[Lu dans Presse Océan du jour, qui consacre un article aux dégradations dénoncées dimanche soir par Riposte-Catholique. D'après nos informations, les communiqués (ici et là) du CNI de Loire-Atlantique y seraient pour beaucoup. On attend toujours les réactions des autres formations politiques...]
La basilique Saint-Donatien et l'église Saint-Clément ont été vandalisées à moins de deux jours d'écart.
« Brûle ton église ». L'inscription haineuse a été peinte en grosses lettres grises sur une des portes de la basilique Saint-Donatien. La porte principale, elle, a été recouverte d'un A majuscule entouré d'un cercle, symbole de l'anarchie. Ces dégradations remontent à la nuit de vendredi à samedi.
D'autres ont été commises dans le même temps à quelques mètres de là, sur le portail et le mur d'enceinte du lycée catholique Saint-Donatien : « Les curés au bûcher, les sorcières en liberté », « Ni Dieu, ni maître ». Tous ces slogans anticatholiques ont été effacés hier matin par les services de Nantes Métropole. Quatre suspects ont été interpellés par la police dans la nuit des dégradations. La direction du lycée et Michel Bonnet, curé de la paroisse Saint-Donatien, ont porté plainte. « Ces propos nous ont choqués, mais ces personnes interpellées n'ont aucun rapport avec notre lycée », confie le chef d'établissement.
« Pas tolérables »
« Les inscriptions haineuses, incitant à la violence et à la haine contre une communauté, à la destruction d'un lieu de culte ne sont pas tolérables dans une société de droit où la liberté de culte est garantie par la constitution et la loi », ont réagi dans un communiqué les Jeunes Indépendants de Loire-Atlantique, branche jeune du Centre national des indépendants et paysans (CNI), parti de la droite française.
Deux jours plus tôt, d'autres dégradations avaient été commises dans l'église Saint-Clément. « Entre dix et quinze chaises ont été cassées. La main d'une statue d'un mètre de Saint-Pierre assis a aussi été brisée. Enfin, une des quatorze stations du chemin de croix a été volée », détaille Yves Chéreau, curé de la paroisse Saint-Clément. Ces actes ont été perpétrés jeudi, dans le courant de l'après-midi. « Quand on laisse une église ouverte, il faut malheureusement s'attendre à ça », réagit l'ecclésiastique, dépité. Lui n'a pas souhaité porter plainte. « Mais si ça recommence, on le fera ! ».
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