Le parti de Christine Boutin répond à "quatre fausses idées" des Verts : le malthusianisme, la décroissance, les mesures coercitives, l'hostilité au nucléaire.
Le parti de Christine Boutin répond à "quatre fausses idées" des Verts : le malthusianisme, la décroissance, les mesures coercitives, l'hostilité au nucléaire.
Rédigé le 01 mars 2010 à 13h47 dans Antichristianisme, Avortuerie, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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La biathlète russe Olga Zaïtseva est devenue championne olympique par équipe à Vancouver (médaille d'argent à la course en ligne 12,5 km et médaille d'or au titre du relais féminin). A cette occasion, la sportive, n'a pas hésité à se lancer dans une vibrante apologie de la famille et de la natalité en déclarant : « Mon enfant est mon plus grand bonheur et ma plus belle petite médaille d’or. Je recommande aux Françaises et aux Allemandes de faire comme moi, n’ayez pas peur, allez-y, faites des enfants – et vous serez encore meilleures en sport ! »
Voila qui ne peut que faire chaud aux coeurs (et, étant donné le temps actuel, c'est de circonstance!) au milieu de contexte mortifère, avortoire et antifamille. Et qui semble bien confirmer que l'Europe de l'est est bien un modèle à suivre pour un Occident chrétien authentique!
Raspail
Rédigé le 28 février 2010 à 20h19 dans Culture de vie, Défendre la famille | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Qu'appelle-t-on communautarisme ?
Ce mot ne sert guère que de repoussoir en France,alors que sur le continent nord-américain des penseurs dits « communautariens » comme Mac Intyre ou Charles Taylor apportent une contribution neuve et intéressante au débat politique*.Rappelons que l'on distingue classiquement la société, qui repose sur la loi et un fondement contractuel, et la communauté, qui repose sur la coutume et un fondement « sacré » ou, au moins, antérieur aux volontés particulières. Ainsi l'État a-t-il les caractères d'une société, la nation ceux d'une communauté.Les écoles indépendantes reposent sur l’idée qu'on ne peut éduquer que dans une communauté, c'est-à-dire dans la transmission cohérente de valeurs, dans une identité symbolique forte. On sait assez que des consignes contradictoires, que la mésentente des adultes, contribuent à la détresse des enfants.À l'idée de communauté, on oppose celle de république. « L'école républicaine » est censée être le creuset qui permet l'identité nationale.Or il faut remarquer qu'à ses grandes heures, que l'on ne cesse de rappeler avec nostalgie, l'école que l'on dit républicaine s'appuyait sur un sentiment national fort, autrement dit des valeurs cohérentes et des appartenances symboliques fortes. Péguy évoque en une page fameuse les «hussards noirs de la République »qu'étaient ses instituteurs. Or, précise-t-il,ces instituteurs qui bouffaient du curé lui donnaient pourtant l'impression de dire la même chose que les curés. Même si les discours différaient, une seule voix se faisait entendre dans une seule langue. Cette école était nationale, et même nationaliste, plus que républicaine.Qu'en est-il à présent ? L'école républicaine semble bien impuissante à être un creuset. Loin d'offrir une vision du monde cohérente, elle est le miroir des doutes et des désaccords.Comment éduquer dans un tel brouhaha ? Les communautés éducatives constituées par les écoles indépendantes feraient-elles alors de mauvais citoyens ?On peut au contraire penser que c'est à travers une communauté que se forge un sens du bien commun. N'est-ce pas déjà le cas dans les familles ? Il est vrai que certains régimes ont vu dans les familles des communautés dangereusement indépendantes qu'il fallait dissoudre pour une plus grande unité de l'État... Un enfant qui apprend au sein d'une communauté le sens du service, de la responsabilité et du partage, peut bien hausser ces dispositions vers la cité (cf. notre dossier sur la capitainerie en page 4). Ainsi la communauté est-elle le chemin de l'intégration, car fera-t-on une société avec des individus sans appartenances ?La famille et l'école ne peuvent remplir leur mission que si elles sont paisiblement des communautés.Cette mission est bien celle d'y apprendre la participation au bien commun. Au lieu de dénoncer les communautés et de les enfermer dans la désapprobation, un État avisé fait mieux en reconnaissant leurs services, ce qui, en retour, leur permet de ne pas se vivre comme fermées sur elles-mêmes. Car il est clair que les communautés éducatives ne doivent pas se penser comme un refuge identitaire. Elles ont pour mission de conduire les enfants hors de la communauté vers la société, ce qui permettra aussi à cette société de ne pas être une société anonyme.
