Rédigé le 14 décembre 2009 à 18h59 dans Détente, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lorsque le sujet du Climategate est évoqué par un journaliste, les agents de sécurité des Nations Unies interviennent.
Pendant une conférence de presse organisée à Copenhague en marge du Sommet, le journaliste et réalisateur Phelim McAleer demande son opinion au professeur Stephen Schneider, un climatologiste de l'université de Stanford, au sujet du Climategate.
McAleer est le réalisateur de "Mine Your Own Business", un documentaire qui dénonce la face cachée du lobby environnementaliste.
Dans "Not Evil Just Wrong", il s'en prend à Al Gore et à ceux qui voudraient imposer une thèse "officielle" sur le réchauffement climatique.
Rédigé le 12 décembre 2009 à 19h20 dans Culture de mort, Délinquance, Ecologisme, Economie et social, Environnement, La vie des médias, Science, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 12 décembre 2009 à 18h07 dans Détente, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Sa présidente, Sabine Herold, s'est déclarée favorable aux parodies homosexuelles de mariage et à l'adoption. C'était le 11 novembre dernier sur France 24, dans l'émission "Face-Off" (en français, "confrontation").
Un débat sacrément contradictoire puisqu'elle était face à Anne Boring, vice-présidente de Gay Lib qui s'est entre autres réjouis qu'en Europe, des dirigeants politique aient pris la décision de légaliser le "mariage" et l'adoption contre l'avis de la majorité de la population... qui aurait ensuite changé d'avis "grâce" à la loi.
Le 8 décembre, Sabine Herold "twittait" :
JL Romero quitte l'UMP pour le PS ? Chez Alternative Libérale, il aurait été plus proche de ses convictions (mais plus loin d'un siège).
Jean-Luc Romero est un militant pro-euthanasie et pro-"mariage" gay. Tout un symbole (de la culture de mort). Comme Sabine Herold, c'est un habitué des scores à 1%.
Rédigé le 12 décembre 2009 à 17h49 dans Culture de mort, Economie et social, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Vivelemariage.fr communique :
La majorité sénatoriale de droite a rejeté mercredi une proposition de loi du groupe communiste et du parti de gauche (CRC-SPG) «visant à renforcer les droits des personnes liées par un pacs».
La proposition prévoyait que la signature d'un pacs aurait lieu en mairie et non au greffe du tribunal d'instance, et que l'égal accès à la nationalité française pour les étrangers qui signent un pacs serait autorisé, comme pour ceux qui se marient. Le texte proposait également d'étendre le droit à pension de réversion au partenaire pacsé survivant et de donner les droits aux congés pour événements familiaux aux pacsés comme aux mariés.
Un vote sans doute influencé par notre mobilisation pour le mariage et pour l'abolition du PaCS. Près de 750 000 courriels ont été envoyés aux élus de la nation et à la direction de l'UMP. De plus, le député Véronique Besse s'est engagée à "alerter le gouvernement sur le coût du PACS pour notre société et demander une étude parlementaire sur le sujet afin d’en évaluer sérieusement et objectivement les conséquences".
Un grand merci à tous pour votre participation ! Nous restons vigilants et n'hésiterons pas à nous mobiliser de nouveau à chaque fois que la famille et les individus qui la composent - notamment la femme et les enfants - seront attaqués.
Benoît Martin et Louise Deniau, porte-paroles
Rédigé le 11 décembre 2009 à 01h38 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Tant face à Jean-Paul Huchon que face à Cécile Duflot, la candidate UMP ne réaliserait au second tour des élections régionales que 43% des voix contre 57% pour son adversaire. C'est un sondage OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro et LCI qui vient confirmer la phrase du Premier ministre François Fillon, de passage mercredi au QG de campagne de l'UMP :
«Les élections intermédiaires ne sont jamais les plus faciles. Le combat en Ile-de-France sera symbolique et difficile.»
Rédigé le 11 décembre 2009 à 00h49 dans Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud (via FDesouche)
Rédigé le 10 décembre 2009 à 23h58 dans Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, La vie des médias, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Thibaud (merci à ML)
Rédigé le 10 décembre 2009 à 20h01 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Délinquance, Détente, Economie et social, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le débat actuel autour de la réduction des émissions de CO2 ne prend pas en compte les effets pervers des politiques publiques qui sont en train de se mettre en place pour les combattre. Alors que la poursuite du réchauffement climatique pourrait faire peser certains risques sur les pays du sud, et tout particulièrement les pays pauvres, certaines politiques publiques qui seront étudiées à Copenhague les exposent à des risques bien plus grands. Le développement du Sud serait en effet sacrifié sur l’autel d’un réchauffement climatique d’origine hypothétiquement anthropique (pour des résultats négligeables dans la lutte contre ce réchauffement qui plus est).
