Réponse dans le Journal officiel :
Le premier donateur correspond à l'Agence nationale pour la cohésion et l'égalité des chances.
Thibaud (via François Desouche)
Réponse dans le Journal officiel :
Le premier donateur correspond à l'Agence nationale pour la cohésion et l'égalité des chances.
Thibaud (via François Desouche)
Rédigé le 01 août 2010 à 18h30 dans Economie et social | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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est ouverte...
Thibaud
Rédigé le 01 août 2010 à 17h32 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Jeunes, SOS Homofolie, Tendances, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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"En dressant les français les uns contre les autres pour des raisons purement politiciennes, Nicolas Sarkozy abîme la fonction présidentielle. Sans pour autant résoudre les réels problèmes de sécurité, il sape gravement la cohésion nationale", a réagit hier le président de Debout la République.
"Le discours de Tartuffe du président pourrait donc être grave de démagogie s'il n'était pas ridicule de bêtise. En se drapant une énième fois dans un discours offensif en décalage total avec sa politique, Nicolas Sarkozy prend les français pour des c...", ajoute le député de l'Essonne.
Nicolas Dupont-Aignan accuse le chef de l'Etat d'un "décalage schizophrène entre le discours et les actes".
"Qui a supprimé ce qu'on l'on a qualifié à tort de 'double peine' et qui permettait l'expulsion d'un étranger coupable d'un délit grave ? C'est Nicolas Sarkozy. Qui a supprimé en 2010 plus de 3 000 postes de gendarmes ou policiers ?! C'est toujours Nicolas Sarkozy", lance-t-il.
Rédigé le 01 août 2010 à 09h55 dans Délinquance, Economie et social, Immigration, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Le secrétaire national de l'UMP en charge de la Sécurité, Eric Ciotti, qui prépare un texte sur la responsabilité pénale des parents des mineurs délinquants, propose deux ans de prison ferme quand ceux-ci n'auront pas fait respecter les obligations auxquelles seront soumises leurs enfants condamnés.
"La phrase exacte de la proposition de loi sera: 'Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende, le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis'", a expliqué le député des Alpes-maritimes dans Le Journal du dimanche.
Rédigé le 01 août 2010 à 00h56 dans Délinquance, Economie et social, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Lu dans Le Figaro :
Myriam P. s'en souvient comme si c'était hier. Elle se souvient des cris dans la rue, des insultes qui montaient, de la horde qui gonflait, se massait sous ses fenêtres, des projections de pierres et de carrelages qui menaçaient de tomber dans la chambre de sa fille endormie et bientôt des coups de boutoir dans sa porte, après qu'une quinzaine de jeunes eurent défoncé le portail de son immeuble.
Réfugiée dans les toilettes de son appartement, tenant blottie contre elle son bébé tandis qu'elle essayait désespérément de joindre la police, elle pouvait les entendre qui hurlaient : « On va vous crever, sales céfrans (Français, ndlr). » Son mari, lui, arc-bouté derrière la porte d'entrée, pouvait voir voler en éclats son mur devenu poussière de plâtre. « On a cru vivre nos derniers instants. Sans l'intervention de la BAC, c'en était fini. » C'était dans la nuit du 17 au 18 avril, au 14 de la rue des Trois-Journées, en plein cœur de Perpignan. A cinquante mètres de la splendeur gothique qu'est la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, et à deux cents mètres à peine du commissariat principal. Coupables d'avoir osé demander que cessent sous leurs fenêtres les rodéos de scooters et menacé de prévenir les flics.
Pendant cinq jours, encore traumatisé par la violence de l'agression, le jeune couple a bénéficié, grâce à leur assureur, de la protection d'un vigile. Mais après ? Renforcer la cloison ? Dérisoire ! S'en remettre aux caméras de surveillance installées dans la ville pour prévenir des agressions ? Elles ont fait la démonstration que la dissuasion ne suffisait pas face à des délinquants mineurs le plus souvent impunis. A quoi bon vouloir rester dans ce quartier quand leurs agresseurs étaient déjà libres, alors qu'eux-mêmes, à quatre heures du matin, n'avaient pas fini de déposer plainte ? L'un d'eux, à 15 ans, comptait déjà 122 arrestations à son actif. Rester ? Autant tenter le diable ! « C'était intenable, donc nous sommes partis. Il aurait fallu me payer très cher pour que j'y reste un mois de plus », dit-elle aujourd'hui avec le sentiment coupable qu'en choisissant l'exil, elle démissionne et abandonne le terrain à ces nouveaux barbares.
Pour autant, cette jeune femme énergique sera la seule à témoigner à visage découvert, parce qu'« il faut sortir de l'omerta, briser la spirale du silence ». C'est qu'elle n'est pas seule à avoir connu l'enfer. Certains n'ont pas eu sa « chance ».
