Thibaud
Rédigé le 21 novembre 2009 à 12h00 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Histoire, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Lu chez le Pélicastre :
Pour Valls, opposant farouche à la peine de mort, il faut “en finir avec l’hypocrisie.L’euthanasie se pratique déjà. Il faut donc une loi qui encadre strictement et intelligemment cette pratique“.
Argumentation imparable.
Je suggère : “La pédophilie se pratique déjà. Il faut donc une loi qui encadre strictement et intelligemment cette pratique“.
Rédigé le 20 novembre 2009 à 13h54 dans Culture de mort, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Coup de gueule d'un Alertonaute suite au dérapage de Cécile Duflot :
On avait le négationnisme du passé, maintenant les écolos nous ont inventé la notion de négationnisme… du futur.
Tu ne crois pas que les ours polaires RISQUENT de disparaître d’ici 2050, tu es un négationniste. Tu ne crois pas que la terre VA se transformer en “poêle à frire” (copyright Rocard), t’es un négationniste. Tu ne crois pas que Thomas, petit Français, POURRAIT devenir réfugié climatique en 2050 (affiche de l’Ademe pour la promotion de la “protection du climat”), t’es un négationniste…Dans la boboandie verte, la non croyance à un futur prédit par le dogme officiel devient un délit équivalent à la négation de la shoah ! Une journaliste du Washington Post avait même proposé d’établir un Nuremberg pour juger les négationnistes climatiques, idée charmante qui n’a choqué personne dans les “grands” médias, et même reprise en GB par l’uber-hystérique climatique Georges Monbiot.
Pour la petite histoire, la belle expression de la novlangue post-moderne de de négationnisme climatique a été adressée à l’origine au célèbre sceptique de la première heure, Richard Lindzen qui est lui-même juif et qui a des membres de sa famille gazés par les Nazional socialistes. Eh oui, c’est comme ça que les réchauffistes s’arrangent pour que le “débat soit terminé”.
Bienvenu dans l’enfer vert.
Un autre internaute renchérit :
AmbroiseSans oublier les appellations de “crime climatique”
Et pour James Hansen, les trains de charbon assimilés à des trains de la mort
Rédigé le 20 novembre 2009 à 10h23 dans Culture de mort, Délinquance, Ecologisme, Economie et social, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Rédigé le 19 novembre 2009 à 15h05 dans Economie et social, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Communiqué
Véronique BESSE, député du Mouvement Pour la France à l'Assemblée Nationale, est intervenue le jeudi 19 novembre à la tribune de l'Assemblée nationale à l'occasion de la discussion de la proposition de loi du parti socialiste relative au droit de finir sa vie dans la dignité.
Elle dénonce une proposition de loi cynique et tronquée qui révèle une conception bien basse de la dignité humaine.
Véronique BESSE souligne que voter cette loi serait un triple échec :
- un échec législatif : car elle va à l’encontre des tous les progrès unanimement salués ces deux dernières années pour soulager la souffrance des malades. Ce serait une grave incohérence législative.
- un échec médical : car elle est basée sur un mensonge : l’euthanasie serait la seule solution d’échapper à l’acharnement thérapeutique.
- un échec social : car plutôt que de lutter contre l’individualisme et l’indifférence sociale, elle entérinerait l’idée que notre société est incapable de se mobiliser pour accompagner les malades jusqu’à leur mort naturelle.
Les socialistes ne font que répondre aux demandes d’un lobby ultra minoritaire et instrumentalisent les milliers de malades qui sont attachés à la vie. La solidarité ne consiste pas à abandonner les plus faibles mais au contraire à les soutenir.
Les malades et leurs familles n’attendent pas une solution pour mourir mais des remèdes pour guérir ! Il faut plus que jamais concentrer nos efforts sur la recherche médicale et le développement des services de soins palliatifs afin de permettre un véritable accompagnement médical et humain.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 13h06 dans Culture de mort, Culture de vie, Economie et social, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
On nous signale que :
Christian Vanneste, député UMP du Nord, interviendra ce matin en séance publique, sur la proposition de loi du Groupe socialiste visant à autoriser l'euthanasie. Ce qui caractérise la démarche de la revendication en faveur de l’euthanasie, c’est la transgression. Christian Vanneste en appelle au maintien de la loi Léonetti de février 2005 et au soutien des soins palliatifs.
Le texte de son intervention se trouve sur son site internet.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 10h09 dans Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) vient de rendre un avis (n°107) sur les questions éthiques liées au diagnostic anténatal. Cet avis ouvre la possibilité du dépistage de la trisomie 21 lors du diagnostic pré-implantatoire (DPI).
Le DPI constitue une transgression éthique grave puisqu'il vise à éliminer des embryons non-conformes. Cette transgression a été acceptée par le législateur, en l'encadrant strictement pour la seule détection de maladies génétiques d'une « particulière gravité », reconnues incurables au moment du diagnostic. Le fait d'élargir cette recherche à la trisomie 21 constitue un pas supplémentaire vers une utilisation eugénique du DPI. Rien n'empêchera de l'étendre demain à la recherche d'autres affections, voire à la satisfaction de désirs personnels.
C'est un signal extrêmement négatif adressé aux personnes atteintes de la trisomie 21 et à leurs familles. Sans cacher les difficultés rencontrées par les personnes trisomiques, il faut rappeler qu'il ne s'agit pas d'une anomalie mortelle. Ne sommes-nous pas devant un refus insidieux de nos sociétés modernes de l'accueil des personnes handicapées ?