L’une des mesures négociées au sommet de Copenhague est l’instauration de droits de douane sur le CO2. En effet, depuis déjà plusieurs mois il se discute la taxation des importations provenant des pays avec des réglementations CO2 moins sévères. Pour convaincre les dirigeants des PED d’accepter une politique aussi dévastatrice pour leur croissance et développement, un autre des mécanismes importants est discuté durant ce sommet : les transferts des pays riches vers les pays pauvres.
Les droits de douane environnementaux sont annoncés comme complémentaires aux taxes carbone internes et autres permis négociables actuellement en discussion. Ces « droits de douane carbone » (défendus par le Président Sarkozy au niveau européen, et débattus au Congrès américain, ainsi qu’en Australie, en ce moment même) seraient mis en place pour ne pas désavantager les pays ayant adopté une taxe carbone. La principale crainte, et c’était l’objet du rapport Keller de juin dernier remis à l’UE, est la fuite des emplois vers des juridictions plus permissives en matière d’émissions carbone. Ce mécanisme devrait être efficace pour… condamner les PED à la pauvreté.
Au bas mot, le sort d’environ 4 milliards de personnes dépend du commerce international pour espérer voir leur condition s’améliorer. Ce nouveau protectionnisme les empêchera donc dans une large mesure d’échanger avec les pays (riches) adoptant une taxe carbone aux frontières. Ces pays du sud subiront donc une isolation économique encore plus grande du fait de ce protectionnisme carbone. Leur industrialisation est ainsi fortement compromise du fait de leur impossibilité d’accéder réellement aux marchés du Nord. Et le protectionnisme agricole européen et américain empêche déjà les PED du Sud d’exploiter leur avantage comparatif agricole. La taxe carbone aux frontières est donc le chemin vers un sous-développement avancé du Sud.
Le contre-argument des tenants de Copenhague est ici que le système de compensation permettra à ces pays d’innover en technologies à faible carbone. En effet, pour rallier les pays pauvres, le sommet de Copenhague précisera les bases du système de transferts entre pays riches et pays pauvres pour mitiger les émissions de CO2. C’est ce que vient de détailler par exemple le Plan Justice Climat du Ministre Borloo, qui parle de 410 milliards de dollars sur 10 ans, financés par des taxes mondiales (taxe carbone mondiale, taxe Tobin, taxe maritime, taxe sur le baril de pétrole) et par un fonds dédié alimenté par les pays riches. Mais ce contre-argument tient-il ?
Ces transferts posent en effet de graves problèmes. Ils utiliseraient des canaux identiques à ceux de l’Aide humanitaire internationale actuelle, dont l’efficacité est très contestée, notamment du fait de la corruption à laquelle elle donne lieu. C’est un problème majeur en économie du développement : des spécialistes de l’économie de l’Aide humanitaire comme William Easterly expliquent qu’on ne connait toujours aucune manière satisfaisante de s’assurer que l’Aide des États profite réellement aux nécessiteux et aux projets les plus efficaces et urgents. Selon l'OCDE, les nécessiteux ne voient que 50 centimes sur chaque euro d'Aide. Mais on peut craindre que cette évaluation soit très optimiste.
Ainsi, l’aide internationale depuis un demi-siècle représente 2300 milliards de dollars, dont près du quart officiellement pour l’Afrique avec un résultat catastrophique. Parce que dans de nombreux pays l’argent de l’aide a une fâcheuse tendance à disparaître et à ne pas atteindre les plus nécessiteux. Cela s’explique par les incitations bureaucratiques d’un côté comme de l’autre du tunnel de l’aide, ainsi que les problèmes d’information sur quelles urgences traiter... avec l’argent qui reste. Ces aides au développement durable seront attribuées de la même manière et… atterriront donc probablement dans les mêmes comptes en banque en Suisse ou dans les poches de riches bureaucrates d’organisations internationales.
Certains mécanismes d’aide mis sur la table permettraient par ailleurs aux pays de récupérer des « crédits carbones ». C’est donc dire qu’un pays riche réalisant un investissement dans une technologie propre dans un pays pauvre pourra s’affranchir de ses promesses de réduction de production co2. Comment aller vérifier que les investissements ont bien été réalisés de manière pérenne ? Comment éviter la corruption ici aussi ? Aucune piste de réflexion réaliste ne semble s’attaquer à ce problème de taille. Il s’agit tout bonnement de la construction d’une autoroute de la corruption pour acheter l’accord des dirigeants des pays pauvres.
