Mais "les personnalités préférées des Français aiment-elles les Français ?"
Première chronique, première polémique : Zemmour soupçonné de... nanophobie par Rue 89 !
Thibaud
Mais "les personnalités préférées des Français aiment-elles les Français ?"
Première chronique, première polémique : Zemmour soupçonné de... nanophobie par Rue 89 !
Thibaud
Rédigé le 04 janvier 2010 à 21h09 dans Culture de mort, Economie et social, Histoire, Identité, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu ici :
Le gouvernement a décidé d’interjeter appel d’une décision de justice de la Haute Cour autorisant le journal catholique The Herald à employer le mot « Allah » dans son édition en langue malaise, a annoncé dimanche un haut responsable gouvernemental.
Thibaud
Rédigé le 04 janvier 2010 à 19h34 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Histoire, Islam, La vie des médias, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'Eau Vive (site) organise son Jubilé le samedi 23 janvier 2010 en la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Une messe sera célébrée à 15h suivie d'un buffet jusqu'à 21h.
La communauté vivante de l'Eau Vive souhaite fêter et remercier le Père de Monteynard et la fécondité de l'Oeuvre qu'il a fondée il y a plus de 40 ans. L'événement sera aussi l'occasion de rencontrer le Père Pierre-Henri Montagne, nommé par le Cardinal Archevêque de Paris, désormais en charge des activités de la Communauté.
L'Eau Vive en bref, c'est plus de...
- 40 ans d'existence
- 30 000 anciens
- 400 vocations religieuses
- 3 sites d'activités en France (Paris, Val d'Oise et Hautes-Alpes)
- Des activités toute l'année pour chaque membre de la famille
Vous souhaitez rencontrer le Père Montagne ? Ou avoir plus d'informations sur l'événement ?
Contact : L'Eau Vive
7 rue Blomet 75015 Paris – Tél. 01 42 84 24 28 - [email protected]
Toutes les infos sur le Jubilé sur www.eauvive2010.com
Mieux connaître l'Eau Vive...
L’Eau Vive est une Communauté familiale d’éducation chrétienne, issue des Foyers de Charité. Depuis plus de 40 ans, c’est dans un centre de vacances à Briançon (Hautes-Alpes), à Paris (XV°) et à Blémur (Val d'Oise) qu’ont lieu les différentes activités. L’Eau Vive est dirigée par le Père Pierre-Henri Montagne, nommé par le Cardinal Archevêque de Paris, à la demande du Père de Monteynard, Fondateur. L’Eau Vive est une communauté catholique vivante, composée de personnes formant une véritable « famille éducative » au service des jeunes et des familles qui leur sont confiés. L’Eau Vive répond à l’appel de centaines de familles qui veulent trouver un certain climat d’amitié et de droiture, avec des exigences morales et spirituelles et très vivantes, au travers de nombreuses activités adaptées à chaque membre de la famille. La communauté propose de répondre à l’appel de Benoît XVI à « être les sentinelles » du 3éme Millénaire.
Parmi
les activités proposées par l'Eau Vive : camps
de jeunes dans les Alpes, W-E au vert pour les jeunes de 7 à
15 ans dans le Val d'Oise, récollection pour les jeunes
couples, soirée hebdomadaire de prières à
Paris (Notre Dame du Lys XV°)...
Rédigé le 04 janvier 2010 à 17h15 dans Chrétien(s) au quotidien, Histoire, Jeunes, Notre Eglise, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 01 janvier 2010 à 18h47 dans Antichristianisme, Histoire, La vie des médias, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
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Rédigé le 30 décembre 2009 à 18h08 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Histoire, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud
Rédigé le 30 décembre 2009 à 18h06 dans Antichristianisme, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Patrimoine, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu dans Le Courrier des Yvelines du 30 décembre :
Il y avait relativement peu de monde à ce débat sur l'identité nationale, le deuxième organisé dans le département, salle Jacques-Tati à Saint-Germain en Laye. (...) il s'agissait d'évoquer cette fois la citoyenneté française. Ce concept appelle sans doute moins la polémique que celui d'identité nationale. (...)
Le maire [UMP] de Saint-Germain en Laye Emmanuel Lamy a pris la parole en premier pour célébrer la "communauté de valeur et de destin", plus proche de la définition de la nation que de la citoyenneté. Le débat ne pouvait manquer de glisser rapidement sur le terrain de l'immigration. Emmanuel Lamy, lui, préfère parler de mondialisation que d'immigration. "Bien entendu, les racines de notre civilisation plongent dans le judéo-christianisme mais la mondialisation rend les choses plus compliquées", a-t-il expliqué. "C'est forcément moins simple pour les gens de ma génération. A 20 ans, je savais ce que c'était qu'être français. Aujourd'hui, l'homme est en train de changer avec les échanges numériques, les réseaux sociaux comme Facebook..." [sic] (...)
Le député [UMP] Pierre Lequiller a préféré parler d'Europe : "J'ai fait cette remarque à Eric Besson, le ministre de l'immigration. L'identité française est aussi européenne" [sic]. Selon Pierre Lequiller, qui se place dans le digne héritage des Lumières, "être français, c'est avoir un message à porter au monde" [sic]. (...)