Source : La Fondation pour l'école, via Veille-Education
A lire aussi "Les élèves du hors-contrat interdits de Concours Général : l'association Créer son école porte l'affaire devant la cour européenne des droits de l'homme."
Didyme
Rédigé le 28 février 2010 à 14h20 dans Chronique culturelle, Défendre la famille, Economie et social, Jeunes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Têtu et les associations LGBT américaines enragent. La nouvelle présidente du Costa Rica, la social-démocrate Laura Chinchilla a remporté le 7 février dernier les élections sur la droite et le centre.
Social-démocrate, elle est néanmoins libérale sur le plan économique, et conservatrice dans les mœurs.
Mariée, mère d'un adolescent, cette conservatrice sociale est opposée au mariage homosexuel, à l'avortement et à tout changement du statut du catholicisme en tant que religion d'État.
Durant la campagne, ses partisans lui offraient fréquemment des chapelets, dont un qu'elle garde en permanence sur elle.
La priorité de son mandat sera la lutte contre le trafic de drogue, associée à un effort dans le domaine éducatif.
Didyme
Rédigé le 27 février 2010 à 14h13 dans Avortuerie, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, SOS Homofolie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Chantal
Jouanno, secrétaire d’Etat chargée de l’écologie et tête de liste de
l’UMP à Paris pour les élections régionales, vient de se déclarer
favorable à l’adoption par des couples homosexuels, parce que, dit-elle,
sans sembler s’apercevoir de ce qu’il peut y avoir de contradiction
entre ces deux arguments, «Dans l’intérêt de l’enfant, il faut un couple
stable» et il est nécessaire de «reconnaître la société telle qu’elle
est» (Le Figaro du 4 février 2010). Famille et Liberté appelle
chacun à faire savoir à François Fillon, Premier ministre, et à Xavier
Bertrand, Secrétaire général de l’UMP, que cette déclaration lui paraît
incompatible avec les responsabilités qui sont les siennes.
Signer la pétition Voir les signatures Faire suivre à vos amis
Vous pouvez également adresser vos remarques à François Fillon et Xavier Bertrand aux adresses suivantes :
Appel à François Fillon : http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire
Monsieur le Premier ministre,
Je tiens à vous faire part de mon indignation devant les propos de Mme Chantal Jouanno en faveur de l’adoption par les couples homosexuels (Le Figaro du 4 février).
Cette opinion me paraît en totale contradiction avec l’intérêt de l’enfant et avec les valeurs familiales défendues par votre gouvernement. Je souhaite que vous lui demandiez d’en tirer les conséquences quant à sa participation au gouvernement.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de haute considération.
Appel à Xavier Bertrand : [email protected] ou à http://www.lemouvementpopulaire.fr/ (à objet du message, cliquer sur Xavier Bertrand)
Monsieur le Secrétaire général,
Je tiens à vous faire part de mon indignation devant les propos de Mme Chantal Jouanno en faveur de l’adoption par les couples homosexuels (Le Figaro du 4 février). Cette opinion, en totale contradiction avec l’intérêt de l’enfant et avec les valeurs familiales défendues par votre mouvement, la disqualifie à mes yeux pour la place de tête de liste, à Paris, lors des prochaines élections régionales. Je souhaite que vous mettiez fin à cette situation.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire général, l’expression de mes sentiments distingués.