Le bilan de ces propositions fait émerger une situation assez surréaliste : les populations pauvres des pays pauvres verront leur production se heurter à des droits de douane, ne toucheront qu’une infime partie de la contrepartie financière qui leur est destinée, et seront tenues de suivre un sentier de développement écologique que même les pays riches n’ont pas encore su trouver ! Le fantôme de l’aide réapparait pour donner une tonalité de bonne conscience et de justice, mais pour paraphraser Shakespeare, il semble qu’en réalité il y ait quelque chose de pourri au royaume de Copenhague.
Rédigé le 10 décembre 2009 à 12h51 dans Délinquance, Ecologisme, Economie et social, Environnement, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 10 décembre 2009 à 11h48 dans Détente, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud
Rédigé le 10 décembre 2009 à 11h45 dans Antichristianisme, Culture de mort, Délinquance, Ecologisme, Economie et social, Environnement, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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selon Corinne Lepage et Chantal Jouanno, qui ne répondent bien évidemment pas sur le fond. A partir de 3'45" :
Thibaud
Rédigé le 10 décembre 2009 à 10h19 dans Culture de mort, Ecologisme, Economie et social, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Selon Le Figaro, Patrick Poivre d'Arvor a refusé « de figurer à la deuxième place de la liste UMP à Paris, conduite par Chantal Jouanno ». Chef de file du parti en Ile-de-France, Valérie Pécresse en personne lui avait fait la proposition. « Avec l'aval de l'Elysée », évidemment.
Contacté par Rue89, l'intéressé n'a pas souhaité répondre aux questions sur le sujet. Mais son entourage a expliqué à l'AFP qu'« il a d'autres priorités pour l'instant » :
« Depuis son départ de TF1 il y a un an et demi, il a été plusieurs fois sollicité de bords différents pour un engagement politique et il a décliné ces différentes propositions, la dernière venant de Valérie Pécresse. »
Mais sa « priorité » était surtout de figurer en première position de la liste pour les régionales à Paris. Un membre de l'entourage de Valérie Pécresse a confié à Rue89 :
« En réalité, ses prétentions étaient un peu trop élevées. Disons qu'il souhaitait être au-delà de la deuxième place… »
Rédigé le 10 décembre 2009 à 10h03 dans La vie des médias, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu sur Slate.fr :
«Il y a beaucoup plus d'homosexuels à l'UMP que dans la moyenne des Français. C'est vraiment flagrant», assure un Jeune Pop, qui préfère que son nom ne soit pas utilisé car il n'est pas autorisé par le parti à parler aux journalistes, et aussi parce qu'il n'a pas envie d'être l'homo de service. «Ce n'est pas qu'une impression. Aujourd'hui dans les cabinets ministériels, ils sont partout, il y a un vrai réseau d'homos qui entretiennent beaucoup de relations entre eux, qui sont un peu partout dans le gouvernement et dans le parti.»
«Je peux vous dire que les soirées des Jeunes Pop sont assez gratinées. Dans les soirées pour célébrer la victoire en 2007, c'était quand même très très open», complète un ancien stagiaire de la campagne présidentielle de 2007. «C'est limite un concours de qui couchera le plus», embraye Romain, qui fut un responsable des Jeunes Pop en province.
Les homos de l'UMP sont nombreux et ils ne sont pas dans le placard. Ministres, députés, militants, responsables de fédérations, conseillers ministériels... Etre gay et assumer n'est plus un tabou. Sauf dans le programme officiel du parti.
La "faute" à la base conservatrice. A vous, chères lectrices et chers lecteurs ! Nous devons cependant rester particulièrement vigilants :
Thibaud(...) Les UMP gays conservent une excellente image de Sarkozy: beaucoup restent persuadés que le président est de leur côté, qu'en privé il serait favorable à l'adoption.
Rédigé le 09 décembre 2009 à 09h39 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Réacosphère, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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Thibaud
(source : FDesouche)Rédigé le 09 décembre 2009 à 01h39 dans Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, La vie des médias, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le tribunal administratif de Lyon a annulé (arrêt, fichier au format .pdf) le permis de construire délivré en décembre 2008 par la commune de Vénissieux autorisant la construction d’une mosquée turque. Il a aussi condamné la ville à payer huit cents euros aux riverains qui avaient porté plainte contre l’édification de la mosquée. La décision du tribunal se fonde principalement sur l’insuffisance du stationnement automobile prévu par la mosquée, soit 65 places de stationnement pour une capacité d’accueil de 1490 personnes.
