"A 10 jours du dépôt des listes voici la situation. Il reste une chance
infime d'être présent en Pays de la Loire et Rhône-Alpes, mais ce serait alors une
candidature sans bulletin de vote pour cause de délai d'impression. En
Ile-de-France, nous y sommes presque, il nous manque une trentaine de
personnes sur les 225, plus de femmes que d'hommes. Nous devrions y
parvenir avec juste un petit sursaut.
Je dois aussi parler
d'argent, sujet difficile mais indispensable. Nous avons pu trouver un
imprimeur qui accepte non seulement de lancer l'impression après le 15
(donc faire le travail en quelques jours) et qui accepte l'annulation de la
commande contre le prix du retour du papier.
Mais le budget Ile-de-France est
de 26 000 euros. Pour ce prix nous aurons 1 million de bulletins de vote
et 1 million de professions de foi (pour 7,5 millions d'électeurs), des affiches
et des tracts et les frais divers. L'impression par tranche de 500 000
profession de foi de plus (soit 1/2 million de gens qui recevront un texte
qui aborde la question de la Vie) coûte environ 5 000 euros de plus, ce
que nous n'avons pas. La commande doit être faite demain.
En
fait, nous demandons à ceux de nos candidats qui le peuvent de
participer (soit environ 135 euros par candidat), et à ceux qui ne
peuvent pas être candidat de nos aider. Le plus simple est de faire un
don en ligne (reçu fiscal) sur notre site. Ceux qui préfèrent envoyer
un chèque auront l'assurance que nous ne poserons pas ces chèques si
la liste ne se fait pas."
[Communiqué du député UMP Christian Vanneste] C’est connu : le poisson pourrit toujours pas la tête. Dans la dissolution systématique des valeurs indispensables à la pérennité de notre société, les élus parisiens ou ceux qui rêvent de l’être, tiennent souvent à posséder une longueur d’avance. Les élus de gauche veulent garder leurs “bobos” et ceux de droite souhaitent les conquérir, oubliant la déception grandissante de leurs troupes les plus fidèles. Aujourd’hui, c’est un vrai festival ! Madame Hidalgo se croit obligée d’effectuer un rapprochement entre les dérapages verbaux de Monsieur Frêche et les réflexions philosophiques et morales qui ont valu au député que je suis d’être traîné devant les tribunaux sans succès pour mes adversaires. Une telle comparaison est triplement consternante :
Elle est intellectuellement nulle, car elle prétend mettre au même niveau des invectives ou des boutades très clairement injurieuses pour des personnes, et en raison de leur appartenance ethnique, et le discours kantien que j’avais tenu dans l’hémicycle. Dire que des personnes sont des “sous-hommes“, ou s’en prendre au physique prétendument “peu catholique” d’une autre, relève à l’évidence du racisme qui juge les personnes pour ce qu’elles sont et non pour ce qu’elles font. Tout ceci diffuse des relents de nazisme et doit à l’évidence provoquer du dégoût.
Elle est politiquement inacceptable, car elle repose sur l’interdit et sur l’exclusion. Comme l’a démontré la Cour de Cassation, les idées que je défends, pour désagréables qu’elles soient aux oreilles de certains, ne sont en rien contraires au respect des Droits de l’Homme. C’est même l’un d’eux, la liberté d’expression, qui a triomphé avec le droit de les exprimer. C’est la raison pour laquelle j’invite Madame Hidalgo à revenir à une conception plus saine de la démocratie, celle ou des idées différentes s’opposent, non celle de la pensée unique.
Elle est enfin moralement douteuse. Il est évident que dans la tourmente actuelle du PS à propos des déclarations de Monsieur Frêche, Madame Hidalgo, sans doute poussée par une recrue récente adepte du nomadisme politique, a cru devoir s’en prendre à moi. Ce n’est pas élever le débat que de ramasser les arguments dans les caniveaux de la politique.
Malheureusement, j’apprends également que Madame Jouanno vient de se déclarer en faveur de l’adoption d’enfants par des homosexuels. Je ne crois pas que cette mesure, contraire à l’intérêt supérieur des enfants, et à la situation actuelle de l’adoption en France, soit inscrite dans les projets d’un Gouvernement auquel elle appartient ni dans ceux d’une majorité qui est appelée à la soutenir. Pour la majorité actuelle, il y a d’autres priorités -autrement plus urgentes- notamment la lutte pour résorber le chômage des jeunes. Cette évidence est très manifeste dans le Nord Pas-de-Calais. Il est clair que j’aurai le plus grand mal à voter pour la liste de Madame Jouanno si j’étais parisien.