Rédigé le 27 février 2010 à 08h29 dans Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le collectif "Catholiques en campagne" invite les chrétiens à "peser sur la dynamique" du scrutin des régionales et à envoyer un questionnaire aux têtes de liste de leurs régions.
Thibaud
Rédigé le 25 février 2010 à 14h14 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, SOS Homofolie, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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L'offensive homosexuelle se poursuit.
Les homosexuels violentés lors du kiss-in du 14 février portent plainte. Par conséquent, Le Monde taille un costar au catholicisme en dépiautant de vieilles affaires sans lien avec le kiss-in. Après RTL, Rue 89, Libération, la grande machine des médias se met en branle pour condamner le catholicisme. Certains se permettent tout de même de rappeler la condamnation de l'homophobie par Benoît XVI (qui désavouait "toutes les formes de violence à l'égard des personnes homosexuelles"). Voilà que le pape est utilisé contre les catholiques ! Fort heureusement, quatre catholiques ont été innocentés.
Un deuxième point concerne Le baiser de la lune. D'après Veille-Education, le lobby LGBT ressort "plus influent que jamais", puisqu'ils ont obtenu de Luc Châtel l'absence de sanction contre les professeurs qui diffuseraient ce film.
Par ailleurs, sept évêques anglicans ont demandé un changement législatif en Angleterre, en faveur du "mariage" homosexuel. Ils souhaitent que ces unions soient célébrés dans les églises, et que le vocabulaire religieux soit autorisé pendant la "cérémonie". Ils soutiennent pleinement la proposition d'un lord travailliste ouvertement homosexuel. Ce fait devrait gravement approfondir le dégoût de la branche conservatrice de l'anglicanisme, en les poussant dans les bras de l'Église catholique.
Enfin, en Belgique, un prêtre "catholique" a "célébré" un "mariage" homosexuel à Liège. L'Église catholique l'a aussitôt dénoncé. Mais pour certains, c'est l'occasion de revenir sur la pseudo-homophobie du primat de Belgique, Mgr Léonard (à ce sujet.
Didyme
Rédigé le 25 février 2010 à 11h10 dans Défendre la famille, SOS Homofolie | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Dans un article paru sur son site, Riposte laïque délire totalement à propos de la présense de "La liste chrétienne" aux élections régionales d'Ile-de-France. D'après eux, la liste menée par Axel de Boer est "anti-chrétienne et anti-démocrate". Le site ajoute que la liste ne se réfère pas à la démocratie mais à une conception théocratique... Extrait : "Défendre ainsi des lois théocratiques, qu’elles soient la résultante de pseudo-révélations divines ou d’interprétations partisanes voire mensongères de textes religieux, c’est tout simplement du fascisme au sens moderne, c’est-à-dire un totalitarisme visant à imposer aux peuples des contraintes qui lui sont extérieures."
André
Rédigé le 25 février 2010 à 10h27 dans Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Rédigé le 25 février 2010 à 10h17 dans Antichristianisme, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, SOS Homofolie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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fixé par une directive de 1992 à 14 semaines.
La Commission européenne avait proposé en 2008 de relever à un minimum de dix-huit semaines (dont 6 prises obligatoirement après l'accouchement) la durée du congé de maternité en Europe.
Les députés européens (de gauche) de la commission parlementaire des droits de la femme ont voté mardi 23 février, par 19 voix pour, 13 contre et 1 abstention, une extension de la durée minimale du congé de maternité dans l’UE à vingt semaines rémunérées à 100%, espérant ainsi trouver au final un compromis à dix-huit. En France, le congé est de seize semaines.
La socialiste portugaise Edite Estrela, rapporteur de la législation au
Parlement européen, a voulu aller plus loin que le projet initial de la
Commission afin d’« encourager la natalité », « permettre à la mère de
tisser des liens forts avec son enfant » et « d’allaiter dans de bonnes
conditions ». Elle a été suivie en commission des droits de la femme par
les élus de gauche, des Verts et du centre (ADLE). Badinter et les féministes vont apprécier !