Le [Parti de la France] est venu en force, avec Myriam Baeckeroot, conseillère régionale d'Ile-de-France. Philippe Chevrier, un militant [Front national] des Yvelines a aussi pris la parole. Pour Myriam Baeckeroot, "l'identité de la France est marquée par son peuplement européen, par l'héritage chrétien et gréco-latin". Selon elle, les fondements de la nation reposent aussi sur "une relation subtile avec l'Eglise". "Ces fondements sont menacés par la dénatalité, et l'immigration remet en cause la substance du peuple français. L'islamisme remet en cause la laïcité" a-t-elle ajouté avant que l'animateur du débat ne lui reprenne le micro. (...) il fut dans un deuxième temps question de la coexistence entre les religions et de la place que prend l'islam en France. "Il ne faudrait pas que Colombey-les-deux-Eglises deviennent Colombey-les-deux-Mosquées !" s'enflammait une participante empêchée de débattre à Saint-Quentin-en-Yvelines au début du mois.
Rédigé le 30 décembre 2009 à 17h48 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Patrimoine, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud
Rédigé le 30 décembre 2009 à 15h35 dans Détente, Economie et social, Histoire, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Communiqué de l’association Paris Fierté
Depuis 2005, l’association Paris Fierté commémore Sainte Geneviève, patronne de la capitale, par une marche aux flambeaux se déroulant du parvis Notre-Dame de Paris à l’église Saint Etienne du Mont, où se trouvent ses reliques.
En 451, alors que les Huns assiègent Paris, cette religieuse fut la seule à oser se lever pour défendre la ville et ses habitants contre la menace. Elle réussit à convaincre les habitants de l’ancienne cité de ne pas ouvrir les portes de la ville et les Huns rebroussèrent chemin.
Comme chaque année, l’association Paris Fierté souhaite donc rendre hommage à ce symbole de foi et de résistance par une grande marche aux flambeaux.
Cet événement se veut une réponse populaire, joyeuse et enracinée autant à la froide grisaille du Paris des bureaux qu’au clinquant artificiel du Paris des paillettes.
Rejoignez-nous encore plus nombreux que les années précédentes pour que brillent les mille feux du Paris éternel !
Départ : dimanche 3 janvier 2010, à 17 heures, du Parvis de Notre Dame.
Arrivée sur le parvis de l’église Saint-Etienne-du-Mont
Contact : [email protected]
Rédigé le 30 décembre 2009 à 11h43 dans Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Histoire, Identité, Jeunes, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Benoît XVI vient de reconnaître les vertus héroïques de Pie XII et Jean Paul II. Ces deux papes, durant leurs longs pontificats, ont été de grands éducateurs des laïcs que nous sommes.
Pie XII délivrait chaque année un radiomessage pour Noël, voici un extrait (d'actualité) de celui du 24 décembre 1954 :
Ce qui doit demeurer et qui sans aucun doute demeurera, c'est l'Europe véritable, c'est-à-dire cet ensemble de toutes les valeurs spirituelles et civiles que l'Occident a accumulées en puisant aux richesses de chacune des nations qui le composent, pour les répandre dans le monde entier.
L'Europe, selon les dispositions de la divine Providence, pourra être encore génératrice et dispensatrice de ces valeurs, si elle sait reprendre conscience de son caractère spirituel propre et renoncer à la divinisation de la puissance.
De même que, dans le passé, les sources de sa force et de sa culture furent éminemment chrétiennes, elle devra, si elle veut retrouver la base et le lien de son unité et de sa vraie grandeur, se décider à revenir à Dieu et aux idéals chrétiens.
Rédigé le 24 décembre 2009 à 19h27 dans Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Histoire, L'UE au quotidien, Notre Eglise, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Rédigé le 24 décembre 2009 à 18h27 dans Antichristianisme, Chronique culturelle, Chrétien(s) au quotidien, Histoire, La vie des médias, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité et président du Cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne a écrit au grand rabbin Bernheim, aux dirigeants du Congrès juif mondial et du consistoire central de France :
Nous avons lu avec tristesse et même indignation vos déclarations simultanément injustes et intruses contre la décision du pape Benoît XVI de proclamer vénérable, selon la tradition de notre Église, le grand pape Pie XII dont la mémoire est ainsi honorée pour l’héroïcité de ses vertus.
Vos propos, tout spécialement pour les catholiques informés de ce que fut l’action salvatrice de ce pape ne sont pas recevables. Mais, nous le savons, ils sont jugés aussi comme très regrettables par beaucoup de juifs. Ainsi, le rabbin David Dalin et beaucoup de ses confrères en Amérique et ailleurs ont, dans la continuité des grandes personnalités juives de l’après-guerre, à cœur de ne pas laisser salir la mémoire de Pie XII.
Ils évitent ainsi très heureusement qu’une généralisation hâtive, un amalgame qui serait regrettable, ne soient faits par des catholiques qui pourraient confondre vos institutions avec la réalité multiple de ce que nous appelons le pays réel juif.
Dans ce dernier en effet où les gens de culture et d’esprit libre sont nombreux, on se souvient des pièges et artifices de la propagande soviétique à l’égard des Juifs comme des chrétiens, on se méfie des mauvaises révisions historiques et de la désinformation médiatique.
