Cela peut paraître dément mais c’est pourtant bien réel :
l’Arabie saoudite veut acheter l’ensemble d’immeubles situés face au
pont de l’Alma, tout près de la tour Eiffel, qui abritent pour le
moment la direction de Météo France. Le but : en faire un « centre
culturel et cultuel ». Culture exclusivement musulmane et culte
musulman, en français, ça s’appelle une mosquée. (Minute)
En furetant un peu dans les archives d'E-deo, je tombe par hasard sur un articulet écrit en juillet 2008 pour traiter un fait qui résonne d'un écho étrange maintenant que nous débattons pour interdire la burqa. Le 11 juillet 2008, Le Monde signale qu'une Marocaine n'a pas obtenu l'accès à la nationalité française parce qu'elle portait la burqa.
Pour la première fois en France, le Conseil d'État, dans un arrêt du 27 juin, a pris en
compte le niveau de pratique religieuse pour se prononcer sur la
capacité d'assimilation d'une personne étrangère. Jusqu'à présent, dans
la communauté musulmane, seules des personnes jugées proches de
mouvements fondamentalistes ou ayant publiquement tenu des propos
relevant de l'islam radical se sont vu refuser la nationalité française.
Et aucune n'est allée au bout de la procédure.
D'après le Conseil d'État, la burqa est incompatible avec l'identité française. La réponse est nette et tranchée. Cet femme, qui reconnaissait avec son mari son appartenance au salafisme, n'a pas pu obtenir la nationalité pour des raisons religieuses. Le Conseil d'Etat s'est donc attardé sur des pratiques religieuses pour empêcher l'accès à la nationalité.
La raison invoquée est qu'elle "a adopté, au nom d'une pratique radicale de sa religion, un
comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la
communauté française, et notamment le principe d'égalité des sexes"
"D'après ses propres déclarations, a souligné la commissaire du
gouvernement, elle mène une vie presque recluse et retranchée de la
société française. Elle n'a aucune idée sur la laïcité ou le droit de
vote. Elle vit dans la soumission totale aux hommes de sa famille ."
Faiza M. semble "trouver cela normal et l'idée même de contester
cette soumission ne l'effleure même pas", a ajouté Mme
Prada-Bordenave, estimant que ces déclarations sont "révélatrices de
l'absence d'adhésion à certaines valeurs fondamentales de la société
française".
Ainsi, pour le Conseil d'État, le port de la burqa est en soi une volonté affichée de ne pas respecter la loi française, notamment en ne reconnaissant pas le principe d'égalité entre les sexes. Quelques journalistes se sont évertués dernièrement à poser la question : peut-on refuser la nationalité à une femme parce qu'elle porte la burqa ? La réponse est affirmative.
La véritable rupture réside dans le fait que les autorités françaises peuvent prendre en compte le niveau de pratique religieuse pour empêcher l'accès à la nationalité française. En filigrane, il est dit que la société française n'est pas islamocompatible, et que les minorités musulmanes doivent s'adapter, sous peine d'exclusion.
La burqa n'appartenant pas à l'espace français, le gouvernement est de ce fait libre d'interdire la burqa en France, même si cela doit contraindre certaines femmes françaises. C'est évidemment le principe d'égalité républicaine qui est en jeu.
J'avoue ne pas connaître le droit, mais il me semble que cet arrêt du Conseil d'État peut servir de jurisprudence.
Plusieurs blogues ont déjà repris l'article rédigé par Mickaël Fonton, "Pourquoi je ne serai pas prof". Après l'énoncé des faits tragiques, il conclut : "Être prof dans ces conditions-là donne l’impression de participer,à son
corps défendant, à un vaste processus de destruction, ou à la parodie
d’un métier que personne n’osera plus qualifier de plus beau du monde."
