« mars 2010 | Accueil | mai 2010 »
Rédigé le 05 avril 2010 à 16h27 dans Antichristianisme, Culture de mort, Notre Eglise, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
mais se refuse à citer les paroles de certains groupes invités à s'y produire, appelant aux meurtres des chrétiens et aux profanations de tombes.
L'auteur de l'article, Charline Blanchard, a du pour cela modifier mes propos, remplaçant "Un festival qui accueille des groupes parmi lesquels certains formulent des appels à la haine et aux meurtres contre les chrétiens n'a pas à être soutenu par les pouvoirs publics" par "Un festival qui accueille des groupes parmi lesquels certains appellent à la haine de la religion n'a pas à être soutenu par les pouvoirs publics".
La différence est pourtant de taille. "La haine de la religion" est une opinion, pas les appels à la violence contre une partie de la population en raison de ses convictions religieuses et aux profanations !
Rédigé le 05 avril 2010 à 16h01 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, La vie des médias, Satanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
A propos de déontologie journalistique, on pourra lire ici les articles 7,8 et 9 de la déclaration de principe de la fédération internationale des journalistes : les dérapages médiatiques sont à l'opposé des beaux principes affichés. Et il n'y a pas que dans ce domaine qu'il y a loin de la coupe aux lèvres !
Face à la montée de la cathophobie de la plupart des médias appliquant les méthodes bien connues du terrorisme intellectuel, la seule attitude qui vaille est l'offensive. Il n'y a pas lieu d'avoir peur mais au contraire de contre-attaquer, certes avec prudence et discernement, mais avec la tranquille détermination et l'application des combattants dont le chef en personne est le Christ.
C'est en Lui, avec Lui et par Lui que passe la victoire du beau contre le laid, du bien contre le mal, du juste contre l'iniquité, du vrai contre le mensonge, et en résumé de la culture de vie contre la culture de mort : l'adversaire dispose t-il d'un tel chef ? N'a t-il pas dit de Son Eglise dont nous sommes membres que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre Elle ?
Sainte Jeanne d'arc a mis toute sa confiance en Dieu en appliquant ce principe "les hommes d'arme batailleront et Dieu donnera la victoire". Bataillons donc avec ardeur et foi !
Thomas
Rédigé le 05 avril 2010 à 14h27 dans Chronique culturelle, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, La vie des médias, Les fondamentaux : argumentaires, Promenade sur la toile, Réacosphère, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Rédigé le 03 avril 2010 à 23h20 dans Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Le relativisme juridique consiste à attribuer à certains des droits que d'autres n'auront pas, et ce en raison - non pas du code civil ou pénal - mais du statut de l'accusé. Certains accusés valent plus cher que d'autres, surtout au pays de l'égalitarisme républicain.
Il est tout de même curieux de voir que le mot "égalité" est inscrit sur toutes les mairies de France, et de constater les manquements graves à ce principe. Prenons, par exemple, la dénonciation. Suite à l'arrestation de deux prêtre dont un est soupçonné de pédophilie, les médias français se rabattent sur le cas français, et commencent à saper le clergé français, encore épargné par les scandales jusqu'ici. Que peut-on lire ? Le Point rapporte et insiste sur l'affaire Pican, du nom de cet évêque de Lisieux qui refusa de dénoncer un prêtre car il avait eu connaissance des actes pédophiles par la confession, sujette au secret ecclésiastique. Le secret de la confession apparaît alors comme une horreur à éliminer, même s'il est assimilable au secret professionnel.
Pourtant, quand il s'agit de leur propre "secret professionnel", certains journalistes ne transigent pas. Où sont les preuves ? Le documentaire "Les infiltrés", qui sera diffusé sur France 2 mardi prochain, approfondit le thème des "prédateurs sexuels" ; ce fut l'occasion pour les journalistes de dénoncer (ici et là)chacun de ceux qu'ils ont pu rencontrer. Figurez-vous que cela ne fait pas l'unanimité ! Dominique Pradalié, secrétaire général du Syndicat national des journalistes, conteste haut et fort : « Les journalistes n'ont pas à donner leurs sources. C'est une question de principe. »
Puisque l'invocation des principes suffit à réaliser un argumentaire simple et efficace, j'ajouterai donc : "le secret de la confession, c'est aussi une question de principe !".