Direction Saint-Assiscle, un quartier résidentiel de Perpignan. Le 2 juillet, Katy et Thierry, son compagnon, ont été à leur tour victimes de la violence ordinaire. Sur sa page Facebook, la jeune femme de 35 ans livre, lasse, ses sentiments : « C'est pas la joie en ce moment avec la merde qui traîne dans mon quartier... J'ai failli perdre la vue à l'œil gauche. Voilà, c'est pas trop la fête à Perpignan. » Lorsqu'elle consent à nous parler, enfin, elle explose. Son compagnon ? Agressé au poing américain et à la barre de fer, alors qu'il était descendu s'interposer, voyant que deux gamins à vélo qui rentraient du cinéma étaient sur le point de tomber dans un guet-apens, au milieu de jeunes caillassant des voitures. Ils étaient quinze à s'acharner sur lui. Résultat : douze points de suture sur le visage et trois autres sur le crâne. Elle ? Rouée de coups par des gosses à qui elle distribuait des bonbons à l'occasion des fêtes de quartier! « Pendant que nous déposions plainte, certains jeunes étaient déjà à nos fenêtres, salissant d'insultes notre fille de 10 ans qui n'arrivait plus à dormir et qui attendait notre retour... la menaçant : "On va t'attraper !" Depuis, elle fait des cauchemars ! » Et son petit frère de 8 ans, un garçon qui ne s'est jamais battu et, insiste Katy, a toujours été premier de sa classe... lui ne cesse désormais de répéter : « Quand je serai grand, je vous tuerai tous. » Depuis, des bandes traînent sous leurs fenêtres et font pression pour qu'ils retirent leur plainte. « Nos voisins eux-mêmes nous le demandent, pour en finir avec cette histoire qui empoisonne la vie de l'immeuble. Boîte à lettres fracassée, courrier volé, je suis aujourd'hui obligée de convenir de rendez-vous avec la postière pour récupérer mes lettres ! » Intimidations, menaces, comment, dans ces conditions, rester plus longtemps ? Pour Katy, la conclusion s'impose d'elle-même : « Longtemps, la France a été une terre d'asile. Aujourd'hui, c'est à notre tour de nous réfugier, parce que c'est trop tard et que la situation nous a échappé. » Lire la suite...
Lire aussi :
Rédigé le 01 août 2010 à 00h50 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Identité, Immigration, Islam, Jeunes, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici la photo prise par le site de passionnés des transports urbains parisiens Metro-pole.net. Elle représente un MI 79 (MI pour Matériel d'Interconnexion, entre les réseaux SNCF - au Nord - et RATP - au Sud, l'ancienne ligne de Sceaux) rénové. Sur les portes, le vert jade rappelle la RATP, le rouge carmillon la SNCF. Finis le bleu, le blanc et le rouge emblématiques des MI 79/84 (cf en arrière-plan) et des MS61 depuis leur première rénovation (qui en sont à leur seconde), place aux gris clair et foncé pour plus d'élégance mais aussi un hommage aux "petits gris", ces trains de banlieue en inox apparus dans les années 60 dont la fin a été annoncée en 2009.
Rédigé le 31 juillet 2010 à 02h34 dans Economie et social, Histoire, Patrimoine, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Sur Liberté Politique, Michel Fauquier revient sur l'entretien accordé par Jean-Frédéric Poisson à e-deo entre les deux tours de la législative partielle de la 10ème circonscription des Yvelines qui a vu l'élection de la candidate Europe Ecologie, Anne Poursinoff.
"Première erreur, la loi Mallié ne concernerait que les chrétiens : si elle les concerne au premier chef (le repos sabbatique devenu dominical est quand même un commandement divin), il est une évidence que la loi ébranle l’ensemble de l’organisation sociale en son fondement, ce que j’ai rappelé de façon argumentée dans ma Lettre du dernier des chrétiens au premier des Français, pp. 24-29 (éditions Tempora, Perpignan, janvier 2009).
Aucun syndicat ne s’y est trompé et, pour ma part, je m’en réjouis. Je précise au passage que l’argument de l’enrichissement de Force ouvrière est à la fois inexact (même la C.F.T.C. gagne ses procès dans le cas d’espèce), et inapproprié, pour ne pas dire plus : je ne sache pas en effet qu’un syndicat fasse un procès pour gagner de l’argent, mais pour faire respecter un droit, celui du salarié. Léon XIII a dit deux ou trois choses sur la question qu’il serait bon de méditer : loin d’avoir désorienté son seul électorat chrétien, M. Poisson a certainement démobilisé ceux que les papes, depuis Jean XXIII, ont pris l’habitude d’appeler les « hommes de bonne volonté », lesquels sont, un peu comme les Patagons, plus nombreux que l’on ne pense.