Cet article qui traite surtout des IUFM n'est pas le premier du genre. Désormais, le statut d'ex-prof devient un genre littéraire. Souvenons-nous de Charlotte Charpot, qui publia en septembre dernier un livre intitulé "Madame, vous êtes une prof de merde", dont les interventions sur les radio (Europe 1, Radio-Courtoisie...) et dans les journaux témoignèrent de l'état de déliquescence de l'Éducation Nationale. Elle explique qu'il est impossible d'enseigner à des enfants qui répondent qu'en dealant, il gagneront deux fois plus qu'elle ; Elle témoigne aussi du racisme anti-blanc, anti-noir, anti-arabe ou anti-asiatique qui existe dans des écoles qui sont de véritables "coupe-gorge".
Déjà en 2008, un enseignant chercheur, Xavier Dunezat, avait démissionné pour souligner le raz-le-bol d'un système qui s'effondre sur lui-même. Plutôt de gauche, adepte de l'autogestion, il partait écoeuré par l'Éducation Nationale.
Dans tous les cas, le même schéma se reproduit : l'absence d'autorité des professeurs ne contribue qu'à développer l'ignorance en brisant toutes les relations humaines parmi les enseignants. A cela s'ajoute la volonté de ne rien imposer aux élèves. Le mythe de l'efficacité de la méthode globale sévit à plein. Les élèves ne savent pas lire, mais ils savent comment utiliser les préservatifs depuis que les politiques comme Ségolène Royale et Luc Châtel se soucient de leurs sexualités, et non de leurs avenirs. Cette idéologie, que l'on appelle la Nouvelle Pédagogie, se base sur l'inversion des valeurs : la sélection est bannie ; l'égalité remplace l'équité ; le consensus remplace l'autorité (en principe), etc...Et l'Éducation Nationale reste le budget le plus important de l'État français.
La fabrique du crétin a encore de beaux jours devant elle. Car elle produit ce qu'elle dénonce sans cesse, de l'inégalité. Elle ne peut empêcher ceux qui travaillent d'y arriver, tandis que les autres sont laissés à eux-mêmes. Les corps professoraux ont abdiqué face aux élèves et aux parents. La violence s'installe progressivement dans toutes les écoles, comme en témoigne l'assassinat récent d'un jeune, à Lyon, dans l'enceinte de son lycée.
Pour compenser cet état de fait, le système préfère mettre en place des mesures inégalitaires plutôt que de se remettre en cause. La discrimination positive naît de là. Des minorités peuvent parvenir dans de grandes écoles sur dossier, parce qu'ils vivent dans un quartier sensible. Ce n'est plus le mérite personnel qui est récompensé, mais la naissance. Or si l'évolution ne se fait plus au mérite, le travail de bonne qualité ne sert à rien. C'est pourquoi le système de la discrimination positive ne peut que s'effondrer, car il contribue à dévaloriser les diplômes. D'un côté, elle valorise des personnes qui n'ont pas le niveau, de l'autre, elle accroît la sélection pour les places qui restent, et provoquent le découragement de ceux qui, sans grands moyens, travaillent suffisamment pour espérer avoir un bonne école. Dévalorisation que la conférence des Grandes Écoles a si bien compris, qu'elle a refusé l'imposition de quotas de boursiers. On ne peut que s'en réjouir !
Le 13 août 2008, Thibaud publiait un article retrouvé malgré le piratage dont nous avons été victime, il y a six mois. Je me permets de le republier, car il s'agit d'un témoignage important, au moment où Le Baiser de la lune sévit dans les écoles.
Exclusif ! Un lecteur témoigne de la haine et de la perversité des militants homosexuels
Nous recevons aujourd’hui ce témoignage d’un lecteur :
Je me permets, si cela ne dérange personne, d’apporter
mon témoignage concernant (…) l’homosexualité, l’attitude de la religion
chrétienne vis-à-vis d’elle ainsi que les revendications des
homosexuels.
Je suis homophile. Non, pas homosexuel. Homophile. Je suis attiré par
le même sexe, et ceci n’est pas un choix, et je ne saurais dire si
c’est inné ou acquis. Mais, en tant qu’homme libre, j’ai choisi
de ne pas avoir de comportement homosexuel.C’est un
choix conscient que j’ai effectué et j’aimerais qu’il soit respecté.
Notre société empreinte d’individualisme semble donner au choix une
importance folle.