Cette justice médiatique à double vitesse n'est pas cantonné aux seuls cas de pédophilie. Prenons ainsi l'accusation d'antisémitisme. Il suffit que le prédicateur de la Maison Pontificale compare l'antichristianisme à l'antisémitisme pour que nos journaleux parlent de "polémique" et pour que certains Juifs s'offusquent. C'est vrai que pendant des années toutes les associations anti-racistes ont sans cesse fait référence à la Shoah pour justifier leur existence, mais cela ne fonctionne pour l'Église catholique. Non, elle, elle est à la limite de l'antisémitisme, vous comprenez ? Elle est "ambigüe".
De même, la prescription est quelque chose d'inacceptable quand cela concerne les USA, mais quand elle concerne la justice ecclésiastique, elle n'est pas acceptable. Ce prêtre américain aurait du être condamné, coûte que coûte !
Dans la série des incohérences journalistiques que nous commençons à lister, signalons que le pédophile qui vient d'être condamné à Saint-Brieuc n'était pas non plus prêtre !
Ce qui n'empêche pas l'Église de connaître ces dernières années un certain regain, comme le suggère ces témoignages et le nombre de baptêmes d'adultes.
Didyme
Rédigé le 03 avril 2010 à 18h23 dans Antichristianisme, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
C'est le chef de la communion anglicane qui l'affirme dans une interview que BBC Radio 4 doit diffuser la semaine prochaine.
Vous savez, cette confession qui se prétend encore chrétienne mais qui a permis à l'épiscopalien divorcé Gene Robinson de devenir "évêque" du New-Hampshire après qu'il ait fait son "coming-out"... mais aussi à une lesbienne, Mary Glasspool, d'être "élue" "évêque" suffragant de Los Angeles. Sans parler des délires d'Ann Holmes Redding, une femme "prêtre" épiscopalienne "à la fois chrétienne et musulmane" selon ses propres termes, "une double foi" qui aurait ouvert "des perspectives excitantes d'échanges inter-religieux" mais qui a quand même fini par être "défroquée". Cette "communion" de 70 millions de membres que plusieurs centaines de milliers de fidèles ont quitté en 2009 pour l'Eglise catholique et qui risque de se scinder dans les années à venir... Alors, question "crédibilité"...
"Qu'une institution si profondément ancrée dans la vie d'une société (...) perde soudain toute crédibilité n'est pas seulement un problème pour l'Eglise, c'est un problème pour tout le monde en Irlande", a donc déclaré Rowan Williams.
Et d'en rajouter. Selon lui, le scandale qui frappe l'Eglise en Irlande, pays très largement catholique, est un "traumatisme colossal". "J'ai discuté avec un ami irlandais récemment, qui me disait qu'il était quelque peu difficile, dans certaines parties de l'Irlande, de descendre désormais dans la rue avec un col clergyman".
Réaction de Mgr Diarmuid Martin
"Pendant les périodes difficiles au cours de mes longues années
en tant qu'archevêque de Dublin, je me suis rarement senti aussi
personnellement démoralisé que ce matin lorsque j'ai entendu au réveil
les commentaires de l'archevêque Williams", a réagi ce matin dans un communiqué Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin. "Les commentaires sans équivoque et sans fondements de l'archevêque de Canterbury (...) m'ont stupéfait". "Ceux
qui œuvrent au renouveau de l'Eglise catholique en Irlande n'avaient
pas besoin de ces commentaires en plein week-end de Pâques et ne les
méritent pas", a-t-il poursuivi.
"En tant qu'archevêque de Dublin, j'ai été plus que direct pour aborder les défaillances de l'Eglise catholique d'Irlande. Je frissonne encore lorsque je pense au mal qui a été causé aux enfants maltraités. Je reconnais que leur église leur a fait défaut", a expliqué Diarmuid Martin.
