Rédigé le 28 juin 2009 à 18h30 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Défendre la famille, Jeunes, Tendances, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Jean Degert signe pour le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (site) une très intéressante analyse dont voici un extrait :
Jean Foyer, ministre du Général de Gaulle, avait mis en garde contre les conséquences à long terme de la dépénalisation de
l'avortement : « Vous allez
amener le Parlement à porter une atteinte au respect de la vie humaine et je
crains que cette atteinte ne soit suivie de beaucoup d'autres.» (1). Une certaine
conception du monde et de la vie (le terme allemand utilisé de ce côté-ci du Rhin également, de « Weltanschauung » rend davantage l'idée de
conception métaphysique et la profondeur des influences) préside à cette
nouvelle acception - voire à l'acceptation - de l'assassinat. La vie anténatale
n'étant plus sacrée, la mère ayant le droit d'arrêter sa grossesse puisque la
loi considère l'embryon et le fœtus comme des éléments de son corps, c'est une
nouvelle perception de l'humanité qui a pris forme. Une perception de
l'« anténatalité » par exemple défendue par le philosophe
Francis Kaplan au nom de l'absence d'autonomie du fœtus (2), peut dévier en une
perception du nouveau-né comme une
simple excroissance. Et l'infanticide est alors simplement considéré comme
un fœticide, lui-même jugé légitime.
Véronique
Courjault ne pouvait avorter en Corée, l'IVG n'y étant autorisé que sur
des critères médicaux et psychiques et avec l'accord du mari,
au nom de sa paternité. Elle s'est donc comportée comme si le filicide
de
l'enfant né participait du planning familial. Ses actes s'inscrivent
dans une
logique de plus en plus courante : celle de l'assassinat légitimé du
fruit
de ses entrailles né vivant quand l'avortement n'a pas été possible et
envisagé
auparavant. Le meurtre de son enfant handicapé en est
un exemple, les peines tendent à
devenir complaisantes. Cette nouvelle Weltanschauung
en lien avec la dépénalisation, la légalisation et - ou - la légitimation de
l'avortement comme moyen de contrôle des naissances (voire considéré comme un
moyen de contraception) semble de plus en plus prégnante. Une comparaison entre
deux sociétés - ou Etats - issu(e)s d'une même nation est édifiante. La Corée du Sud pose des
conditions à l'avortement, la Corée du
Nord non : l'IVG se fait à toute période de la grossesse et sans
l'accord du père.
Rédigé le 26 juin 2009 à 02h56 dans Avortuerie, Culture de mort, Délinquance, Histoire, La vie des médias, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Le 24 janvier 1973, indique L'Express, alors qu'il reçoit son conseiller Colson à la Maison Blanche, le président américain affirme qu'un accès libre à l'avortement va favoriser "la permissivité" et "détruire la famille". Colson ne réagit pas. "Mais l'avortement est parfois nécessaire, continue Nixon. Quand on a une Blanche et un Noir...". "Ou un viol", reprend son conseiller. "Ou un viol...", confirme le président.
Dans les deux cas, l'avortement tue un enfant et blesse à vie une femme.
Rédigé le 26 juin 2009 à 02h18 dans Avortuerie, Culture de mort, Etats-Unis, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Communiqué
Lors de l'examen du projet de loi sur l'hôpital devant l'Assemblée nationale, Madame Poletti, député UMP des Ardennes, avait été l'instigatrice d'un amendement "visant à étendre la pratique de l'IVG médicamenteuse aux sages-femmes".
Devant la forte mobilisation associative, Madame Poletti avait finalement retiré son amendement au mois de mars et déclaré alors qu' "elles (les sages-femmes) n'étaient pas encore prêtes" et qu'il fallait les "consulter" davantage.
Or, quelques mois plus tard seulement, le projet de loi revenait au Sénat et l'article 22bis autorisant la prescription et la diffusion de l'avortement médicamenteux par les sages-femmes était voté.
Après son examen et son vote au sein de la commission mixte paritaire le 16 juin dernier, les députés, puis les sénateurs ont entériné les 23 et 24 juin définitivement ce texte.
Choisir la Vie dénonce une fois de plus l'incohérence des pouvoirs publics qui, s'ils semblent déplorer le nombre croissant des recours à l'avortement, ne s'attachent nullement à endiguer le fléau qu'il constitue tant pour l'enfant à naître que pour l'équilibre psychologique des femmes mais, au contraire, en étendent et facilitent toujours davantage l'accès.