« Plusieurs élus de droite sont très sensibles au déclin démographique de l’Europe », observe le député vert français au Parlement européen Nicole Kiil-Nielsen. Le vote en plénière le 25 mars s’annonce très serré et la procédure législative, longue.
Rédigé le 25 février 2010 à 10h06 dans Avortuerie, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, L'UE au quotidien, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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par Christian Vanneste, député UMP
Cette semaine est à marquer d’une
pierre noire. Jusqu’à présent, on pouvait être troublé par les
déclarations de tel ou tel Ministre approuvant, en-dehors de toute
solidarité gouvernementale, une idée de gauche comme si elle incarnait
le progrès et “le sens de l’histoire”. Ainsi en a-t-il été avec Madame
JOUANNO appelant de ses vœux la reconnaissance de l’homoparentalité (voir ici).
Ces jours-ci, on assiste à une étonnante évolution. Jamais sans doute la gauche n’a t-elle été plus arrogante et agressive. On en arrive à se demander quelle est véritablement la majorité ? Hier, 4 députés UMP -seulement- ont voté contre la proposition de résolution socialiste visant à promouvoir l’harmonisation des législations européennes applicables au droit des femmes suivant le principe de la “clause de l’Européenne la plus favorisée”. Dans ce bel élan panurgien, les élus de droite ont clairement admis que tout droit accordé aux femmes était nécessairement un progrès, même lorsqu’il met en cause la Famille et le respect de la Vie. “Le droit de choisir de donner ou de ne pas donner la vie” est ainsi présenté comme un objectif privilégié. L’Européenne la plus favorisée serait à l’évidence celle qui pourra pratiquer un avortement le plus tard possible durant la grossesse. En passant, la droite française vient ainsi au secours d’une proposition du Gouvernement espagnol qui entend faire passer cette idée pendant la présidence européenne de l’Espagne. Il est vrai que ce Gouvernement, qui a commencé son existence en pliant le genou devant le terrorisme, l’a continué en négociant avec les preneurs d’otage somaliens, essaie désespérément de braquer les projecteurs sur des mesures sociétales (cf la proposition de loi votée aujourd’hui) qui puissent détourner l’attention de la situation économique et sociale la plus catastrophique en Europe avec un taux de chômage largement supérieur à celui de la Grèce… C’est ce Gouvernement inepte qui a institué le mariage et l’adoption entre deux couples de même sexe au mépris de la tradition espagnole.
Aujourd’hui. J’ai, avec mes collègues de la Commission des Lois, auditionné Michel CHARASSE, grand mitterandien devant l’éternel, et partisan d’une laïcité rigide et absolue -il s’était notamment opposé à la mise en berne des drapeaux lors de la mort de Jean-Paul II-, qui va désormais siéger au Conseil constitutionnel. Pendant ce temps, Didier MIGAUD, député-maire socialiste de l’Isère, et déjà Président de la Commission des Finances, devient le successeur de Philippe SEGUIN, à la Cour des Comptes tandis que Jérôme CAHUZAC (PS) lui succède à la présidence de la Commission. Ce brillant tiercé fait passer un message sans ambiguïté : il n’y a de talents qu’à gauche, et tant pis pour ceux qui ont soutenu l’exécutif avec conviction et fidélité, et travaillent encore avec compétence. Non ! Il faut que l’ouverture politique et le tournis idéologique envahissent le Parlement, découragent les militants et désorientent les électeurs. Cette stratégie géniale n’a jusqu’à présent ni créé de rassemblement ni même fait gagner une seule voix. Il est évident qu’il faut la continuer…
Rédigé le 24 février 2010 à 22h44 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, SOS Homofolie, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le vote du 23 février dernier sur l'harmonisation du droit des femmes n'achève pas le débat. Bien sûr, des députés comme Christian Vanneste ou Jean-Frédéric Poisson ont bien compris que la gauche espagnole voulait enfoncer un peu plus l'Europe dans la culture de mort. Le Front de Gauche et Europe Écologie avaient déjà inclue ce vote dans leurs programmes pour les élections européennes.
