« Le monde moderne est envahi de vieilles vertus chrétiennes devenues folles. » GK Chesterton
« Le monde moderne est envahi de vieilles vertus chrétiennes devenues folles. » GK Chesterton
Rédigé le 04 novembre 2009 à 10h36 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Ecologisme, Economie et social, Identité, Immigration, Islam, Le dimanche, c'est sacré !, Notre Eglise, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Monseigneur Maurice Gaidon, ancien évêque de Cahors, dans son livre Un évêque français entre crise et renouveau de l’Église, aux Éditions de l'Emmanuel :
« Je pense que notre langage manque de vigueur et que le souffle prophétique est trop absent de nos textes savamment mesurés et dignes des résolutions votées en fin de “meeting radical-socialiste” ! (...) Un texte se dilue quand il est revu et corrigé dans une assemblée d’une centaine de membres dont certains ne parlent jamais alors que d’autres prennent la parole sans complexes. Dans une assemblée en partie noyautée par de “grosses mitres” qui préparent soigneusement certaines élections et se partagent les “postes clés” de l‘épiscopat (...). Nous n’aimons pas sortir d’un ton conciliant et recherchons avant tout le réconfort d’un consensus mou (…) ».
Thibaud (Via Paix Liturgique)
Rédigé le 03 novembre 2009 à 18h09 dans Chrétien(s) au quotidien, Histoire, Littérature, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le député-maire de Cholet nous écrit :
J'ai lu avec attention les réactions à mon interview, en particulier sur deux sujets : l'IVG et le PACS. J'avoue que cette lecture m'a sidéré. J'ai toujours été attaché au I de CNI, c'est à dire à l'indépendance et toujours été allergique à des I comme intolérance et intégrisme.
Cela me choque d'autant plus quand de tels commentaires viennent de catholiques, moi qui depuis très longtemps entretient un dialogue permanent et tellement enrichissant avec des représentants de l'Eglise sur tous les sujets de société.
Concernant l'interruption volontaire de grossesse, je rappelle la situation antérieure à la loi l'autorisant. Des femmes fortunées pouvaient se rendre dans des pays acceptant cette pratique. D'autres devaient avoir recours à des expédients sordides qui mettaient leur vie en danger. La loi a permis une intervention médicale qui peut blesser l'âme mais préserve le corps. Et j'assume mon adhésion à cette loi. Elle n'exclut pas l'information, le soutien, l'encouragement aux méthodes contraceptives. Si j'avais été législateur à l'époque de la loi Veil, j'aurais voté ce texte pour laisser le libre choix avec la garantie d'une protection médicale. D'ailleurs, j'indique qu'à aucun moment le programme du CNI ne propose de revenir sur la loi IVG. Chaque femme confrontée à une telle interrogation ne peut répondre qu'avec sa conscience. Je suis homme et donc jamais je ne serai confronté dans ma chair à cette éventualité. C'est pourquoi, je ne jugerai pas.
(e-deo : il ne s'agit pas de juger les femmes qui avortent. Elles sont, avec leurs enfants, les premières victimes de l'absence de proposition de solutions alternatives par les pouvoirs publics. Nous constatons que suite au vote de la loi Veil, l'avortement a été banalisé. C'est factuel : depuis les années 70, la pratique de l'IVG a fortement augmenté (et la propagation des moyens de contraception n'a pas eu l'effet escompté. Au contraire, il semblerait que la mentalité contraceptive conduise tout droit à la mentalité abortive) comme l'affirme l'INED : http://www.cpdh.info/npds/sections.php?op=viewarticle&artid=110. Quand on sait qu'aujourd'hui 40% des Françaises ont avorté, avortent ou vont avorter, il est urgent d'agir. Nous comptons sur nos élus pour cela!)
Concernant le PACS, j'observe que c'est typiquement le débat qui suscite la caricature, ou plutôt les caricatures : celle du lobby homosexuel, absolument pas représentatif et qui joue la provocation jusqu'au-boutiste ; celle d'une minorité homophobe qui détourne le texte de sa réalité. Le PACS est un acte juridique que signent deux individus et qui leur apporte des droits mutuels et des droits vis-à-vis de la société. Les PACS entre deux personnes de même sexe sont extrêmement minoritaires. C'est vrai que le PACS pour les autres vient "concurrencer" le mariage. Mais en quoi cela concerne-t-il la religion ?
(e-deo : l'Etat doit encourager certains comportements constructifs, qui sont la norme, c'est à dire l'union d'un homme et d'une femme qui donnera naissance à des enfants. C'est pour cela qu'un célibataire paye plus d'impôts qu'un couple ayant des enfants. Le PaCS légitime et banalise l'homosexualité qui doit rester quelque chose de privé et qui n'a pas à être encouragé par les pouvoirs publics. Il est, comme le déclare Annick du Roscoät, "la première étape vers le "mariage" homo". La revendication du "mariage" homo n'est d'ailleurs arrivée qu'après le vote du PaCS...)
Ce n'est pas le mariage religieux qui est en cause. Ceux qui veulent se marier à l'église doivent de toute façon passer à la mairie. Ceux qui ne le souhaitent pas peuvent opter pour un mariage civil, un PACS ou rien. Le PACS n'a pas diminué le nombre des mariages. Les statistiques le montrent. Cela prouve qu'il est choisi par des personnes qui refusent le principe du mariage et n'avaient jusqu'à présent aucun lien juridique. Je fais une autre observation que vérifient aussi les chiffres : le nombre d'échange d'anneaux à l'issue du mariage civil augmente. C'est le constat que le mariage civil n'est plus presqu'automatiquement suivi d'un mariage religieux comme jadis. C'est bien la preuve que le PACS n'a pas influé sur ce mouvement. Personnellement, en tant que Maire, j'ai déjà indiqué que je suis prêt à accepter à la mairie pour une cérémonie privée un couple pacsé, y compris s'agissant de deux personnes de même sexe. J'ai aussi précisé que cela ne peut pas être un mariage et qu'il n'y aura pas le cérémonial de celui-ci. La loi ne le prévoit pas actuellement et je ne suis pas favorable à ce qu'elle évolue dans ce sens. Contrairement à ce qui a été affirmé, il n'est pas écrit dans le projet politique de notre mouvement qu'un maire CNI s'engage à refuser de recevoir des pacsés. Le mandat en tout état de cause ne peut être impératif. Quant à moi, je suis élu municipal sans étiquette et je rends compte à mes concitoyens.