Car vous reprenez hélas, ni plus ni moins, les thèmes de l’odieuse campagne contre la mémoire de Pie XII orchestrée en 1959 par les « services » des pays de l’Est autour de la pièce « Le Vicaire » de « l’agent provocateur culturel » Rolf Hochhuth. Ce dernier, personnage étrange, à la fois manipulateur et manipulé, fut en effet un excellent instrument de déstabilisation. On l’utilisa aux fins de la subversion dans l’Église. On l’utilisa comme apologiste du terrorisme d’extrême-gauche qu’inspiraient les mêmes services. On l’utilisa encore lorsqu’il parut utile à l’URSS pour sa politique arabe de combattre les influences juives. Il devint alors un « négationniste » selon le propos du président du Conseil Central Juif d’Allemagne, Paul Spiegel.
La manœuvre soviétique vis-à-vis de l’Église catholique consistait à éliminer autant que possible, coûte que coûte, son anticommunisme. On le fit avec le réseau Pax de l’ancien collaborateur polonais des nazis, Piasecki, comme avec Hochhuth. Pie XII avait en effet été aussi fermement, aussi prudemment, aussi efficacement anticommuniste qu’antinazi.
Il fallait, pour bien manœuvrer dans l’Église avec les « compagnons de route » des partis communistes, noircir le plus possible son pontificat.
Il fallait, pour en faire le « pape de Hitler », faire oublier les remerciements et hommages que lui avaient adressé les plus éminentes personnalités juives de l’après-guerre telles madame Golda Meir et Albert Einstein.
Il fallait faire oublier les expressions de gratitude du grand rabbin de Jérusalem, Isaac Herzog, et celle du grand rabbin de Rome Elie Toaff. Il fallait occulter l’éloge de sa prudence par le grand rabbin du Danemark, Marcus Melchior, rescapé de l’extermination.
Surtout, pour certains, il fallait en finir avec l’histoire du grand rabbin de Rome pendant la guerre, Israël Zoller. Ce dernier avait tout obtenu de Pie XII : tout l’or possible pour payer les sommes exigées par les nazis, tous les asiles possibles dans les couvents, et Castel Gandolfo, résidence d’été des papes, était devenu un refuge pour trois mille juifs. Plein d’amitié et de reconnaissance pour Pie XII, le grand rabbin de Rome en vient à épouser sa foi dans le Christ et à se convertir, devenant alors Eugenio Zolli, professeur à l’Université Grégorienne.
Est-ce cela que certains juifs, et peut-être parmi vous, reprocheraient finalement le plus à Pie XII ?
Quelques-uns peut-être, n’ayant pas sur le christianisme le regard si amical de l’admirable historien et homme de vérité, Robert Aron ?
Mais maintenant, pour vous aider peut-être et en aider beaucoup à comprendre le soi-disant silence de Pie XII, qui ne fut qu’une prudence non provocatrice, assumée aux limites des plus grands risques, ne pourrait-on pas comparer son attitude à celles de bien de vos éminents prédécesseurs, conducteurs de votre peuple, quelquefois confrontés aux autres tragédies exterminationnistes ou, pour le moins, informés de leur réalité. Que firent-ils donc de mieux que Pie XII ?
Vous le savez, l’Église catholique avec Jean-Paul II a professé des repentances souvent justifiées pour les actes odieux commis par le passé au nom de notre religion. Pourquoi des autorités juives ne reconnaîtraient-elles pas de même, comme le fit la grande journaliste et écrivain Annie Kriegel, l’engagement d’une partie importante (elle en avait été) du peuple juif dans les révolutions communistes au sein desquelles beaucoup assumèrent les plus hauts postes et hélas aussi d’immenses crimes.
Pourquoi ne pas prononcer aussi, pour l’honneur du peuple juif, quelques phrases de repentance ? C’est, en tous cas, déjà, celui du journaliste israélien Sever Plocker (de Yediot Ahronot) que d’avoir demandé le 21 décembre 2006 de « ne pas oublier que quelques-uns des plus grands meurtriers des temps modernes étaient juifs ».
Bien sûr, nous le savons, le plus grand nombre des juifs des pays conquis par le communisme réprouvaient les horreurs des tchékistes. Quoi qu’il en soit, il serait utile et juste que l’on puisse apprécier quelle fut l’attitude des autorités spirituelles juives. Peut-être à ses débuts la révolution russe les inquiéta-t-elle moins que le nazisme plus tard. On veut bien le comprendre. Mais, lorsque Staline s’allia à Hitler, lorsqu’il s’achemina lui aussi vers un antisémitisme de plus en plus menaçant (complot des « blouses blanches, création du Birobidjan, etc…), qu’en fut-il ?
Osera-t-on nous répondre qu’ils étaient tenus au silence pour ne pas exciter le meurtrier psychopathe du Kremlin ?
Le peuple juif étant par vocation ouvert à « l’universel » comme vous aimez souvent le rappeler, vos prédécesseurs n’ont pu être indifférents aux autres génocides du XX° siècle.
Celui perpétré par le régime maçonnique Jeune-Turc, qui a exterminé les Arméniens et autres chrétiens en 1915, fut de proportion comparable à la Shoah et vit se dérouler des crimes et massacres d’une hallucinante cruauté sadique. La communauté juive turque était alors laissée en paix et plutôt prospère.