Dans ses conclusions, le tribunal estime que les voies publiques du secteur ne pourraient pas “offrir aux fidèles un nombre significatif de places de stationnement”. Il juge également que “les parcs de stationnement de la gare de Vénissieux et de Parilly invoquées en défense sont très éloignés du terrain d’implantation du projet”.
Enfin, le tribunal note que “une seule ligne d’autobus dessert directement les lieux, alors que les autres points d’arrêt et stations de métro, tramway et autobus sont situés à au moins dix minutes de marche”. “En délivrant le permis de construire sans prévoir un nombre de places de stationnement suffisant, le maire de Vénissieux a commis une erreur manifeste d’appréciation au regard des dispositions précitées du code de l’urbanisme” indique le tribunal administratif.
Lors de l’audience, l’avocate de l’association turque Milli Gorus, à l’origine de la construction de la mosquée, a évoqué “une querelle de clochers” entre Milli Gorus et les requérants, animateurs d’une association rivale, qui ont fait scission d’avec les partisans du projet porté par Milli Gorus. La décision du tribunal intervient alors qu’est achevé le gros œuvre de la mosquée, soit 3400 m2 comprenant un édifice avec quatre minarets et un dôme ainsi qu’un bâtiment annexe à vocation culturelle.
Le nouveau maire de Vénissieux a déclaré au Progrès que l’annulation du permis de construire ne semble pas problématique: “on va trouver une solution technique à un problème technique” a-t-elle dit.
Rédigé le 09 décembre 2009 à 00h10 dans Délinquance, Economie et social, Identité, Immigration, Islam, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Face au vice-président du Front national, le fils de la Veuve Jean-Luc Mélenchon et le négationniste Vincent Peillon.
Thibaud
Rédigé le 08 décembre 2009 à 22h03 dans Antichristianisme, Culture de mort, Culture de vie, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique :
A l’attention particulière des évêques européens, des responsables religieux et des hommes politiques.
Les finalités concrètes d’un véritable dialogue islamo-chrétien non frelaté : propositions d’Etats Généraux au Liban, à Rome, à La Mecque , à Jérusalem.
Préambule :
D’une part, la votation suisse contre la construction de minarets, de l’autre, le rapprochement accentué de deux grandes puissances islamistes, la Turquie et l’Iran, ont marqué l’actualité de la question sans cesse plus pesante sur la vie du monde des rapports entre les pays de régime islamique et les autres, en Europe comme en Asie.
Celle du statut des communautés non musulmanes, principalement chrétiennes, en pays d’islam et celle de la place des communautés musulmanes en pays non islamisés se posent aussi désormais dans la plupart des pays.
Dans aucun pays les communautés musulmanes ne subissent des violences du fait des chrétiens et, encore moins, des persécutions de la part des Etats, à l’exception peut-être des Ouigours en Chine.
Très différente est souvent la situation des chrétiens subsistant dans l’environnement islamique ou des peuples confrontés à des guérillas islamistes de conquête de régions comme aux Philippines et en Thaïlande.
Les communautés chrétiennes sont ainsi non seulement soumises à la dhimmitude mais trop souvent également à des violences et massacres, notamment en Irak, en Egypte, au Soudan, au Nigeria, en Indonésie, en Malaisie, au Pakistan. Toute liberté d’expression et de culte leur est interdite en Arabie Saoudite. Il ne reste en Turquie qu’une infime minorité résiduelle de chrétiens arméniens, latins chaldéens ou grecs de l’ordre de 1% de la population subsistant après les massacres du 19ème siècle et avant le grand génocide de 1915. Mais on sait aussi combien cette infime population est toujours menacée et sa vie marquée par des enlèvements et assassinats de religieux.
En Iran, les rares chrétiens, d’origine arménienne principalement, mais aussi les derniers zoroastriens subissent la dhimmitude. Mais nombre de musulmans iraniens ont secrètement adhéré à la foi du Christ. On le sait en constatant le phénomène fréquent de personnes qui, en ayant les moyens, choisissent d’être enterrés à l’étranger avec des obsèques chrétiennes.