[Communiqué de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X] "Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, mieux
vaudrait pour lui qu'on lui suspende une meule à âne autour du cou et
qu'on le précipite au fond de la mer". Mat.18, 6
Dans toute l’histoire de l’humanité, l’enfant a été l’objet de
convoitise de ceux qui ont souhaité imposer une idéologie. Voilà
plusieurs mois qu’une société de production tente de diffuser dans les
écoles primaires un film qui initie les élèves des écoles aux relations
entre personnes de même sexe. La région Bretagne, la ville de Rennes,
les Conseils Généraux du Finistère et des Côtes-d'Armor ont dores et
déjà accepté que le film Le Baiser de la Lune soit diffusé aux classes
de CM1 et de CM2.
Selon leurs auteurs, « Le baiser de la lune est un court métrage
d’animation poétique destiné à servir d’outil pédagogique pour aborder
les relations amoureuses entre personnes du même sexe à l’intention des
enfants de CM1/CM2 ». Dans la première partie, les enfants regardent le
film présentant les « amours » de deux poissons. « Une seconde partie
développera des exercices ludiques amenant les élèves à réfléchir sur
les relations amoureuses : norme, stéréotypes, relations amoureuses
entre personnes du même sexe. »
Gardons-nous bien de nous laisser contaminer par un vocabulaire
d’une telle banalisation qu’il n’a, par exemple, pas hésité à inventer
le terme « hétérosexuel » pour galvauder celui « d’homosexuel ».
Aujourd’hui, ce n’est plus seulement l’innocence des enfants qui
est en jeu, mais il s’agit désormais de les initier à ce qui est
clairement contraire à la loi naturelle.
À des fins idéologiques, des lobbys s’en prennent à l’univers de
l’enfant (dessin animé, personnification des animaux) qui se trouve
donc, sollicité, accaparé et même manipulé pour "normaliser" des
relations adultes condamnées par l’Évangile.
Les porteurs d’un tel projet savent à quel point est facilement
malléable l’esprit d’un enfant. Bientôt viendra le temps où la Sainte
Écriture elle-même sera interdite puisque saint Paul y dit sans détour
ce que nos contemporains ne veulent plus entendre :
« Dieu les a livrés à des passions ignominieuses : leurs femmes ont
changé le commerce naturel en celui qui est contre nature ; de même,
les hommes, délaissant le commerce naturel avec la femme, se sont mis à
brûler de désirs les uns pour les autres, entretenant d’homme à homme
des relations infâmes, et recevant en leur corps un salaire digne de
leur égarement. » (Rom. I, 26-27)
C’est pour protéger les générations futures, c’est pour éviter que ne
se répandent ces lois si contraires à la loi naturelle instituée par
Dieu et par l’Eglise que je vous invite à soutenir vigoureusement toutes les initiatives prises contre ce projet de film abominable.
Abbé Régis de Cacqueray-Valménier, Supérieur du District de France
[Communiqué] Le Parti Chrétien-Démocrate se félicite
de la mobilisation contre la diffusion du film Le Baiser de la Lune.
Cette mobilisation porte en effet ses fruits : les logos du ministère
de la Jeunesse et des Sports et de l’inspection académique de Rennes
ont disparu du site promouvant le film d'animation.
Rappelons que ce film, doit servir
« d’outil pédagogique » pour « apporter une meilleure représentation
des relations amoureuses entre les personnes du même sexe », « à
l’intention des enfants de CM1/CM2. » Un film qui s’immisce dans la
conscience et l’intimité des enfants sans égard pour la responsabilité
éducative de leurs parents.
« L’ampleur prise par la
polémique doit être l’occasion pour le ministère de l’Education
Nationale d’assumer ses responsabilités et d’obtenir l’interdiction de
ce film, au nom du respect de la neutralité de l’enseignement public,» a déclaré Christine Boutin.
« Je vois dans cette offensive une preuve supplémentaire de la perte de conscience de ce qu’est l’embryon, de ce qu’est la vie. On nous présente cela comme un droit et un choix personnels… Mais avons-nous conscience que nous avons tous été un embryon ?