ThibaudRédigé le 03 avril 2010 à 15h45 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Délinquance, Economie et social, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Le Père Michel Sinoir est décédé le 1er avril, Jeudi Saint, fête du Sacerdoce. Prêtre du diocèse de Paris, il a grandement contribué, par son enseignement, à faire aimer l'Eglise. Qu'il repose en paix. Ci-dessous, quelques petits extraits de ses écrits :
"Le Catéchisme est donc aussi profondément christocentrique. « Dans la Catéchèse, c'est le Christ Verbe Incarné et Fils de Dieu, qui est enseigné – tout le reste l'est en référence à lui » (Jean-Paul II, Catechesi tradendae). Enseigner le catéchisme, c'est donc enseigner le Christ. Enseigner le Christ, c'est nous mettre en communion avec lui (cf. 1 Jn 1, 1-4). (...) La charité, qui est une amitié avec Dieu, fut en effet, la raison déterminante de la venue de Jésus. Le péché originel, cumulé avec nos péchés personnels,nous avait privés de cette communion (koinônia). Une seconde naissance, d'en-haut (Jn 3, 3-5), s'avérait nécessaire, en vue de reconstruire, meilleur qu'avant, le coeur de l'homme."
In Le Catéchisme de l'Eglise catholique et le péché originel, Sedes Sapientiae, n°43.
"Pour nous, souvenons-nous que le seul véritable Exégète des Ecritures est Jésus. De même que le Rédempteur est à la fois l'Auteur et le Docteur de la Rédemption, de même, selon le prologue de saint Jean et les paroles de Jésus aux pèlerins d'Emmaüs, Jésus est à la fois l'Exégèse et l'Exégète de toutes les Ecritures. L'Esprit Saint lui-même ne se substitue pas à Jésus, comme le pensait Joachim de Flore, mais nous ramène à Lui, nous faisant mieux comprendre et aimer la Vérité qui est Jésus. Après Lui, la Reine des exégètes théologiens est la Vierge Marie, qui médite, garde en mémoire, met en pratique les paroles et les actions exemplaires de la vie de Jésus."
Extrait du "Faux "Jésus" de Jacques Duquesne". La Pensée Catholique n°274, février 1995.
"Puisqu'il ne s'agit pas de mes idées, mais des idées de Dieu sur l'homme et sur la femme, créés tous deux "avec sagesse et par amour" (Prière eucharistique IV) à son image, il serait vain de jouer la comédie d'une fausse modestie. Si j'ai écrit, c'est pour convaincre, en pensant en particulier à trop de vocations sacerdotales, freinées dans leur élan généreux pour suivre le Christ Prêtre, par des imprudences et des naïvetés `pastorales', et par un certain illogisme pseudo doctrinal. Puissé-je ainsi, par la médiation de la Vierge Marie modèle de l'Église dans l'exercice du culte, rendre service à toutes celles et à tous ceux dont le coeur baptismal est bien disposé."
Extrait de la préface de La question de l'admission des femmes au service de l'Autel, 1994.
Thibaud (merci à EVR)
Rédigé le 03 avril 2010 à 12h32 dans Chrétien(s) au quotidien, Notre Eglise, RIP | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Thibaud
Rédigé le 03 avril 2010 à 12h02 dans Histoire, Notre Eglise, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Rien n'est moins sûr. L'intention de Vincent Bolloré de s'inspirer du jeune (1996) mais petit (13 000 ex/jrs en 2006, 20 000 en 2008) quotidien italien libéral/social/neo conservateur Il Foglio (site), fondé et dirigé par Giuliano Ferrara (ex-communiste, journaliste et homme politique pro-vie favorable à un moratoire universel sur l'avortement et la peine de mort) avait pourtant de quoi séduire...