A l'approche de la révision des lois de bioéthique, l'avis du CCNE ne va pas sans inquiéter sur les risques de dérives eugéniques, risques soulignés à la fois par le rapport du Conseil d'Etat (1) et par celui des Etats généraux de la bioéthique (2).
+ André Cardinal Vingt-Trois
Archevêque de Paris
Président de la Conférence des évêques de France
(1) « Tout assouplissement du DPI induit des risques supplémentaires d'eugénisme » in La révision des lois de bioéthique, Conseil d'Etat, La Documentation Française, 2009 p. 40.(2) « La réflexion des citoyens sur le DPI et le DPN (diagnostic prénatal) est marquée par le souci d'éviter les effets potentiellement eugénistes d'un usage incontrôlé de ces techniques » in Rapport final, Etats généraux de la bioéthique, Alain Graf, juillet 2009 p. 39.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 10h01 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Notre Eglise, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Un catholique digne de ce nom doit se tourner vers le Magistère de l’Église avant de poser tout jugement."
Ce fameux darwinisme, enseigné comme un dogme intangible dans toutes les écoles, représente un « conte de fées pour grandes personnes ».
La question de l’évolution des espèces vivantes, et de ce qu’on appelle usuellement « l’évolutionnisme », pose de multiples et complexes problèmes. Le présent dossier en aborde certains, spécialement ceux liés à la personne et à la doctrine de Darwin lui-même. Ici, je voudrais en soulever brièvement deux.
Concernant la notion d’une (éventuelle) évolution des espèces vivantes, un catholique digne de ce nom doit se tourner vers le Magistère de l’Église avant de poser tout jugement. Or il se trouve que le Magistère certain de l’Église a parlé sur cette question, avec toutes les nuances requises. En 1950, dans son encyclique Humani generis, qui constitue pourtant une sévère mise en garde contre un certain nombre d’erreurs modernes, le pape Pie XII a proposé sur ce délicat sujet une mise au point, dont voici un extrait significatif :
« Le Magistère de l’Église n’interdit pas que la doctrine de “l’évolution” (...) soit l’objet, dans l’état actuel des sciences et de la théologie, de recherches et de débats entre savants de l’un et de l’autre parti ; il faut que les arguments soulevés à propos de chaque opinion, par ses partisans ou ses adversaires, soient pesés et appréciés avec le sérieux, la modération et la retenue qui s’impose ; mais que tous soient prêts à se soumettre au jugement de l’Église, qui a reçu du Christ le mandat d’interpréter authentiquement les saintes Écritures et de sauvegarder les dogmes de la foi.»
Hélas ! On est loin aujourd’hui, très loin même d’une telle approche mesurée, prudente, respectueuse d’une science solide et avérée, d’une philosophie authentique, et surtout attentive aux enseignements certains de la foi. Sans parler des débats qui agitent les savants dans leurs laboratoires (débats plus animés qu’on ne le croit communément), nous nous trouvons, dans la vie courante, en face de ce qu’on pourrait appeler un évolutionnisme vulgarisé.
Il s’agit d’un mélange de faits scientifiques, de reconstructions plus ou moins hypothétiques, de théories scientifiques souvent mal comprises (on se croit usuellement darwinien, quand on est en réalité lamarckien), et d’une très médiocre et fausse philosophie. Les prétendus schémas explicatifs que l’on trouve dans les journaux et les encyclopédies à bon marché sont représentatifs de cet évolutionnisme de pacotille.
La façon même de s’exprimer traduit clairement qu’on ne se situe pas dans un cadre réellement scientifique. On parle de « darwinisme », « d’évolutionnisme ». Or les mots en « isme » désignent habituellement des doctrines philosophiques, politiques ou religieuses : le libéralisme, le communisme, le christianisme, le platonisme, etc. Mais ce n’est pas la manière de s’exprimer dans les sciences dites « exactes », où les choses restent objectives, universelles et impersonnelles. On n’y parle pas de l’einsteinisme, du pastorisme, du newtonisme, de l’euclidisme. En réalité, ce fameux darwinisme, devenu l’opinion commune, la « pensée unique » en matière de biologie, enseigné comme un dogme intangible dans toutes les écoles, représente ce que le grand et lucide biologiste Jean Rostand désignait comme « un conte de fées pour grandes personnes ».
Malheureusement, cet évolutionnisme vulgarisé ne fait pas seulement office de mythe, parmi bien d’autres, pour les sociétés modernes. Il s’est constitué (et Charles Darwin en était parfaitement conscient) comme une véritable machine de guerre contre la Bible, contre la foi, contre la religion, contre Dieu. Si donc nous devons tenir, en ce qui concerne la possibilité proprement scientifique d’une évolution des espèces vivantes (dans le cadre d’une philosophie vraie et d’une théologie exacte), la position sage et nuancée du Magistère de l’Église, exprimée par Pie XII, nous devons rejeter sans ambages la vulgate évolutionniste actuelle, qui n’est vraie ni scientifiquement, ni philosophiquement, ni théologiquement.
L’épaisseur un peu exceptionnelle de ce dossier est expressive de notre ferme volonté de combattre cette fable du darwinisme qui, en dépit de sa grossièreté, est enseignée comme une vérité incontestée de la pensée actuelle.