Ce vote ne demeure néanmoins qu'une prise de position, sans engagement concret, si ce n'est la volonté de "faire progresser" le droit des femmes. Dans l'esprit des socialistes au pouvoir, il s'agit évidemment d'empêcher la procréation, de tuer toujours plus d'êtres humains avant leurs naissances sous prétexte de "libération".
Il nous appartient d'intervenir dans le débat public pour faire comprendre que le véritable droit des femmes n'est pas là où le situe les socialistes. Plutôt que d'aligner la durée du délai légal pour pratiquer l'avortement sur l'Angleterre ou les Pays-Bas à 24 semaines, il faudrait aligner la France sur l'Irlande, qui interdit l'avortement, sauf s'il y a danger de mort pour la mère. Il se trouve que le délai de réflexion avant un avortement est déjà le plus long en France : une semaine. La plupart des autres pays européens n'en ont pas. Il risque donc de disparaître. De même, dans de nombreux pays, l'avis du conjoint ou des proches n'est pas nécessaire. En Allemagne ou en Finlande, le conjoint peut intervenir. Cette obligation risque également de disparaître si les conservateurs se mobilisent mal (source : ce tableau).
Mais le "droit des femmes" ne se limite pas à l'avortement. Les congés maternité pourraient être alignés sur les congés parentalité suédois, qui s'élèvent à 420 jours pour la femme, avec 80% de son précédent salaire garanti pendant un an. A défaut, la Bulgarie autorise 45 semaines de congé maternité.
Dans le cas du divorce, fera-t-on comme l'Espagne, où il n'est pas conditionné par une faute de l'un des conjoints ? Ou bien préférerons-nous imiter Malte, où il est interdit ? La société moderne a déjà fait son choix.
En Estonie, la notion d'autorité parentale se fonde sur la filiation, c'est-à-dire qu'elle ne peut être retiré à l'un ou l'autre des parents, même en cas de divorce. La garde des enfants est alors partagée.
En France, le viol est considéré comme un crime, passible de 15 ans de réclusion judiciaire. Ce n'est pas le cas des autres pays où il est généralement considéré comme un délit très grave, qui n'entraîne pas de condamnations aussi importantes.
Que fera-t-on dans le cas de la prostitution ? Adopterons-nous le régime suédois, où la prostitution est interdite et les clients condamnés ? Rien n'est moins sûr.
Il va nous falloir agir, discuter, se mobiliser, manifester ou prier pour que les politiques inversent une tendance profondément perverse.
Ce vote provient d'une idée lancée par l'association "Choisir la cause des femmes". Cette association est éminemment féministe. Elle a été créée à la suite de la parution du fameux "Manifeste des 343 salopes", en juillet 1971, pour fédérer le mouvement et protéger chacune des signataires. Simone de Beauvoir en a été la première présidente. Son actuelle présidente, Gisèle Halimi, a également fait partie des signataires. Le mouvement s'est fixé pour objectif d'abroger la loi de 1920 sur l'avortement. Ce fut chose faite très rapidement. Elle cherche également à promouvoir l'éducation sexuelle et la contraception. L'association se fera entendre lors du procès de Bobigny, en 1972, qui vit une jeune fille de 16 ans accusée d'avortement. Dénonçant "un procès d'un autre âge", elle prend en charge la défense de la jeune fille, et suscite un mouvement d'opinion qui aboutira à l'autorisation de l'avortement en 1975. Depuis 1974, elle a étendu son action au statut de la femme dans la société : parité sexuelle, lutte contre le viol (elle parvient à faire classer le viol parmi les crimes), représentation des femmes, violences, etc...
En 1979, l'association s'est offert un colloque à l'UNESCO (excusez du peu !) intitulé : « Choisir de donner la vie. Pouvoir prévoir, vouloir, ou refuser la vie d’un enfant. » Déjà, elle assumait ouvertement le meurtre des enfants...