Seconde erreur : « Il n’y avait pas de bonne solution. Quand j’en ai demandé une, personne ne me l’a fournie. » Je me rappelle pourtant, et je ne crois vraiment pas avoir été le seul, que j’avais discuté de ce point avec M. Poisson. La solution était très simple ; faire appliquer la loi (l’ancienne) en faisant fermer les magasins la transgressant, ce qui a été fait à Nantes avec un succès immédiat juste après le vote de la loi Mallié. Une grande enseigne vendant des meubles, ne reculant pas devant des méthodes de voyou tout en entretenant soigneusement la chimère de son « modèle social », avait en effet tenté d’ouvrir le dimanche en décembre 2009… Contre l’avis du Comité d’Entreprise… et alors qu’elle n’était pas dans les tristement fameux P.U.C.E. (Périmètre d’usage de consommation exceptionnel) prévus par la loi (cf. Presseocean.fr) !
L’envoi de quelques C.R.S. a tout fait rentrer dans l’ordre en quelques minutes… et le dirigeant de ladite enseigne n’a trouvé personne pour soutenir son attitude inqualifiable, certainement pas ses employés, déjà contraints de travailler deux soirs par semaine jusqu’à 21 H 30 min. Ces employés sont pourtant « volontaires » nous dit-on : pour ma part, quand je suis allé constater la situation sur place, je les ai trouvé plus fatigués que volontaires, et j’ai compté plus d’employés âgés de la trentaine ou de la quarantaine que de « jeunes étudiants finançant leurs études par des petits boulots du soir », ceux au nom desquels on a justifié la loi Mallié.
Troisième erreur : « Je suis allé au bout de ce que je pouvais faire sur ce texte de loi. » De toute évidence non, à moins de considérer qu’un député n’aurait pas le droit de voter contre un texte de loi présenté par la majorité à laquelle il appartient. Si tel était le cas, il faudrait alors admettre que les électeurs n’élisent pas des députés qui les représentent en défendant leurs intérêts, mais des godillots seulement destinés à capter leurs suffrages pour en apporter les dépouilles à leurs partis ou groupes parlementaires. La loi Mallié, qui pose déjà un grave problème social, pose donc de surcroît un problème institutionnel : comment notre système, supposé démocratique et reposer sur l’exercice de la liberté individuelle, peut-il régulièrement amener des députés à voter sous la contrainte des textes rejetés par une majorité écrasante de leur électorat ?
Compromis ou discipline de parti ?
Dernière erreur : les électeurs de la 10ème circonscription des Yvelines auraient « soldé les comptes » en votant dimanche dernier pour M. Poisson. Ils n’avaient pourtant aucune raison de le faire, la position de M. Poisson n’ayant manifestement pas changé, puisque, à la veille du second tour, il semblait toujours estimer que la loi Mallié était un moindre mal. Or, loin d’être un texte amélioré par rapport au projet initial, la loi Mallié est le pire des textes qui ont été élaborés. Sait-on ainsi que la loi Mallié, présentée cyniquement par le législateur comme « réaffirmant le principe du repos dominical » (loi 2009-974 du 10 août 2009), contient, entre autres, cette disposition monstrueuse :
« Les autorisations [d’ouverture dominicale] prévues aux articles L. 3132-20 et L. 3132-25-1 sont accordées au vu d’un accord collectif ou, à défaut, d’une décision unilatérale de l’employeur prise après référendum [...]. En l’absence d’accord collectif applicable, les autorisations sont accordées au vu d’une décision unilatérale de l’employeur, prise après avis du comité d’entreprise ou des délégués du personnel, lorsqu’ils existent, approuvée par référendum organisé auprès des personnels concernés par cette dérogation au repos dominical » (art. L. 3132-25-3).En clair, la loi permet à l’employeur, moyennant une mascarade démocratique (un simple avis des employés), de s’asseoir sur l’opinion de ses employés (décision unilatérale de l’employeur). Comment un chrétien pourrait-il justifier une telle forme d’asservissement ?
Finalement, cette affaire est symptomatique d’une erreur d’appréciation qui fait des dégâts considérables : à entendre certains, la seule façon d’agir en politique consisterait à faire des compromis et, mieux, à justifier ces compromis, les électeurs qui n’avaliseraient pas cette tactique hasardeuse étant en dernier ressort les seuls coupables de l’élection d’« un député d’extrême-gauche. »
Mais, si on peut imaginer bien des domaines où les compromis sont pensables et même souhaitables (par exemple à propos d’un tracé d’autoroute ou d’un plan d’aménagement urbain), ceci reste-il valable pour une question aussi déterminante que le repos dominical ? En fait, ce que d’aucuns appellent un « compromis », s’apparente à une culture de la soumission à la discipline de parti. Les électeurs eux, n’élisent pas des partis, mais des hommes, et ils attendent que ceux-ci se comportent en conséquence. Si ces hommes font taire leur conscience, ils doivent s’attendre à ce que leurs électeurs fassent taire leurs suffrages.
