Rédigé le 19 novembre 2009 à 15h02 dans Délinquance, Identité, Immigration, Islam, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu sur LeJDD.fr :
Lors de l'examen de la proposition de loi socialiste visant à légaliser l'euthanasie, les députés socialistes ont décidé de quitter l'hémicycle et de ne plus siéger de la journée pour protester contre la décision du gouvernement de "geler" tous les votes sur les articles et amendements. Le président du groupe socialiste a dénoncé "l'irrespect du Parlement". Déjà rejeté par la commission des Affaires sociales, l'ensemble du texte sera l'objet d'un vote solennel mardi prochain.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 14h21 dans Culture de mort, Délinquance, Economie et social, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quelque soixante-dix personnes se sont allongées au sol, sous des draps blancs, en tenant des panneaux disant notamment "Ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie", pour "protester contre la proposition de loi débattue en ce moment à l'Assemblée et qui vise à ouvrir la porte à l'euthanasie dans notre pays", a expliqué Tugdual Derville, délégué général de l'association l'Alliance.
Le texte socialiste prévoit que "toute personne majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée et qu'elle juge insupportable, peut demander à bénéficier d'une assistance médicalisée pour mourir dans la dignité".
Rédigé le 19 novembre 2009 à 14h16 dans Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Communiqué
Véronique BESSE, député du Mouvement Pour la France à l'Assemblée Nationale, est intervenue le jeudi 19 novembre à la tribune de l'Assemblée nationale à l'occasion de la discussion de la proposition de loi du parti socialiste relative au droit de finir sa vie dans la dignité.
Elle dénonce une proposition de loi cynique et tronquée qui révèle une conception bien basse de la dignité humaine.
Véronique BESSE souligne que voter cette loi serait un triple échec :
- un échec législatif : car elle va à l’encontre des tous les progrès unanimement salués ces deux dernières années pour soulager la souffrance des malades. Ce serait une grave incohérence législative.
- un échec médical : car elle est basée sur un mensonge : l’euthanasie serait la seule solution d’échapper à l’acharnement thérapeutique.
- un échec social : car plutôt que de lutter contre l’individualisme et l’indifférence sociale, elle entérinerait l’idée que notre société est incapable de se mobiliser pour accompagner les malades jusqu’à leur mort naturelle.
Les socialistes ne font que répondre aux demandes d’un lobby ultra minoritaire et instrumentalisent les milliers de malades qui sont attachés à la vie. La solidarité ne consiste pas à abandonner les plus faibles mais au contraire à les soutenir.
Les malades et leurs familles n’attendent pas une solution pour mourir mais des remèdes pour guérir ! Il faut plus que jamais concentrer nos efforts sur la recherche médicale et le développement des services de soins palliatifs afin de permettre un véritable accompagnement médical et humain.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 13h06 dans Culture de mort, Culture de vie, Economie et social, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ambroise
Rédigé le 19 novembre 2009 à 10h55 dans Culture de mort, Ecologisme, Economie et social, Environnement, La vie des médias, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud
Rédigé le 19 novembre 2009 à 10h52 dans Détente, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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On nous signale que :
Christian Vanneste, député UMP du Nord, interviendra ce matin en séance publique, sur la proposition de loi du Groupe socialiste visant à autoriser l'euthanasie. Ce qui caractérise la démarche de la revendication en faveur de l’euthanasie, c’est la transgression. Christian Vanneste en appelle au maintien de la loi Léonetti de février 2005 et au soutien des soins palliatifs.
Le texte de son intervention se trouve sur son site internet.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 10h09 dans Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) vient de rendre un avis (n°107) sur les questions éthiques liées au diagnostic anténatal. Cet avis ouvre la possibilité du dépistage de la trisomie 21 lors du diagnostic pré-implantatoire (DPI).
Le DPI constitue une transgression éthique grave puisqu'il vise à éliminer des embryons non-conformes. Cette transgression a été acceptée par le législateur, en l'encadrant strictement pour la seule détection de maladies génétiques d'une « particulière gravité », reconnues incurables au moment du diagnostic. Le fait d'élargir cette recherche à la trisomie 21 constitue un pas supplémentaire vers une utilisation eugénique du DPI. Rien n'empêchera de l'étendre demain à la recherche d'autres affections, voire à la satisfaction de désirs personnels.