Abbé Régis de Cacqueray †, Supérieur du District de France de la Fraternité Saint-Pie X
Rédigé le 19 novembre 2009 à 03h46 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Notre Eglise, Science, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
À
propos du « débat » sur l’identité de la France
L’identité de la France alla longtemps
d’elle-même : on était Français parce qu’on parlait français, que l’on
respectait les héritages d’une civilisation construite par les valeurs de la
foi, que le triptyque « Liberté , égalité, fraternité » n’a fait que
retranscrire en langue laïque, valeurs et langues autour desquelles s’est forgé
au fil des siècles un imaginaire propre, tel que l’expriment des éléments aussi
divers que le patrimoine littéraire ou artistique, un code d’usage et de
manières de vivre, ou les fêtes du calendrier : en somme une civilisation
singulière, parmi les autres civilisations tout aussi singulières, chacune
faisant vivre la diversité du monde. Mécaniquement lié à ce pilier
civilisationnel, un second pilier, plus politique, allait tout autant de
soi : on était Français parce que l’on ressortait d’un territoire aux
frontières sûres sur lequel s’exerçait un Etat souverain - la république
reprenant le terme de souveraineté
théorisé au XVIème siècle par Jean Bodin, qui ne faisait que reformuler l’adage
médiéval « le Roi de France est Empereur en son royaume » et qui
fut toujours le fondement de la légitimité politique. La France n’étant pas une
race, cela dès le lointain roi franc Clovis, son identité est nécessairement
marquée d’une bonne dose de politique, autre nom d’une souveraineté qui, contre
les récurrentes menaces des Empires, fut toujours la clef de voûte de notre
appartenance politique, d’où le succès durable dans notre imaginaire collectif
des grands figures de la résistance, du formidable élan populaire de Bouvines
aux conscrits de Valmy, de la geste de
Jeanne d’Arc à celle des volontaires des maquis, à cette France combattante à
laquelle Romain Gary donna cette enseigne : « Notre pays n’est pas la
France, c’est la France libre », qui claque comme le résumé fier et
magnifique de l’Histoire de France.
Une civilisation singulière, une souveraineté
opiniâtre pour la défendre : deux piliers si indépassables que la notion le
plus moderne de la Nation, ce « vouloir vivre commun » que développa
Renan dans sa fameuse conférence de 1882, que tout le monde cite sans l’avoir
lue en son entier, et qui dans son esprit les suppose toutes deux, Renan insistant
à juste titre sur la langue. Il y a quelques années encore, tout cela allait de
soi, et la Vème République à ses débuts fit la preuve qu’ils étaient
parfaitement formulables dans les termes du XXème siècle.
Or, il arriva que ces deux piliers constamment
réactualisés de génération en génération
depuis des siècles furent tout à coup publiés comme obsolète par la
France officielle qui sortit de cette révolution culturelle parfaitement
réussie que fut le mouvement de 68 et qui, au fil des années 70 et 80 prit l’un
après l’autre les commandes de nos institutions, universitaires, religieuses,
éditoriales et médiatiques, et de proche en proche politiques. Qu’il s’agisse de nos élites, du
moins les patentées, de nos ténors politiques, du moins les autorisés, ou de
nos gouvernants, il n’est plus question que d’éradiquer le vieux monde, aussi
bien notre singularité de civilisation que notre souveraineté politique. Il
n’est que de prendre le cœur du cœur civilisationnel et politique, la langue
française, pour mesurer l’ampleur vertigineuse de brutal renversement : un
ministre (des universités) peut désormais claironner qu’elle s’exprime à
l’étranger en anglais ( alors même qu’elle peut utiliser un système de
traduction) parce qu’elle estime être alors mieux comprise –peut-être même
d’elle-même…- ou annoncer son intention de multiplier les épreuves
universitaires en anglais (en l’occurrence en américain), la voici portée au
pinacle de la modernité ; une autre peut truffer un entretien d’expressions anglo-américaines en
s’excusant : « pardon, mais ça me vient comme ça » ; un
troisième peut justifier l’enseignement en bas âge de l’anglo-américain, alors
les structures du français sont encore loin d’être maîtrisées, parce que cette
langue est réputée « la langue de la mondialisation » (le français
est pourtant l’une des deux seules
langues de travail de l’ONU…) ; un autre encore peut nier en sifflotant la
loi de 1994 et autoriser les services publics à servir « la
clientèle » (sic !), dans des langues étrangères (anglo-américain
dans l’Ouest, arabe, ou wolof dans le Sud ou certaines banlieues) ; un
autre encore flairer des « relents de colonialisme » dans la
francophonie (dimension d’ailleurs abandonnée de notre politique, avec
elle les sommets francophones), le Président de la république peut lui-même
dauber sur l’utilité du patrimoine littéraire (« à quoi sert de connaître
la Princesse de Clèves ? »), ou faire supprimer les épreuves de
culture générale de certains concours administratifs, un professeur d’université
peut proclamer en une du Monde que la
langue française est « morte et pourrissante » [1], etc… A ces
innombrables coups de poignard, nulle sanction au contraire : les Modernes
applaudissent et nomment ringards ceux qui s’alarment – quitte à les amuser
ensuite par de grands débats sur l’Identité…
Encore n’évoquais-je ici que l’élément
le plus consensuel et unificateur de la Nation : que ne pourrait-on dire
de la générale « préférence nationale à l’envers » accordée à tout ce
qui n’est pas français », de l’annonce triomphante par les radios du
service public des dates du « printemps chinois » ou du ramadan
tandis que celles du Carême sont passées sous silence, du soin obsessionnel et
méticuleux à présenter le passé national comme critiquable ou odieux (qui veut
abattre son chien dit qu’il a la rage), de la célébration de la défaite de
Trafalgar quand sont passées sou silence les victoires d’Austerlitz ou de
Bir-Hakeim, et des mille et une formes
de « discrimination positive » qui consiste à favoriser l’autre, quel
qu’il soit plutôt que nous mêmes. « Vive les autres, à bas la
France ! » : cette stupéfiante xénophilie tous azimuts qui
commença dans les années 70, notamment par l’abolition des frontières (ces
jours ci présentées comme autant de « murs » bien entendu à
abattre !), un insistant appel à l’émigration de nos jeunes diplômés
(récemment vantée par Mme Lagarde), dans le temps où l’on encourage et aménage
au mieux l’immigration, explicitement dite « choisie »), tant
réclamée par le patronat et dont un grand patron français donna une
illustration stupéfiante en annonçant au lendemain du 11 septembre qu’il affiliait son groupe à la bourse de New-York
par patriotisme (sic) ;
c’est bien connu, « Nous sommes tous Américains », comme le
proclamait au même moment l’éditorialiste du « Monde » – notons aussi
la variante du « peuple européen » introduite dans notre droit
par le traité de Lisbonne, et cette autre, « nous sommes tous des
immigrés »… En somme tout ce que vous voulez, sauf Français – ne pas
préciser « de souche », ce mot est interdit.