Dans un autre domaine, j'ai systématiquement refusé le baptême républicain. Le baptême est un sacrement religieux. Au plan républicain, la naissance est enregistré à l'état civil. A 18 ans, le jeune acquiert la majorité avec notamment le droit de vote. Le souhait des parents de donner parrain et marraine à son enfant sans pour autant accepter le baptême religieux n'est pas une raison sérieuse pour inventer un acte que la loi ne prévoit aucunement.
Le projet du CNI prévoit en page 5 le "refus du mariage homosexuel et de l'homoparentalité". Je suis parfaitement en phase et je n'ai jamais dit autre chose. Le mariage est l'union d'un homme et d'une femme qui fondent une famille qui s'élargira éventuellement à des enfants. Ce ne peut être l'union de deux personnes du même sexe, pour lesquelles il me paraît logique de prévoir une formule juridique pouvant s'appliquer à eux. Je précise avoir dans ma sphère de relations des couples homosexuels dont l'entente et le bonheur qu'ils dégagent pourraient être un exemple pour beaucoup. On voudra bien m'excuser si je ne me sens pas le droit de juger les choix sexuels d'un individu, ce qui relève totalement à mon sens de la sphère privée.
J'ai exprimé également mon hostilité à l'adoption par des homosexuels, ce qui est un peu différent de la notion d'homoparentalité. Celle-ci peut intervenir en raison d'un parcours de vie qui a pu faire évoluer la sexualité d'une personne. Là encore, je ne jugerai pas. Et qui peut juger ? Accepter de juger est-il chrétien ?
(e-deo : un chrétien a le droit de juger un comportement, pas une personne. Le but de notre pèlerinage ici-bas étant le Salut de tous, si mon prochain à qui je veux du bien vole, mon devoir est de lui dire que ça n'est pas bien, ce qui ne signifie pas le juger.)
La société évolue. On peut être satisfait ou déçu. La loi doit aussi évoluer, dans le respect de nos valeurs, même si parfois, elle s'éloigne de celles que prônent la religion. L'essentiel est de percevoir la frontière qu'il ne faut pas franchir. La loi a institué le divorce, condamné par l'Eglise. Mais j'ai le droit de me dire choqué quand j'apprends des annulations de mariage par exemple pour Caroline de Monaco, il y a quelques années ou pour le Comte de Paris, il y a quelques mois. Le statut social et l'argent ouvrent des portes. Tolérons que la loi en ouvrent d'autres pour les anonymes.
Je déplore, comme beaucoup, que la religion catholique traverse une crise. Ce ne sont pas dans certaines lois sociétales qu'il faut en trouver les raisons. Ce n'est pas en changeant ces lois que l'on trouvera les solutions. J'ai mes convictions sur ce sujet. Mais il ne m'appartient pas en tant que politique de les exprimer publiquement.
Quant au vote catholique qui me serait refusé, je reste abasourdi d'une telle menace. Je rejette cette notion comme je me bats contre toute idée de vote musulman, comme je me bats contre les pseudo préceptes religieux, tel le voile intégral, qui bafouent nos valeurs nationales. Mais je me bats en revanche pour les piliers de notre société. C'est ainsi que je suis favorable au repos dominical, même si un regrettable incident m'a fait voter différemment, sachant que contrairement à la rumeur répandue par des gens mal-informés, une information précise a été diffusée sur la réalité de ma position.
On ne peut pas condamner une attitude d'une religion et accepter la même d'une autre religion, fut-ce la sienne.
(e-deo : L'islam ne connaît pas la laïcité qui est la distinction entre le temporel et le spirituel et qui a été inventée par Jésus. La séparation entre le temporel et le spirituel n'est rien d'autre que le laïcisme propre à la France depuis la Révolution française. Le respect de la vie, la défense de la famille, etc... ne sont pas des préceptes religieux mais des impératifs du droit naturel rappelés par l'Eglise.)
La laïcité est une double protection : celle de la liberté de religion ; celle de l'individu face aux excès d'une religion.
Et pour moi, s'il est un message essentiel de ma religion et c' est pourquoi je n'en changerai pas, c'est celui de tolérance et de respect de la différence de l'autre. A chaque fois que je dois décider en tant que législateur ou qu'élu local, c'est ce message qui m'inspire.
Gilles Bourdouleix
Lire aussi la réaction d'Annick du Roscoät...
Rédigé le 03 novembre 2009 à 16h20 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Le dimanche, c'est sacré !, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
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Je suis exorciste dans un diocèse du sud de la France. En cinq années, j'ai reçu environ deux mille personnes. 90 % d'entre elles avaient besoin d'une prière de délivrance en raison de pratiques déviantes, de consultations de voyantes, mages, guérisseurs, de maléfices. J'ai eu à m'occuper d'une quinzaine de cas de "possession" avérés avec manifestations violentes et paroles du démon. Les "portes d'entrée" aux influences maléfiques n'ont jamais été aussi nombreuses [qu']aujourd'hui.
A propos du dernier livre de Jacques Duquesne qui affirme que le diable n'existe pas :
M. Jacques Duquesne est un ignorant... volontaire, il en répondra à Dieu lui-même.
La plus grande ruse du diable, c'est de nous faire croire qu'il n'existe pas. Pour approfondir la question, procurez-vous le livre Le diable existe ! Un exorciste témoigne.