C'est un signal extrêmement négatif adressé aux personnes atteintes de la trisomie 21 et à leurs familles. Sans cacher les difficultés rencontrées par les personnes trisomiques, il faut rappeler qu'il ne s'agit pas d'une anomalie mortelle. Ne sommes-nous pas devant un refus insidieux de nos sociétés modernes de l'accueil des personnes handicapées ?
A l'approche de la révision des lois de bioéthique, l'avis du CCNE ne va pas sans inquiéter sur les risques de dérives eugéniques, risques soulignés à la fois par le rapport du Conseil d'Etat (1) et par celui des Etats généraux de la bioéthique (2).
+ André Cardinal Vingt-Trois
Archevêque de Paris
Président de la Conférence des évêques de France
(1) « Tout assouplissement du DPI induit des risques supplémentaires d'eugénisme » in La révision des lois de bioéthique, Conseil d'Etat, La Documentation Française, 2009 p. 40.(2) « La réflexion des citoyens sur le DPI et le DPN (diagnostic prénatal) est marquée par le souci d'éviter les effets potentiellement eugénistes d'un usage incontrôlé de ces techniques » in Rapport final, Etats généraux de la bioéthique, Alain Graf, juillet 2009 p. 39.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 10h01 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Notre Eglise, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Contrairement à beaucoup de Français, le Conseil de Paris ne connaît pas la crise, dénonce ce tract intersyndical (fichier au format pdf) que nous nous sommes procurés et qui appelle à un rassemblement le 23 novembre à 10h devant l'hôtel de ville.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 09h35 dans Economie et social, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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à partir du 21 novembre, comme s'était engagée la candidate socialiste Valérie Fourneyron, aujourd'hui maire.
Homofolie. L'association extrémiste LGBT "Collectif Comme Ça" publie les réponses de Valérie Fourneyron à son questionnaire lors de la campagne des municipales du printemps 2008. Extrait :
Les associations jouent un rôle important dans l'animation de la vie de la cité, le développement du lien social et l'expression d'une citoyenneté active. A ce titre, les associations seront fortement soutenues, et notamment les associations LGBT, par la mise à disposition de locaux et l'octroi de subventions tant pour organiser des manifestations que pour accompagner leur fonctionnement quotidien.
Au dessus des lois. Valérie Fourneyron avait refusé une première fois en 2008 de célébrer des PaCS en mairie parce "la loi n'a pas reconnu ce droit" aux "couples gays et lesbiens" de "consacrer leur union au sein de nos institutions républicaines". "Or la loi s'impose à tous et en particulier aux élus" écrivait-elle dans une lettre du 1er août 2008. La loi n'a pas changé : l'article 515-3 du Code Civil dispose que l'acte officiel qui concrétise la conclusion d'un PACS s'effectue au Greffe du Tribunal d'Instance dans le ressort duquel la résidence commune des déclarants est fixée. Mais il semblerait que le lobby homosexuel soit désormais au-dessus des lois de la République...
Les centristes rouennais se réjouissent de cette évolution.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 04h23 dans Culture de mort, Délinquance, Economie et social, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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L'Alliance pour les Libertés (nouveau site) a discrètement modifié la composition de son "bureau directeur" (ici et là): Guillaume Faye dont nous avions dénoncé la présence, sous les insultes de son porte-parole Jean-François Touzé (ici et là), n'en fait plus partie. Il n'est pas précisé qui dirigera le bimestriel de l'association, Libres, dont le premier numéro sortira en décembre.
Rédigé le 19 novembre 2009 à 03h04 dans Culture de mort, Défendre la famille, Economie et social, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Il n'est pas trop tard pour adresser à vos élus et à la direction de l'UMP votre demande d'abolition du PaCS.
Thibaud
Rédigé le 18 novembre 2009 à 12h10 dans Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Identité, Jeunes, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le village viticole d’Aÿ, dans le département de la Marne subit cambriolages, dégradations, bagarres, vols, incendies de véhicules… Sans oublier un trafic d’héroïne endémique dans ses rues. Excédés, les habitants pointent l’inertie des autorités : « On porte plainte à chaque fois, mais il n’y a jamais de suite. Et la police est rarement présente », témoigne une commerçante. Au point que certains parlent de s’organiser eux-mêmes...