Je demande à tous de respecter mon choix de vie, qui est de ne pas
avoir de comportement homosexuel, bien qu’étant homophile, lequel choix
étant fondé sur des principes moraux et éthiques que je partage. La
plupart des homosexuels que je rencontre me traitent de “fou”, de
“taré”, “d’homosexuel homophobe”… sur un site homosexuel, j’ai déjà reçu
des messages privés insultants (”C’est pas avec des débiles
coincés comme toi que l’on va faire bouger les choses”, “Tu es un
traître à la cause homosexuelle, tu ne te respectes pas toi-même”,
“Deviens prêtre et demande aux enfants de choeur de te sucer”, “Vas-y
marie toi avec une femme que tu n’aimeras pas et qui te tromperas, tu te
serviras de tes gosses pour te libérer de tes pulsions refoulées,
espèce de névrosé”… j’ai évidemment corrigé les fautes d’orthogaphe).
Je ne voudrais que faire part de ma tristesse. On ne me
comprend pas, on ne me respecte pas ; je croyais que ce qui importait
était le choix de l’individu ? Hypocrisie totale. Elles me font
bien rire, les associations homosexuelles et leurs défilés, qui se
croient représentatives de tous les homosexuels. Le jeune bobo sexy du
Marais, voilà l’idéal-type de l’homosexuel pour ces gens là. Quid de
l’homosexuel âgé, pauvre et solitaire ? Quid de ceux qui refusent
d’adopter des comportements sociaux et sexuels similaires ?
L’intolérance, je l’ai vécue lorsque j’ai voulu aller dans
une association homosexuelle car j’avais besoin de parler. Et
pas de la part de méchants chrétiens fachos-réac’ mais d’homosexuels qui
ne faisaient pas l’effort de me comprendre et qui voulaient à tout pris
me “décoincer”… Le jour où un des membres de cette association a
voulu me “contraindre gentiment” à coucher avec lui “pour voir ce que
c’est et faire tomber mes préjugés”, je suis parti. J’ai
déprimé. Et j’ai parlé à un prêtre. Personne d’autre que lui n’a
été à même de me comprendre. Point de haine, de condamnation de sa
part, toujours de la bienveillance et de l’écoute.
Aujourd’hui, j’ai repris confiance en moi et je suis très heureux.
Mais je dois vivre à l’écart d’une société qui croit imposer aux gens ce
qu’elle croit être le meilleur pour eux. Le réel, le sociétal n’est
qu’une farce : il faut s’en détourner et essayer de se tenir dans un
rapport à la vérité.
(...) le
sujet démographique semble (...) être encore tabou. C’est en tout
cas ce que regrette amèrement Tom Levitt, journaliste à The Ecologist, dans un article intitulé « Climat : stabiliser la population mondiale » et paru dans le dernier numéro de L’Ecologiste. Il regrette en effet que « les politiques et même certaines grandes associations écologistes ne veulent pas soulever le problème » de la croissance démographique.
En
fait, ce n’est pas qu’elles soient en désaccord, mais c’est une
question de tactique. Ainsi, pour Tom Picken, des Amis de la Terre,
cité par Levitt, « aborder le problème par le biais de l’inégalité
dans l’accès aux ressources est la façon la plus efficace de réduire
les émissions globales ». Interrogé aussi par The Ecologist, « Greenpeace dit (…) que toute tentative de mettre le sujet de la population sur la table serait contreproductif ». Par ailleurs, Yvo de Boer, le responsable de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique « est réticent à aborder le sujet ». Même s’il admet que « la pression démographique est un facteur majeur dans l’augmentation des gaz à effet de serre », Yvo de Boer estime qu’une politique de réduction démographique « mène sur des terrains mouvants en matière morale ».
Mais Tom Levitt ne désespère pas pour autant de voir ce tabou levé. Il
mentionne le rapport 2008 « Planète Vivante » du WWF et les travaux de
l’Optimum Population trust qui, tous deux, ne s’embarrassent pas de
considérations morales sur la réduction de la population mondiale. Tom
Levitt conclut en affirmant que « la prise de conscience progresse »,
mentionnant à titre d’exemple John Beddington, nouveau conseiller du
gouvernement britannique, qui a récemment évoqué le problème de la
croissance démographique.
par Frédéric Taddeï dans l'émission "Pif Paf" du 24 janvier dernier sur Paris Première, suite à l'émission "Ce Soir ou Jamais" du 19 janvier sur France 3 (vidéo).