Quant au pilier politique, la
souveraineté, c’est très peu dire que nos oligarchies se sont évertuées à la
saper, jusqu’à saper son arc-boutant moderne, la démocratie. Il est non point
admis, mais obligatoire de considérer la souveraineté nationale comme dépassée,
pour cause d’Europe un jour, de solidarité atlantique un autre jour,
d’ouverture internationale, à moins qu’il ne s’agisse de défendre la
souveraineté du Koweit, ou celle de la Bosnie Herzégovine, ou celle de l’intouchable
banque de Francfort. Conséquences d’un pur et simple impérialisme qui a
toujours tendu à désarmer la souveraineté des nations, et ce
« nationalisme étroit » qu’on semble préférer en haut lieu au
nationalisme large du grand Empire, qu’on s’obstine, OTAN oblige, à suivre
jusqu’aux montages de l’Afghanistan. Le plus frappant est que toutes ces
aberrations dégoutent notre peuple, désormais orphelin de tout héritage, et
d’ailleurs en déshérence ; mais que peut notre peuple quand la démocratie s’est
volatisée, sous la double espèce du Demos
et du Kratos, c’est à dire du pouvoir
et du peuple – cf. l’épisode du référendum sur la constitution Giscard, dont le
résultat pourtant net fut purement nié ?
Il lui reste à sortir de l’histoire, c‘est à dire à n’être plus que le
jouet des puissances de fait, si évidemment à l’oeuvre dans ce processus de
dépossession.
C’est évidemment amuser la galerie,
après ces avalanches, que de lancer des débats sur l’identité française :
initiative saugrenue, voire sadique, mais il est vrai qu’un assassin aime
toujours revenir sur les lieux de son crime, et vérifier que le cadavre est
bien mort, quitte à s’apitoyer bruyamment en public sur les vertus du disparu
et le malheur de sa perte.
Les chevaliers du Moyen-Âge, disait Malraux,
ne s’interrogeaient pas sur l’identité de la chevalerie médiévale : ils se
préoccupaient d’être, et leur être rayonnait. Voilà bien ce qui
s‘évapore : non point tant l’identité, (mot passablement maladroit, car
nous pouvons constituer un peuple sans être identiques, et mieux vaut ne pas
l’être…) mais l’Etre, l’essence, l’esprit de la France. Le mieux, ou le pire,
est qu’aucune des illustrations ici données de la haine de soi n’est le fait
d’une fatalité, mais d’une volonté, d’une action consciente venue précisément
de nos oligarques de tous poils –économiques, médiatiques, politiques, lesquels
constituent d’ailleurs une sorte de nation à part. A force de mettre la France
plus bas que terre, il est fatal qu’elle s’y trouve tôt ou tard ; c’est alors
qu’on parlera d’elle avec des trémolos, vérifiant jusqu’à la caricature la
vieille maxime de Montherlant : « C’est quand la chose manque, qu’il
faut mettre le mot ».
Paul-Marie
Coûteaux
[1] Le 15 octobre 2002, veille du jour où s’ouvrait à Beyrouth
le IXème sommet francophone, le grand journal du crépuscule publiait en
première page une tribune d’un certain Christophe bataille, professeur de
Lettres, intitulée. « Détruire la langue française ». Le programme
était simple : "La briser, la tordre
comme une fiche d’eau et de sang. Nettoyer l'orthographe et la grammaire. Vider
les temps et les structures. Oublier l'éternelle leçon faite aux écoliers.
Ouvrir grand aux autres langues" ( …) "Je hais le vieux discours du "grand français d'autrefois"
bardé de majuscules, indépassable, toujours trahi par les temps modernes. C'est
la rengaine des morts vivants (...) “Cette
langue grand siècle, cette langue lumineuse, apollinienne qui court de Boileau
à Morand, de Corneille à Drieu et par là même jusqu'à Aragon est bien morte et
pourrissant» ; voir mon dernier ouvrage « Etre et Parler
Français » - éd. Perrin.
Rédigé le 18 novembre 2009 à 01h39 dans Culture de mort, Economie et social, Histoire, Identité, L'UE au quotidien, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Communiqué
La Fédération du CNI Charente dénonce avec la plus grande fermeté la distribution dans les lycées d’un « pass contraception » pour les adolescentes initié par Ségolène Royal.