Dans un entretien accordé fin mars au Figaro.fr, l'homme d'affaire breton avait confié : "nous aurons lancé, d'ici à l'été, un nouveau quotidien payant. Il sera imprimé sur les rotatives du «Monde» et tiré à 400 000 exemplaires." Plus que le quotidien à la devise de Beaumarchais, censé être en France le quotidien de droite de référence... Vincent Bolloré avait précisé le concept : "L'idée est de privilégier, sans photo, l'analyse et les commentaires de l'actualité, en misant sur un prix de lancement très bas, autour de 50 centimes. Nous sommes convaincus que la presse reste un secteur d'avenir, en termes d'audience et de recettes publicitaires."
Mais selon La Tribune :
Pour son quotidien payant, attendu avant l'été, Vincent Bolloré pourrait faire appel à une équipe immédiatement disponible, celle qui, réunie autour de Jean-Marie Colombani.
L'ex-patron du Monde, a créé le site Slate.fr.
Bolloré veut un journal d'« analyses et de commentaires ». C'est le slogan de Slate.fr.
Slate.fr comme Jean-Marie Colombani sont de parfaits emblèmes de la gauche bien-pensante, étatiste, pro-mort, donneuse de leçons. Si cette information est confirmée, le grand quotidien conservateur dont beaucoup rêvent reste à créer...
Rédigé le 03 avril 2010 à 11h53 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Culture de vie, Economie et social, La vie des médias, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
signale Le Nouvel Obs :
Année après année, les chrétiens palestiniens sont de moins en moins nombreux à participer aux fêtes de Pâques à Jérusalem en raison des mesures de sécurité draconiennes qui limitent l'accès aux Lieux saints.
Enfant, Yacoub Dahdal voyait affluer dans la ville ses coreligionnaires venus de tout le Proche-Orient pour célébrer la mort et la résurrection du Christ.
Ils étaient des milliers à être hébergés chez l'habitant et certains d'entre eux, avant de regagner leur pays, étaient choisis comme parrains ou marraines des nouveau-nés de la semaine pascale.
"C'était vraiment une fête, dans tous le sens du mot", se rappelle Dahdal, âgé aujourd'hui de 72 ans. "Les Egyptiens arrivaient en train, les Libanais et les Syriens en car."
"Imaginez-vous les rues de la vieille ville à cette époque, on entendait tous les accents - libanais, jordanien, égyptien, syrien, et tout cela se mélangeait. C'était une joie complète."
Aujourd'hui, l'atmosphère a bien changé dans la ville. La tension est palpable, avec des policiers presque à chaque coin de rue.
La maison où Dahdal est né il y a près de trois quarts de siècle, dans la vieille ville, à quelques dizaines de mètres de la première station du chemin de croix, est aujourd'hui couverte de drapeaux israéliens, frappés de l'étoile de David.
Des colons juifs s'y sont installés après l'occupation de Jérusalem-Est par Tsahal en juin 1967, pendant la guerre des Six-Jours. Lire la suite !
Thibaud
Rédigé le 02 avril 2010 à 13h55 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Histoire, Notre Eglise, Tendances | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Pour Valentin, le bassiste du groupe, le message principal de l'Eglise, c'est : la tolérance, la solidarité, l'entraide. Peace and love, quoi... Mais ça n'est pas tout ! Selon lui :
"L'avortement, le préservatif, l'homosexualité le sexe avant le mariage sont je pense des sujets que l'Eglise devrait traiter de manière plus souple, plus actuelle. Ne serait ce qu'appeler à la tolérance sur ses sujets. On peut croire en Dieu, croire dans le Bien et aimer quelqu'un du même sexe."
La culture de mort dans toute son horreur... Mais qu'est-ce que ce groupe vient faire au festival (chrétien, organisé par le diocèse de Chartres) de Pâques ?