Je ne le crois pas quand je vois la campagne du planning familial au slogan très réducteur. Je ne le crois pas non plus quand j’entends la ministre de la Santé vouloir faire de l’IVG « une composante obligatoire de l'offre de santé ». Faut-il donner davantage de moyens aux médecins pour qu’ils acceptent de supprimer la vie ? Est-ce là leur véritable vocation ?
On s’imagine que la banalisation de l’avortement va résoudre le problème. Bien au contraire. On relativise la valeur de la vie et on fragilise toute la chaîne humaine. La seule politique de prévention possible et humainement souhaitable, ne peut être que le développement d'alternatives à l'IVG, ainsi que la promotion et le soutien à la maternité. »
Ut Caritatis Libertas réagit à l'annonce de la diffusion d'une publicité pro-vie pendant le Superball américain. L'article est, comme d'habitude, de bonne facture, présentant opportunément les ressources juridiques pour le meurtre involontaire du fœtus.
Fait méconnu, l'avortement ne fut pas explicitement condamné par la charte des Nations Unis, mais la définition du génocide tend naturellement à inclure l'avortement comme un aspect important du génocide. La volonté de tuer les enfants d'une population est évidemment génocidaire.
L'article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide,
adoptée par l'assemblée générale des Nations unies en 1948
affirme :
« Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un
quelconque des actes ci-après commis dans l'intention de détruire, en
tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux,
comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe ;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du
groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence
devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. »
Cette définition a été reprise dans l'article 6du Statut de Rome en 1998, l'acte
fondateur de la Cour pénale internationale.
Le 4e critère de la définition d'un génocide est donc très claire : entraver les naissances dans un groupe, c'est vouloir la disparition de ce groupe par génocide. Que fait l'avortement, si ce n'est précisément "entraver les naissances" ? D'aucuns diront qu'il s'agit de groupes restreints comme les Juifs ou les Palestiniens. Il n'y a pourtant aucune raison de restreindre le champ d'application du génocide. Tuer les enfants d'un groupe est un acte génocidaire. La Cour pénale internationale en a repris la substance en 1998. A croire que l'autisme des dirigeants et fondateurs d'institutions internationales est franchement schizophrène.
Le dernier critère de la définition du terme "génocide" est également très intéressant. Le "transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe" est un acte génocidaire. Que doit-on alors penser des péripéties de l'association L'Arche de Zoé, qui défraya la chronique en 2007, en tentant d'enlever des enfants tchadiens ? Que doit-on penser de la volonté effrénée de libéraliser à tout prix l'adoption d'enfants haïtiens après le séisme ? N'est-ce pas un "transfert forcé" ? Sans remettre en cause la bonne volonté des parents adopteurs, qui font pression pour une accélération des procédures, il ne faut pas tomber dans l'angélisme facile. On ne relève pas une nation en la coupant de son avenir, notamment ses enfants. On ne reconstruit pas un pays en facilitant l'émigration,comme l'a fait le Canada. Les belles âmes proposent d'accueillir les Haïtiens miséreux ; ils proposent aussi, par la même occasion, de vider Haïti de ses habitants, d'empêcher toute reconstruction et de réaliser ainsi un génocide par compassion.
La Présidente du "Collectif pour l' Enfant"répond à quelques questions de l'association "CITE & CULTURE". L'idéologie du "genre" étant à la source des revendications des lobbys féministes et homosexuels. Béatrice Bourges ayant particulièrement étudié cette question du "genre", son éclairage est important dans le combat pour la protection de la famille et de l'enfance.
La Life Parade est choquée par une campagne publicitaire de promotion de l'avortement
Paris, le 31 janvier 2010 - Notre Ministre de la santé, Madame Roselyne Bachelot, dans un entretien accordé au quotidien "20minutes",
a réaffirmé sa volonté de faire la promotion de l'avortement, véritable
drame social. Au même moment, le Planning Familial (MFPF), avec le
soutien de la Région Île de France, réitère sa campagne de publicité
scandaleuse pour l'avortement, à l'image d'un produit de consommation
en période de soldes.