Choisir la Vie attire ainsi l'attention sur l’irresponsabilité du vote de cet article 22bis (devenu l’art 86) et sur l’urgence d’intervenir pour dénoncer cette dérive. Elle appelle de ses vœux une procédure de saisine du Conseil constitutionnel :
1) La prescription d’une IVG médicamenteuse est contraire à l’essence du métier de sage-femme dont la formation et les compétences sont orientées vers l’accompagnement et l’accueil de l’enfant à naître. Les obliger à devenir des auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement, met en péril le sens et les motivations attachés à la qualité de leur savoir-faire qui doit être préservé.
2) La pratique d’une IVG par voie médicamenteuse n’a rien d’anodin. Elle comporte de nombreux risques et couvre un champ de compétences médicales plus large que celles des sages-femmes. Par exemple, une sage-femme est-elle compétente pour vérifier la présence d’une insuffisance surrénale chronique chez la patiente, contre-indiquée dans la prescription du RU 486 ?
3) Le risque est grand d’une rupture avec le conseil de l’ordre de la profession d’un certain nombre de sages-femmes refusant cette pratique, en totale opposition avec l’identité de leur métier.
Le site de Choisir la Vie
Rédigé le 24 juin 2009 à 21h47 dans Avortuerie, Culture de mort, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'association "Choisir la Vie" vous invite à envoyer à votre député l'appel infra (disponible ici en .doc) afin de provoquer la saisine du Conseil constitutionnel pour examen de la conformité à la constitution de la loi (nécessite 60 députés au moins).
Monsieur le Député,
Dans le cadre du projet de loi « hôpital, patients, santé et territoires », une forte mobilisation associative, avait attiré l’attention sur le danger de l’amendement initié par madame Poletti, visant à étendre la pratique de l’IVG médicamenteuse aux sages-femmes. Amendement, d’ailleurs retiré lors de l’examen en première lecture à l’assemblée Nationale.
Cet article 22bis a finalement été voté au Sénat, puis entériné par la commission mixte paritaire le 16 juin dernier.
Demain, mardi 23 juin, vous aurez à discuter et entériner le vote de cette loi « hôpital patients santé et territoires ».
Nous attirons ainsi votre attention sur l’irresponsabilité du vote de cet article 22bis et sur l’urgence de réunir un groupe de députés afin de déclencher une procédure de saisine du conseil constitutionnel. En effet :
1) La prescription d’une IVG médicamenteuse est contraire à l’essence du métier de sage-femme dont la formation et les compétences sont orientées vers l’accompagnement et l’accueil de l’enfant à naître. Les obliger à devenir des auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement, met en péril le sens et les motivations attachés à la qualité de leur savoir-faire qui doit être préservé.
2) La pratique d’une IVG par voie médicamenteuse, couvre un champ de compétences médicales plus large que celles des sages-femmes. Par exemple, une sage-femme est-elle compétente pour vérifier la présence d’une insuffisance surrénale chronique chez la patiente, contre-indiquée dans la prescription du RU 486 ?
3) Le risque d’une rupture avec le conseil de l’ordre de la profession d’un certain nombre de sages-femmes refusant cette pratique, en totale opposition avec l’identité de leur métier.
Je vous remercie d’ores et déjà de l’attention que vous porterez à ces points fondamentaux, je vous prie de recevoir, Monsieur le député, l’expression de mes salutations distinguées.
Cécile Edel,
Présidente de Choisir la Vie (site)
Rédigé le 22 juin 2009 à 19h24 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Lu sur le forum des mamans chrétiennes de Doctissimo :
Rédigé le 21 juin 2009 à 22h03 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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La famille du Dr Tiller, ce "médecin" pratiquant des avortements tardifs assassiné le 31 mai dernier, avait d'abord annoncé que la clinique allait rouvrir après une brève période de deuil, mais a annoncé mardi sa "fermeture définitive", dans un communiqué transmis par ses avocats.
Restent deux cliniques pratiquant des avortements tardifs aux Etats-Unis...