Thibaud
Rédigé le 02 avril 2010 à 13h42 dans Antichristianisme, Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Notre Eglise, SOS Homofolie, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Rédigé le 02 avril 2010 à 13h02 dans Economie et social, Identité, Immigration, Islam, La vie des médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
par Michael D. Tanner (traduction réalisée par l'Institut Molinari à partir de la tribune parue le 20 mars dans la National Review)
(…) Le projet de loi coûtera plus cher que les chiffres annoncés. Il ne faudra pas longtemps au Congrès pour découvrir le pot aux roses, à savoir que la réforme sera bien plus chère que ce qui est annoncé. Cela ne tient pas seulement à l’utilisation de gadgets budgétaires utilisés par les Démocrates pour cacher le coût réel de la réforme. C’est aussi un fait que les programmes gouvernementaux en général, et ceux dans le domaine de la santé en particulier, finissent toujours par excéder le coût initial prévu.
Par exemple, lorsque le programme social Medicare (couverture santé publique des personnes âgées de plus de 65 ans) a été institué en 1965, on estimait que la première partie de la réforme serait de 9 milliards de dollars en 1990. Il s’est avéré en réalité sept fois plus élevé - 67 milliards de dollars. De même, en 1987, la subvention exceptionnelle aux hôpitaux du programme Medicaid était évaluée à 100 millions de dollars par an jusqu’en 1992. Or, 5 ans plus tard, elle coûtait 11 milliards de dollars, soit plus de 100 fois plus. Et quand en 1988 furent établies les aides aux soins à domicile de Medicare, le coût estimé en 1993 était de 4 milliards de dollars alors qu’il fut en fait de 10 milliards de dollars.
Une fois qu’un « droit » acquis est en place, il devient pratiquement impossible de le supprimer. Les primes d’assurance ne cessent d’augmenter. Le Président a tenté de convaincre les gens que la réforme des soins de santé permettra de réduire leurs coûts d’assurance. Ils vont être surpris. Selon le Congressional Budget Office, les primes d’assurance doubleront dans les prochaines années. Le projet de loi n’atténuera pas cette augmentation. En fait, pour les millions d’Américains qui obtiennent leur assurance directement sur le marché plutôt que via leur employeur, ce projet augmentera les cotisations de 10-13 %. Les personnes jeunes et en bonne santé peuvent aussi s’attendre à voir leurs primes augmenter.
La qualité des soins va empirer. Les remboursements des médecins pour offrir des soins seront diminués, ce qui rendra inévitablement plus difficile de trouver un médecin. Une nouvelle enquête dans le New England Journal of Medecine rapporte que 46% des médecins pourraient renoncer à l’exercice de leur pratique du fait de cette réforme. Ce chiffre est sans doute exagéré mais souligne que de nombreux médecins pourraient décider de réduire leur nombre de patients ou prendre une retraite anticipée alors que dans le même temps, la demande continue d’augmenter créant ainsi des problèmes supplémentaires.
Dans le Massachusetts, après le passage de la réforme de la santé Romney, le délai d’attente pour consulter un généraliste est passé de 33 à 52 jours. La R&D sera également réduite, ce qui signifie qu’il y aura moins de nouveaux médicaments et autres innovations médicales. Du coup, le gouvernement interviendra de plus en plus, prenant des décisions médicales à tous les niveaux, décrétant quels sont les traitements les plus efficaces ou, pire, les plus économiques.
La gauche va continuer à en demander plus. Nancy Pelosi n’a-t-elle pas dit qu’« une fois la porte franchie, il y aurait de la place pour de nouvelles législations ». Face à la hausse des coûts et à l’augmentation des primes, sans parler des millions de personnes qui ne seront toujours pas assurées, les Démocrates pourront blâmer les compagnies d’assurance et réclamer des réformes supplémentaires. Ils diront tout simplement que leur réforme n’allait pas assez loin et qu’ils ont donc échoué. Pelosi ne pouvait plus maintenir le couvercle sur ce que la gauche dure s’est empêchée de dire jusqu’à maintenant, à savoir que cette réforme est la première étape idéale pour ensuite imposer un régime unique d’assurance maladie universelle.