On aimerait donc savoir quelle fut l’attitude de vos grands rabbins et de vos dirigeants face à cette tragédie qui, on l’a trop oublié, annonça celle de votre peuple. Hitler ne déclara-t-il pas : « Qui se souvient des Arméniens ? » On n’ose pas penser que vos prédécesseurs auraient été plus indifférents pour les chrétiens que Pie XII pour les Juifs. Là aussi les historiens seront heureux d’accéder à toutes les archives.
Le rédacteur de ces lignes, messieurs les rabbins et dirigeants, est l’auteur d’une « Histoire des juifs d’Abraham à nos jours ». Elle a été écrite pour favoriser un véritable dialogue inter-religieux, dans la vérité, sans complaisance frelatée, mais dans le respect et même l’amitié telle que celle qui règne entre patriotes français juifs et chrétiens au sein de notre cercle d’Amitié Française.
Ce livre lui a valu les éloges de beaucoup de lecteurs, chrétiens et juifs. Commandé par plusieurs instituts et périodiques juifs, il n’a fait l’objet de leur part depuis bientôt quatre ans d’aucune réprobation. Bénéficiant d’articles très favorables dans les principales publications du catholicisme de conviction, il n’a suscité d’hostilité que celle de quelques personnages et groupuscules agités par un antisémitisme aussi affligeant que ridicule.
À l’évidence, les moins sommaires me reprochent d’avoir écrit un livre dans la recherche de la vérité et non sans amour pour le peuple « que Dieu s’est choisi » selon l’expression de Malachi Martin. Ils ne me pardonnent pas d’avoir confié que j’ai souvent travaillé en regardant l’image de Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein de son nom de jeune fille.
Entrée au Carmel de Cologne en octobre 1993, sa supérieure, sachant le redoublement de la haine des nazis pour les juifs catholiques, l’envoya pour la protéger au Carmel d’Echt aux Pays-Bas. Mais lorsque ce pays fut envahi et occupé, un plan de déportation des juifs fut élaboré en 1942. Après la protestation des évêques de Hollande le 11 juillet, ce plan fut aussitôt accéléré. L’ordre avait été donné par le Commandant SS de traiter en priorité, avec une sévérité encore plus grande, les juifs catholiques. Edith Stein et sa sœur Rosa furent arrêtées le 2 août. Au camp de transit de Westerbock, le 5 août, elles n’eurent pas droit au minimum de nourriture encore accordé aux juifs. Une petite carmélite juive, et sa sœur, catholique aussi, voilà en effet des personnes qui constituaient un grand danger pour le III° Reich. Il fallait au plus vite les conduire à la mort. Ce fut fait dès l’arrivée à Auschwitz-Birkenau le 9 août 1942.
La protestation courageuse des évêques hollandais n’avait servi à rien, qu’à augmenter et accélérer la fureur meurtrière des exterminateurs. Cela incita Pie XII à mesurer jusqu’où il pouvait aller trop loin… Mais vous, ses accusateurs aujourd’hui, êtes-vous bien sûrs de bien servir la cause de votre peuple ? Les rabbins et les historiens juifs qui défendent la vérité pour Pie XII et n’injurient pas Benoît XVI le font certainement mieux que vous.
Et voici d’ailleurs qu’au moment même où je terminais ces lignes, je prends connaissance des propos délicats, justes et intelligents de Me Serge Klarsfeld déclarant notamment que « Pie XII a joué un rôle déterminant contre Hitler » et comment grâce à ses directives « des milliers de juifs ont pu être sauvés ».
Je vous prie d’agréer, messieurs, l’expression d’une considération proportionnée à l’esprit de vérité dont vous témoignerez en n‘offensant pas la mémoire d’un pape auquel tant de vos coréligionnaires odieusement pourchassés doivent la vie.
Rédigé le 24 décembre 2009 à 18h05 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Histoire, La vie des médias, Notre Eglise, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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(...) Le véritable “pape” du nazisme n’est pas Pie XII, mais Luther. Léon Poliakov, historien français de l’antisémitisme, a toujours été catégorique pour évaluer et condamner la virulence antijuive de Luther, la jauger et la juger — ainsi dans le Mythe aryen : « le Réformateur s’acharne contre les Juifs dans cette langue musclée et puissante dont il avait le secret, avec un débordement torrentiel… que personne d’autre n’a égalé jusqu’à ce jour. » Cette phrase a été publiée en 1971 : ainsi donc, à cette date, pour ce très bon professeur qui n’écrivait pas à la légère, et qui fut un des tout premiers en France à réfléchir et à enseigner sur la situation de la Shoah dans l’histoire de longue durée, même les nazis n’avaient pas « égalé » Luther, du point de vue de la langue et de ses capacités pour ainsi dire “physiques” : « musclée et puissante, avec un débordement torrentiel ». Les nazis ont mis au point et employé un autre « secret », les moyens techniques modernes, industriels, du génocide ; mais eux-mêmes savaient que la langue de Luther « contre les Juifs » n’était pas « égalée » par eux, et ils y eurent recours, ils lui rendaient… hommage. Dans l’Histoire de l’antisémitisme de Léon Poliakov, cette condamnation définitive de Luther est centrale. Elle continue de détonner en France, où les hommes des Lumières puis les intellectuels, pour les besoins de leur longue guerre civile contre le catholicisme, ont adopté un système du préjugé favorable à l’égard du protestantisme, traité comme une espèce de… laïcité ! Ce qui eût beaucoup étonné, surpris et choqué Luther, qui avait tout de Ben Laden et rien d’Emile Combes : un intégriste ultra-réactionnaire, un fondamentaliste fulminant. Léon Poliakov sait de quoi il parle, il a raison : si “le Réformateur” a été le re-formateur de quelque chose, c’est bien du permis de persécuter et de tuer les Juifs ; de l’incitation la plus véhémente à les persécuter, à les piller, à les mettre à mort. Il a mis l’antisémitisme en formules : lorsqu’un Premier ministre d’Israël, Menahem Begin, prononce le 19 juin 1981 un discours officiel sur les origines du crime antisémite allemand, il le fait à partir de citations anti-juives de Luther. Qui va jusqu’à faire de l’antisémitisme un critère et une condition de la foi chrétienne : « Que les Juifs transmettent leur foi à leurs enfants est une insulte à la personne du Christ ». Cette phrase signée Martin Luther mérite d’être mieux connue. Elle figure dans un texte contre la papauté comme institution : sa tolérance envers les Juifs serait une des pires preuves de la trahison fondamentale de Rome — cette doctrine catholique formelle, réitérée, théologique, d’une protection des Juifs comme « parents de Jésus » et « témoins de sa Passion ».