Rédigé le 11 juin 2009 à 13h28 dans Avortuerie, Culture de mort, Etats-Unis, Société civile (EU) | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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"Mon papa et maman, il ne voulaient pas que je naisse, alors ils ont essayé de me tuer. Heureusement, ils n'ont pas réussi, sinon je ne serai pas là aujourd'hui".
C'est la confidence pour le moins inattendue que m'a fait hier un camarade de mon petit frère, âgé de 9 ans, dont la famille n'est pas catholique.
Pas sur un ton effondré. Mais pour qu'il me le dise, comme ça, à table, sans que je lui pose la moindre question, alors que je ne le connais pas, sans doute avait-il besoin d'en parler.
Je n'ai pas su quoi répondre tellement je ne m'y attendais pas... N'oublions pas de confier dans nos prières à Dieu ce petit garçon nommé Angel et ses parents.
Rédigé le 11 juin 2009 à 12h48 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Lu dans L'Humanité du 8 juin :
« Pour la fête des Mères, votez pour la vie ! » Un slogan inoffensif, une profession de foi aux couleurs vives… Solidarité France, qui avait déposé des listes pour les élections européennes dans les circonscriptions d’Île-de-France et du Sud-Est, se présentait sous son meilleur jour. Pourtant, une phrase mettait la puce à l’oreille du lecteur - et de l’électeur - attentif : « Le respect de la vie est le coeur de ce projet. » La rhétorique est connue pour être employée par les « pro-life », militants anti-avortement. Justement, sur son site Internet solidarite-france.fr, le « parti politique » (sic) donne des précisions qui font froid dans le dos. Mettant sur le même plan « avortement », « pauvreté », « violence sociale » ou encore « mépris de la démocratie », le « parti » explique : « Nous pourrions montrer facilement que toutes ces choses trouvent leur origine dans la logique de l’avortement qui crée une catégorie d’humain privée de droit », etc., jusqu’à l’écoeurement. Logorrhée que cautionne Axel de Boer, président du mouvement et tête de liste en Île-de-France : « Tout le monde sait qu’un enfant est destiné à naître et ce seul fait nous donne raison, hors de tout verbiage. » La biographie, publiée sur le site Internet, de l’autre tête de liste (pour le Sud-Est), Matthieu Chauvin, évoque sa participation à une dizaine de « sauvetages » dans « des blocs obstétricaux où se pratiquent les avortements » qui l’on conduit « à quatre reprises au tribunal ».
À Bordeaux, 800 « pro-life » manifestaient samedi.
Espérons qu’ils étaient trop fatigués pour aller voter hier.
Grégory Marin
Les passages en gras sont de notre initiative. Grégory Marin a l'écœurement facile... mais sélectif. Forcément, il travaille à L'Humanité. Au moins, le journaleux affiche la couleur : il ne souhaite pas que les gens qui pensent différemment aille voter. Ah, une France où seuls les militants PCF (et peut-être LCR, à débattre) iraient voter... Le rêve !!!
Remarquez dans le titre la volonté systématique d'associer la défense de la vie à la violence ("voter" devient "prendre d'assaut l'isoloir") pour faire oublier que la violence (l'avortement est un meurtre) vient du camp d'en face.
Rédigé le 09 juin 2009 à 08h07 dans Antichristianisme, Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Elections européennes, La vie des médias, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Rédigé le 09 juin 2009 à 07h19 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Défendre la famille, Jeunes, La vie des médias, SOS Homofolie, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dominique Morin
Rédigé le 08 juin 2009 à 13h24 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Notre Eglise, Société civile (EU), Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Un article (fichier au format pdf) à lire de toute urgence. Le cas de l'Institut pour la Justice est longuement abordé...
Rédigé le 06 juin 2009 à 20h38 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Conso, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 06 juin 2009 à 20h30 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 06 juin 2009 à 20h18 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, Notre Eglise, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Emmanuel Delhoume est secrétaire national en charge de la thématique de la culture au FRS. Mais pour combien de temps encore ? Il a participé au dernier meeting de Philippe de Villiers et Frédéric Nihous, le 4 juin dernier au Cirque d'hiver et appelé à voter pour les listes Libertas alors que le FRS, présent en portion congrue sur les listes de la majorité populaire, incite à se mobiliser pour faire gagner l’UMP dont il est avec le parti radical valoisien le parti fondateur.