Roselyne Bachelot a annoncé lors de cet entretien que l'IVG devait être une "composante obligatoire de l'offre de santé". Elle a de plus affirmé vouloir donner aux mineures la possibilité de "consulter gratuitement et anonymement un médecin généraliste pour accéder à la contraception".
Dans le contexte économique et sociale actuel qui favorise
l'établissement de familles stables et le développement de la natalité,
le gouvernement entretien un climat de méfiance à l'encontre des
générations futures. Comment des jeunes à qui l'on fait croire qu'ils
sont de trop peuvent-ils s'épanouir ? Quel message envoie-t-on aux
femmes enceintes et à celles qui n'arrivent pas à avoir d'enfants dont
on connait maintenant la part de responsabilité de la contraception ?
La Life Parade déplore que les actions des
instances publiques aillent dans le sens d'un recours toujours plus
systématique à l'IVG, dont on connaît de mieux en mieux les
conséquences psychologiques sur les femmes. La Life Parade
dont le thème majeur pour cette année 2010 est le respect, la dignité
et la protection des femmes, réaffirme, à l'image de la marche qui a
rassemblé plusieurs milliers de personnes le 17 janvier dernier dans
les rues de Paris, l'urgente nécessité d'une campagne d'information et
de sensibilisation, notamment à l'attention des mineures, sur la
réalité d'un avortement et sur ses conséquences pysiques,
physiologiques et psychologiques. La Life Parade souhaite
que les pouvoirs publics jouent la transparence dans ce domaine intime,
et puissent donner à chaque femme les moyens de mener à terme sa
grossesse sans subir de pressions sociales ou matérielles. La Life Parade entend promouvoir 2010 un Alterfeminisme construit sur la dignité de la femme et sa complémentarité avec l'homme.
Le professeur américain Ralph McInerny vient de décéder à l'âge de 80 ans. Théologien de référence et thomiste, il fut l'auteur de plus de quarante ouvrages universitaires (surtout de philosophie) mais aussi de quatre-vingt romans policiers ainsi que de milliers d'articles scientifiques destinés au grand public. Il fut le cofondateur du magazine Crisis (aujourd'hui InsideCatholic). C'était également un enseignant charismatique et passionnant qui fit l'essentiel de sa carrière à Notre-Dame. Il se signala d'ailleurs en critiquant ouvertement l'invitation de barach Obama par cette université l'année dernière. Il avait prit sa retraite en juin dernier.
Voici un court extrait du discours qu'il prononça en mars 2009 sur l'invitation du président Obama par l'Université Notre-Dame:
L’Université Notre Dame a officiellement et avec beaucoup d’autosatisfaction invité le président Obama a venir faire un discours aux diplômés et à recevoir un doctorat honoris causa en droit. Pour dire les choses franchement, c’est un pied de nez collectif à l’Église catholique à laquelle Notre Dame prétend être fidèle. Fidèle ? Allez raconter cela à Julien l’Apostat.
C'est donc un grand serviteur de l'Eglise et du Christ qui vient de nous quitter. Que Dieu l'accueille en son royaume et permette une relève digne de lui!
Plusieurs blogues ont déjà repris l'article rédigé par Mickaël Fonton, "Pourquoi je ne serai pas prof". Après l'énoncé des faits tragiques, il conclut : "Être prof dans ces conditions-là donne l’impression de participer,à son
corps défendant, à un vaste processus de destruction, ou à la parodie
d’un métier que personne n’osera plus qualifier de plus beau du monde."
Cet article qui traite surtout des IUFM n'est pas le premier du genre. Désormais, le statut d'ex-prof devient un genre littéraire. Souvenons-nous de Charlotte Charpot, qui publia en septembre dernier un livre intitulé "Madame, vous êtes une prof de merde", dont les interventions sur les radio (Europe 1, Radio-Courtoisie...) et dans les journaux témoignèrent de l'état de déliquescence de l'Éducation Nationale. Elle explique qu'il est impossible d'enseigner à des enfants qui répondent qu'en dealant, il gagneront deux fois plus qu'elle ; Elle témoigne aussi du racisme anti-blanc, anti-noir, anti-arabe ou anti-asiatique qui existe dans des écoles qui sont de véritables "coupe-gorge".