Rédigé le 31 juillet 2010 à 01h51 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Jeunes, Le dimanche, c'est sacré !, Tendances, Tribune, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud (source : Petrus Angel)
Rédigé le 30 juillet 2010 à 23h10 dans Détente, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu dans Le Monde :
La recherche dirigée par Zhibin Zhang, de l'Académie des sciences de Pékin, et publiée, le 13 juillet, dans les Proceedings of the Royal Society B, devrait de ce point de vue faire date. Réunissant de nombreuses séries climatiques concernant la Chine, elle suggère que les épisodes froids sont bien corrélés avec des guerres internes ou des invasions qui s'y sont produites. Les chercheurs ont étudié une période allant de l'an 10 à 1900.
Pour éviter tout risque d'excommunication par les grands prêtres carbocentristes du GIEC
Les chercheurs sont prudents dans leur conclusion : s'ils notent que la Chine était plus stable lors des périodes chaudes au cours desquelles la production agricole était meilleure, ils remarquent que le présent réchauffement pourrait avoir des effets différents sur les sociétés modernes, qui présentent une meilleure capacité de résistance aux désastres naturels.
Des fois qu'à cause de ces scientifiques chinois, des individus (évidemment malintentionnés et financés par le "Grand Pétrole" à moins que ça ne soit par les Juifs !) en arrivent à souhaiter le réchauffement climatique...
Rédigé le 30 juillet 2010 à 22h25 dans Ecologisme, Economie et social, Environnement, Science, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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ont rejoint Jean-Paul Garraud et Jacques Remiller. Il s'agit de Thierry Mariani, Sauveur Gandolfi-Scheit, Daniel Mach, Christian Vanneste, Lionnel Luca, Brigitte Barèges, Jacques Myard, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Philippe Meunier, Franck Gilard (tous membres du Collectif Droite Populaire) ainsi que Jean-François Lamour et Philippe Goujon.
Qu'attendent les autres députés (notamment de l'UMP) pour signifier leur opposition aux salles de shoot ? Qu'on "oublie" de voter pour eux en 2012 ?
Rédigé le 30 juillet 2010 à 16h53 dans Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Science, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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et les valeurs conservatrices ?
Here are parents of every race, class and background valiantly trying to offset an intrusive media's corrosive impact in the lives of their children, as they cope with a public school system that reinforces the media's socially destructive messages. As though in partnership with these negative forces, along come the pro-lifers, who validate youthful sexually promiscuous behavior, by celebrating its inevitable outcome and consequences. They have not only helped to normalize illegitimate childbirth, but have raised it to the status of saintliness. Instead of a Scarlet Letter, Hester gets a heads up and encouragement to repeat her folly.
A propos de Bristol Palin, la fille de Sarah :
(...) The pro-life Auster asks the question of the day: "Was it right to have this unmarried, pregnant 17-year-old girl at the Republican convention holding hands with her boyfriend on national and global television, thus normalizing an out-of-wedlock sexual relationship and pregnancy at the highest level of our national life?"
Republicans, says Auster, have put conservatives in a position where no negative judgment can be expressed about out-of-wedlock pregnancy. Not only have they done this, they offer up congratulations to the expectant Mom. "Since when," he asks, "is it good news that a 17-year-old high school student will be caring for her new born," while still in school?
And why are the circumstances presented to the public by Palin considered acceptable? Auster contends, "Because Bristol's baby is not being aborted. The non-abortion turns the unmarried pregnancy and the upcoming teen-age marriage into a blessed event! ... This is the way these Christian conservatives are responding – because of the moral reductionism that effectively eliminates all moral evils except for the evil of abortion."
(...) Pro-lifers apparently use the "conservative" label only as a convenience, which also explains their affiliation with the Republican party. It's a marriage of convenience. Hardly any more conservative in their outlook on most issues than their liberal counterparts, pro-lifers have overtaken the party, in order to have a base from which they can effectively promulgate their intransigent stance against abortion. And this is the only item on their cultural agenda.
Ce post est certes provocateur mais la réflexion mérite d'avoir lieu : l'avancée dans les mentalités - toute relative en France, réelle aux Etats-Unis - des arguments pro-vie a lieu au détriment du mariage. Ayez un enfant hors mariage et même dans le milieu "tradi", c'est à peine si on ne vous starifiera pas, au motif que vous n'avez pas avorté ! Or, il n'y a jamais autant d'avortement que lorsque les gens ne s'engagent pas ensemble, solennellement et dans la durée pour ensuite accueillir la vie. La précarité affective est l'ennemi n°1 de l'enfant à naître. Le retour en force du mariage chez les jeunes est LA condition à une réduction importante et durable du nombre d'avortements. Qu'on se le dise, la culture de vie ne se limite pas à la lutte contre l'avortement. Elle passe aussi par la promotion du mariage, de la chasteté en général (continence avant le mariage, respect, fidélité et ouverture à la vie pendant).
