Bruno Gollnisch, vice-président du FN et candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen, a souhaité vendredi le retour au sein du parti d'extrême droite de ceux qui, comme Carl Lang, l'ont quitté au fil des années.
"J'ai déploré les départs du FN, quels qu'aient été par ailleurs les frictions, les amertumes, les désaccords", a déclaré sur LCI Bruno Gollnisch interrogé pour savoir s'il demandait à ceux qui ont quitté le FN, comme Carl Lang, de revenir pour "faire son élection" à la tête du parti.
Ce n'est "pas seulement pour faire mon élection", a-t-il précisé mais "parce que je crois très fermement qu'il y a place pour une grande formation, et une seule, apte à défendre l'identité française pour sortir la France de l'ornière, de la décadence dans laquelle elle se trouve", a déclaré le vice-président du Front national.
Réaction d'Alain Jamet, vice-président du Front national : "La démarche de Bruno Gollnisch, à quelques semaines, d’un congrès essentiel, n’est pas rassurante pour l’unité de notre famille, elle m’affecte et m’inquiète profondément".
Le retour au bercail de toute la droite nationale n'est pas un problème pour "l'unité" de la "famille" mais pour Marine Le Pen et ses proches. Nuance...
Thibaud
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