Déjà en 2008, un enseignant chercheur, Xavier Dunezat, avait démissionné pour souligner le raz-le-bol d'un système qui s'effondre sur lui-même. Plutôt de gauche, adepte de l'autogestion, il partait écoeuré par l'Éducation Nationale.
Dans tous les cas, le même schéma se reproduit : l'absence d'autorité des professeurs ne contribue qu'à développer l'ignorance en brisant toutes les relations humaines parmi les enseignants. A cela s'ajoute la volonté de ne rien imposer aux élèves. Le mythe de l'efficacité de la méthode globale sévit à plein. Les élèves ne savent pas lire, mais ils savent comment utiliser les préservatifs depuis que les politiques comme Ségolène Royale et Luc Châtel se soucient de leurs sexualités, et non de leurs avenirs. Cette idéologie, que l'on appelle la Nouvelle Pédagogie, se base sur l'inversion des valeurs : la sélection est bannie ; l'égalité remplace l'équité ; le consensus remplace l'autorité (en principe), etc...Et l'Éducation Nationale reste le budget le plus important de l'État français.
La fabrique du crétin a encore de beaux jours devant elle. Car elle produit ce qu'elle dénonce sans cesse, de l'inégalité. Elle ne peut empêcher ceux qui travaillent d'y arriver, tandis que les autres sont laissés à eux-mêmes. Les corps professoraux ont abdiqué face aux élèves et aux parents. La violence s'installe progressivement dans toutes les écoles, comme en témoigne l'assassinat récent d'un jeune, à Lyon, dans l'enceinte de son lycée.
Pour compenser cet état de fait, le système préfère mettre en place des mesures inégalitaires plutôt que de se remettre en cause. La discrimination positive naît de là. Des minorités peuvent parvenir dans de grandes écoles sur dossier, parce qu'ils vivent dans un quartier sensible. Ce n'est plus le mérite personnel qui est récompensé, mais la naissance. Or si l'évolution ne se fait plus au mérite, le travail de bonne qualité ne sert à rien. C'est pourquoi le système de la discrimination positive ne peut que s'effondrer, car il contribue à dévaloriser les diplômes. D'un côté, elle valorise des personnes qui n'ont pas le niveau, de l'autre, elle accroît la sélection pour les places qui restent, et provoquent le découragement de ceux qui, sans grands moyens, travaillent suffisamment pour espérer avoir un bonne école. Dévalorisation que la conférence des Grandes Écoles a si bien compris, qu'elle a refusé l'imposition de quotas de boursiers. On ne peut que s'en réjouir !
Selon l'Alliance pour les Droits de la Vie, le taux d'avortement en Ile-de-France est 30% plus élevé que dans le reste du pays et trois fois plus élevé qu'en Allemagne. Autant dire que la politique de prévention de l'avortement à l'échelle régionale est un véritable échec qui rend encore plus déplacées et insupportables les publicités pro-avortement du Planning "familial" dans le métro parisien, financées par les contribuables franciliens... Ci-dessous, la vidéo de la dernière action de l'ADV :
Nul doute que ce communiqué des Associations familiales catholiques concerne "Le baiser de la lune" :
De nombreuses familles s'interrogent sur les actions conduites en
milieu scolaire pour lutter contre les discriminations, pour
l'essentiel par des associations - dont certaines bénéficient d'un
agrément*. Ces actions renvoient à certains éléments
du programme (ainsi, pour les classes de CE2, CM1 et CM2, le programme
d'instruction civique et morale comprend « le refus des discriminations
de toute nature »).
De fait, a priori, les objectifs affichés par ces interventions
paraissent légitimes (par exemple lutter contre les agressions, les
insultes et toute attitude trahissant un mépris des personnes
homosexuelles). Un examen précis de supports d'intervention montre que
leur finalité est contradictoire avec les principes qui pourraient
justifier qu'elles aient lieu (neutralité, laïcité, caractère d'intérêt
général). Bien plus, certains de ces projets soulèvent d'importantes
difficultés pour les élèves, par exemple du fait de l'âge de ces
derniers, ou parce qu'ils cherchent à susciter une adhésion de nature
émotionnelle. Par ailleurs, ils rappellent le risque, identifié en 2004
par la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNDH),
d'ériger l'orientation sexuelle en composante identitaire au même titre
que l'origine ethnique, la nationalité ou la religion. Une telle
approche, toujours suivant la CNDH, conduit à atténuer, au nom de la
lutte contre les discriminations, la protection due à chaque personne,
sans distinction, au profit de la protection de groupe de personnes.