Thibaud (merci à RB)
Rédigé le 30 juillet 2010 à 16h30 dans Avortuerie, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Etats-Unis, Jeunes, Société civile (EU), Tendances, Tribune, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Grenoble. Midi. Ce vendredi 30 juillet, les conseillers régionaux FN de l’Isère remettent en main propre à Nicolas Sarkozy la lettre ouverte que lui adresse Bruno Gollnisch.
En exclusivité, les Jeunes avec Gollnisch en publient le texte :
Monsieur le Président de la République,
Nous avons l’honneur, à la suite des très graves événements qui justifient votre présence aujourd’hui à Grenoble, de vous présenter une requête urgente.
Depuis début avril à Grenoble, autrefois cité paisible, les agressions physiques aux personnes ont augmenté en nombre, en violence, en sauvagerie haineuse. Une véritable barbarie s’est acharnée sur des victimes à terre, subissant coups de pied, coups de couteau, coups de tesson de bouteille au visage…
On déplore trois assassinats, des braquages, des vols, deux séquestrations, un viol, des incendies de voitures par dizaines…
C’est une escalade dans l’horreur ; un terrorisme de proximité, asséné au quotidien. N’importe qui peut tomber sous ces coups, comme ce jeune homme de 23 ans poignardé sur la place centrale de Grenoble parce qu’il ne pouvait donner une cigarette réclamée par une bande de malfrats. Il sera sauvé par une intervention chirurgicale de six heures, mais restera avec des séquelles. Ou encore ce paisible septuagénaire rentrant d’une partie de pétanque, poignardé par deux encapuchonnés qui tentaient de lui extorquer son porte-monnaie.
Vendredi 16 juillet au matin, après une attaque à main armée au casino d’Uriage, des malfrats ont tiré sur des policiers et l’un d’eux, multi-récidiviste, est mort dans la fusillade à Villeneuve de Grenoble. Des bandes ont alors attaqué un tramway, puis caillassé les forces de l’ordre, proféré injures, menaces de mort, « fait du tir à tuer les policiers » comme l’a défini la Directrice Départementale de la sécurité publique, avec arme de poing et fusil. Des incendies de voitures par dizaines, des pillages et incendies de commerces ont mobilisé d’importantes forces de police, CRS , GIPN Raid, hélicoptère…
On découvre une cache d’armes de guerre. On découvre que les policiers de la Brigade anti-criminalité sont fichés, menacés, et que des « contrats » existent sur leur tête. Du coup, leur hiérarchie les prie de se mettre au vert.
Où cela va-t-il s’arrêter ? On appelle des renforts. Mais, si les renforts sont menacés, qui les protègera ? Les parachutistes ? Les blindés ?
Un journaliste parlait d’insurrection. Serait-ce l’explication de l’aggravation des agressions aux personnes ? Il faut en tout cas cesser d’incriminer la pauvreté ou le manque de services sociaux pour expliquer, voire justifier, comme le font certains, cette guerre haineuse faite à la France. L’Inspection Générale des affaires sociales a d’ailleurs constaté que la vraie misère se trouve dans nos campagnes, et non dans les « quartiers » de nos villes. En 2004 le taux de pauvreté en Seine-Saint-Denis atteignait 18%, dans la Creuse 19,5% ! Mais il ressort du rapport de l’Observatoire National de la délinquance qu’en 2009, le taux de violences physiques crapuleuses pour 1000 habitants est 83 fois plus élevé en Seine-Saint-Denis que dans la Creuse (8,3 contre 0,1).
En réalité, ce sont les Français les plus démunis qui subissent l’insécurité le plus violemment, dans l’indifférence généralisée de la classe politique et médiatique.
À la Villeneuve de Grenoble, après des années d’investissements dans le cadre de la « politique de la ville », et après les dégâts causés par ces dernières émeutes, le Maire, M. Destot, promet la prise en charge du coût des voitures brûlées et 75 Millions d’€ pour la Villeneuve. C’est donc toujours plus d’argent pour toujours plus de dégâts !
M. le Président de la république, cette situation ne changera pas avec le remplacement d’un préfet qui n’avait pas démérité. Elle ne changera pas avec les voyages de Monsieur Hortefeux (deux en un trimestre), même accompagnée de déclarations martiales, et de mouvements de troupes de police.