Rédigé le 03 novembre 2009 à 14h51 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Délinquance, Economie et social, Littérature, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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vient d'annoncer Mgr Jousten, évêque de Liège.
Thibaud
Rédigé le 03 novembre 2009 à 10h34 dans Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Mgr Dagens, évêque d'Angoulême, a été chargé par la Conférence des évêques de France de réfléchir à la manière d’assurer une visibilité de l’Église, face à l’indifférence religieuse. Il est interrogé par La Croix :
On dit souvent que la visibilité de l’Église en France est insuffisante. Mais il peut arriver que cette visibilité devienne excessive, surtout quand l’opinion publique multiplie ses critiques à l’égard de l’Église, comme on l’a vu au début de cette année. Ce n’est donc pas le degré de visibilité qui est important, mais sa nature. Savons-nous assez que cette visibilité n’est pas d’abord médiatique, mais qu’elle est d’ordre sacramentel ? L’Église n’est pas faite pour se montrer, mais pour désigner le mystère du Christ et pour en être elle-même le signe.
Quant à l’indifférence, elle est multiple. Il faut distinguer entre l’indifférence molle, qui vient de l’ignorance des réalités religieuses, l’indifférence dure, proche de l’athéisme, ou encore l’indifférence plate, liée au fait que l’on est trop occupé ou préoccupé pour s’intéresser aux choses de la religion. Mais nous devons reconnaître que ces attitudes d’indifférence n’excluent pas des attentes spirituelles. Nous en sommes témoins chez des enfants qui demandent d’eux-mêmes à être catéchisés, des adultes qui vont vers le baptême comme vers une vie nouvelle, des hommes et des femmes qui découvrent l’amour de Dieu après des années d’oubli ou d’errance. Il faut donc nous demander plus habituellement : comment sommes-nous témoins de ces attentes spirituelles qui traversent notre société, et quels moyens prenons-nous pour y répondre ?
(...) comment pourrait-on dire aujourd’hui qu’être catholique correspond à un conformisme social ? C’est un acte de liberté. C’est pourquoi nous ne devons pas avoir peur de dire à d’autres ce que nous croyons. Il existe un mutisme catholique : nous n’osons pas saisir les occasions de rendre compte de la foi en Dieu qui nous fait vivre…
Rédigé le 02 novembre 2009 à 20h46 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Identité, La vie des médias, Notre Eglise, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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C'est le bilan de la campagne d'automne 2009 des 40 Days for Life. Rendons grâce à Dieu !
Photo prise devant l'avortoir du Planned Parenthood à Phoenix (Arizona). En savoir plus sur les 40 Days for Life...
Rédigé le 02 novembre 2009 à 17h43 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Economie et social, Etats-Unis, Notre Eglise, Société civile (EU), Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En réaction à l'entretien accordé par Gilles Bourdouleix à e-deo, Annick du Roscoät nous écrit :
J'ai toujours été fermement opposée au PACS qui présentait pour moi la première étape vers le "mariage" homo. J'ai, alors que j'étais conseiller général et régional, fait de nombreuses démarches, dont une pétition signée par plus de 1000 personnes, une manifestation place Graslin... j'étais bien seule, même les élus MPF et FN étaient aux abonnés absents. Je l'ai payé cher puisque les lobbies ont eu ma peau de Conseiller général avec des slogans comme "je nique Annick". Quant à mon mandat de conseiller régional, ma lutte contre Roselyne Bachelot a fait que bien qu'étant la seule femme sortante de Loire-Atlantique, l'on ne m'a proposé en 2004 qu'un poste inéligible au second tour. Je l'ai refusé... ils ont perdu !
Si c'était à refaire, je recommancerai et pourtant je n'étais pas soutenue officiellement par le clergé, j'ai même reçu une lettre incendiaire d'un prêtre.
Déjà en 1983, toute jeune élue au conseil municipal de Nantes, j'avais refusé de célébrer un baptême républicain.
Il ne faut pas mélanger les genres.
Le baptême est un acte religieux, le mariage engage deux personnes de sexes opposés.
Telle est ma conviction et rien ni personne ne me fera changer d'avis.
En ce qui concerne l'avortement, y étant opposée par conviction religieuse (il est tout à fait possible d'y être opposé par respect pour le droit naturel, NDLR), je ne peux que m'incliner devant la loi en tant que politique, n'étant pas en mesure de l'inverser. Mais cela ne signifie en aucun cas laisser faire sans réagir. Des structures telles que l'institution Anjorrant à Nantes, permettent d'accueillir des jeunes filles en détresse. Elles font ensuite le choix d'élever leur enfant ou d'accoucher sous X. Je m'y suis impliquée avec détermination.
Il faut se batte pour offrir une alternative au drame qu'est l'avortement.
J'ajoute que je regrette la polémique faite par une déclaration personnelle du nouveau président du CNI, mon ami Gilles Bourdouleix à qui je renouvelle ma confiance (je déplore sur mon blog qu'il y ait eu deux poids deux mesures quant au vote des députés, Gilles a demandé la rectification étant contre le travail dominical, elle ne lui a pas été accordée... alors que l'on vient de faire revoter pour une erreur de Monsieur Lamour !)
Le programme du CNI a été adopté à l'unanimité et sera appliqué. Les Indépendants sont par essence des femmes et hommes libres de leurs propos, mais la ligne directrice est scrupuleusement suivie.
Annick du Roscoät
Présidente d'Honneur du CNI
Dominique Fachon, la présidente de la fédération CNIP de la Somme, trouve quant à elle "normal de donner le droit aux femmes de disposer de leur corps" et déclare être "pour l'interruption volontaire de grossesse".