Didyme
Rédigé le 24 février 2010 à 22h24 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Nous
recevons cette semaine le docteur Dor, responsable de l’association SOS
Tout-Petits dont nous pensons le plus grand bien. Nous recommandons par
ailleurs la visite régulière de ce site. Cet entretien porte essentiellement sur les activités du docteur Dor.
Nous le remercions d’avoir répondu à nos questions.
Je suis médecin retraité, ancien maître de conférences à l’université –
praticien hospitalier – J’ai d’abord été pédiatre et, pendant 6 ans,
responsable d’un service hospitalier à Abidjan (R.C.I.) Puis, rentré en
France, je me suis consacré à la recherche en laboratoire (embryologie
cardiaque) à la Pitié-Salpêtrière pendant près de 25 ans.
Je suis marié, père de 4 enfants.
J’ai fondé avec quelques amis en octobre 1986 « SOS Tout-petits »,
association catholique, ouverte à toute bonne volonté, pour la défense
des plus faibles. Nous pensons qu’il n’y a pas de liberté sans vérité,
sans justice ni miséricorde.
CIVITAS : Après toutes ces
années de combat militant, quels enseignements tirez-vous ? Malgré les
efforts de tous ceux qui se battent contre la culture de mort, celle-ci
se montre omniprésente dans notre société. Pouvons-nous alors parler
d’échec au sujet de ce combat ?
Omniprésente mais
suicidaire, négation de la vie, la culture de mort est un colosse aux
pieds d’argile. Il n’y a pas en elle de vérité mais seulement ruine et
désolation. Elle s’effondrera d’elle-même comme le mur de Berlin, tôt
ou tard.
Le silence est à son égard la pire des choses. Se
taire devant un crime c’est être complice de ce crime. Non seulement il
y a mort mais aussi obscurcissement des consciences. Il y a un devoir
de parler et de persévérer.
Nos activités n’ont pas été sans
effet. Nous sommes rentrés plus de 100 fois dans les centres
d’avortement. Nous nous sommes fait connaître même à l’étranger. S’il y
a eu une loi Neiertz qui instituait, pour nous poursuivre alors que
nous ne commettions aucune agression corporelle ni dommages matériels,
un délit d’entrave à IVG, c’est que nous avons troublé, ainsi que la
Trêve de Dieu, le monde politique.
Une clinique, 32 rue Ordener dans le XVIIIe, qui faisait un grand nombre d’avortements, a du fermer ses portes en 1998.
Nos manifestations ont été interdites 22 fois ; n’est-ce pas la preuve que nous dérangions ?
L’opposition gauchiste, parfois très forte comme à Grenoble, nous stimule.
Je ne parle ici que des résultats visibles.
CIVITAS
: Pourriez-vous rappeler les principaux arguments pour la défense de la
vie ? Que dire à une femme qui a subit un viol et qui ne désire pas
garder l’enfant ?
Lire la suite "Civitas reçoit le docteur Dor, responsable de l’association SOS Tout-Petits" »
Rédigé le 24 février 2010 à 20h13 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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[Plus d'un mois après la pose des affiches et trois semaines après leur retrait... Extrait du communiqué d'Alexandre Simonnot, tête de liste en Seine Saint-Denis.]
La campagne « avortement, un droit, mon choix, une liberté », initiée par le Président de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, est immonde, honteuse et scandaleuse.
Facturée 300 000 euros par an aux contribuables franciliens, cette campagne en faveur de la culture de mort [va] profondément à l’encontre de la Vie et de la Famille.
Alors que la France se meurt par sa natalité catastrophique, alors que les familles françaises connaissent de plus en plus la précarité, le Président Huchon fait une promotion hystérique de l’avortement.
L’avortement est un crime abominable pour l’enfant qu’il tue et un traumatisme épouvantable pour la maman qui le porte.