En Afrique du Nord, les derniers et fort rares lieux de culte catholiques ou protestants non clandestins sont réservés aux étrangers. Toute conversion est radicalement réprimée… En Algérie, la menace des assassinats islamistes se conjugue ave l’impitoyable répression d’Etat contre les convertis, notamment en Kabylie.
Avec certes des phases de stabilité ou de recul selon les résistances rencontrées et les péripéties de l’histoire, l’islam, dont le mot signifie « soumission », a toujours été porté par un instinct, par une volonté de soumettre le monde par des modes de conquête alternant les formes violentes du jihad, la dhimmitude pour les « gens du livre » non convertis et l’élimination des autres.
Aujourd’hui, l’avancée islamique, comme on le voit, n’exclue nullement ces formes mais se développe prioritairement par l’avancée démographique et les phénomènes de substitution de population comme au Kosovo ou déjà comme dans certaines régions de France, d’Espagne, de Belgique, de Hollande, de Grèce…
Elle se développe aussi sur la conversion de personnes fragiles qui basculent de la permissivité et de la décadence des mœurs de notre société vers l’apparent rigorisme islamique et ses contraintes sociologiques de mœurs selon les exigences de l’oumma.
Face à cette réalité, globalement, en Occident, l’Eglise catholique de notre temps par ses épiscopats et groupes d’influence dominants, a surtout manifesté du désarroi, de la frilosité, et même quelquefois comme une étrange fascination devant la force conquérante. On retrouve là des phénomènes analogues à ceux de la collaboration avec le communisme que, à la fin de sa vie, le cardinal Decourtray lui-même reconnaissait avoir été « le fait d’une partie très importante de l’Eglise catholique ». On y retrouve ainsi un semblable mélange d’ignorance des uns et de complaisance des autres.
Ainsi les fiches programmatiques élaborées en France par des « éducateurs » et « enseignants » de l’Enseignement Catholique avec le concours du Secrétariat pour les relations avec l’Islam sont-elles tragiquement révélatrices ou de cette ignorance ou de cette complaisance. Car elles sont hélas lourdes, par omission, incompréhensions, interprétations ou affirmations inexactes, d’une contre-vérité globale que l’on voudrait espérer involontaire de la part de rédacteurs plus manipulés que perfides. On y glisse, avec des mots choisis sur tout ce qui sépare la foi du Coran de celle de l’Evangile, le Dieu trinitaire et personnel des chrétiens et le Dieu « un » et inaccessible des musulmans. On y omet radicalement de dire que, selon le Coran, le péché des péchés, le seul qu’Allah ne pardonne pas, est la croyance au Dieu des chrétiens : « Non Dieu ne pardonne pas que lui soit donné des associés ; en deçà, Il pardonne à qui Il veut » (cor. 4 :116). Ce qui explique que dans le manuel d’initiation à l’Islam de la pourtant très modérée Mosquée de Paris, on cite évidemment ce verset capital et l’on enseigne donc que « croyants et incroyants ne peuvent pas être égaux : les uns vont au Paradis et les autres en Enfer ». On entend là par « incroyants », tous les non-musulmans, croyants ou athées.
On expose encore dans ces fiches, sans aucune restriction, la version islamo-politique de l’histoire : aucune allusion aux guerres de conquête islamique, à leurs déferlements, à leurs massacres, à leurs génocides de l’Inde au Maghreb, et donc aux causes des différentes croisades. Aucune allusion à la mort de Constantinople, à l’extermination de sa population, à l’engloutissement de sa culture, aux têtes des bébés fichées sur les chandeliers.
On n’y parle que de l’humiliation subie avec la colonisation par les pays « arabo-musulmans ». Dans le parfait oubli de ce qu’ils aspiraient surtout à se libérer de la colonisation turque…et quelle colonisation ! Et pas un mot d’un des plus atroces génocides de l’histoire moderne, avec des sommets d’indépassable cruauté : le génocide des Arméniens et aussi des Chaldéens et des grecs de Smyrne.
Ceci est tout simplement honteux, révélateur d’un grand oubli ou plutôt d’un grand mépris pour les souffrances indicibles des chrétiens d’Orient si souvent martyrisés, exterminés, et si volontairement oubliés selon le plus parfait négationnisme mémoricide.
Voilà pourquoi il serait temps enfin de poser les finalités et les conditions, et sans doute les limites, de ce que l’on appelle le dialogue islamo-chrétien : selon l’exigence même de la réalité islamique qui est simultanément religieuse, politique, juridique, morale.
I Dialogue religieux
1) Théologique.
