Tribune libre de Pascal Poutre
Aujourd'hui, à l'occasion de la sortie du film sur la rafle du Vel d'hiv tous s'interrogent : Comment les autorités publiques ont-ils pu agir ainsi ? Comment a-t-on pu laisser faire cela ? Comment de tel propos ont-ils pu être tenu ? Pourquoi personne ne s'est révolté ? Comment des gents, alors qu'ils étaient pères et des mères de famille, ont-ils pu collaborer à ces horreurs ? Puis on affirme : il faut faire mémoire pour que cela ne recommence pas. Imaginons les mêmes sur un plateau télé dans 50 ans (en espérant que nous seront suffisamment revenu à la raison pour se poser ces questions) quand nous parlerons des 200 000 avortements annuelles perpétrés sur le sol de notre pays, de l'incitation et du remboursement de ces pratiques par les autorités publiques, des femmes à qui l'on ne proposait pas d'autres alternatives à l'avortement que la misère et l'isolement, de ces médecins, infirmières et assistantes sociales qui faisaient pression sur les parents pour qu'ils avalisent la décision d'éliminer leur propre enfant qui était encore dans le sein de la mère parce que l'on venait de détecter qu'il était malade, de ces femmes politiques regrettant publiquement l'insuffisance du nombre d'avortements, de ces enfants handicapés que l'on mettaient en avant à la télévision pour récolter des fonds afin de financer des recherches scientifiques en vue de détecter et d'éliminer dans le sein de leur mère tous leurs frères atteint de la même maladie, de la perversion des esprits qui conduisait médias et citoyens à jeter l'opprobre sur toute personne prenant la défense de ces enfants, de ces accusations violentes et de la stigmatisation de ceux qui avaient fait le choix de résister, des contraintes, des brimades et de la répression pour tout personnel médical récalcitrant à ces pratiques, de la mise à mort médiatique des rares hommes politiques qui se déclaraient contre cette folie, de cette femme ministre de la "santé" qui annonçait "lors de la journée de la femme" l'augmentation de la rémunération des médecins avorteurs, de cette autre femme ministre qui avait été élu la "première femme de France dans le cœur des français" notamment pour avoir instauré la loi autorisant la solution final pour les enfants indésirables... Imaginons les mêmes dans 50 ans quand nous parlerons des vieux qui fuyaient leur pays parce que la législation y autorisait leur élimination, des hommes et femmes politiques prenant position pour légiféré le meurtre des personnes handicapées, des vieillards et des malades dans la faiblesse de leur fin de vie... Nos historiens, nos penseurs, nos psychologues, nos journalistes devraient méditer cela alors que l'histoire continue...
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