Elle ne changera qu’avec des actions décisives contre la délinquance, et notamment la suppression de l’un de ses terreaux de prédilection, celui que lui fournit une immigration massive, incontrôlée, et qui trop souvent donne lieu à l’implantation sur notre territoire de communautés étrangères à notre culture, hostiles au reste de la population, animées d’une mentalité conquérante, déterminées à combattre tout ce qui peut représenter l’ordre public français : police, gendarmerie, mais aussi conducteurs de bus ou de tramway, contrôleurs, pompiers, médecins, professeurs, etc.
Contre l’abandon des citoyens aux agressions à venir, toujours plus sauvages, notre mouvement, le Front National est depuis des années le seul à sonner l’alarme et à dénoncer les graves déséquilibres sociaux engendrés par la folle politique d’immigration massive et incontrôlée mais orientée vers le communautarisme, c’est à dire la Libanisation.
Pour briser l’impunité des criminels et délinquants :
Il faut maintenir intacts et améliorer les moyens en personnel et matériel de la police (en 10 ans, alors que la population a considérablement augmenté, Grenoble a perdu 150 policiers !).
Il faut également des moyens supplémentaires pour la Justice.
Il faut rétablir la hiérarchie des peines dans le Code pénal, que les réformes successives ont amoindri. Il faut que ces peines soient promptes, certaines, qu’elles assurent la mise hors d’état de nuire des délinquants, la protection de la société, et qu’elles soient accompagnées d’un suivi.
Mais il faut pour cela de nouvelles places de prison. Nos prisons actuelles sont des dépotoirs. Les condamnés doivent y acquérir l’expérience du travail, s’ils ne l’ont pas, et être suivis à la sortie. La construction de 100 000 nouvelles places s’impose d’urgence.
Vous vous étiez engagé au cours de votre campagne présidentielle à augmenter les moyens de la police de la justice. Rien, ou presque rien n’a été fait.
Pour éradiquer le réflexe tribal et insurrectionnel de certains quartiers :
Il faut arrêter les repentances à répétition par lesquelles la France se déconsidère auprès des Français et des étrangers qui vivent sur son sol. Nous serions responsables de tous les maux de la terre : colonialisme, exploitation, esclavage… Vous vous étiez engagé à mettre fin à ces repentances ; le premier acte de votre quinquennat, avant même votre intronisation, a été de vous y livrer.
Il faut obtenir l’union dans les valeurs de la nationalité Française de tous ceux qui le souhaitent et renvoyer d’où ils viennent ceux qui la contestent. Cela implique une redéfinition du code de la nationalité française qui, doit s’hériter ou à défaut se mériter. On apprend tous les jours, par les faits divers, que des prédateurs divers, des prostituées, des personnes sans foi ni loi l’ont obtenue facilement ; et notre droit est ainsi fait que les formalités sont souvent beaucoup plus difficiles pour les gens honnêtes et parfaitement intégrés ! Votre majorité, votre parti, dès avant les élections législatives de 1986, s’était engagé à une réforme substantielle du code de la nationalité. Rien n’a été fait dans ce domaine. Un laxisme incroyable prévaut, qui n’existe pas dans la plupart des autres pays du monde.
Il faut rendre impossible le cumul des nationalités. Cela implique un contrôle des entrées sur notre territoire.
Vous vous étiez engagé à la maîtrise de l’immigration. Rien n’a été fait. « L’immigration choisie », sur laquelle il aurait beaucoup à dire, devait se substituer à l’immigration subie. En fait, aujourd’hui, l’immigration choisie concerne selon les statistiques mêmes de l’État, 180 personnes par an ! Et l’immigration subie : regroupement familial, demandeurs d’asile réels ou fictifs (la plupart du temps fictifs), naissances étrangères sur le sol français, régularisations de clandestins, ou tolérance de leur présence sur le territoire, concerne plus de 300 000 personnes par an !
L’auteur du braquage dont la mort a été le prétexte de ces émeutes était un multirécidiviste déjà condamné trois fois en cour d’assises pour vol à main armée. Comment a-t-il obtenu la nationalité française ? Comment l’a-t-il gardée, puisqu’il était très vraisemblablement pourvu d’une double nationalité ? Pourquoi n’en a-t-il pas été déchu ? Il faut expulser sans faiblesse les délinquants étrangers. Hélas, Monsieur le Président de la République, vous-même avez lutté contre ces expulsions au nom de l’abolition de la prétendue double peine. Les Français sont exaspérés de voir que l’on continue de tolérer sur leur territoire des gens dont les agissements, s’ils avaient été commis par des Français en pays étranger, leur aurait valu l’expulsion immédiate et définitive.
Il y a bien sûr des étrangers honnêtes, et des voyous bien de chez nous. Mais commencez, M. le Président de la République, par nous débarrasser des voyous étrangers, et nous ferons de la place pour les nôtres dans nos prisons. La préférence nationale doit s’appliquer dans tous les domaines y compris celui-ci !