Rédigé le 18 novembre 2009 à 10h58 dans Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Identité, Immigration, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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À
propos du « débat » sur l’identité de la France
L’identité de la France alla longtemps
d’elle-même : on était Français parce qu’on parlait français, que l’on
respectait les héritages d’une civilisation construite par les valeurs de la
foi, que le triptyque « Liberté , égalité, fraternité » n’a fait que
retranscrire en langue laïque, valeurs et langues autour desquelles s’est forgé
au fil des siècles un imaginaire propre, tel que l’expriment des éléments aussi
divers que le patrimoine littéraire ou artistique, un code d’usage et de
manières de vivre, ou les fêtes du calendrier : en somme une civilisation
singulière, parmi les autres civilisations tout aussi singulières, chacune
faisant vivre la diversité du monde. Mécaniquement lié à ce pilier
civilisationnel, un second pilier, plus politique, allait tout autant de
soi : on était Français parce que l’on ressortait d’un territoire aux
frontières sûres sur lequel s’exerçait un Etat souverain - la république
reprenant le terme de souveraineté
théorisé au XVIème siècle par Jean Bodin, qui ne faisait que reformuler l’adage
médiéval « le Roi de France est Empereur en son royaume » et qui
fut toujours le fondement de la légitimité politique. La France n’étant pas une
race, cela dès le lointain roi franc Clovis, son identité est nécessairement
marquée d’une bonne dose de politique, autre nom d’une souveraineté qui, contre
les récurrentes menaces des Empires, fut toujours la clef de voûte de notre
appartenance politique, d’où le succès durable dans notre imaginaire collectif
des grands figures de la résistance, du formidable élan populaire de Bouvines
aux conscrits de Valmy, de la geste de
Jeanne d’Arc à celle des volontaires des maquis, à cette France combattante à
laquelle Romain Gary donna cette enseigne : « Notre pays n’est pas la
France, c’est la France libre », qui claque comme le résumé fier et
magnifique de l’Histoire de France.
Une civilisation singulière, une souveraineté
opiniâtre pour la défendre : deux piliers si indépassables que la notion le
plus moderne de la Nation, ce « vouloir vivre commun » que développa
Renan dans sa fameuse conférence de 1882, que tout le monde cite sans l’avoir
lue en son entier, et qui dans son esprit les suppose toutes deux, Renan insistant
à juste titre sur la langue. Il y a quelques années encore, tout cela allait de
soi, et la Vème République à ses débuts fit la preuve qu’ils étaient
parfaitement formulables dans les termes du XXème siècle.
Or, il arriva que ces deux piliers constamment
réactualisés de génération en génération
depuis des siècles furent tout à coup publiés comme obsolète par la
France officielle qui sortit de cette révolution culturelle parfaitement
réussie que fut le mouvement de 68 et qui, au fil des années 70 et 80 prit l’un
après l’autre les commandes de nos institutions, universitaires, religieuses,
éditoriales et médiatiques, et de proche en proche politiques. Qu’il s’agisse de nos élites, du
moins les patentées, de nos ténors politiques, du moins les autorisés, ou de
nos gouvernants, il n’est plus question que d’éradiquer le vieux monde, aussi
bien notre singularité de civilisation que notre souveraineté politique. Il
n’est que de prendre le cœur du cœur civilisationnel et politique, la langue
française, pour mesurer l’ampleur vertigineuse de brutal renversement : un
ministre (des universités) peut désormais claironner qu’elle s’exprime à
l’étranger en anglais ( alors même qu’elle peut utiliser un système de
traduction) parce qu’elle estime être alors mieux comprise –peut-être même
d’elle-même…- ou annoncer son intention de multiplier les épreuves
universitaires en anglais (en l’occurrence en américain), la voici portée au
pinacle de la modernité ; une autre peut truffer un entretien d’expressions anglo-américaines en
s’excusant : « pardon, mais ça me vient comme ça » ; un
troisième peut justifier l’enseignement en bas âge de l’anglo-américain, alors
les structures du français sont encore loin d’être maîtrisées, parce que cette
langue est réputée « la langue de la mondialisation » (le français
est pourtant l’une des deux seules
langues de travail de l’ONU…) ; un autre encore peut nier en sifflotant la