« Cette proposition de « chèques-contraception » est dangereuse. L’Education Nationale n’a pas à se substituer au rôle parental. De quel droit Ségolène Royal s'affranchit-elle de la concertation et du respect pour les responsabilités et les obligations légales des parents sur leurs enfants mineurs ? » dénonce Alain Chailloux, Président de la Fédération CNIP de la Charente.
« L’autorité parentale est quelque chose qui compte et ne saurait être remis en question. Il est souhaitable qu’un dialogue se noue entre parents et enfants sur ce sujet » ajoute-il.
« L'éducation est une affaire parentale et l’instruction relève de l’Education Nationale. Le rôle de tout intervenant pédagogique consiste à enseigner et non pas à éduquer » conclut-il.
Rédigé le 17 novembre 2009 à 14h04 dans Avortuerie, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, Tendances, Tribune, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
par Annick du Roscoät, présidente d'honneur du CNI
La décision du tribunal administratif
de Besançon d'octroyer à Emmanuelle B., homosexuelle, le droit
d'adopter un enfant, est contraire non seulement au droit mais
également à l'intérêt supérieur de l'enfant. Cette décision est
scandaleuse.
Je continue de m'opposer vivement à cette surenchère visant à promouvoir et institutionnaliser l'homoparentalité.
Le droit de l'enfant et non le droit à l'enfant doit être placé au premier plan. L'intérêt supérieur de l'enfant doit passer avant toute autre considération. Ce n'est pas le droit des homosexuels qu'il faut satisfaire, mais le droit de l'enfant qu'il faut protéger. Un enfant à adopter est orphelin ou abandonné. Ce dernier est déjà victime d'un traumatisme. Plus que tout autre enfant, il a besoin d'une structure parentale solide pour se reconstruire autant que se construire.
De quel droit et au nom de quelle idéologie priverait-on un enfant, sous prétexte qu'il est orphelin ou abandonné, d'avoir de nouveau un père et une mère ? Pourquoi priver irrémédiablement les enfants orphelins ou abandonnés d'avoir la chance d'être adoptés par un père et une mère ?
Nous devons nous opposer à cette dictature de pensée unique.
Il lui faut deux référents l'un paternel, l'autre maternel, c'est-à-dire de références féminine et masculine.
Faut-il légiférer et instaurer une nouvelle norme sociale qui donnerait aux homosexuels le droit de se marier, et donc d'avoir ou d'adopter des enfants ? A cette question, je réponds NON. J'y suis fermement opposée.
Rédigé le 16 novembre 2009 à 23h34 dans Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, SOS Homofolie, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
par Christian Vanneste, député du Nord
L’émission C dans l’Air est en
général une excellente émission dont l’animateur Yves Calvi maîtrise
parfaitement le bon niveau d’information et la sérénité des débats.
Contrairement à ma participation à l’émission sur le démantèlement de la jungle,
j’ai eu le désagréable sentiment hier d’être tombé dans une embuscade.
Je me suis retrouvé seul contre trois : l’avocate du lobby, le
président de l’APGL, et un psychiatre étonnamment de leur avis. Je tire
de cette épreuve deux conclusions.
D’abord, il est étrange, et finalement assez drôle que les promoteurs acharnés d’un comportement ultra minoritaire se soient retrouvés majoritaires sur le plateau et en possession des légitimités du droit, de la « Science » et de la société civile, alors que les 1800 membres de l’APGL pèsent peu en face des 6 millions de personnes représentées par l’Union Nationale des Associations Familiales, ou même des 36 000 membres des seules Associations Familiales Catholiques (que les médias -comme par hasard- ignorent), alors que la plupart des spécialistes de la pédopsychiatrie, comme Marcel Rufo, comme Edwige Antier, Aldo Naouri, que les psychiatres ou psychanalystes comme Caroline Eliacheff, Tony Anatrella, Michel Schneider pensent différemment de celui qui s’est exprimé hier soir.
La remarque pleine de mépris du président de l’APGL sur notre département, le Nord, résonnait comme un aveu. Le microcosme parisien, la tête du poisson qu’est notre pays donnait raison à Gramsci (le poisson pourrit toujours par la tête). L’avocate a même été plus explicite hors antenne. A ma remarque : dans ma province, je suis majoritaire, elle a rétorqué « La Province, ça s’éduque », révélant deux aspects de l’idéologie homosexuelle : nous sommes supérieurs et nous allons vous imposer nos idées. Aristocratie et totalitarisme. On ne peut mieux souligner la totale opposition de ce lobby à la Démocratie, d’autant plus pernicieux qu’elle va à l’encontre de l’Intérêt général et repose sur des contre-vérités.