Les meilleurs connaisseurs et pratiquants catholiques d’un dialogue avec les musulmans tel le père Antoine Moussali ou le père mansour Labaky se rendent à l’évidence d’un infranchissable fossé théologique entre islam et christianisme.
Les musulmans, affirment-ils, même les plus modérés, ne modifieront jamais le message coranique de condamnation absolue par leur Dieu des croyants en un Dieu de Sainte Trinité. Soit !
Sont-ils prêts du moins à admettre en ce monde, sinon dans l’autre, une égalité de respect entre croyants ? Pour le moins, cela serait à obtenir.
2) Sur les libertés.
Le dialogue devra porter sur les libertés religieuses réciproques dans les pays islamiques et non islamiques :
- libertés de culte et de constructions d’édifices destinés à cette fin : conditions et exigences diverses.
- libertés de propagation des fois respectives par les publications, les médias audio-visuels, la presse et la librairie : conditions et exigences diverses.
- liberté réciproque de conversion dans la sécurité et le respect des biens et des personnes.
- libertés d’enseignement, de constructions d’écoles et collèges, de choix des maîtres, des programmes, des livres et autres supports d’enseignement.
II Dialogue juridique et moral
1) Respect de la vie innocente et de la dignité humaine.
Chrétiens et musulmans doivent pouvoir s’accorder sur la défense de la vie, le refus des manipulations de l’embryon, les expériences de clonage et de productions monstrueuses.
2) Respect des personnes.
Les châtiments des criminels et des voleurs et autres contrevenants prévus par la charia ne doivent pas être appliqués aux non-musulmans. Mais des châtiments barbares doivent-ils s’appliquer aux musulmans eux-mêmes alors que la charia relève de coutumes et d’interprétations diverses ?
3) Egalité homme-femme.
L’égalité de dignité de l’homme et de la femme doit être affirmé mais il doit en découler une égalité devant la loi, de droit et de fait. En particulier la dissimulation totale du visage de la femme, son enfermement dans les voiles de la burqa ne constituent-ils pas un déni de l’identité personnelle, une interdiction obligatoire d’appartenance sociale ? La complémentarité dans le mariage de la femme et de l’homme, leur appartenance réciproque, doivent-elles signifier confiscation absolue de l’une par l’autre, l’interdiction totale de ce qui distingue la personne humaine d’une ténébreuse forme? Cela est bien différent du retrait volontaire dans la prière, sans jamais dissimuler leurs traits, des religieuses catholiques qui ont choisi de se consacrer à un Dieu qui les laisse toujours libres.
III Dialogue politique
Toutes les autorités institutionnelles musulmanes et chrétiennes doivent condamner explicitement, solennellement, les guerres de conquête et de soumission religieuses ; et plus encore l’abomination terroriste qui tue, qui blesse, qui apporte sans cesse son flot de carnage massacrant hommes, femmes, enfants ou les condamnant à des souffrances sans fin.
Mise en place expérimentale et concrétisation du dialogue : la possibilité libanaise.
Petit par sa population et sa superficie mais riche de son immense héritage civilisationnel à dimension universelle et de la présence dans sa population de quasiment toutes les traditions et rites chrétiens et musulmans, le Liban pourrait être le lieu de première mise en place du dialogue.
Les patriarches chrétiens y sont très proches de leurs autorités suprêmes de Rome ou d’Antioche, d’Egypte ou d’Arménie. Le grand Mufti de la République et le premier ministre Saad Hariri sont très liés aux autorités royales et religieuses saoudiennes comme l’est le grand conseil chiite à la hiérarchie des ayatollahs iraniens. Naturellement on pourrait associer également à ces travaux des représentants du judaïsme.
L’incitation à ce dialogue structuré et aux buts enfin définis pourrait bien sûr venir d’une incitation de Rome ou de la proposition d’un épiscopat soucieux de vérité et de clarté dans les rapports inter-religieux.
A partir de la première réalisation au Liban celui-ci pourrait déboucher sur trois assemblées de travail dont la dernière aurait pour vocation de proclamer une décisive charte de respect, de réciprocité et de bonnes relations. La première pourrait se tenir à Rome, la deuxième à La Mecque ou à Médine, villes s’ouvrant enfin à tous, la troisième à Jérusalem dont il faudrait doter le cœur historique et religieux d’un statut international tripartite de ville de la paix.
Rédigé le 08 décembre 2009 à 17h38 dans Chrétien(s) au quotidien, Islam, Notre Eglise, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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