« Barnier ment »
Valeurs Actuelles faisait état dans son dernier numéro de dissensions au sein du FRS. Nous avons voulu en savoir plus et contacté M. Delhoume par téléphone jeudi soir. « Jusqu’au meeting de ce soir, je n’avais pas pris officiellement la parole » nous confie-t-il. Déçu, il l’est. « J’ai reçu une lettre m’informant de l’ouverture d’une procédure disciplinaire à mon encontre suite à ma présence au Benoîthon de Frigide Barjot sur la place Jean-Paul II. La direction du FRS s’en prend à mes « prises de position désastreuses » qui auraient gêné Christine Boutin, au ministère. C’est vrai, je ne les avais pas averti », concède-t-il.
Mais pourquoi Libertas ? « Si je fais de la politique, c’est pour qu’un jour nos idées soient traduites par des actes ». Point de hors-système donc. « Les candidats du FRS, de qualité comme Xavier Lemoine, maire de Montfermeil en 7ème position en Ile-de-France, n’ont aucune chance d’être élus » regrette-t-il. Emmanuel Delhoume dénonce « l’attitude de mépris de l’UMP envers le FRS » et « l’absence de débat au sein du FRS où jamais la question de la stratégie pour les européennes n’a été abordé ». Et de rappeler qu’on peut être membre du FRS sans être membre de l’UMP, le cas d’un tiers des adhérents du FRS selon Christian Dupont, porte-parole de Christine Boutin depuis 6 ans. « Philippe de Villiers est le seul à être en position de peser et je lui fais confiance sur deux sujets qui me tiennent particulièrement à cœur : la défense de la famille et de la vie et le refus de voir la Turquie entrer en Europe. » Un sujet sur lequel « Barnier, qui n’a aucun scrupule, aucune morale, ment ». Emmanuel Delhoumme regrette que « l’UMP trompe, abuse beaucoup de gens, notamment beaucoup d’amis du Forum (des républicains sociaux, NDLR) qui vont voter pour ses listes de bonne foi ». Il veut bien sûr parler du projet de loi sur le travail dominical, qu’il n’hésite pas à qualifier (et nous avec) de « loi impie ». « C’est une question de principe pour quelqu’un comme moi qui a une conception chrétienne de la vie en société ». Emmanuel Delhoume pose la question « jusqu’où Christine Boutin va-t-elle accepter d’aller ? ». « Je lui ai envoyé un courriel ce soir (jeudi, NDLR) où je réaffirme ma fidélité au FRS et à sa personne, j’explique souhaiter rester au FRS et que le FRS reste fidèle à sa vocation ».
L’homme, « en cohérence avec (ses) choix antérieurs et ceux de la présidente du FRS » nous explique qu’il y a beaucoup de déçus au sein du parti qui regroupe environ 8 000 adhérents. « J’ai dénoncé le positionnement du PPE sur l'entrée de la Turquie en UE dans une contribution parue sur le site du FRS, et celle-ci est toujours accessible. Je ne vois donc pas pourquoi nous nous allions à l’UMP, qui fait partie du PPE, pour ces élections.
« Pas représentatif »
Christian Dupont, le porte-parole de Christine Boutin, nous affirme qu’Emmanuel Delhoume « n’est pas représentatif », n’ayant « pas de fonction représentative au sein du FRS ». Il se dit étonné que l’on prenne comme point de départ « l’article erroné de Valeurs Actuelles ». « Satisfait » de la présence de 5 candidats sur les listes de la majorité, dont « un en position éligible » pour « un jeune parti comme le FRS », il reconnaît que si on compare le traitement reçu par le FRS à celui reçu par la Gauche moderne et des Progressistes, « ça peut être une frustration ».
Le FRS, qui veut être « un caillou dans la chaussure » de l’UMP, le poil à gratter de la majorité, revendique les victoires provisoires sur le travail dominical et le statut du beau-parent. « Grâce à Christine Boutin, des projets de lois que le gouvernement voulait faire voter par le Parlement en catimini ont été dénoncé sur la place publique » et leur adoption compromise. Il pense notamment au projet de loi sur le statut du beau-parent déjà préconisé par le rapport Pécresse en 2004. « Ce sont des combats qui reviennent régulièrement » mais M. Dupont revendique comme une bataille gagnée le fait de « mettre les adversaire en posture de devoir y revenir ». « C’est tout le problème du sel de la terre. Au FRS, nous voulons apporter du goût au plat ».