On peut en pleurer, on peut en rire. Je prends la seconde option. Notre « psy » a joué les Grock de la société. Comme le célèbre clown qui voulait bouger le piano plutôt que le tabouret, le « psy » veut bouger les sociétés plutôt que les minorités qui la minent. Une série de reportages orientés ont étayé ce contresens : la banlieue, 70 ans en arrière (en arrière de quoi ?), les 2 femmes idéales, couveuses d’un petit garçon modèle (le pauvre !). Des affirmations totalement inexactes sur les enfants « élevés » par des homosexuels, fondées sur des enquêtes présentées comme crédibles alors qu’elles reposent sur des panels quantitativement insuffisants et sur des comparaisons faussées sont venues le conforter. En fait, les homosexuels sont peu nombreux, leurs couples durent peu, l’infidélité et le nombre élevé de partenaires, l’absence de projet paternel sont fréquents chez les hommes qui cultivent pour beaucoup leur désir narcissique d’être d’éternels adolescents. Le repli sur soi, le désir maternel malmené chez les femmes, la présence souvent addictive du sexe (la pornographie ferait partie de la « culture GAY », si l’on en croit Pink TV), le nombre élevé de suicides forment un ensemble qui doit entraîner à l’évidence la compassion dès que la victimisation n’est plus utilisée comme une arme perverse de domination. Toutes ces donnés statistiques sont à la portée de n’importe quel lecteur objectif (Que Sais-je ? sur l’homosexualité, de Jacques Corraze, PUF). Que cette pensée minoritaire et dangereuse pour la société et son avenir soit présentée comme positive relève de l’exploit, et repose sur les vrais pouvoirs de notre société : les médias et l’argent.
Elle est d’ailleurs parfaitement étrangère à de nombreuses personnes qui vivent leur homosexualité d’une manière strictement privée et sans exprimer de revendications absurdes.
Rédigé le 15 novembre 2009 à 22h18 dans Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, SOS Homofolie, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
à nos critiques. Extrait :
Pour notre campagne « Fraich’Frites », comme pour toutes nos autres campagnes, nous avons choisi le ton de la malice et de l’humour. Il n’était en aucun cas dans notre intention de vous choquer ou d’agir en opposition aux liens familiaux.
Findus est une marque familiale, et c’est dans cet esprit qu’elle se permet de mettre en scène les petits travers familiaux et d’en rire sans chercher à passer un message négatif – bien au contraire.
Nous sommes vraiment désolés si vous avez été blessé. Nous prenons en considération vos remarques avec toute l’attention qu’elles méritent afin d’améliorer nos prochaines campagnes de communication.
C’est en effet à la confiance de ses clients que Findus doit son succès, et en aucun cas nous ne souhaiterions perdre la vôtre en raison d’un malentendu qui aurait pu, par maladresse, vous heurter.
Rédigé le 13 novembre 2009 à 21h59 dans Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Depuis 2007 et l’élection de Nicolas Sarkozy, la France a mis en place une quinzaine de taxes nouvelles. La justification principale de cette inflation de prélèvements est la « protection de l’environnement » et son corollaire, « la lutte contre le réchauffement climatique ». Parmi ces nouveaux impôts, il existe une « taxe sur les imprimés papiers » créée en juillet 2008. D’après le communiqué officiel, cette taxe représente un « dispositif de contribution des émetteurs d’imprimés papiers mis en place pour favoriser l’élimination et la valorisation des déchets ». Après traduction de cette prose bureaucratique, on comprend que l’objectif de la taxe est d’obliger les entreprises à « participer au financement de la filière de collecte qui était jusqu’alors assuré par les collectivités ». Argumentation fausse car la collecte assurée par les collectivités se fait aussi grâce aux impôts prélevés sur les entreprises.
(...) Qui est redevable de cette contribution ? Toute entreprise qui émet ou fait émettre des papiers à destination des utilisateurs finaux (personnes morales et physiques) qu’ils soient des professionnels ou des consommateurs et toute entreprise produisant plus de 495 kg d’imprimés papiers par an. C’est-à-dire toute entreprise qui fait imprimer la moindre brochure de présentation car depuis le 1er janvier 2009, les documents concernés sont : les tracts, les prospectus, la presse gratuite d’annonces, les annuaires, les magazines de marques, toute publication d’entreprises, le publipostage, l’asilage. Cette liste va s’allonger le 1er janvier 2010 avec les « papiers bureautiques vierges » destinés à être imprimés : enveloppes, pochettes postales, papiers graphiques, papiers à copier… Il va de soi que c’est à l’entreprise d’évaluer le poids des documents qu’elle imprime auprès de son imprimeur. Ce qui représente du temps perdu par le chef d’entreprise et un coût supplémentaire pour l’entreprise. Mais les inventeurs de cette taxe ont bien réfléchi avant de la mettre en place : les plus grands gaspilleurs de papiers et donc les pires ennemis de la nature – les administrations - sont exonérés. Nos administrations qui nous inondent de réglementations, obligations, notes, lois, déclarations, etc… et qui devraient payer pour cela les trois quarts de la taxe sur les imprimés papiers sont dans le cadre d’une « mission de service public » et n’ont pas à payer la taxe. C’est pourtant la création de richesses par les entreprises qui devrait être considérée comme une « mission de service public ».