Rédigé le 02 novembre 2009 à 14h48 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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À l’initiative de David A. Carania, membre ouvertement homosexuel du conseil municipal de Washington (D.C.), neuf conseillers sur treize, dont le maire Adrian Fenty, ont opiné le 6 octobre dernier en faveur d’un projet d’arrêté – ayant force de loi – destiné à légaliser le “mariage” entre personnes du même sexe. Compte tenu du statut particulier de la capitale fédérale des États-Unis, un tel projet d’arrêté, une fois voté par le conseil municipal – ce qui pourrait survenir en décembre – doit être approuvé dans les trente jours par le Congrès avant de devenir une loi applicable dans le District de Columbia.
Le 26 octobre, des représentants de l’archidiocèse de Washington ont été entendus par la Commission pour la sécurité et les questions juridiques du conseil municipal. L’archidiocèse a déclaré « s’opposer à ce projet d’arrêté comme à toute tentative de redéfinir un mariage autre que celui entre un homme et une femme » et a exprimé ses « plus vives inquiétudes » que ce projet d’arrêté « puisse restreindre le libre exercice de la religion, s’il était voté ».
En effet, le projet d’arrêté ne prévoit pas d’exemption « pour les personnes qui pourraient éprouver des objections religieuses à fournir des services à des couples de même sexe ».
Si un tel arrêté devenait loi alors même que son libellé ne protège pas la liberté de conscience, l’archidiocèse se trouverait dans une situation contraire au Premier Amendement, car la municipalité pourrait contraindre l’archidiocèse soit à violer la loi, soit à arrêter de fournir des aides sociales. L’archidiocèse et de nombreuses autres organisations religieuses, catholiques ou non, comme les Knights of Columbus ou Catholic Charities, pourraient donc faire l’objet de poursuites judiciaires si elles refusaient par exemple de prêter leurs locaux à des couples de même sexe ou limitaient leurs aides au logement étudiant aux seuls couples de sexes opposés.
Une position intenable et une impossibilité de pourvoir aux besoins des nécessiteux au nom du “sexuellement correct”…
Rédigé le 02 novembre 2009 à 01h05 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Etats-Unis, Notre Eglise, Société civile (EU), SOS Homofolie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu dans Le Courrier des Yvelines du 28 octobre 2009 :
Pour adresser votre don à la paroisse, écrire au 1 place du Champ de Mars, 78500 Sartrouville (chèque à libeller à l’ordre de « ADV-souscription Jean XXIII »).
Après les cloches, l'église espère aussi de vrais vitraux
"Les cathédrales ne se sont pas construites en un an, ni même deux" explique le père Alexandre de Bucy. L'église Jean XXIII sur le Plateau non plus. Elle a été construite il y a deux ans, à la place de l'ancien relais Jean XXIII, trop petit et plus du tout fonctionnel. Ce qui n'est pas le cas de la nouvelle église, deux fois plus grande, qui a ses salles de réunion en sous-sol, sous la halle où les offices sont célébrés.
Et il fallait cela pour la communauté dynamique du Plateau : 300 jeunes au catéchisme, 400 jeunes des collèges et lycées publics à l'aumônerie... Une église pleine, comme ce dimanche 25, où les fidèles ont mis longtemps à se séparer sur le parvis, à la sortie de la messe.
L'église se finance par souscription. C'est la raison pour laquelle elle n'avait pas encore de cloches, comme elle n'a toujours pas de vrais vitraux. Une communauté de religieuses, les Sœurs du Christ, qui fermait ses portes en Bretagne, à Tréguier, sachant qu'elle en manquait, a donné ses trois cloches à Jean XXIII : un don équivalent à 60 000 euros.
Des cloches de 1887. Chacune a un nom et sonne une note : Saint François de Sales (115 kg) est mi bémol ; Saint Vincent de Paul (80 kg) est fa ; et Saint Yves (58 kg) est sol.
Si les cloches sont gratuites, leur installation coûte 40 000 euros à la paroisse, qui bien sûr continue sa souscription...
Leur bénédiction [a eu] lieu dimanche 1er novembre à 11h, en présence de Mgr Jean-Claude Makaya Loemba, évêque de Pointe-Noire au Congo. "[Ces cloches] sonneront les événements heureux et malheureux de la communauté chrétienne", souligne le père de Bucy.
Rédigé le 02 novembre 2009 à 00h51 dans Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Notre Eglise, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les corps des défunts doivent être traités avec respect et charité dans la foi et l’espérance de la résurrection.L'Abbé François-Xavier Camper donne des précisions utiles (extrait du Bulletin n°20 du Prieuré N.D. de la Merci ) :
L’ensevelissement des morts est une œuvre de miséricorde corporelle (cf. Tb 1, 16-18) ; elle honore les enfants de Dieu, temples de l’Esprit Saint.(...).
L’Église permet l’incinération si celle-ci ne manifeste pas une mise en cause de la foi dans la résurrection des corps.
1/ Bref historique :
Le 30 mars 1886, le docteur Blatin, franc-maçon notoire fit adopter, au cours de la discussion de la loi sur la liberté des funérailles„ un amendement, aux termes duquel tout citoyen peut adopter l'inhumation ou l'incinération pour son mode de sépulture.(...) La possibilité en fut donc offerte aux Français,mais l'usage ne s'établit pas, choquant trop les mentalités chrétiennes et le Saint Siège s'y opposa rigoureusement. (Selon) la tradition catholique, l'inhumation confie la dépouille humaine à la terre ou à une chambre sépulcrale pour l'y laisser à l'action des causes naturelles.
2/ La tradition apostolique :
C'est un fait historique établi que les catholiques, dès le début du christianisme, ont inhumé leurs défunts. II y a là une tradition multiséculaire remontant aux origines (...). Avec l'extension de Église se propage l'inhumation des corps des défunts, quelles que soient les coutumes préexistantes et la variété des peuples (...). les catholiques se sont toujours fait inhumer, si loin que l'on remonte dans notre histoire et le fondement en est dans l'autorité des Apôtres eux-mêmes.