Tant que ces réformes de fond n’auront pas été mises en œuvre, l’insécurité ne régressera pas. Tout le monde le sait, et chacun fait semblant de ne pas le savoir.
Nous vous remercions, Monsieur le Président de la République, d’avoir bien voulu prendre connaissance de ces quelques réflexions, et nous vous prions d’accepter qu’elles puissent être rendues publiques.
Dans l’espoir qu’elles puissent recevoir au moins un début d’exécution, nous vous prions aussi de bien vouloir agréer l’expression de notre haute considération.
Bruno Gollnisch, député européen et président du Groupe Front National au Conseil Régional Rhône-Alpes
Maurice Faurobert, conseiller régional
Alexandre Gabriac, conseiller régional
Mireille d’Ornano, conseiller régional
Rédigé le 30 juillet 2010 à 15h56 dans Délinquance, Economie et social, Identité, Immigration, Islam, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Moins de 2% des hommes japonais prennent un congé parental à la naissance de leurs enfants. Les hommes s'occupent peu de leurs enfants, ils sont cependant de plus en plus nombreux à vouloir leur consacrer du temps. Le gouvernement japonais encourage cette pratique pour palier au problème de la baisse de la natalité.
Thibaud
Rédigé le 30 juillet 2010 à 15h03 dans Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Châteaudun (Eure-et-Loire) : une aire d'accueil pour les gens du voyage aménagée il y a moins de deux ans pour la modique somme de 345 000 euros (dont 208 000 provenant de l'Etat) vient de fermer pour des raisons de sécurité. Portes arrachées, éviers endommagés, graffitis, dégradations en tout genre, même les commerçants situés alentour ne cachent pas leur lassitude...
La mairie va donc débourser plus de 50 000 euros pour la réfection de l'aire de repos, elle qui se plaint de manquer de moyens pour sauvegarder une école et refaire certaines rues...
Thibaud (merci à AG)
Rédigé le 30 juillet 2010 à 13h32 dans Délinquance, Economie et social, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Anthropologiquement, la burqa représente (...) le contraire de la visibilité : elle rend invisibles les femmes. Elle les escamote, les fait disparaître du jour, les expulse de la lumière. Ce dispositif s’exerce par un double jeu autour du “voir” : d’un côté faire voir l’idée, la force de l’islam politique, et de l’autre effacer celles qui portent dans l’espace public cette idée, les femmes, les rendre invisibles en les couvrant d’une bâche. Certains signes religieux soulignent la foi, l’accompagnent dans l’espace public, réussissant à donner un vêtement à l’âme, redoublant la visibilité de la personne, de son corps, de son visage, par la visibilité de sa spiritualité. La kippa, la croix chrétienne, le costume d’un moine ou d’une moniale, et même le hidjab (le voile ou foulard musulman qui ne cache pas le visage) y parviennent. La burqa, au contraire, ne souligne rien : elle élimine la femme du regard d’autrui, la désincarne radicalement pour ne laisser paraître qu’une terrible abstraction, celle du pouvoir temporel d’une idée délirante. Bref, la burqa déspiritualise autant qu’elle désincarne.
Rédigé le 30 juillet 2010 à 02h57 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Economie et social, Identité, Immigration, Islam, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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"Fièrement halal." La campagne publicitaire de la société Isla Délice sera visible du 2 au 10 août sur 6 000 panneaux d'affichage dans 150 villes de France. Isla Délice utilise comme visuel principal le coq, symbole français. Une façon de signifier aux vacanciers sa vision du Français de demain, musulman ou résigné à consommer halal ?
Rédigé le 30 juillet 2010 à 02h40 dans Economie et social, Identité, Immigration, Islam, Tendances | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Les efforts désespérés des croyants du réchauffement climatique pour défendre leur religion deviennent de plus en plus risibles, après l’épreuve infligée l’hiver dernier par tous ces scandales autour du GIEC.
Une technique familière qu’ils utilisent consiste à attribuer au réchauffement climatique pratiquement n’importe quel événement météorologique inhabituel se produisant quelque part dans le monde. La semaine dernière, par exemple, il a été rapporté que la Russie a récemment subi les températures les plus chaudes et la sécheresse la plus longue depuis 130 ans. Les responsables de la branche russe du WWF, le groupe de pression environnemental, ont bien sûr rapidement cité cela comme une preuve du changement climatique, affirmant qu’à l’avenir « de telles anomalies climatiques deviendront de plus en plus fréquentes. » Ils n’ont pas expliqué ce qui avait causé un temps chaud analogue il y a 130 ans. Et à côté de cela, fort peu d’attention a été apportée à la désastreuse vague de froid qui a frappé l’Amérique du Sud en raison de l’arrivée d’air de l’Antarctique, faisant des centaines de victimes au cours de ce qui constitue l’hiver le plus froid du continent depuis des années.