Le Front National a toujours milité en faveur de la Vie. Pour éviter tout recours à l’IVG, le Front National demande la mise en place d’un salaire maternel pour les mères qui souhaiteraient ne pas travailler pour pouvoir éduquer leurs enfants. Le Front National demande également que les allocations familiales soient réservées aux familles françaises. Enfin, le Front National demande la mise en place de l’adoption prénatale pour faciliter l’adoption d’un bébé qu’une mère ne voudrait ou ne pourrait garder.
Face à ces mesures de bon sens en faveur de la Vie, l’ensemble de la classe politique a tout fait pour détruire la Famille française et la remplacer par une immigration de remplacement.
Rédigé le 24 février 2010 à 17h59 dans Avortuerie, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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[Communiqué]
462 députés, UMP et gauche confondues, ont voté la proposition de résolution du parti socialiste visant à aligner le droit français de la famille sur celui des Etats membres de l'Union européenne les plus laxistes comme les Pays-Bas, qui ont légalisé les mariages "homosexuels" et les familles "homo-parentales".
Ce vote illustre, d'une part, la collusion idéologique entre l'UMP et la gauche, d'autre part, la nocivité d'une Europe de Bruxelles qui, en détruisant la souveraineté de la France, porte atteinte à un des fondements de notre société : la famille.
Le Parti de la France et Carl LANG rappellent que la famille fondée sur l'union d'un homme et d'une femme ne pourra s'épanouir que dans une Europe respectueuse des souverainetés nationales et des valeurs chrétiennes de notre civilisation.
Rédigé le 24 février 2010 à 17h41 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, L'UE au quotidien, SOS Homofolie, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le parti de Christine Boutin a beau avoir pris clairement position lundi contre la résolution pro-mort du PS votée hier, il faut bien constater que sur 3 députés PCD, un seul a voté contre (Jean-Frédéric
Poisson), un a voté pour (Jean-François Chossy) et un n'a tout
simplement pas pris part au vote (Dino Cinieri).
Rédigé le 24 février 2010 à 08h20 dans Avortuerie, Bioéthique, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, SOS Homofolie, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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[Les étudiants pro-vie communiquent]
"Aujourd'hui mardi 23 février 2010, l'Assemblée nationale a voté une résolution « visant à promouvoir l’harmonisation des législations européennes applicables aux droits des femmes suivant le principe de la clause de l’Européenne la plus favorisée ».
Le but est d’appliquer en France les mêmes dispositions que celles en vigueur chez nos voisins européens.
ThibaudOr, cette résolution en son alinéa 17 traite de la "santé reproductive" qui englobe l'avortement.
Dans certains pays de l'Union Européenne, l'avortement tardif est possible comme au Royaume-Uni où il est possible d'avorter jusqu'à la 24ème semaine ou encore en Suède jusqu'à la 18ème semaine (et plus sur avis d'une commission médicale...)
Ainsi, sous le beau et louable prétexte d’aider l’égalité homme-femme, on ira en réalité vers un accroissement du taux d’IVG.
Nous rappelons que l'accompagnement des femmes victimes de l'avortement en France est pitoyable, que le nombre d'avortement en France est environ de 210 000 par an et cela malgré une campagne de contraception massive.
Le législateur pense-t-il donc que c’est de toujours plus d’avortements que les françaises ont besoin ?
En voulant niveler les législations européennes par le bas, on va plutôt vers une harmonisation des problèmes.
Ne faudrait-il pas mieux développer une législation européenne protectrice de la vie visant à aider les femmes à éviter l’IVG, comme le font certains de nos voisins européens ?"
Rédigé le 24 février 2010 à 01h11 dans Avortuerie, Bioéthique, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, SOS Homofolie, Tendances, Tribune, Vie politique française, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il est permis de se poser la question. Et de détériorer toutes ces affiches pédopornographiques (à destination des jeunes) de soi-disant lutte contre le tabagisme chez les jeunes que vous croiserez.
La pornographie vous agresse ? Elle agresse vos enfants ?? Agressez la pornographie !!!
Rédigé le 23 février 2010 à 17h37 dans Culture de mort, Défendre la famille | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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