sympathiques avec Lucien qu'impitoyables et brutaux avec leurs prisonniers interrogés. Lucien lui-même, malgré son jeune âge et son ignorance, ne tarde pas à connaitre ce nouvel environnement et à en tirer un profit personnel, notamment en séduisant la fille du tailleurs juif impuissant, laquelle cède d'ailleurs assez facilement. Lucien se sent un homme, un chef, en présentant sa carte de police allemande et profite de ce nouveau pouvoir qui le grise. Mais il fait aussi preuve de courage lorsque, lors d'un rebondissement peu commun, il abat l'officier allemand venu chercher la fille du tailleur pour la déporter (mais est-ce vraiment par amour pour cette fille ou uniquement pour récupèrer la montre que l'allemand lui pris peu avant? Le film laisse le doute). Comble de l'audace et du politiquement incorrect, on voit même un noir parmi les auxiliaires de la gestapo (par ailleurs lui aussi très sympathique et l'un des plus polis), élément scénaristique qui fut également reproché au cinéaste par les bien pensants mais parfaitement réalistes et d'ailleurs basés sur des faits réels. Précison que ce film se déroulant sur l'occupation allemande de la France verra très peu les allemands, seulement une patrouille passant au loin et l'officier que tue Lucien. Il s'agit bien ici d'une chronique française concernant les français sous l'occupation. Louis Malle rend à la perfection toute l'ambiguité et les difficultés de cette période, le parti pris anti-manichéen faisant mouche systématiquement.Ce n'est pas en moralisateur, ni même en historien que Louis Malle aborde cet épisode de notre histoire, mais bien en cinéaste et modeste chroniqueur d'une époque dense et complexe.
Avec le recul, on se rend compte quel abîme il existe entre un tel film et la production cinématographique actuelle abordant la seconde Guerre mondiale ("Indigènes", "Inglorious basterds" ou "L'armée du crime"), véritable machine propagandiste et moralisatrice dotée de beaucoup plus de moyens techniques et financiers, mais de beaucoup moins d'âme et de qualité artistique. On ne peut que le regretter et souhaiter aux nouvelles générations de (re)découvrir ce film qui résonne comme un témoignage de ce qui fut avant le cinéma historique français.
Raspail
Rédigé le 13 septembre 2009 à 14h59 dans Cinéma, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les Cours Alpha nous avaient habitué à annoncer à chaque rentrée dans les gratuits (Métro, 20 Minutes...). Cette année, un spot de publicité est diffusé dans 150 salles tout le mois de septembre :
Le film - un dessin animé - illustre les grandes étapes de la vie d’un être humain. De la naissance - une cigogne lâche un baluchon dans une cheminée -, en passant par le mariage à l’église et jusqu’au cercueil orné d’une ostensible croix. En conclusion, une interrogation apparaît : «La vie… des questions ?»
L’annonceur est l’association Cours Alpha. Son objectif : faire «découvrir ou redécouvrir les bases de la foi chrétienne». Comment ? Tout est là : le concept (...) consiste en une série de dix dîners «conviviaux», suivis d’un exposé par un religieux ou un laïc «sur un des éléments fondamentaux de la foi chrétienne», puis d’un temps d’échange «très ouvert, où rien n’est tabou» au cours duquel «l’on peut librement échanger sur Dieu» et sur «le sens de la vie».
Pour en savoir plus sur les Cours Alpha >>>
Rédigé le 08 septembre 2009 à 18h43 dans Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Sim, l'humoriste et animateur des Grosses Têtes au physique de ouistiti, s'est éteint à l'âge de 83 ans des suites d'une embolie pulmonaire.
De son vrai nom Simon Jacques Eugène Berryer, il est né en juillet 1926 et se destine très tôt à une carrière d'humoriste et se produit dés les années 1950 dans des bars et des cabarets. Ce n'est que dans les années 1960 qu'il se fait réellement connaitre devenant un animateur incontournable à la radio et à la télévision, notamment dans "Chansons à la carte" où il conçoit son personnage de barrone de la Tronche En Biais, ainsi que "les Grosses Têtes" sous la direction de Philippe Bouvard. Parallèlement, il s'illustre au cinéma. On le voit dans "Cartouche" de Philippe de Broca, "Les mariés de l'an II" de Jean-Paul Rappeneau, "Elle cause pas, elle boit pas, elle fume pas, mais elle parle" de michel Audiard, "Pinot simple flic" de Gérard jugnot, ainsi que des nanards d'antologie comme "La brigade en folie" de Philippe Clair et "Drôle de zèbre" de Guy Lux. Son dernier film fut "Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques" dans le rôle d'Agecanonix.
Il demeure le symbole d'un humour franchouillard un peu vieillot et grivois, mais plein de charme.
Raspail
Rédigé le 07 septembre 2009 à 12h21 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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