Hitler est le “vicaire” de Luther. La pièce de théâtre le Vicaire de Rolf Hochhuth, en 1963, était une machine de guerre contre le concile Vatican II. Elle représentait non pas la vérité historique, mais cette plate-forme commune entre le stalinisme et le protestantisme qui constituait l’“Allemagne de l’est”, la RDA. C’est cette pièce de Hochhuth qui a été recopiée sans réfléchir et sans se renseigner, sans travailler, par le film Amen de Costa-Gavras.
L’Allemagne dans laquelle s’est installé et a grossi le cancer nazi n’était pas sous la coupe du catholicisme et du Vatican. Au contraire. Elle était aux deux tiers protestante. Le catholicisme y subissait une propagande négative incessante dans un consensus général d’anti-papisme de la culture luthérienne, auquel les nazis ne cessaient de se référer, qu’ils exploitaient à fond. Dans la République de Weimar, l’extrémisme anti-républicain et militariste recherchait la dictature à l’intérieur pour la guerre à l’extérieur ; il était protestant en quasi exclusivité. De direction, de recrutement, d’inspiration.
La République n’a pu être maintenue entre 1919 et 1933 que par l’accord des catholiques avec les sociaux-démocrates, qui comprenaient de nombreux Juifs laïques. En face d’eux, la haine acharnée de l’Allemagne anti-démocratique et anti-libérale, nationaliste, nostalgique de l’Empire et du militarisme, qui est protestante : sa masse, sa hiérarchie. Jusqu’à une vague d’assassinats politiques. Le nazisme ne tombe pas de la lune, encore moins de Rome. La mutation cancéreuse qu’est le nazisme, puis son échappée, ses métastases, son invasion du pays puis de l’Europe est d’abord une mutation des cellules protestantes : la montée en puissance du nazisme à partir de 1919 est incompréhensible et impensable sans sa collusion avec le protestantisme allemand majoritaire. L’étonnant est que la république allemande des catholiques, des socialistes et des Juifs ait tenu si longtemps, alors que les puissances qui avaient imposé le traité de Versailles ne faisaient pas le maximum pour soutenir la contre-culture démocratique et républicaine en Allemagne — mortelle frivolité. Hitler qui devait tout, contre la République, aux réflexes nationalistes protestants, associés au nihilisme des communistes, n’avait pas en face de lui un courant culturel d’une puissance équivalente.
(...) On dispose en France depuis 1976 d’un ouvrage historique de premier plan sur cette mutation mortifère dans le terreau de la mentalité protestante allemande de masse : Protestantisme et nationalisme en Allemagne de 1900 à 1945, de la germaniste Rita Thalmann. Elle y utilise un argument impressionnant, irréfutable au premier coup d’œil : les cartes électorales, traitées par ordinateur, des progressions successives des nazis commune par commune, Land par Land, région par région. La différence de vote selon les deux confessions chrétiennes est évidente, et elle persiste sur la durée entre 1919 et la fin des élections après l’incendie du Reichstag : une montée régulière du ralliement au nazisme de la masse sociologique protestante. Il suffira à Hitler, pour cueillir le pouvoir, d’une chiquenaude, par la bascule d’une fraction de politiciens catholiques : ce que l’on résume dans le nom de von Papen, vice-chancelier, qui se crut assez fort pour contrôler le chancelier nazi, voire même bientôt le remplacer. C’était une « dernière carte », mal calculée, elle eut le tort d’échouer ; mais il ne s’agissait que d’une tactique de dernière minute, qui ne change rien à l’enseignement de fond des cartes électorales : le lien entre le vote protestant et le nazisme. Cela aurait dû être reconnu au lendemain de 1945 comme une honte essentielle ; il n’en fut rien : on désigna les quelques catholiques. Mais Von Papen n’est pas le pape. Et il n’aura été que la cerise sur un gâteau qui s’était longuement formé par le pétrissage nazi de la sociologie électorale protestante, de sa mentalité, de son idéologie. Le traitement informatique des cartes est formel : on constate que l’électorat catholique persista à ne pas voter nazi jusque dans l’ultime confrontation électorale où un vote secret était encore possible, et malgré le système de terreur déjà en place. Au contraire, c’est dès le début des années 1920 que le Land le plus protestant d’Allemagne, le Schleswig-Holstein, s’était rallié massivement au parti de Hitler. Ne pas confondre la cerise et le gâteau.