Une logique d’influence qui a ses limites ? « Non, à condition de tenir bon sur ses convictions ». Je lui rappelle tout de même qu’en 3ème position sur la liste qu’il soutient en Ile-de-France, figure Jean-Marie Cavada qui s’est déclaré en 2007 favorable au « mariage » homosexuel… « S’il avait pris position pour pendant la campagne des européennes, notre candidat (Xavier Lemoine, NDLR) et le FRS seraient publiquement intervenus ». « Le FRS est un parti qui tient la route et qui s’installe dans le paysage de la majorité gouvernementale de droite ». Et qui commence, nous confie-t-il, à réfléchir à sa stratégie aux élections régionales et européennes. « On ne suit pas l’UMP, on est un parti de gouvernement » qui n’aurait à déplorer aucune tension en son sein : « j’ai vérifié auprès des cadres du FRS ».
Rédigé le 06 juin 2009 à 19h40 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Elections européennes, Identité, L'UE au quotidien, La vie des médias, Le dimanche, c'est sacré !, SOS Homofolie, UE/Turquie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Récit heure par heure de cet énorme succès :
14h15 : "il pleut mais le temps est en train de s'éclaircir", nous confie Thierry, organisateur. La marche s'annonce être un succès puisque malgré la pluie, déjà 500 à 600 personnes selon lui, sont présentes, "essentiellement des jeunes de 16 à 22 ans".
14h20 : on nous signale que l’abbé Ribeton (supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pierre) doit participer à la marche.
14h30 : de plus en plus de monde, et pas que des jeunes. Beaucoup de t-shirts rouges "Oui à la vie".
14h35 : présence de Bernard Antony, président de l'AGRIF et de Chrétienté Solidarité, de Jean-Claude Martinez, député français au Parlement européen et candidat dans le Sud-Ouest aux élections européennes pour la Maison de la vie et des libertés et soutenu par le Parti de la France. A noter, la présence de présidents de fédérations FN et MPF et du conseiller régional Jacques Colombier.
14h40 : l'éclaircie se confirme. Pas loin de 1 000 personnes selon un manifestant. Et ça continue à arriver, notamment des familles avec poussettes, maintenant que le temps le permet.
14h45 : présence de nombreux abbés dont un dominicain de Saint Paul, des prêtres de paroisse ou de la Fraternité Saint Pie X.
14h50 : le cortège devait démarrer vers 14h30, il est bloqué en raison d'une contre-manifestation gauchiste. Présence de beaucoup de policiers.
15h15 : à l'avant du cortège, une banderole "Plus jamais l'eugénisme". Des pancartes "En marche pour la vie", "Sauvez les bébés", "Maman, j'ai le droit de vivre" et une banderole "Honneur aux mères" sont visibles dans la manifestation.
15h25 : "On croise les contre-manifestants d'extrême-gauche" nous déclare un participant. Tenus à distance par les forces de police.
15h30 : présence de France-Bleue et de Novopress Aquitaine.
15h32 : des jeunes expliquent venir de Lourdes, Tarbes, Bayonne. "C'est toute l'Aquitaine qui manifeste pour la vie" s'enthousiaste un manifestant. Le slogan de la marche est "A Bordeaux comme à Paris, en marche pour la vie !".
15h35 : on nous informe que la marche fait un tour dans Bordeaux et s'achèvera... place des Quinconces, c'est-à-dire au lieu de départ, vers 17h (discours prévus).
16h00 : on nous signale qu'Axel de Boer, président de Solidarité France et tête de liste en Ile-de-France pour les élections européennes, est présent.
16h45 : Martine Lehideux, du Parti de la France, et des militants de l'association "Dies Irae" participent à la marche.