Les Républicains n’essaieront pas vraiment de l’abroger. Les Républicains feront campagne cet automne avec la promesse de supprimer cette réforme hautement impopulaire. Cette impopularité représente pour eux un avantage important pour se faire élire. Mais en réalité, il y a peu de chances qu’ils essaient ensuite de revenir en arrière. Même si les Républicains arrivaient à contrôler les deux Chambres, ils continueront de faire face au véto présidentiel et à des obstructions systématiques des Démocrates.
(…) Le fait que les Républicains aient critiqué la reforme Obama pour avoir diminué le programme Medicare indique clairement qu’ils ne sont pas désireux de faire face à l’impopularité de diminuer les « droits » acquis de la population, même s’il devient difficile, voire impossible, de financer ces droits. Le fait que Paul Ryan a proposé un plan ambitieux en matière de réforme des droits, mais que seules 6 personnes ont décidé de le parrainer conjointement en dit long. (…)
Michael Tanner est senior fellow au Cato Institute et coauteur de Healthy Competition : What’s Holding Back Health Care and How to Free It (Une saine concurrence : ce qui freine le système de santé et comment le libérer).
Rédigé le 02 avril 2010 à 12h59 dans Economie et social, Etats-Unis, Société civile (EU), Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Les deux stations ne sont même pas sur la même ligne : la première est sur le RER A, la seconde est sur le RER B... Mauvaise station, mauvaise ligne, photo n'ayant donc rien à avoir avec le triste événement de ce matin, voilà comment Yahoo! informe ses visiteurs.
Thibaud
Rédigé le 02 avril 2010 à 12h46 dans Délinquance, La vie des médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Nous voici à l’aube de la Passion, du sacrifice ultime, de l’obéissance totale de Notre Seigneur. Le Christ va souffrir, mourir, descendre aux Enfers. Pour vaincre la Mort et faire triompher la Vie. Pour nous sauver. Tous.
Le Vendredi Saint, l’Eglise est en deuil et se prépare au grand silence du samedi (l’Anastasie) avant que ne retentissent les trompettes de la Résurrection. Il n’y a donc pas de messe ce jour-là, mais un chemin de croix dans l’après-midi, et la vénération de la Croix le soir (pour la communion, sont utilisées les hosties qui ont été consacrées la veille).
L’Eglise propose aux fidèles de jeûner le vendredi, ou tout du moins de faire maigre. Au-delà de l’image rétrograde que nous avons de cette pratique « moyenâgeuse », il faut apprendre à y voir l’importance du renoncement volontaire car « l’esprit est ardent mais la chair est faible » (Mat, 26, 41). C’est un chemin de purification, dont le but est de nous pousser à réfléchir, méditer et prier : un chemin vers Dieu.
Le chemin de croix est, selon les paroisses, accompagné de textes, prières, chants, méditations. Suivre un chemin de croix matérialisé par des tableaux, sculptures, … est également un moyen de souvent mieux appréhender la réalité de que fut cette marche de Jésus vers le Golgotha.
Le soir, nous vénérons la Croix. C’est un symbole si simple, que nous avons pris l’habitude de voir à de nombreux endroits, sous diverses formes. Et pourtant, c’est bien plus qu’un morceau de bois : en la regardant, l’on peut y voir un lieu de souffrance, mais aussi celui du rachat de nos péchés, du sacrifice ultime, symbole de la mort physique, puis de la Vie éternelle. D’où l’importance de la vénérer, au moins une fois par an !
Rédigé le 02 avril 2010 à 12h39 dans Chrétien(s) au quotidien, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
par Philippe Randa
Ces temps-ci, à défaut d’un événement people, d’une nouvelle fermeture d’entreprise ou d’un résultat sportif, la presse annonce un nouveau cas de pédophilie mettant en cause l’église catholique.
Ce jour, donc, c’est dans le diocèse de Rouen que la bête immonde a été découverte. Un prêtre, soupçonné d’agressions sexuelles sur un mineur de moins de 15 ans, pour des faits datant de 1992 et 1993, a été mis en examen… entraînant, dans le cadre de l’affaire, un autre prêtre du diocèse qui s’est vu notifier sa qualité de “témoin assisté” pour des soupçons de “détention d’images à caractère pédo-pornographique”.