Le protestant nazi proteste, en effet : contre les Juifs. Et contre leurs « complices », comme il les appelle : les catholiques. Dans la langue de bois nazie, on ne dit jamais « le pape », mais « le pape des Juifs » : « der Judenpapst ». Les jeunes nazifiés protestants ne risquaient pas d’oublier cette cible proposée à leur détestation, puisqu’ils en entendaient parler aussi bien à l’école qu’à la maison ; leurs maîtres à l’école, leurs moniteurs dans les organisations du parti, répétaient contre le pape de Rome les mêmes slogans que leurs parents protestants à la maison et leurs pasteurs au temple. La figure du pape aura été le plus grand dénominateur commun entre le nazisme et le protestantisme — avec celle « du » Juif. Si des produits de dégradation d’une religion ont participé à la formation, à la virulence, à la substance même du nazisme, ce sont bien ceux du protestantisme luthérien. Alors qu’il n’y a pas assez de mots pour décrire l’affection des nazis envers Luther : un enthousiasme sans bornes et sans réserves, un attachement et une tendresse émus, sans cesse manifestés. Ils n’avaient pas le moindre grain de contradiction avec le fondateur du protestantisme et du nationalisme allemands. Ils parlent de lui sur le ton d’une admiration enamourée, éperdue, bégayante, d’une adhésion totale. Leur premier soin dès leur arrivée au pouvoir, en 1933, fut de faire frapper des pièces de cinq marks à son effigie. Dans le film nazi Le Juif Süss de Veit Harlan sous la direction de Goebbels, Luther est cité plusieurs fois comme la bonne référence d’un antisémitisme d’avant-garde dont les nazis se réclament : un précurseur. Le scénario de ce film est un soulèvement des braves luthériens du Wurtemberg, au XVIIIème siècle, contre l’infâme complot des aristocrates et des politiciens catholiques et francophiles qui trahissent le bon peuple et le ruinent en s’alliant avec les Juifs.
Le protestantisme nazi intégré au régime institua son noyau dur sous la forme d’un corps de pasteurs arrivistes militants qui prit le nom très officiel d’“Église des Chrétiens allemands, c’est-à-dire des chrétiens de race aryenne” (Kirche der deutschen Christen, das heisst der Christen arischer Rasse). Après les élections du 14 septembre 1930, les autres dirigeants religieux protestants, ceux qui sauvaient encore les apparences, se résignèrent, constatant que leurs ouailles leur échappaient au profit de Hitler ; ils jettèrent l’éponge. Ils admettaient que dans le régime nazi ils ne pouvaient être que des relais et des adjoints, tout à fait secondaires, pas du tout indépendants. Ils ne disposaient pas d’une appui à l’extérieur de l’Allemagne, d’un réseau international. C’est toute la différence avec les structures catholiques qui au contraire, sur les douze ans de pouvoir hitlérien, ne cesseront de préserver leur autonomie. Les temples protestants n’étaient plus que des annexes du conditionnement, les cultes des rassemblements parmi d’autres de la “communauté du peuple” pour la contrôler et l’amalgamer.
Le 30 septembre 1930, soit deux ans et demi avant la prise du pouvoir par Hitler, les pasteurs de l’Ordinariat de Mayence déclarent déjà avoir compris, et saluer avec gratitude, que « les Führer(s) du parti national-socialiste veulent un Dieu allemand, un christianisme allemand, et une Église allemande ». En parallèle, les députés nazis invoquent Martin Luther dans leurs discours au Reichstag, l’Assemblée nationale, comme s’ils étaient en train de prêcher dans un temple protestant. Eux qui ne cessent d’attaquer « Rome complice de Juda » et d’injurier la personne du pape. Ce différentiel de traitement est la ligne du parti nazi. Elle est résumée le 3 avril 1933 par Wilhelm Kube, porte-parole des députés d’Hitler au parlement de Prusse, en présence des ministres du Reich Göring et Frick et d’une vaste brochette d’éminences nazies et protestantes mêlées, dans le discours d’ouverture pour le premier congrès des Chrétiens allemands : « Mes amis, vous pouvez désormais considérer les deux cent onze combattants du groupe national-socialiste au parlement de Prusse comme vos protecteurs et votre avant-garde pour porter en avant la révolution allemande dans la ligne de Martin Luther, au vingtième siècle comme en son temps. »
Soixante-dix ans avant Costa-Gavras et son affiche au signe de Toscani, les pasteurs protestants défilent dans les rues en mélangeant les drapeaux à croix chrétienne et ceux à croix gammée. Ce que n’ont jamais fait les prêtres et les catholiques. Le 25 avril 1933, Hitler désigne le leader des “Chrétiens allemands”, Ludwig Müller, comme Führer du protestantisme nazifié, lui conférant un de ces titres nazis créés exprès qui puent la boue sanglante : « évêque du Reich ». D’une telle nomination il n’y a pas d’équivalent, évidemment, du côté catholique. À Hanovre, le 18 octobre 1934, ce Müller-là claironne : « Notre objectif est une seule Église comme il y a un seul État et un seul peuple. Nous voulons une Église allemande libre de Rome, libre des Juifs. » Müller ne dit pas « mes bien chers frères », mais comme tout autre fonctionnaire nazi il utilise le «Volksgenossen », « compagnons du peuple », c’est-à-dire : « de la race licite », « du même sang ». L’évêque protestant de Brême, Heinz Weidemann, licencie tous ses pasteurs « non aryens » et publie sa propre édition des Évangiles, dont il a supprimé tous les passages et références « trop juifs ». Müller se suicidera le 31 juillet 1945. Dommage. Il n’y a pas eu de procès de Nuremberg du protestantisme allemand nazi. D’où Costa-Gavras. D’où la chasse à courre contre Pie XII.
