Hitler éprouvait un grand intérêt pour la religion islamique et il regrettait que ses armées n’eussent pas triomphé de Charles Martel à Poitiers :
« Le gouvernement aussi des Arabes en Espagne fut quelque chose d’infiniment distingué : les plus grands scientifiques, penseurs, astronomes, mathématiciens, une des époques les plus humaines, en même temps qu’une chevalerie colossale. Lorsque, plus tard, y vintle christianisme, alors on peut dire : les barbares. La chevalerie qu’avaient les Castillans était en réalité un héritage arabe. Si Charles Martel n’avait pas vaincu à Poitiers, puisque le monde juif s’était déjà emparé de nous – que le christianisme est bien quelque chose de fade – nous aurions bien mieux encore reçu le mahométisme, cette doctrine de la récompense de l’héroïsme : le combattant seul a le septième ciel ! Les Germains auraient avec cela conquis le monde, ce n’est que par le christianisme que nous en avons été tenus éloignés. »
Source : François Genoud, “Libres propos d’Adolf Hitler sur la Guerre et la Paix recueillis par Martin Bormann”, Paris, 1952, (187ème propos d’Hitler tenu à son grand quartier général, après-midi du 27 août 1942). Ce sont des notes prises sur l’ordre de Martin Bormann (chef de la chancellerie du parti nazi) par Heinrich Heims et envoyées de Berlin par Bormann à sa femme Gerda à l’Obersalzberg. François Genoud compila et publia ces extraits de conversations menées en toute franchise entre intimes (et quelquefois en présence d’invités) à partir de documents venus en sa possession par un fonctionnaire italien, qui les tenaient lui-même de la main de Gerda Bormann.
Hitler était mécontent que les Allemands vouaient un culte au Christ et pas aux autres religions orientales :
« Et cette fois nous éprouvons une violente sensation de colère à la pensée que des Allemands ont pu s’enliser dans des doctrines théologiques privées d’une quelconque profondeur quand sur la vaste terre il y en a d’autres, comme celle de Confucius, de Bouddha et de Mahomet, qui à l’inquiétude religieuse offrent un aliment d’une bien autre valeur. »
Hitler avait un faible pour les anciennes croyances païennes :
« Le paysan doit savoir ce que l’Église lui a dérobé : l’appréhension mystérieuse et directe de la Nature, le contact instinctif, la communion avec l’Esprit de la terre. C’est ainsi qu’il doit apprendre à haïr l’Église. Il doit apprendre progressivement par quels trucs les prêtres ont volé leur âme aux Allemands. Nous gratterons le vernis chrétien et nous retrouverons la religion de notre race. »
Source des deux citation ci-dessus : Hermann Rauschning rapportant Hitler en 1933-1934, “Hitler m’a dit”, Hachette Pluriel, 1995 (1ère édition 1939), pages 98-99.
Hitler planifiait détruire l’Église une fois qu’il en aurait fini avec les juifs, trisomiques, démocrates, et autres ennemis du national-socialisme :
« Quant aux autres, je n’ai pas besoin d’eux, Je vous garantis que, si je le veux, j’anéantirai l’Église en quelques années, tant cet appareil religieux est creux, fragile et mensonger. Il suffira d’y porter un coup sérieux pour le démolir. Nous les prendrons par leur rapacité et leur goût proverbial des bonnes choses. Je leur donne tout au plus quelques années de sursis. Pourquoi nous disputer ? Ils avaleront tout, à la condition de pouvoir conserver leur situation matérielle. Ils succomberont sans combat. Ils flairent déjà d’où souffle le vent, car ils sont loin d’être bêtes. »
Hitler croyait que l’Église et les membres du clergé étaient aussi mauvais que les noirs et les juifs :
« Je leur arracherais du visage leur masque de respectabilité. Et si cela ne suffit pas, je les rendrais ridicules et méprisables. Je ferai tourner des films qui raconteront l’histoire des hommes noirs. Alors on pourra voir de près l’entassement de folie, d’égoïsme sordide, d’abrutissement et de tromperie qu’est leur Eglise. On verra comment ils ont fait sortir l’argent du pays, comment ils ont rivalisé d’avidité avec les juifs, comment ils ont favorisé les pratiques les plus honteuses. Nous rendrons le spectacle si excitant que tout le monde voudra le voir et qu’on fera de longues queues à la porte des cinémas. Et si les cheveux se dressent sur la tête des bourgeois dévots, tant mieux. »
Hitler avait la ferme intention de combattre l’Église romaine :
« L’Église catholique, c’est une grande chose. [...] Mais leur temps est passé. Du reste, ils le savent bien. Ils ont assez d’esprit pour le comprendre et pour ne pas se laisser entraîner dans le combat. Si toutefois ils voulaient entamer la lutte, je n’en ferais certainement pas des martyrs. Je me contenterais de les dénoncer comme de vulgaires criminels. »
Source des trois citation ci-dessus : Ibid, pages 95-96.
Hitler haïssait le christianisme à cause de ses liens avec le judaïsme :
« D’autres enfin, et c’est évidemment le courant dominant, celui auquel Hitler s’associe, se bornent à une critique acerbe du christianisme, conçu comme une religion orientale, déformée sous l’action de Saint Paul, marquée du sceau des Juifs, une religion de dégénérés et de malades, dont la morale, sous le nom de charité, de pitié, de résignation, de pardon des injures, d’amour du prochain, enseigne la faiblesse, la peur, la lâcheté, les scrupules, le déshonneur, s’oppose à toutes les vertus martiales et achemine les peuples à l’esclavage. »
Source : André François-Poncet, “Souvenirs d’une ambassade à Berlin, de 1931 à 1938″, Flammarion, 1946, page 80.
Hitler croyait que l’Église était en réalité une ennemie des Allemands :
« Le germanisme dut ainsi rétrograder lentement, mais sans arrêt, devant cet abus sournois de la religion et faute de toute défense suffisante. [...] Les efforts anti-allemands des Habsbourg ne trouvèrent point, surtout parmi le clergé supérieur, l’opposition qui s’imposait, et la défense même des intérêts allemands fut complètement négligée. L’impression générale ne pouvait pas varier : le clergé catholique tel quel causait un brutal préjudice aux droits des Allemands. Il paraissait donc que l’Église non seulement n’était pas de cœur avec le peuple allemand, mais qu’elle se rangeait de la façon la plus injuste aux côtés de ses adversaires. La raison de tout le mal, d’après Schoenerer, résidait dans le fait que la tête de l’Église catholique ne se trouvait point en Allemagne ; et c’était là une cause suffisante de son attitude hostile aux intérêts de notre nation. »
Source : Adolf Hitler dans “Mein Kampf”, 1924, traduction française aux Nouvelles Éditions Latines, pages 112-113.
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