3/ Les corps des saints :On ne détruit pas violemment l'enveloppe charnelle dans la religion catholique, car elle a aussi contribué à la sanctification. C'est Dieu qui l'a créée par un acte particulier (Gen. I, 26) et elle a reçu toutes les onctions, bénédictions dont use l'Église pour notre salut : le corps a été sanctifié par les sacrements (baptême, Sainte Eucharistie, ...) qui sont des signes sensibles aux effets surnaturels. Ainsi, la nature sensible est associée, autant qu'il lui est possible, à l'oeuvre de la grâce sanctifiante. C'est pourquoi en tous temps les restes des saints ont été entourés de respect et même de vénération (cultes, reliques, ...) et au surplus malgré bien des périls parfois, leurs corps ont été inhumés (en des lieux bénis aussi).
4/ Le sommeil de la mort :
Bien plus, les catholiques parlent de la mort comme d'un sommeil. A propos de Lazare mort, Jésus dit : "Lazare notre ami s'est endormi... mais je vais le réveiller" (St Jn, XI, 11). "Ceux qui dorment" dit ensuite Saint Paul, exprimant que la mort est seulement un état temporaire pour les défunts, comme un sommeil. Aussi les dépose-t-on dans le cimetière (du grec dormitorio) (...) comme la semence mortelle destinée à germer dans l'immortalité (I cor XV, 42). Ce sommeil de la mort, sommeil particulier il est vrai, doit être respecté, car il n'est que la préparation d'un réveil éclatant : celui de la résurrection future des morts. La foi en la résurrection des morts où chacun par la puissance divine retrouvera son corps, entraîne le respect du corps des défunts amené à revivre glorieusement pour la béatitude du ciel, c'en est même la raison centrale. L'inhumation, ainsi comprise, est un acte de foi en la résurrection future. Pour l'instant le corps est livré aux forces dissolvantes, mais comme dans la germination, c'est dans l'attente, en préparation d'une vie plus florissante.
5/ Notre configuration au Christ :
L'inhumation manifeste, à la différence de l'incinération, l'union mystique du catholique avec le Christ : elle le rend conforme même dans la sépulture avec son Chef "prémices de ceux qui dorment" comme nous le rappelait la liturgie pascale et dont le Corps fut déposé dans un tombeau et non brûlé avant de ressusciter le troisième jour.
N'épousons pas les idées du monde, mais celles de Jésus-Christ notre Sauveur.Rédigé le 31 octobre 2009 à 14h43 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Economie et social, Histoire, Notre Eglise, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Rédigé le 30 octobre 2009 à 19h55 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Détente, Jeunes, Musique, Notre Eglise, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Liberté Politique publie un compte-rendu de la table ronde organisée par la Fondation de Service
politique le 1er octobre 2009 à l’Espave Bernanos (Paris IXe). Invités de ce colloque : Thierry Boutet, Christian Vanneste, François de Lacoste-Lareymondie.
« Préserver sa capacité d’indignation. » Le Père Lancrey-Javal, curé de la paroisse St-Louis d’Antin, introduit la table ronde en appelant les chrétiens à ne pas se taire devant la transgression. Mais leur cette capacité d’indignation doit demeurer rationnelle pour ne pas devenir source de violence. [Lire la suite...]
Rédigé le 30 octobre 2009 à 17h58 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Conférence/débat, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu dans Nord Eclair :
Des morceaux de voitures étalés sur une vingtaine de mètres, un pare-chocs en miettes dans le fossé, des bouts de verre au sol et une chapelle démolie... Devant le triste décor, Annie Catrydouleur. « Vers 00H45, j'ai entendu un grand boom, se souvient-elle, je suis sortie, j'ai vu le chauffeur debout, près de son véhicule, il l'a échappé belle ! » La voiture était sur ses quatre roues, à quelques mètres de la chapelle. Les cadres et statues peuplant l'édifice étaient eux intacts. À quelques mètres du tas de pierres, une bougie était encore allumée, La scène avait des allures de miracle.
« J'ai dit au jeune homme que c'est la Sainte-Vierge qui l'avait protégé », confie la retraitée. C'est un autre voisin, pompier, qui s'est chargé d'appeler les secours.(...) Pour les habitants, le coup est d'autant plus dur que la chapelle avait été soigneusement restaurée de leurs mains il y a deux ans. « Cela me fait mal au coeur, confie Alain Decottignies, nous avons passé des jours à la retaper, entre voisins » . Et bénévolement. « Il y avait même un monsieur qui avait fait des dons pour les tuiles », glisse Annie Catry.
Cette dernière est peut-être la plus touchée. Après sa grand-mère et sa maman, elle est la troisième génération à bichonner l'édifice. « Mes grands-parents se sont installés ici en 1926, explique-t-elle, ma grand-mère était très pieuse, elle s'est toujours occupée de cette chapelle tout comme ma mère. Alors j'ai continué à mon tour. » Elle a d'ailleurs pris soin après l'accident de mettre statues et cadres à l'abri. Daniel Lefebvre qui a aussi participé à la restauration souligne : « il y a beaucoup de gens qui passent pour mettre des bougies, c'est un lieu important ».
Rédigé le 29 octobre 2009 à 19h29 dans Chrétien(s) au quotidien, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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EXCLUSIF ! Député du Maine-et-Loire et depuis peu président du CNI, Gilles Bourdouleix a bien voulu répondre à nos questions. L'entretien a eu lieu hier soir à l'Assemblée nationale.
