Rédigé le 28 août 2009 à 22h51 dans Chrétien(s) au quotidien, Conférence/débat, Culture de vie, Détente, En kiosque, Jeunes, Littérature, Tendances, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On se doute bien que ce n'est pas l'immonde qui va chanter les louanges d'un cinéaste talentueux et à la vie exemplaire, républicain convaincu de surcroit. Mais là sa filiale diplomatique (hum!) y va fort. Jugez vous-même sur base de cet extrait:
"Interrogé en 2008, lors de la projection cannoise de L’Echange, sur Harry Callahan, le policier de San Francisco qu’il interprétait en 1971 dans L’Inspecteur Harry, le film de Don Siegel, Clint Eastwood n’a pas varié d’un iota dans sa défense du personnage : « Pour moi, Harry était juste un type en colère contre un système qu’il jugeait corrompu et inefficace. Confronté à un taux de criminalité galopant, entravé dans l’exercice de son métier par la bureaucratie, la basse politique, il en venait à se comporter de façon extrême. ». « Criminalité galopante », « entravé par la bureaucratie » : nul besoin d’être expert en sociologie politique pour situer l’origine de ce genre de discours. D’autant que le cinéaste précise : « C’était une époque où l’establishment de gauche se préoccupait surtout du droit des accusés. » Et de renchérir : « D’un autre côté, de plus en plus de gens se demandaient ce qu’il en était du droit des victimes ! Il se trouve que j’étais de ceux-là. Du coup, j’avais une certaine sympathie pour le personnage de Harry. » A ce point « du côté des victimes » qu’il pouvait abattre un criminel en esquissant un sourire de satisfaction explicite."
Hé ben oui, c'est sûr que rappeler un peu trop brutalement la nécessité élémentaire d'une justice digne de ce nom et certaines réalités sociologiques évidentes, c'était trop inconvenant pour des journaleux bobos décérébrés et doppés aux bons sentiments niais (voire à autre chose, qui sait?). Lui est également reproché de mettre en scène des personnages individualistes (alors que les journaux de ce type ont précisément prôné l'individualisme forcené, mais bon, uniquement pour certaines catégories!), de se méfier des institutions politiques considérées comme corrompues (Quelle horreur! C'est que nous chèèèères institutions parlementaires sont bien connues pour être irréprochables) et de mépriser le peuple (un comble quand on sait que Clint incarne systématiquement des personnages de prolos, qu'ils soit civils ou militaires, le vrai peuple!). Mais ce qui énerve le plus l'immonde est sans aucun doute le fait que Clint Eastwood, en dépit de toutes ces "tares" (en plus d'avoir soutenu successivement Richard Nixon, Ronald Reagan, Georges W Bush et John Mc Cain) puisse être un aussi grand cinéaste, talentueux et charismatique, et, par-dessus le amrché, triompher au box-office. Le torchon bobo essaie bien sûr d'amoindrir son mérite en pointant du doigt des histoires stéréotypées et toutes identiques, mais on sent qu'ils sont à la peine, à se demander si l'auteur de cet article croyait vraiment aux âneries qu'il énonçait. Mine de rien, c'est dur la vie de pigiste au Monde!
Raspail
Rédigé le 10 août 2009 à 17h30 dans Cinéma, En kiosque, La vie des médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Madame, Monsieur,
Nous avons le plaisir de vous offrir l’accès gratuit au quotidien Présent daté du vendredi 26 juin 2009. Pour le découvrir en format PDF, il vous suffit de cliquer ici. Vous y trouverez, entre autres, des analyses du dernier remaniement ministériel, une interview sur l’avenir de la Curie et des forces en présence à Rome, les informations de notre correspondant permanent à Beyrouth sur la nouvelle politique proche-orientale des Etats-Unis de Barack Obama, et un salutaire coup de gueule contre la nomination de Frédéric Mitterrand au ministère de la culture.
Présent paraît cinq fois par semaine, du lundi au vendredi sur Internet et le lendemain en kiosques. Résolument succinct, défendant sans complexes, en politique, les « valeurs non négociables » définies par Benoît XVI, Présent est un journal « autre », sans publicité, sans obscurs soutiens financiers, totalement indépendant, financé par ses lecteurs.
Lisez-le. Pensez à ce que représente l’existence d’un organe de presse quotidien réfractaire à la pensée unique et à la culture de mort. Présent est une voix à part, une voix qui doit pouvoir s’exprimer et qui doit pouvoir être entendue. Présent, c’est une équipe de journalistes qui ont pour mission et pour passion de se battre tous les jours sur le front de l’information, de l’analyse et du commentaire. Présent pourrait bien devenir votre journal.
Lisez-le. Et si ce numéro vous plaît, vous apporte des informations que vous n’avez pas entendues ou lues ailleurs aujourd’hui, faites donc un bout de chemin avec nous. Un mois de lecture sur Internet, où que vous soyez dans les semaines à venir – à condition d’avoir un ordinateur et une connexion, bien sûr ! – ne vous coûtera que 17 euros, et vous aurez immédiatement accès aux derniers quinze numéros parus (rubrique « derniers parus »).
Pour s’abonner, c’est ICI.
S’abonner, c’est donner à une presse libre la possibilité d’exister, de vivre et de se développer.
Par les temps qui courent, c’est décidément une bonne action !
Je vous souhaite bonne lecture et vous adresse mes cordiales salutations.