loi de 1994 et autoriser les services publics à servir « la
clientèle » (sic !), dans des langues étrangères (anglo-américain
dans l’Ouest, arabe, ou wolof dans le Sud ou certaines banlieues) ; un
autre encore flairer des « relents de colonialisme » dans la
francophonie (dimension d’ailleurs abandonnée de notre politique, avec
elle les sommets francophones), le Président de la république peut lui-même
dauber sur l’utilité du patrimoine littéraire (« à quoi sert de connaître
la Princesse de Clèves ? »), ou faire supprimer les épreuves de
culture générale de certains concours administratifs, un professeur d’université
peut proclamer en une du Monde que la
langue française est « morte et pourrissante » [1], etc… A ces
innombrables coups de poignard, nulle sanction au contraire : les Modernes
applaudissent et nomment ringards ceux qui s’alarment – quitte à les amuser
ensuite par de grands débats sur l’Identité…
Encore n’évoquais-je ici que l’élément
le plus consensuel et unificateur de la Nation : que ne pourrait-on dire
de la générale « préférence nationale à l’envers » accordée à tout ce
qui n’est pas français », de l’annonce triomphante par les radios du
service public des dates du « printemps chinois » ou du ramadan
tandis que celles du Carême sont passées sous silence, du soin obsessionnel et
méticuleux à présenter le passé national comme critiquable ou odieux (qui veut
abattre son chien dit qu’il a la rage), de la célébration de la défaite de
Trafalgar quand sont passées sou silence les victoires d’Austerlitz ou de
Bir-Hakeim, et des mille et une formes
de « discrimination positive » qui consiste à favoriser l’autre, quel
qu’il soit plutôt que nous mêmes. « Vive les autres, à bas la
France ! » : cette stupéfiante xénophilie tous azimuts qui
commença dans les années 70, notamment par l’abolition des frontières (ces
jours ci présentées comme autant de « murs » bien entendu à
abattre !), un insistant appel à l’émigration de nos jeunes diplômés
(récemment vantée par Mme Lagarde), dans le temps où l’on encourage et aménage
au mieux l’immigration, explicitement dite « choisie »), tant
réclamée par le patronat et dont un grand patron français donna une
illustration stupéfiante en annonçant au lendemain du 11 septembre qu’il affiliait son groupe à la bourse de New-York
par patriotisme (sic) ;
c’est bien connu, « Nous sommes tous Américains », comme le
proclamait au même moment l’éditorialiste du « Monde » – notons aussi
la variante du « peuple européen » introduite dans notre droit
par le traité de Lisbonne, et cette autre, « nous sommes tous des
immigrés »… En somme tout ce que vous voulez, sauf Français – ne pas
préciser « de souche », ce mot est interdit.
Quant au pilier politique, la
souveraineté, c’est très peu dire que nos oligarchies se sont évertuées à la
saper, jusqu’à saper son arc-boutant moderne, la démocratie. Il est non point
admis, mais obligatoire de considérer la souveraineté nationale comme dépassée,
pour cause d’Europe un jour, de solidarité atlantique un autre jour,
d’ouverture internationale, à moins qu’il ne s’agisse de défendre la
souveraineté du Koweit, ou celle de la Bosnie Herzégovine, ou celle de l’intouchable
banque de Francfort. Conséquences d’un pur et simple impérialisme qui a
toujours tendu à désarmer la souveraineté des nations, et ce
« nationalisme étroit » qu’on semble préférer en haut lieu au
nationalisme large du grand Empire, qu’on s’obstine, OTAN oblige, à suivre
jusqu’aux montages de l’Afghanistan. Le plus frappant est que toutes ces
aberrations dégoutent notre peuple, désormais orphelin de tout héritage, et
d’ailleurs en déshérence ; mais que peut notre peuple quand la démocratie s’est
volatisée, sous la double espèce du Demos
et du Kratos, c’est à dire du pouvoir
et du peuple – cf. l’épisode du référendum sur la constitution Giscard, dont le
résultat pourtant net fut purement nié ?
Il lui reste à sortir de l’histoire, c‘est à dire à n’être plus que le
jouet des puissances de fait, si évidemment à l’oeuvre dans ce processus de
dépossession.
C’est évidemment amuser la galerie,
après ces avalanches, que de lancer des débats sur l’identité française :
initiative saugrenue, voire sadique, mais il est vrai qu’un assassin aime
toujours revenir sur les lieux de son crime, et vérifier que le cadavre est
bien mort, quitte à s’apitoyer bruyamment en public sur les vertus du disparu
et le malheur de sa perte.