Gilles Bourdouleix, bonsoir. Alors que Philippe de Villiers a rejoint le Comité de liaison, le Centre national des Indépendants paraît bien isolé. Pourquoi ne rejoignez-vous pas, dans le cadre de la stratégie d'ouverture à droite ou du Comité de liaison de l'UMP, la majorité ?
Vous savez, je suis le premier à protester parce que le CNI n'est pas invité par le Comité de liaison ! L'ouverture telle qu'elle est pratiquée actuellement ne me satisfait pas : je ne suis pas emballé par Besson ou Bockel qui ont obtenu des places sur les listes NC-UMP et des élus aux dernières élections européennes alors qu'ils ne représentent rien. L'ouverture n'est même pas efficace sur le plan électoral puisqu'entre 2007 et 2009, l'UMP a perdu des millions d'électeurs.
Deux raisons au choix du CNI de garder son indépendance par rapport à l'UMP :
- structurelle : on a des convictions, des idées, des valeurs. On doit les exprimer. Or, l'UMP, c'est un peu l'auberge espagnole, un parti fourre-tout qui veut faire plaisir à tout le monde. C'est plus un parti de supporters, pour les présidentielles notamment, qui réagit en permanence à la mode et aux sondages. Si les Français étaient persuadés qu'il faut se brosser les dents avec le manche de la brosse à dent, l'UMP serait capable de les conforter dans leur opinion et ferait une réformette, une de plus !
- conjoncturelle : l'UMP n'a plus de réserve de voix au second tour et on voit qu'elle risque de le payer aux prochaines élections... Nous pouvons tout à fait jouer ce rôle de réserve de voix.
D'où les projets de réformes des scrutins de Nicolas Sarkozy...
Auxquelles je ne suis pas favorable parce qu'elles visent clairement à améliorer les résultats d'un parti : l'UMP. Je suis partisan d'inscrire les modes de scrutin dans la constitution française.
Mais le CNI a-t-il les moyens de son indépendances ?
On n'a pas les moyens de tout faire. Par exemple, aux prochaines régionales (printemps 2010, NDLR), nous ne pourrons monter de listes, faute de suffisamment de moyens humains, logistiques et financiers. Nous souhaitons nous concentrer sur les scrutin uninominaux comme les élections cantonales de 2011.
Vous privilégiez l'enracinement...
Oui. L'implantation de longue date demande des moyens moins importants. Dans la foulée des cantonales, le CNI présentera un candidat aux élections présidentielles de 2012 puis des candidats aux législatives.
Le CNI, combien de divisions ?
Je ne vais pas, comme d'autres partis, vous donner un nombre d'adhérents truqué... Mais je ressens un frémissement du, selon moi, au changement de direction du CNI et à la lassitude et à la déception de nombreux adhérents et militants de l'UMP.
En me rendant sur le site de la ville de Cholet dont vous êtes le maire, j'ai pu constater que vous aviez une saine conception de la laïcité...
Je vais vous donner un exemple de la façon dont je vois la laïcité : à Cholet, et cela depuis 7 ou 8 ans, nous organisons près du marché de Noël place Travot (dans le centre-ville), une crèche vivante qui attire entre 20 et 25 000 personnes chaque année. Cela a scandalisé une conseillère municipale communiste qui nous a accusé de favoriser une religion par rapport à une autre. En plein conseil municipal, je lui ai lu la narration de l'histoire de Jésus. Elle croyait détenir enfin la preuve que je favorisait une religion... Puis, je lui ai expliqué que je venais de lire une page du Coran ! Elle ne savait plus quoi dire... Alors oui, je me bats contre une certaine méconnaissance des choses.
Puisque vous abordez le sujet de l'islam justement, êtes-vous favorable ou non au port du voile intégral dans les espaces publics ?
Je suis contre. Le voile intégral n'a rien à voir avec la religion musulmane, c'est une tenue traditionnelle qui existait avant Mahomet et qui a été encouragée dans les années 1920 par les Frères musulmans en Egypte. Les personnes qui le portent dans des lieux publics ont pour objectif de déstabiliser la société. C'est la politique des petits pas. On commence par des horaires spéciales pour les femmes dans les piscines en attendant le burkini... Je vais vous dire : nous avons des valeurs de civilisation. Ceux qui ne les acceptent pas et qui veulent pouvoir porter le voile dans la sphère publique n'ont qu'à quitter la France.
Au fond, comment résumeriez-vous votre conception de la laïcité ?
Pour moi, la laïcité, c'est deux principes : la protection des religions et des croyants (donc de la liberté de conscience et de croyance) et la protection contre les excès de la religion.
Nous souhaitions connaître plus concrètement votre opinion sur chacun des trois points non négociables formulés par le Saint-Père alors qu'il était cardinal : le respect de la vie de son commencement à sa fin naturelle, la défense de la famille et la liberté d'éducation.
En tant qu'homme politique, je ne me base pas sur des convictions religieuses et je ne suis pas toujours d'accord avec Benoît XVI.
Commençons si vous le voulez bien par la défense de la famille...
Le CNI que je préside défend la famille au sens traditionnel du terme, en tenant compte du fait que la famille de 2009 n'est pas la même que celle de 1950. Nous sommes opposés à la reconnaissance légale de l'homoparentalité : cela signifierait faire une loi pour des cas particuliers. Il y a derrière ces revendications un lobby très puissant dans les médias et en politique. Je suis à ce titre opposé au fait que GayLib soit associée à l'UMP, comme si la sexualité avait quelque chose à voir avec la politique : c'est ni plus ni moins du communautarisme au sein d'une formation politique qui condamne... le communautarisme.
Et le PaCS ?
En 1999, je n'étais pas député. Si je l'avais été, j'aurais voté pour le PaCS. Sur cette question, je suis assez libéral et ne verrais aucun problème à recevoir à la mairie deux personnes, y compris de même sexe, pour les PaCSer. Mais le mariage doit rester entre un homme et une femme (NDLR : Annick du Roscoät à qui succède Gilles Bourdouleix était favorable à l'abrogation du PaCS).