Il faut noter que ce texte est paru sur le site de la revue La Règle du jeu que dirige Bernard-Henri Lévy.
A lire également, chez nos confrères du Salon Beige, Serge Klarsfeld défend la décision de Benoît XVI.
Rédigé le 24 décembre 2009 à 13h28 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Histoire, Notre Eglise, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 22 décembre 2009 à 22h37 dans Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Jeunes, Tendances, Tribune, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Dans une pétition rendue publique lundi 21 décembre, l’association s’alarme de voir les réunions dans les préfectures devenir « des espaces de libération d’une parole raciste, prompte à remettre en cause la légitimité de la présence sur le sol national de catégories entières de la population ».
Elle demande à Nicolas Sarkozy de mettre « un terme à ces réunions, sans quoi la République française que vous représentez aura fait le choix de laisser se tenir en son sein et avec son assentiment un débat de nature à briser durablement les fondements de notre vivre ensemble ».
Le texte a reçu le soutien de responsables politiques (Martine Aubry, Laurent Fabius, François Hollande, Lionel Jospin, Daniel Cohn-Bendit), mais aussi de bobos donneurs de leçons (Isabelle Adjani, Jane Birkin, Bernard-Henri Lévy).
Je trouve pour ma part aussi ridicule de débattre de l'identité nationale (d'avance résumée par ceux qui ont "ouvert" le "débat", à "liberté, égalité, fraternité, laïcité") que de demander l'arrêt des "débats".
L'identité de la France est chrétienne : ceux qui ne sont pas d'accord n'ont qu'à partir.
Rédigé le 22 décembre 2009 à 10h12 dans Antichristianisme, Délinquance, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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dans les écoles publiques pour ne pas choquer les minorités.
Juste avant Noël, le Département de l’Instruction publique du canton de Zürich a diffusé des lignes directrices dans lesquelles il déconseille « les participations actives à des activités et chants à contenu religieux » dans les écoles publiques. De tels chants pourraient porter atteinte aux sentiments religieux des enfants avec d’autres croyances.
« Voilà longtemps que nous ne chantons plus de chants de Noël dans lesquels Jésus est appelé fils de Dieu », souligne pour sa part Veronika Wyder, directrice de l’école primaire Gutenberg/Zelgi à Winterthour. « Nous transmettons ce message : c’est la fête de la paix sur Terre. Il faut se rencontrer et se soutenir les uns les autres ».
Non, vous ne rêvez pas : ils ont trouvé le moyen de faire de Noël la fête du multiculturalisme...
Rédigé le 22 décembre 2009 à 09h10 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Jeunes, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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"L'Affaire Farewell" de Christian Carion, avec Guillaume Canet, Emir Kusturica, Niles Arestrup, Philippe Magnan, Fred Ward, Willem Dafoe
Synopsis: Moscou au début des années 1980. Pierre Froment, un jeune ingénieur détaché auprès de l'ambassade de France, vient récupérer des documents auprès d'un fonctionnaire soviétique. Pour le jeune expatrié, il ne s'agit que d'un service rendu à son chef de service, une mission de routine sans lendemain. Mais les renseignements que lui procure Serguei Grigoriev, son interlocuteur soviétique, sont de la plus haute importance stratégique et parviennent au président français François Mitterrand et à son homologue américain Ronald Reagan. Aussi la mission de Froment auprès de Grigoriev est prolongée et les deux hommes apprennent à se connaitre. Mais le français ne s'est pas du tout préparé à ce type d'activité et, tandis que se décide l'issue de la guerre froide, lui et Grigoriev doivent lutter pour leur survie et celle de leurs proches.