Les chevaliers du Moyen-Âge, disait Malraux,
ne s’interrogeaient pas sur l’identité de la chevalerie médiévale : ils se
préoccupaient d’être, et leur être rayonnait. Voilà bien ce qui
s‘évapore : non point tant l’identité, (mot passablement maladroit, car
nous pouvons constituer un peuple sans être identiques, et mieux vaut ne pas
l’être…) mais l’Etre, l’essence, l’esprit de la France. Le mieux, ou le pire,
est qu’aucune des illustrations ici données de la haine de soi n’est le fait
d’une fatalité, mais d’une volonté, d’une action consciente venue précisément
de nos oligarques de tous poils –économiques, médiatiques, politiques, lesquels
constituent d’ailleurs une sorte de nation à part. A force de mettre la France
plus bas que terre, il est fatal qu’elle s’y trouve tôt ou tard ; c’est alors
qu’on parlera d’elle avec des trémolos, vérifiant jusqu’à la caricature la
vieille maxime de Montherlant : « C’est quand la chose manque, qu’il
faut mettre le mot ».
Paul-Marie
Coûteaux
[1] Le 15 octobre 2002, veille du jour où s’ouvrait à Beyrouth
le IXème sommet francophone, le grand journal du crépuscule publiait en
première page une tribune d’un certain Christophe bataille, professeur de
Lettres, intitulée. « Détruire la langue française ». Le programme
était simple : "La briser, la tordre
comme une fiche d’eau et de sang. Nettoyer l'orthographe et la grammaire. Vider
les temps et les structures. Oublier l'éternelle leçon faite aux écoliers.
Ouvrir grand aux autres langues" ( …) "Je hais le vieux discours du "grand français d'autrefois"
bardé de majuscules, indépassable, toujours trahi par les temps modernes. C'est
la rengaine des morts vivants (...) “Cette
langue grand siècle, cette langue lumineuse, apollinienne qui court de Boileau
à Morand, de Corneille à Drieu et par là même jusqu'à Aragon est bien morte et
pourrissant» ; voir mon dernier ouvrage « Etre et Parler
Français » - éd. Perrin.
Rédigé le 18 novembre 2009 à 01h39 dans Culture de mort, Economie et social, Histoire, Identité, L'UE au quotidien, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Lu sous la plume de Jeanne Smits dans Présent de demain :
En matière de lois réprimant l’« homophobie » et la discrimination « à raison du sexe » voici bien le texte le plus extrémiste qu’il m’ait été donné de voir. Il s’agit du projet de loi PLC 122/2006 qui vient d’être approuvé, le 10 novembre, par la Commission des affaires sociales du Sénat brésilien, et que des observateurs brésiliens jugent voué à une adoption prochaine, puisqu’il figure parmi les mesures phare promises par le Parti du Travail et bénéficie du soutien du président Lula.
Le texte s’inscrit dans la lignée des lois antiracistes pour lesquelles la France a été l’une des pionnières mais qui se multiplient à travers le monde sous la pression des institutions internationales (voir par exemple Présent de mercredi dernier). Bien plus bavard que les lois Pleven, Gayssot, et celle qui depuis décembre 2004 réprime spécifiquement la discrimination « à raison de l’orientation sexuelle », le projet brésilien présente un luxe de détails et de précisions qui sont autant d’instruments de persécution.
Il vise toute discrimination en raison du « genre, du sexe, de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre ». Le projet de loi veut interdire toute discrimination en matière d’emploi et d’embauche, d’accès aux lieux publics ou privés ouverts au public, d’accès aux établissements d’enseignement. Elle déclare délictueux le fait, à l‘égard d’un représentant de ces catégories, de le « refuser, nier, empêcher, négliger, préjudicier, retarder ou exclure, dans n’importe quel système de sélection éducatif, de recrutement ou de promotion fonctionnelle ou professionnelle ».
Mais il y a pire. Le projet prévoit de sanctionner – de peines allant jusqu’à trois ans de prison ! – « le fait d’empêcher ou de restreindre l’expression et la manifestation d’affection dans les lieux publics ou privés ouverts au public ». Il fait explicitement tomber sous le coup de la loi le fait d’interdire la « libre expression et manifestation d’affection du citoyen homosexuel, bisexuel ou transgenre, dès lors qu’il s’agit d’expressions et de manifestations autorisées aux autres citoyens ou citoyennes ».