Dans ce contexte, outre
des actions contentieuses,
les AFC ont exprimé leur position auprès des pouvoirs publics. Elles
continuent à diffuser le vade mecum consacré aux relations
parents-écoles. Il constitue un outil précieux pour sensibiliser les
parents et leur permettre d'agir à bon escient au sein de l'école. Il
permet aussi d'argumenter auprès des pouvoirs publics sur ces sujets
sensibles.
* L'agrément permet à l'association qui en
bénéficie de pouvoir intervenir dans les établissements scolaires sans
avoir à présenter au préalable le dossier de son intervention au
rectorat. Si les interventions restent soumises à l'accord du chef
d'établissement, l'agrément lève ainsi un verrou de contrôle et donne
une forte légitimité aux associations qui en bénéficient et qui
sollicite les chefs d'établissement. Le décret prévoit que les
associations d'envergure nationale doivent être agréées par le ministre
et les associations locales par le recteur d'académie.
L’Apel nationale a été informée, par plusieurs Apel académiques, du lancement d’une souscription pour la réalisation d’un film d’animation destiné à servir d’outil pédagogique pour aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe, à l’intention des enfants de CM1/CM2. Ce projet suscite de nombreuses interrogations et réactions vives de la part de ces responsables Apel qui nous ont donc alertés.
Bien qu’il ne s’agisse encore que d’un projet et du lancement d’une souscription à laquelle nul n’est obligé de participer, le soutien apparemment apporté par le ministère de la jeunesse et des sports et plusieurs pouvoirs publics locaux nous incite à une grande vigilance.
L’Apel nationale exprime les plus sérieuses réserves concernant ce projet qui consiste à présenter à de jeunes enfants, sans qu’ils en soient nécessairement demandeurs, une information sur la sexualité des adultes mettant sur le même pied hétérosexualité et homosexualité.
Cette vision de la sexualité, qui est celle des personnes homosexuelles dont plusieurs associations soutiennent le projet, ne correspond pas à celle que la grande majorité des parents souhaite voir présenter à leurs enfants. L’Apel dénonce cette tentative de manipulation des consciences de jeunes enfants, projetée sous couvert d’intentions tout à fait louables comme la lutte contre les discriminations et le respect
de la différence, par un lobby puissant bénéficiant d’appuis importants. Soucieuse de permettre aux parents de faire respecter leur droit à éduquer leurs enfants selon leur conscience, l’Apel nationale, par la voix de sa présidente, ne manquera pas d’interpeller le ministère de l’Education nationale à ce sujet lors du rendez vous prévu
prochainement.
Via Veille-Education, E-deo apprend que le lobby LGBT réagit à la campagne contre Le Baiser de la lune.
Nous, organisations signataires du présent communiqué, ne pouvons
admettre que le Ministère de l’Éducation nationale, par cette frileuse
reculade, refuse de remplir sa mission d’éducation à la sexualité et à
la citoyenneté, cautionnant ainsi les lobbys ultra- conservateurs,
chantres de l’ordre moral.
Il faudra bien qu'ils comprennent que nous ne sommes ni ultra-conservateurs, ni "chantres de l'ordre moral" qui n'existe que dans leurs têtes. Nous sommes au contraire tourné vers l'avenir, vers ce qui est porteur de sens, vers ce qui est bon et bien pour l'homme. C'est pourquoi nous refusons la promotion de l'homosexualité et des comportements déviants dans les écoles.
L'ONG internationale se mobilise pour les femmes africaines, trop souvent victimes de complications liées à la grossesse. Plus de 2000 meurent chaque année. Quelles sont les solutions envisagées ? L'accès aux services de "santé reproductive et sexuelle", de planification familiale, sous couvert de "droit à la santé". Ce sont donc des considérations qui excluent la mortalité due à l'avortement ou aux autres traitements importés par les Occidentaux.
Il y a encore quelques années, Amnesty International ne s'exprimait pas sur l'avortement, peut-être pour ménager les donateurs chrétiens. Maintenant, l'ONG est officiellement devenue prédatrice pour l'homme.
Vigil Ignis «On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.» Georges Bernanos dans "La France contre les robots"
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