Que les pédophiles soient traqués, arrêtés, jugés et punis comme ils le méritent, sinon soignés si tant est que cela soit possible, est la moindre des justice. Que leurs éventuels complices subissent le même traitement, itou.
On peut toutefois s’interroger sur la mise en cause systématique de l’église catholique dans la notion de complicité.
Le harcèlement médiatique dont elle est l’objet finit tout de même par devenir insupportable. Surtout si on la compare au traitement médiatique des enseignants, certes tout aussi traqués, arrêtés, jugés et punis comme ils le méritent par des enquêteurs qui ne font pas de différence, mais qui semblent bien être les seuls.
A-t-on entendu exiger qu’un ministre de l’éducation nationale démissionne après l’arrestation d’un instituteur pervers ? Qu’un recteur d’Académie doivent rendre des comptes ? Que des collègues de celui-ci soient incriminés pour avoir su et s’être tu ?
Pourtant, c’est la démission du Pape lui-même que certains ont demandée… sans s’interroger plus que cela à qui il pourrait bien la remettre ; l’accusé de réception pouvant tarder à lui revenir.
D’autres réclament – quand bien même ils ne sont pas catholiques et on se demande en quoi ils sont alors habilité à exiger quoi que ce soit d’une église dont ils ne font pas parti – que le mariage des prêtres soit autorisé. Quel rapport avec la pédophilie ? Quand on a de telles pulsions pour les culottes courtes, “régler à deux les problèmes qu’on n’aurait pas eu tout seul” ne résoudrait en rien le problème, sinon de les assumer, éventuellement, sur ses propres enfants. Ça resterait en famille… mais tout aussi abject !
“Les abus sexuels sur des enfants et des jeunes gens sont non seulement un crime atroce, mais aussi un péché grave qui offense Dieu et blesse la dignité de la personne humaine créée à son image”, a déclaré le pape Benoît XVI.
Il a également réaffirmé sa volonté d’un changement de cap dans la gestion de telles affaires, plaidé la transparence et la collaboration avec les autorités civiles, dit clairement que les religieux ayant abusé d’enfants devront “en répondre devant les tribunaux” et exhorté ceux-ci à ce qu’ils “reconnaissent ouvertement leurs fautes et se soumettent aux exigences de la justice”.
Qu’on sache, aucun ministre de l’éducation nationale n’en a fait autant. Aucun Président de la république non plus.
Quant à notre actuel ministre de la culture, il n’a pas non plus démissionné quand Roman Polanski s’est vu rattraper par son passé de détourneur de mineure. Il l’a au contraire soutenu au-delà du raisonnable, tandis qu’une meute de “Français d’en haut” hurlait de concert à la persécution… Combien d’entre eux crient aujourd’hui haro sur les soutanes ?
Philippe Randa est rédacteur en chef adjoint de Flash Magazine (site).
Rédigé le 02 avril 2010 à 12h36 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, La vie des médias, Notre Eglise, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Addendum : un lecteur nous signale que le nouveau propriétaire de drzz.info se décrit comme un "lobbyiste" et se vante d'avoir "[fait] passer" la loi sur le travail dominical. Drôle de façon de défendre "l'Occident chrétien"...
Rédigé le 02 avril 2010 à 03h22 dans Antichristianisme, Le dimanche, c'est sacré !, Réacosphère | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
La fondation américaine "Pave the Way", présidée par Gary Krupp, vient de sortir aux Etats-Unis un ouvrage intitulé Pope Pius XII and World War II, the Documented Truth : A Compilation of International Evidence Revealing the Wartime Acts of the Vatican. Gary Krupp est juif, et le document qu'il a édité prend la défense de Pie XII.
Rédigé le 02 avril 2010 à 03h15 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Etats-Unis, Histoire, Littérature, Notre Eglise, Société civile (EU), Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| | Envoyer sur Digg
| Envoyer sur del.icio.us
|
|
Les commentaires récents