Mais vous savez bien que le PaCS (non homosexuel, j'entends) affaiblit la famille, la précarise, ce qui ne fait pas l'affaire des plus faibles quand il est rompu...
Vous savez, quand on voit le taux de divorce chez les gens mariés...
Justement, à ce propos, que pensez-vous de l'idée d'une préparation au mariage civil (où seraient bien rappelées les obligations des époux l'un envers l'autre et la signification pour la société de cet engagement) ?
J'y suis plutôt favorable et ai demandé à mes collègues de plancher dessus. Le mariage est une démarche sérieuse et mérite quelques explications. Or, pour marier régulièrement des administrés, je constate qu'ils ont la tête ailleurs quand je leur lis les articles du code civil...
Par rapport à la défense de la vie, quelle mesure concrète envisagez-vous pour aider les femmes en détresse sur le plan matériel par exemple et qui souhaiteraient garder leur enfant ?
Le problème, c'est que cela nécessite des aides sur une très longue durée...
Peut-être mais quand on voit à côté le coût de l'immigration et du problème des retraites...
Je trouve logique qu'on puisse avoir le droit d'avorter et n'étant pas une femme, je ne peux pas me mettre à la place de celle qui avorte. Mais je souhaite faciliter l'adoption d'enfants qui est aujourd'hui un parcours du combattant.
La liberté d'éducation maintenant. Nicolas Sarkozy ose parler d'un "équilibre" entre le public et le privé (80%-20%) et le privé est obligé de réduire ses capacités quand le public perd des élèves afin de maintenir cette (dis)proportion en l'état, alors même qu'il croule sous les demandes de parents souhaitant y inscrire leurs enfants ?
Je suis pour la liberté d'éducation et m'oppose régulièrement au discours... presque raciste de la gauche y compris dans ma circonscription où le conseil régional des Pays-de-la-Loire présidé par le socialiste Jacques Auxiette a décidé de construire un lycée public à Beaupréau où il y a actuellement un lycée privé, Notre-Dame de la Bonne nouvelle. Cette création va provoquer le départ de 100 lycéens dans chacun des deux lycées publics de Cholet. Elle ne répond à aucun besoin, si ce n'est celui de concurrencer le privé.
A Cholet, le privé et le public scolarisent chacun la moitié des jeunes de la ville et j'en suis très content. Je souhaite un toilettage de la loi Falloux.
Cholet va-t-elle rejoindre la Vendée comme on peut le lire sur Internet ?
(Rires) Non, c'est juste que Cholet a plus de liens avec la Vendée et mériterait, avec ses 53 000 habitants, d'être chef-lieu d'un département.
Nos lecteurs sont jeunes et souvent désabusés par la politique, que leur diriez-vous ?
Engagez-vous, défendez avec force vos convictions, prenez votre carte au CNI. Surtout, ayez des idées...
Avoir des idées n'aide pas à évoluer au sein d'une formation politique...
C'est certain. Il est plus facile d'être un godillot, de dire amen à tout, surtout dans un régime aussi courtisan.
C'est pire que sous Chirac, vous ne trouvez pas ?
Je ne vous le fais pas dire !
Un dernier mot sur le départ de Christian Vanneste du CNI ?
Je regrette ce départ. Mais c'est comme ça... C'est dommage car en 2007, c'est grâce à l'investiture du CNI que l'UMP n'a présenté personne face à lui dans sa circonscription. Pour obtenir ce résultat, il a fallu qu'un de nos candidats qui aurait pu être dangereux pour l'UMP dans une autre circonscription, se retire.
Vous vous parlez toujours ?
Bien sûr !
Lui se sentirait mieux si Frédéric Mitterrand démissionnait...
Le soutien de Frédéric Mitterrand à Roman Polanski a été une erreur. Il n'avait pas à se mêler d'une affaire qui regarde la justice américaine. J'espère que celle-ci va faire son travail et qu'elle saura être indulgente, vue l'ancienneté des faits. Dans l'affaire qui a suivi, ce qui me choque le plus, c'est que le président de la République ait nommé ministre de la culture Frédéric Mitterrand en connaissance de cause puisqu'il dit avoir apprécié son livre. Je considère qu'il n'aurait pas fallu le nommer mais puisqu'il est ministre, donnons-lui une chance et laissons-lui la possibilité de se repentir.
Gilles Bourdouleix, merci d'avoir répondu à nos questions.
Rédigé le 29 octobre 2009 à 11h54 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Constitution française, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Elections européennes, Identité, Islam, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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La Fondation Polémia (site) apporte sa contribution au "débat national sur l'identité française" voulu par Eric Besson :
1/ Être français, c’est appartenir à une lignée ; une lignée « qui vient du fond des âges » (Charles De Gaulle). Parler de « nos ancêtres les Gaulois » est globalement vrai ; car c’est reconnaître que le peuple français demeure l’héritier des Gallo-Romains ; sa composition ethnique est restée quasiment inchangée jusqu’au début des années 1970 : blanche et européenne. Dans sa monumentale Histoire de la population française, le démographe Jacques Dupâquier le rappelle aux ignorants et aux malveillants.
2/ Être français, c’est appartenir à une civilisation : la civilisation européenne et chrétienne. L’héritage spirituel et culturel prolonge ici l’héritage ethnique. Être français, c’est partager des croyances communes et un imaginaire commun. Être français, c’est partager la mémoire des poèmes homériques, des légendes celtes, de l’héritage romain, de l’imaginaire médiéval, de l’amour courtois. Etre français, c’est, qu’on soit chrétien pratiquant ou non, participer de la vision et des valeurs chrétiennes du monde car le catholicisme est un élément de l’identité française.