Rédigé le 13 novembre 2009 à 13h20 dans Ecologisme, Economie et social, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Adrien Foulon, chercheur à l'Institut de recherches économiques et fiscales (IREF), écrit à propos du film Le syndrome du Titanic :
quand Nicolas Hulot (le réalisateur, NDLR) voit la cause des malheurs de l'Afrique dans la cupidité et l'avarice des pays du Nord, dans le matérialisme occidental, dans la surconsommation des pays développés, il nous repasse un plat réchauffé depuis la fin de la colonisation. En réalité, si l'Afrique s'enlise dans une situation dramatique depuis tant d'années, c'est bien parce qu'il n'existe pas assez de capitalisme et non l'inverse. En effet, le droit de propriété et les institutions qui permettent de le protéger sont les grands absents de ces pays d'Afrique qui ne se développent pas. Sans un système de droits de propriété définis avec précision et respectés avec efficacité, il n’y a aucune incitation à produire, à épargner, à investir : tous les efforts économiques sont accaparés par une bande de pillards armés. Cette insécurité juridique totale est le principal frein à l'investissement et à la production. Il est aussi important de souligner que de nombreux pays d'Afrique sont victimes de leurs dirigeants qui méritent bien plus le nom de dictateurs. Ils captent l'aide au développement et plus généralement les aides du Nord théoriquement destinées aux populations. Avec ces fonds, ils poursuivent avant tout leur propre intérêt et non celui de leur peuple. A l'image d'un célèbre dirigeant africain qui avait acheté, avec des fonds "publics" une fabrique d'armes en Italie pour "équiper" ses milices… Instituer une véritable réforme institutionnelle dans ces pays, introduire un cadre de droit, lutter contre la criminalité et la corruption : voilà les solutions au problème africain. Nicolas Hulot explique que ce sont les pays du Nord qui n'aident pas assez ceux du Sud. Mais il serait important de noter que le DDT, cet insecticide qui permet d'éradiquer la malaria et qui n'a pour seul défaut que d'être produit aux Etats-Unis, a été interdit en Afrique sous la pression de nombreux écologistes, causant par la même des millions de morts.
Rédigé le 13 novembre 2009 à 12h57 dans Cinéma, Délinquance, Ecologisme, Economie et social, Histoire, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Dans son dernier communiqué, l'association Convergences Nationales observe :
Le Ministre de l'intérieur en commentant [hier] matin le dernier bilan de l'Obervatoire National de la Délinquance (OND) a eu le culot de parler d'une prétendue « rupture de la tendance à la hausse »de la délinquance et en ce qui concerne les violences physiques, il utilise la formule admirable de « fin de l'accentuation de la hausse » !
En réalité, c'est bien l'augmentation continue des atteintes volontaires à l'intégrité des personnes physiques qui se confirme une fois de plus, portant à + 30% cette augmentation depuis 2002, avec un nouveau record de plus 455 000 faits constatés sur 12 mois glissants. La « fin de l'accentuation »de la hausse signifie clairement que celle-ci continue à un régime établi inquiétant et pas du tout que les choses s'améliorent.(...)
Il prend donc vraiment les Français pour des gogos en tentant de leur faire croire qu'il va rétablir comme cela la sécurité, en cherchant au passage à gagner un bénéfice électoral pour l'UMP lors des élections régionales. (...)
Rédigé le 13 novembre 2009 à 09h10 dans Culture de mort, Délinquance, Economie et social, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Rédigé le 12 novembre 2009 à 00h46 dans Ecologisme, Environnement, La vie des médias, Science, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Après la Life Parade, le député UMP de la Drôme Hervé Mariton pose la question de l'adoption par les célibataires :
que dit la décision de justice ? Elle ne pose pas la question de l’adoption homosexuelle : elle dit qu’il ne faut pas faire de discrimination entre les célibataires candidates à l’adoption en fonction de leur orientation sexuelle. C’est tout ! Et cela me semble parfaitement légitime. La vraie question que pose cette décision est : oui ou non, doit-on continuer à autoriser l’adoption par les célibataires ?
Cette forme d’adoption est, selon moi, très contestable. Soit l’on considère que le fait d’avoir un enfant n’est pas lié à la vie en couple, et alors en ce cas, pourquoi interdire l’assistance médicale à la procréation (AMP) aux personnes seules ? Pourquoi interdire l’insémination et le transfert d’embryon post mortem ? Soit on considère que le projet d’enfant est l’expression d’un projet familial de couple, et alors il faut s’interroger sur la loi qui permet aux personnes seules d’adopter.
(...) Soit on pense que le couple est nécessaire à l’équilibre de l’enfant, soit non. Personnellement, je pense que l’enfant procède de la volonté d’un couple.
(...) Je vais en parler à Nadine Morano (NDLR : secrétaire d’État à la famille) et à Xavier Darcos (NDLR : ministre du travail et de la famille), oui. Il faut rouvrir le dossier de l’adoption pour les célibataires.
Christine Boutin, présidente du Parti Chrétien-démocrate dénonce un « dérapage » :
Un enfant à besoin d’un père et d’un père pour établir sa personnalité.
Christian Vanneste réagit :
Ce n’est pas à un groupe de pression idéologique lié à une mode de porter atteinte aux structures élémentaires de la parenté qui sont à l’origine de l’humanité elle-même.
« Il faut un père et une mère » pour pouvoir adopter, rappelle le député UMP Jacques Myard :
Les apprentis sorciers (…) se trompent (…) on a affaire à des effets de mode qui vont passer très rapidement.
Jean-Marc Nesme (UMP) demande au gouvernement d'interjeter appel de la décision du tribunal administratif de Besançon.
Marine Le Pen, député français au Parlement européen, aussi :
La scandaleuse décision du tribunal administratif de Besançon qui autorise l’adoption d’enfants par les duos homosexuels constitue un cas d’école du dessaisissement du pouvoir du peuple au profit d’une oligarchie dans une affaire de principe de la plus haute importance.Ainsi donc, sans que les Français ni leurs représentants élus n’en aient décidé, sur simple décision d’une instance européenne et de la Halde, structure technocratique sans légitimité démocratique, on assiste à un bouleversement du droit de la famille, à la mise à bas d’une conception multimillénaire de la famille à laquelle l’immense majorité des Français est attachée. Comme dans l’affaire Mitterrand, cette décision consacre la disparition d’une certaine morale d’Etat et le triomphe d’une société hédoniste où les volontés de certains adultes priment sur les droits légitimes des enfants.