Les évènements ayant conduit aux révélations sur l'état de faiblesse du système soviétique, puis à son effondrement méritaient bien un film de prestige. L'histoire relate bien les faits qui virent Vladimir Vetrov, humble employé du KGB, dévoiler des renseignements de la plus haute importance stratégique aux officiels occidentaux en poste à Moscou, notamment sur la faiblesse de l'économie soviétique et l'ampleur de l'espionnage communiste en Occident. Des informations suffisament importantes pour permettre à Ronald reagan, président des Etats-Unis, de lancer sa fameuse opération "Guerre des étoiles" et de provoquer ainsi l'effondrement irrévocable de l'URSS. Ici renommé Serguei Grigoriev, le personnage est incarné par le réalisateur Emir Kusturica à qui l'on doit notamment "Underground", "Arizona dream" ou "Chat noir, chat blanc", mais également acteur dans le film "La veuve de Saint Pierre" de Patrice Leconte. Force est de reconnaitre que le cinéaste incarne avec une grande justesse cet homme simple qui sera à l'origine d'un des plus grands bouleversements historiques du siècle dernier. Sobre et charismatique, il forece instantanément l'empathie pour ce personnage qui essaie, parallèlement à son activité de renseignement, de ressouder tant bien que mal des liens familiaux distendus (il trompe sa femme qui a elle-même une aventure avec un collègue de travail). A noter que le rôle devait initiatlement être tenu par l'acteur russe Oleg Menshikov (vue notamment dans "Est-Ouest" de Régis Warnier et "Le barbier de Sibérie" de Nikita Mikalkov) mais celui-ci dut refuser sous pression des autorités russes qui considèrent toujours Vetrov comme un traitre, preuve s'il en est que ces évènements demeurent sensibles. Face à lui, l'ingénieur français Pierre Froment (qui s'appelait à l'origine Xavier Ameil) est interprèté par le bien falot Guillaume Canet. C'est un fait, notre Guillaume national n'est pas franchement un bon acteur, mais, cueireusement, son air ahuri et sa tête de jeune écolier hésitant correspondent assez bien au personnage paumé qu'il incarne et lui confèrent une certaine crédibilité. Les autres acteurs sont à l'avenant et notamment, pour incarner deux des plus grands acteurs politiques des évènements, deux seconds couteaux: Philippe magnan ("Les enfants du marais", "Les acteurs", "Arsène Lupin") dans la peau de François Mitterrand et Fred Ward ("Plus jamais", "Fashion victim") en Ronald reagan, tous deux très convaincants et d'une ressemblance physique surprenante, même si on aurait put souhaiter un Reagan moins caricatural en président cow boy se repassant ses anciens films. Le film est réalisé par Christian Carion, déjà auteur "Une hirondelle fait le printemps" mais aussi du ridicule "Joyeux noel", ode niaise au pacifisme pleurnichard et bien pensant avec déjà Guillaume Canet, mais cette fois pas crédible une seule seconde. Fort heureusement, pour ce film, le réalisateur se montre bien plus inspiré. Délaissant le manichéisme et le sentimentalisme de son précédent film, il filme de manière sobre et juste, rendant très vivant le chemin de ses deux protagonistes, hommes ordinaires qui sont amenés à participer à des évènements extraordinaires. Si les intrigues politiques au sommet sont bien abordés (de manière évidemment succintes, leur ampleur étant bien trop grande pour un film), l'histoire s'attarde sur ces deux personnages qui doivent parallèlement remplir leur mission et mettre de l'ordre dans leur famille, Grigoriev tentant de se réconcilier avec son fils qui le méprise à cause de sa maitresse et Froment devant affronter la désapprobation claire de sa femme sur sa mission, menaçant même de le quitter. La famille, cocon salvateur, refuge sûr, est donc mise à rude épreuve dans cette participation au conflit idéologique mondial. La fin est évidemment assez triste puisque, conformément aux faits réels, Grigoriev se fait arrêter bêtement et exécuter, non s'en s'être réconcilié auparavant avec son fils, en acceptant courageusement son destin (Vetrov avait effectivement refusé de passer à l'Est, arguant que c'est de l'intérieur que l'on peut changer les choses). Une élévation d'âme et un sens de l'engagement qui sont plutôt bienvenus en cette ère d'égoisme et de lâcheté généralisé. Pierre Froment parvient de son côté à fuir avec sa famille (leur fuite est d'ailleurs décrite avec un sens du suspens haletant!) et découvrira le cynisme nécessaire du monde de l'espionnage politique de cette fin de Guerre froide.
Il s'agit donc d'un très bon film historique sur un épisode clé de l'histoire contemporaine, qui plus est français, ce qui est assez remarquable quand on songe aux désastres de nombre d'autres films historiques de chez nous. A voir!
Raspail
Rédigé le 21 décembre 2009 à 13h42 dans Cinéma, Histoire, Identité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Jean Madiran observe dans Présent de demain que :
La pression anti-papiste exercée sur l’Eglise par voie de veto médiatique est d’un poids énorme. Elle a empêché la béatification d’Isabelle la Catholique. Elle a retardé jusqu’ici celle de Pie XII. Et elle en fait bien d’autres. Son poids ne lui vient pas seulement du fait que les anti-papistes occupent une place souvent dominante aujourd’hui dans la presse et la télévision, dans l’édition, dans la vie politique et dans le système bancaire. Il lui vient en outre de l’écho complice qu’il rencontre, par voie de persuasion ou par voie d’intimidation, dans une partie notable du clergé, de sa hiérarchie et de l’opinion publique catholique. Cela aussi est un résultat désastreux de l’« esprit du concile » désavoué par Benoît XVI.
(...) Le Figaro de lundi accuse grossièrement Benoît XVI d’avoir voulu relancer le « débat sur le Vatican et le nazisme ». C’est manifester combien le point de vue catholique est totalement étranger au Figaro.Car du point de vue catholique, Benoît XVI n’a pas relancé ce débat, il l’a clos.
Rédigé le 21 décembre 2009 à 13h00 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, Economie et social, Histoire, La vie des médias, Notre Eglise, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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