3/ Être français, c’est être de langue française ; « la langue française notre mère » qui façonne notre esprit et est le merveilleux outil d’exercice de notre intelligence et de découverte des « humanités ». Un Français, c’est un Européen d’expression française.
4/ Être français, c’est partager une histoire, une mémoire, c’est avoir en commun « un riche legs de souvenirs » (Renan) ; car « La nation, comme l’individu, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime » (Renan). Être français, c’est partager la fierté de la grande épopée nationale de la Monarchie, de l’Empire et de la République. « La patrie, c’est la terre et les morts » (Barrès). Être français, c’est avoir son patronyme inscrit, dans un village, sur un monument aux morts commémorant la grande ordalie de 1914. Et c’est s’interroger sur le sens de ce sacrifice et sur les exigences qu’il nous impose aujourd’hui.
5/ Être français, c’est partager l’amour d’un territoire : de ses terroirs, de ses paysages, de ses hauts lieux. Être français, c’est aimer la France, ses rivages, ses vallons et ses sommets, ses vignes et ses prairies, ses champs et ses forêts, ses chênaies, ses châtaigneraies, ses oliveraies, ses villages, ses bourgs, ses collines inspirées, ses cathédrales, ses églises, ses chapelles, ses sources, ses halles au grain, ses maisons de maître et ses fermes fortifiées, ses châteaux, ses palais et ses villes. Être français, c’est aimer le Mont Saint-Michel, Saint-Émilion et Camembert.
6/ Être français, c’est partager des musiques et des sons, ceux de la lyre et de la cornemuse, du piano et de la guitare, de l’accordéon ou de l’orchestre symphonique. Être français, c’est avoir le sens du travail bien fait, c’est rechercher une certaine perfection dans le métier. C’est aussi, pour les meilleurs des artisans d’art, le sens de ce qui relie l’esprit à la main.
7/ Être français, c’est partager des goûts et des odeurs. Être français, c’est partager à table des moments de bonheur. Être français, c’est manger du cochon, de l’andouillette, du petit-salé, du cassoulet et du saucisson. Être français, c’est partager la baguette et le fromage, l’époisses et le maroilles, le brie de Meaux et le coulommiers, le reblochon et le roquefort, le cantal et le laguiole. Être français, c’est goûter la Blonde d’Aquitaine et le Charolais, l’Aubrac et la Limousine. Être français, c’est boire du vin de Loire ou de Bordeaux, d’Alsace ou de Bourgogne. Être français, c’est déguster de vieux alcools, du cognac, de l’armagnac, du calvados et de la mirabelle.
8/ Être français, c’est partager « Le désir de vivre ensemble », « la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. (…) Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. (…) Le chant spartiate : “Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes” est dans sa simplicité l’hymne abrégé de toute patrie » (Renan).
Epilogue
Les mosquées et les tam-tams, le ramadan et les gris-gris, les minarets et les boubous, la charia et la sorcellerie africaine, la langue arabe ou l’ouolof, la arica et le manioc, le palmier et le baobab ne sont nullement méprisables ; seulement voilà : ils ne font pas partie de la civilisation française.
Bien sûr, les hommes et les femmes qui viennent d’autres mondes peuvent devenir français – au sens culturel, pas seulement administratif et social du terme – s’ils veulent et parviennent à s’assimiler. Mais ce n’est évidemment pas à eux de changer l’identité nationale !
Il faut ici citer le sage propos de Charles De Gaulle : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » (Cité dans Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, t. 1, éditions de Fallois/Fayard, 1994, p. 52).
Rédigé le 29 octobre 2009 à 10h16 dans Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Les fondamentaux : argumentaires, Littérature, Musique, Notre Eglise, Patrimoine, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Daniel Hamiche nous dresse le portrait d'un des conseillers du président américain :
ThibaudLe 6 juillet dernier, Kevin Jennings (photo avec Obama), 46 ans, était nommé « tsar » pour « l’école sûre et sans drogue »
auprès du ministère de l’Éducation. Or, cet homme est un pervers sexuel dont je n’ai pas le goût de préciser ici les turpitudes. Qu’on sache seulement qu’il est co-fondateur du Gay, Lesbian and Straight Education Network dont l’objectif est de convaincre les petits écoliers américains (!) que les relations charnelles entre personnes de même sexe constituent un comportement normal, qu’il est un ardent admirateur de Harry Hay de la North American Man/Boy Love Association qui préconise la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et enfants, et qu’il fut, selon son actuel “compagnon”, membre actif d’ACT UP aux États-Unis, et il fut, évidemment, un des dévoués collecteurs de fonds pour la campagne présidentiel d'Obama. Avec des hommes comme cela « l’école sûre » ne l'est pas vraiment…
Ce personnage vient de s’illustrer en aidant au financement d’une exposition retrospective sur ACT UP à caractère pornographique à la Harvard University et violemment anti-catholique. La position bien connue de l’Église catholique sur les questions d’éthique sexuelle, lui a valu les foudres d’ACT UP : cette association allant même jusqu’au sacrilège contre le Saint-Sacrement (cathédrale St. Patrick de New York en 1989). Une des affiches (voir ci-dessous) d’ACT UP qui “orne” cette exposition est particulièrement infecte : elle montre côte à côte la silhouette du feu cardinal archevêque de New York, John O’Connor (décédé en 2000) et celle d’un préservatif masculin avec en grosses lettres rouges le texte ordurier « Know your Scumbags » (sachez reconnaître vos sacs à f……). ACT UP était furieux de la position du cardinal maintenant fermement les enseignements de l’Église.
Rédigé le 28 octobre 2009 à 01h20 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Délinquance, Economie et social, Etats-Unis, Notre Eglise, Société civile (EU), SOS Homofolie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 28 octobre 2009 à 01h14 dans Chrétien(s) au quotidien, Conférence/débat, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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