17h00 : Thierry et l'équipe de "Oui à la vie" partagent avec nous leur satisfaction : "ça a été au-delà de toutes nos espérances". "1 manifestant sur 4 ou 5 portait un t-shirt "Oui à la vie" et nous en avons vendu 500 (au prix de 5 euros), nous évaluons donc à 2 000-2 500 le nombre de personnes présentes cet après-midi, dont une énorme majorité de jeunes de 15 à 25 ans". De nombreux médias ont couvert l'événement : France Bleue, l'AFP, Libération, Sud-Ouest, une chaîne de télévision (France 3 ou TV7). Les contre-manifestants étaient enviton 150, originaires de la gauche la plus extrémiste, et proféraient des slogans haineux comme "Les cathos, vous nous cassez le clito !". Mais les CRS les ont empêché de s'attaquer aux familles et aux jeunes présents. Les forces de police ont confié aux organisateurs n'avoir jamais vu une marche "conservatrice" de cette ampleur à Bordeaux. Olivier Roquain, de l'association des juristes catholiques, a prononcé un discours de clôture de la marche. Thierry a appelé à combattre ensemble pour défendre la famille et la vie, quelque soient les confessions et les appartenances partisanes.
17h30 : les cars commencent à repartir. Le Dr Dor est présent et "SOS Tout-Petits" (banderole en queue de cortège) avec lui. Il nous confie regretter "qu'on n'ait pas assez prié pendant la marche". Celle-ci, aconfessionnelle, s'est déroulée sur fond de musique house et de slogans "chocs" : "Handicapés, droit au respect !", "Oui, oui, oui, défendons la vie ! Non, non, non à l'euthanasie !", "Personnes agées, personnes sacrées !", "Papa, maman, une famille !", "Oui à la vie, pour les tout-petits !" ou encore "Assez, assez ! Sauvons les bébés !". Ce qui n'a pas empêché la présence nombreuse de prêtres, au contraire : l'abbé Laguérie de la paroisse Saint Eloi (Institut du Bon Pasteur), l'abbé Edouard de Mentque, un prêtre de la Communauté de l'Emmanuel (paroisse du Sacré Coeur), l'abbé Coiffet (curé de la chapelle du Christ Rédempteur), l'abbé Reyes-Barrios (Fraternité Saint-Pierre) qui avait organisé un car de Dax, l'abbé Paul-Joseph (idem), etc...
17h45 : regonflés à bloc, les organisateurs ont bien l'intention de récidiver l'année prochaine ! Merci d'avoir suivi cette marche sur e-deo !
Réalisation : TC, TP.
Addendum 19h40 : lire la dépêche AFP et les brèves (ici et là) de Sud-Ouest.
Rédigé le 06 juin 2009 à 12h50 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, Notre Eglise, Sida, SOS Homofolie, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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L'association "Oui à la vie" communique :
L’article de Libération Bordeaux, intitulé « Les féministes font rebrousser chemin aux anti-IVG », sous la plume de Stéphanie Lacaze, nécessite plusieurs mises au point. Bien évidemment, son auteur n’a pas estimé nécessaire de prendre contact avec l’association « Oui à la Vie » pour comprendre l’esprit dans lequel se déroulera la marche du 6 juin. Ce n’est pas l’association « Oui à la Vie », par peur des « féministes », qui a décidé de modifier le lieu de départ de la marche, mais la Préfecture et la police qui lui ont imposé ce changement en raison du nombre de marcheurs attendus. La marche du 6 juin n’est pas une manifestation « anti-IVG » rassemblant des gens « virulents », mais une marche pour la Vie et la famille. Pour les enfants. Pour les personnes handicapées. Pour les personnes âgées. L’association « Dies Irae » ne s’est jamais manifestée pour apporter le moindre soutien à cette marche. Les participants ne viennent pas de « Saint Eloi », mais de toute l’Aquitaine, catholiques, protestants, orthodoxes, juifs ou sans croyance particulière, si ce n’est celle en l’amour de la Vie et de la famille. Nous laissons au planning familial et à Madame Barbara Duval la liberté de prêcher l’euthanasie pour les enfants trisomiques ou les personnes âgées grabataires qu’ils estiment indignes de vivre, comme ce fut le cas dans l’Allemagne des années 1930. Nous leur laissons la liberté de chanter les louanges de l’avortement en leur rappelant simplement les dernières paroles de Stéphane Audran, signataire en 1971 du « manifeste des 343 salopes » : « C'est terrible de se faire avorter ». Mais nous ne leur laisserons pas, samedi, la liberté et l’impunité d’insulter, de menacer et d’agresser, verbalement ou physiquement, les centaines de famille présentes à cette marche.
Rédigé le 05 juin 2009 à 18h36 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, La vie des médias, Le dimanche, c'est sacré !, SOS Homofolie, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 05 juin 2009 à 09h10 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Elections européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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