Jeanne Smits
Directeur de la rédaction et de la publication
5 rue d’Amboise
75002 Paris – France
33 1 42 97 51 30
Rédigé le 26 juin 2009 à 14h04 dans En kiosque | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu dans Présent (site) de demain :
Le site e-deo.info a organisé une résistance magnifique au Hellfest. De même que l’AGRIF, les Jeunes pour la France de Philippe de Villiers, le collectif Act Hope et les jeunes du CNI qui appellent à la mobilisation contre l’organisation du festival. Avec une première victoire : Coca Cola, sponsor officiel du Hellfest (tout comme Kronenbourg) a retiré son soutien et son logo après avoir reçu de nombreuses protestations.
On nous annonce que les prochains Cri du contribuable, Minute, Valeurs Actuelles et Monde et Vie évoqueront votre mobilisation contre le Hellfest.
L'article complet de Caroline Parmentier :
Lire la suite "Hellfest : les jeunes catholiques ont répondu "Présent"" »
Rédigé le 19 juin 2009 à 13h50 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, En kiosque, Jeunes, La vie des médias, Notre Eglise, Satanisme, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
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par Caroline Parmentier
Le triomphe de Daniel Cohn-Bendit. Pauvre France. En sauveur providentiel de la planète. Le film Home de Yann Arthus-Bertrand diffusé à la télévision et vu par 9 millions de personnes a été à cet égard un gigantesque clip de propagande de deux heures trente en faveur du mouvement écolo, à la veille des élections. Toute la pression médiatique et « tendance » du moment porte d’ailleurs à ce vote vert. Pas un instant sans que l’on nous rappelle que « vite ça chauffe », qu’il faut se battre pour sauver la planète, léguer un héritage sain à nos enfants, etc.
De même les dernières quarante-huit heures ont propulsé Dany le Rouge en victime sympathique des « coups bas » de François Bayrou, flingué en plein vol par les médias. Ahurissant traitement de la presse et de la télévision dans l’affaire en question. C‘était Bayrou le méchant et Cohn la victime.
Rappelons quand même les faits en détail. Dans l’un de ses livres Le Grand Bazar (1975) Daniel Cohn-Bendit évoque son expérience d’aide-éducateur au jardin d’enfants autogéré de Francfort : « Il m’est arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi moi et pas d’autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. »
Bayrou, non sans un réel opportunisme car il y a bien longtemps qu’il connaît cet épisode de la vie de Dany et que cela ne l’a jamais empêché de copiner avec lui, a rappelé au leader écolo qu’il avait défendu des ignominies. Mais c’est Bayrou qui a été qualifié d’ignoble par tous : Arlette Chabot, Xavier Bertrand, Martine Aubry, Hervé Morin (qui a été jusqu‘à le qualifier de « Le Pen »…) La grosse presse et les gros médias ne sont-ils pas tenus par tous les anciens camarades, potes ou sympathisants des thèses de Cohn-Bendit ? Certains même sont au gouvernement. Les thèses libertaires qui incluaient la pédophilie au rang des libertés sexuelles ont été défendues publiquement par des personnages qui ont aujourd’hui pignon sur rue : Bernard Kouchner, notamment, signataire avec Jack Lang et beaucoup d’autres de la pétition dans Libération en mars 1979 pour mettre fin à la détention préventive de deux pédophiles : « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers cela suffit. »
Le passé soixante-huitard de Dany le Rouge qui lançait des pavés contre les CRS et ses thèses d’extrême gauche, puis anarchistes (Noir et rouge), sa défense du régime aux 100 millions de morts, ne peut lui valoir que toute la sympathie et l’estime de ceux qui sont installés dans les gros médias, ou sous les ors de la République, grâce à l’ouverture à gauche de Sarko et Carla. C’est Michel Field, ancien maoïste sans repentance, qui dirigeait hier la soirée électorale sur LCI. Et l’on pourrait continuer longtemps la litanie, jusqu‘à la récente arrivée de Philippe Val, directeur de Charlie-Hebdo, qui devient le dirigeant éminent de la radio d’Etat.
Alors, après ça, Cohn-Bendit en héros du jour, il n’y a vraiment plus que nous à qui cela fait mal.
Article extrait du n° 6856 du 9 juin 2009
Rédigé le 08 juin 2009 à 13h04 dans Culture de mort, Elections européennes, En kiosque, SOS Homofolie, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Permanences n°460, avril-mai 2009
Nationalité ? Républicain !
Désespoir et miséricorde
[à propos de l’ouvrage de D. Sureau Pour une nouvelle théologie politique] Radicalement peu orthodoxe
Statut du beau-parents : Un retrait provisoire mais stimulant
Société : A corps perdu
Christianophobie : Pourquoi me frappes-tu ?
Jérusalem : Le reproche continuel du sang versé, extraits de Benoît XVI
Vie internationale : le triangle infernal
Brésil : Communion plutôt que révolution
Le plus pauvre des pauvres
La jeunesse vue par le philosophe
Etre jeune aujourd’hui : entre désarroi et espérance
Témoignage : L’élève, un être en construction
Lettre à la jeunesse qui suit
La jeunesse pour l’Eglise : un temps d’Espérance
« Accepter de porter le feu au monde »
Expo : Les primitifs italiens, Amélie Brachet
Famille de paysans dans un intérieur de Louis Le Nain
Lire : Comment notre monde est devenu chrétien,
La grande falsification - L’art contemporain
On vous fait un monde plus beau
Le monde selon Darwin
Rédigé le 26 mai 2009 à 20h56 dans En kiosque | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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