Belgique et Chrétienté asbl (blog), lobby accrédité au Parlement européen, communique :
Nous croyons utile de rédiger ce document parce qu'il n'est plus possible en ce moment en Belgique d'échapper, ni dans les journaux, ni à la radio, ni à la télévision, à la gigantesque campagne médiatique menée autour des dossiers de pédophilie liés à des prêtres ou religieux.
Nous nous insurgeons contre ceux qui confondent volontairement et sans la moindre distinction l'Eglise, une, sainte, catholique, apostolique et romaine, fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ, avec son corpus doctrinal salvateur transmis à travers les siècles, et ses "moutons noirs", prêtres et religieux agissant en flagrante contradiction avec les Evangiles et la théologie morale de l'Eglise catholique, jusqu'à commettre des actes odieux sur des enfants, actes qui relèvent du péché mortel.
En préambule, précisons sans détour que tout auteur d'acte pédophile, qui que soit cet auteur, mérite sanction et que cette sanction doit être sévère.
Précisons également que toute victime d'acte pédophile mérite notre compassion et a droit à ce que justice lui soit rendue.
Ceci étant dit, penchons-nous attentivement sur ce qui défraye en ce moment la chronique et éclabousse toute l'Eglise catholique, en et hors de Belgique : affaire "Vangheluwe", rapport Adriaenssens, cas de pédophilie commis par des prêtres ou religieux.
Notons d'abord que tous les faits dont parlent le rapport Adriaenssens et les média sont anciens (sur les 186 abuseurs identifiés, seuls 91 sont encore en vie). C'est pour cette raison qu'il y a prescription judiciaire vis-à-vis de ces faits, ce qui ne les excuse pas pour autant bien évidemment.
Les média l'ont abondamment répété : l'essentiel des faits recensés dans la rapport Adriaenssens sont commis à partir du milieu des années ' 60 et durant les années ' 70.
Le contexte
Curieusement, aucun média ne rappelle le contexte général de la période concernée. Deux événements majeurs marquent cette période :
1) Le Concile Vatican II, qui réforme l'Eglise catholique en même temps qu'il modifie sa liturgie. Pour faire simple, disons que le Concile Vatican II souhaite que le clergé soit désormais tourné vers l'homme plus que vers Dieu. L'Eglise professait jusque-là une doctrine immuable. Avec le Concile Vatican II, l'Eglise devient volontairement perméable aux influences de la société.
2) Mai 68, et son mouvement contestataire de tout ordre établi, qui s'accompagne d'une revendication de "libération sexuelle".
Radicalement transformée par le Concile Vatican II, l'Eglise est rapidement contaminée par l'influence soixante-huitarde. Internet a récemment permis d'exhumer un documentaire d'époque que l'on doit à l'ORTF et qui nous montre des séminaristes baba-cool plus imprégnés des pensées de Sartre, de Che Guevara et de Cohn-Bendit que des sermons du Saint Curé d'Ars ou des lettres pastorales de Saint Pie X. Les dits-séminaristes, devant les caméras, se moquent du Pape, parlent de sexualité, et expliquent sortir la nuit comme les autres jeunes de leur âge. Ce documentaire d'époque ( http://fr.gloria.tv/?media=92523 ) illustre parfaitement les ravages causés par l'effet combiné de la révolution conciliaire et de la révolution soixante-huitarde.
Revenons encore au contexte. Cette revendication de "libération sexuelle" prônée par la pensée soixante-huitarde s'affranchit de toutes les convenances, de toutes les règles. Au point que la pédophilie y est défendue comme une sexualité parmi d'autres.
Les commentaires récents