Le mensuel catholique gratuit L'invisibleva être mis en circulation
mercredi, diffusé à 200 000 exemplaires, pour "répondre aux fortes
attentes spirituelles d'aujourd'hui", annoncent ses fondateurs dans un
communiqué.
"Alors que la religion est plus que jamais
reléguée dans la sphère privée, L'invisible souhaite donner à la foi
chrétienne une visibilité nouvelle dans la société française", écrivent
les fondateurs du mensuel Jean-Baptiste Fourtané, fondateur du Festival
de Pâques à Chartres et Hubert de Torcy, directeur des Éditions de
l'Emmanuel.
Le premier numéro de L'Invisible publie un
sondage selon lequel plus de sept Français sur dix considèrent la
religion comme un atout pour la société. Il compte 24 pages et comporte
un cahier central donnant des informations paroissiales de proximité.
Trois
titres de la presse catholique se sont associés au projet,
l'hebdomadaire La Vie, les mensuels Magnificat et Il
est vivant!.
La chronique "Clair et Net" de votre serviteur dans Permanences de janvier, à propos de la fantastique opportunité que représentent les "gratuits" pour les chrétiens >>>
Nous aussi, à E-deo, on songe à faire des films comme ça. Thibaud s'est déjà proposé pour partir dans l'espace... Y'en a plus d'un qui adoreraient... 4000 photographies HD prises du satellite Endeavour. Facile !
Alors "dealers d'oxygène, punks apocalyptiques, excentriques à l'esprit vengeur, iconoclastes furieux, bikers millénaristes, apôtres d'évangiles offensifs (C'est nous, ça ?!), fanatiques de poudre noire... Dansons vite avant l'Apocalypse !"
A noter, l'article de Pierre Cormary sur Simone Weil (à ne pas confondre avec Simone Veil, l'avorteuse)!
Mgr Léonard, nouveau Primat de Belgique, a beau répéter et réaffirmer son soutien à la neutralité de l'État et à la laïcité, les médias ne lui pardonnent pas.
Dimanche dernier, sur le plateau de Controverse, de RTL-TVI, il a comparél'homosexualité à l'anorexie, ce qui, pour les médias, assimile cette perversion à une maladie. "Je vais faire une comparaison: l'anorexie est un développement qui
n'entre pas dans la logique de l'appétit, mais je ne dirai jamais que
les anorexiques sont des anormaux". Là aussi, il a pris toutes les précautions oratoires, en affirmant que comparaison n'est pas assimilation ; on ne lui pardonne pas.
Un article publié sur le site Internet du journal Têtu témoigne :
Depuis deux ans, une société de production rennaise porte un projet
– un film d'animation poétique pour aborder les relations amoureuses
entre personnes du même sexe auprès des enfants de CM1 et CM2 – qui fait
désormais face à une levée de boucliers.
Les oppositions au Baiser de la lune ont commencé en décembre
dernier. Pour financer ce film (...),
Sébastien Watel, le producteur et réalisateur, fait appel
mi-janvier à des partenaires institutionnels, mais aussi à une souscription
publique.
Nous parlions dans un article précédent du Collectif pour l'Enfant. Têtu s'intéresse surtout à la pétition lancé par Les 4 Vérités, qu'il ne faut pas hésiter à signer. Soutenu par la région Bretagne et la ville de Rennes, le projet à l'origine du Baiser de la lune a été désavoué par le ministère de l'Education Nationale ainsi que par le ministère de la Jeunesse et des Sports qui ont demandé à ce que leurs logos soient retirés du site Internet. Il s'agit donc d'une première victoire.
Il faut continuer la mobilisation !!!
Non seulement le projet continue, mais des associations comme La Ligue d'Enseignement Nationale se sont montrées intéressées par d'éventuelles futures collaborations.
Vigil Ignis «On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.» Georges Bernanos dans "La France contre les robots"
Les commentaires récents