Dans cette affaire, Marine Le Pen, député français au Parlement européen, appelle l’Etat à prendre ses responsabilités. Personne ne peut se contenter de la déclaration apeurée de Luc Chatel sur « l’opposition » d’un gouvernement qui manifestement entend laisser le processus de légalisation se réaliser de fait.
Porte parole de la majorité silencieuse, elle demande que contrairement à ce qu’a annoncé précipitamment le ministère public, il soit immédiatement interjeté appel de cette décision.
La Conférence nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) aussi :
(...) l'éducation d'un enfant et en particulier le processus progressif de la découverte et de l'affirmation de son identité sexuelle, exigent plus que de simples «référents» de deux sexes, mais bien la présence d'un homme et d'une femme qui entretiennent une relation stable d'amour.Pour la CNAFC, cette décision de justice démontre la nécessité que le législateur clarifie ce qu'est l'intérêt de l'enfant. La CNAFC demande au Législateur de prononcer sans équivoque le droit de l'enfant à avoir un père et une mère et de rappeler formellement que ce droit est premier ; il prévaut sur tout «droit à l'enfant».
La CNAFC propose en particulier de réserver l'adoption aux seuls couples constitués d'un homme et d'une femme.
Réaction similaire du Collectif pour l'enfant.
Famille de France rappelle que :
L'adoption ne consiste pas à donner un enfant à une famille mais de "donner une famille à un enfant ". Il est donc de l'intérêt du public de s'assurer que cette famille est en mesure de procurer à cet enfant les bases de son épanouissement.
Pour Familles de France, en matière d'adoption, le droit à l'enfant ne peut être plus fort que les droits de l’enfant.
• Un enfant quel qu'il soit, a besoin dès sa naissance, pour construire son identité, sa personnalité, des deux référents parentaux de sexe différent. Pour cela il doit être confié à deux personnes qui remplacent le plus complètement son père et sa mère génétiques, soit un homme et une femme qui forment les 2 piliers de l'humanité.
• L'adoption met en relation un enfant qui n'a pas eu la chance de garder son père et sa mère génétiques, avec des adultes qui font le choix de se substituer à eux.
• La loi française, suite aux guerres successives du siècle dernier qui ont décimé les familles, autorise encore l'adoption par une personne célibataire. Cette loi doit aujourd'hui être revue, pour prendre en compte d'abord l'intérêt des enfants dans une société plus fragilisée.
• Les enfants actuels sont plus sensibles et plus fragiles que jamais. L’absence d’un père ou d’une mère, parce que l'enfant serait confié à deux personnes de même sexe, ne peut qu'accentuer une carence parentale au fur et à mesure des années, laquelle sera déterminante à l'adolescence.
• C'est la commission d'agrément puis le Conseil de famille qui se chargent de choisir le ou les parents adoptifs. 25000 couples père-mère au minimum sont en attente d’adoption. Seront-ils prioritaires sur deux parents de même sexe ? Concurrence ou nouvelles discriminations en perspective !
Bruno Gollnisch, député français au Parlement européen, réagit :
Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’adoption d’enfants par des homosexuels. Cette décision, et cette mesure, constituent une nouvelle régression du droit, et creuse un fossé de plus entre le droit naturel et la loi positive.
Les homosexuels, qu’il ne s’agit ici ni d’injurier ni de mépriser, ont fait un choix de vie qui exclut la procréation. Quoi que l’on en pense par ailleurs, cela relève de leur liberté. Mais ils ne sauraient dès lors exiger je ne sais quel « droit à l’enfant ».
Il y a là une inversion complète de l’institution de l’adoption. L’adoption existe dans l’intérêt de l’enfant, privé de sa famille naturelle par la disparition ou la carence de celle-ci. L’adoption n’a pas pour but premier la satisfaction des besoins de l’adoptant.
En revanche, les enfants adoptés ont droit, eux, pour leur formation et pour leur équilibre, à un papa et une maman, autant que faire se peut.
De très nombreux couples ainsi composés, qui auraient ardemment voulu transmettre la vie, souhaitent adopter des enfants, et ne le peuvent pas, faute d’enfants «adoptables». Le fait qu’on leur préfère demain des couples homosexuels est une anomalie et un scandale, qui n’a d’autre raison d’être que la promotion systématique, dans notre société décadente, de tout ce qui peut nuire à la famille traditionnelle. L’âpreté des lobbies, la lâcheté des autorités, la passivité de la majorité silencieuse, le bourrage de crânes quotidien, tout y concourt.
Sophie Montel, conseiller régional, résume :
Le Front national s’élève évidemment contre une telle décision et rappelle que pour lui, les enfants doivent avoir un papa et une maman… Une loi, elle, somme toute bien naturelle…
Le Mouvement pour la France juge quant à lui que :
cette jurisprudence est un véritable appel d’air à tous les couples homosexuels pour obtenir le droit d’adopter un enfant. C’est un exemple de plus de la suprématie du droit européen sur notre droit national. Le Mouvement Pour la France espère que ce triste événement, qui nie les droits de l’enfant à disposer d’un père et d’une mère, permette aux français de prendre conscience de la détérioration de la souveraineté de la France.
Le Parti de la France en profite pour demander l'abrogation du PaCS.
Rédigé le 12 novembre 2009 à 00h28 dans Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, SOS Homofolie, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Les commentaires récents