Aux États-Unis, l’Administration National pour l’Océan et l’Atmosphère (NOAA) a clamé que, selon ses données de températures mondialement célèbres, les six premiers mois de cette année étaient les plus chauds jamais enregistrés. Mais une analyse d’experts du blog scientifique américain Watts Up With That révèle que le réchauffement proclamé par la NOAA semble étrangement concentré dans les parties du monde qui disposent du moins de stations météos. Au Groenland, par exemple, deux des points les plus chauds, montrant une impressionnante hausse de cinq degrés, ne disposent d’aucune station.
Une seconde technique que les carbocentristes ont utilisé ensuite pour préserver leur croyance a consisté à répéter de manière incessante que les enquêtes officielles sur le scandale du Climategate ont lavé de tout soupçon les principaux scientifiques du GIEC impliqués, et que leur science a été « démontrée comme valide ». Mais, comme il a été noté par des critiques comme Steve McIntyre, du site Climate Audit, cela n’a rien d’étonnant, dans la mesure où les enquêteurs ont eu grand soin de n’interroger aucun expert comme lui qui aurait pu expliquer en quoi les courriels divulgués de l’Unité de Recherches Climatiques (CRU) sont accablants.
Le rapport du Groupe d’Évaluation Scientifique, dirigé par Lord Oxburgh, n’examine que 11 papiers produits par la CRU, aucun d’entre eux n’étant relié ni de près ni de loin à l’affaire. La semaine dernière, Andrew Montford, auteur de The Hockey Stick Illusion: Climategate and the Corruption of Science, a révélé sur son blog (Bishop Hill - bishophill.squarespace.com) que la sélection de ces papiers pour l’enquête a été approuvée par Sir Brian Hoskins, de l’Institut Grantham pour le Changement Climatique à l’Imperial College, et par Phil Jones, l’ancien directeur de la CRU - ceux-là même que visaient l’enquête.
Une troisième technique, la plus familière de toutes, a consisté à affirmer que les principaux sceptiques ne questionnent le dogme carbocentriste que parce qu’ils sont financés par le « Grand Pétrole » et l’« industrie des énergies fossiles ». Une histoire particulièrement bizarre s’est ainsi retrouvée la semaine dernière en couverture et en page intérieure d’un journal, intitulée « Les géants du pétrole donnent un million de livres aux climato-sceptiques. »
L’origine de ce conte était qu’Exxon Mobil, le géant du pétrole qui est la troisième plus grande compagnie du monde, a donné l’an passé « presqu’un million de livres » à quatre cercles de réflexion américains. Ceux-ci ont dénoncé les enquêtes sur le Climategate comme une opération de « blanchiment ».
Il n’était pourtant pas nécessaire de recevoir de l’argent d’Exxon pour voir ce qui n’allait pas dans ces enquêtes. Aucun sceptique connu qui s’est élevé contre elles n’a reçu un centime du Grand Pétrole. Mais l’aspect vraiment comique de l’affaire est que ces quelques sous donnés à des cercles de réflexion largement déconnectés du fond du débat ne sont rien en comparaison des sommes colossales fournies aux armées de groupes et organisations adverses.
Même les grosses compagnies du pétrole mettent depuis longtemps leurs gros budgets dans des projets destinés à montrer combien ils sont favorables à une « économie à faible consommation de carbone ». En 2002, Exxon a donné 100 millions de dollars à l’université de Stanford pour soutenir la recherche de sources d’énergies nécessaires pour combattre le réchauffement climatique. BP, qui s’est rebaptisé en 2004 « Beyond Petroleum » [« Au-delà du pétrole », NDLR], a donné 500 millions de dollars pour des recherches analogues. L’Institut Grantham fournit un autre exemple. Il a été créé à l’École d’Économie et de Sciences Politiques de Londres et à l’Imperial College grâce à 24 millions de livres données par Jeremy Grantham, un investisseur milliardaire, pour conseiller gouvernements et entreprises sur la manière de promouvoir et d’investir pour « combattre le changement climatique », l’un des secteurs d’activités à la plus forte croissance et qui compte parmi les plus lucratifs du monde.
Comparez les fonds reçus par quelques cercles de réflexion aux centaines de milliards de dollars prodigués à ceux de l’autre bord par les gouvernements, les fondations, les multinationales, y compris celles du Grand Pétrole, et vous verrez que les carbocentristes l’emportent haut la main. Du moins financièrement. Pour la science, en revanche…
Thibaud (Source : The Daily Telegraph. Traduction : Skyfall)
Rédigé le 29 juillet 2010 à 20h41 dans Culture de mort, Délinquance, Ecologisme, Economie et social, Environnement, La vie des médias, Science, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Thibaud (via E&D)
Rédigé le 29 juillet 2010 à 20h11 dans Economie et social, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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