(...) Le projet prévoit (...) de sanctionner « n’importe quel type d’action violente, contraignante, intimidante ou vexatoire, d’ordre moral, éthique, philosophique ou psychologique ».
Et outre les peines pénales classiques (la prison et jusqu’à 4 000 euros d’amende, multipliés par dix en cas de récidive) celui qui ne respecterait pas cette loi s’exposerait à perdre sa capacité de « conclure des contrats avec les organes de l’administration publique (…), à l’interdiction d’accès aux crédits concédés par les pouvoirs publics et ses institutions financières ou aux programmes de développement institués ou mandatés par ceux-ci ; à l’exclusion des exemptions, rémissions, amnisties ou n’importe quel autre bénéfice de nature tributaire ».
(...) Commentaire d’un prêtre brésilien engagé dans le mouvement pro-vie :
« Si ce projet de loi est approuvé – que Dieu nous en préserve ! – le Président le signera immédiatement. Commencera alors un temps de persécution et de violences faites aux valeurs familiales et religieuses comme on n’en a jamais connu au Brésil. Les prêtres, les catéchistes, les recteurs de séminaires, les directeurs d‘écoles religieuses, les pères et mères de famille, en un mot toute personne de bon sens qui n’accepte pas de qualifier de naturel ce qui est antinaturel sera transformé en criminel. Quant aux sanctions pécuniaires, elles serviront à financer des “campagnes éducatives” contre la “discrimination”. » (...)
Rédigé le 17 novembre 2009 à 14h11 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, Notre Eglise, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Communiqué
La Fédération du CNI Charente dénonce avec la plus grande fermeté la distribution dans les lycées d’un « pass contraception » pour les adolescentes initié par Ségolène Royal.
« Cette proposition de « chèques-contraception » est dangereuse. L’Education Nationale n’a pas à se substituer au rôle parental. De quel droit Ségolène Royal s'affranchit-elle de la concertation et du respect pour les responsabilités et les obligations légales des parents sur leurs enfants mineurs ? » dénonce Alain Chailloux, Président de la Fédération CNIP de la Charente.
« L’autorité parentale est quelque chose qui compte et ne saurait être remis en question. Il est souhaitable qu’un dialogue se noue entre parents et enfants sur ce sujet » ajoute-il.
« L'éducation est une affaire parentale et l’instruction relève de l’Education Nationale. Le rôle de tout intervenant pédagogique consiste à enseigner et non pas à éduquer » conclut-il.
Rédigé le 17 novembre 2009 à 14h04 dans Avortuerie, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes, Tendances, Tribune, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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par Annick du Roscoät, présidente d'honneur du CNI
La décision du tribunal administratif
de Besançon d'octroyer à Emmanuelle B., homosexuelle, le droit
d'adopter un enfant, est contraire non seulement au droit mais
également à l'intérêt supérieur de l'enfant. Cette décision est
scandaleuse.
Je continue de m'opposer vivement à cette surenchère visant à promouvoir et institutionnaliser l'homoparentalité.
Le droit de l'enfant et non le droit à l'enfant doit être placé au premier plan. L'intérêt supérieur de l'enfant doit passer avant toute autre considération. Ce n'est pas le droit des homosexuels qu'il faut satisfaire, mais le droit de l'enfant qu'il faut protéger. Un enfant à adopter est orphelin ou abandonné. Ce dernier est déjà victime d'un traumatisme. Plus que tout autre enfant, il a besoin d'une structure parentale solide pour se reconstruire autant que se construire.
De quel droit et au nom de quelle idéologie priverait-on un enfant, sous prétexte qu'il est orphelin ou abandonné, d'avoir de nouveau un père et une mère ? Pourquoi priver irrémédiablement les enfants orphelins ou abandonnés d'avoir la chance d'être adoptés par un père et une mère ?
Nous devons nous opposer à cette dictature de pensée unique.
Il lui faut deux référents l'un paternel, l'autre maternel, c'est-à-dire de références féminine et masculine.
Faut-il légiférer et instaurer une nouvelle norme sociale qui donnerait aux homosexuels le droit de se marier, et donc d'avoir ou d'adopter des enfants ? A cette question, je réponds NON. J'y suis fermement opposée.
Rédigé le 16 novembre 2009 à 23h34 dans Culture de mort, Défendre la famille, Délinquance, Economie et social, SOS Homofolie, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud (merci à AM)
Rédigé le 16 novembre 2009 à 22h04 dans Détente, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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