Rédigé le 24 décembre 2009 à 12h53 dans Chrétien(s) au quotidien | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le "président" a tenu d'une part à recadrer le débat sur l'identité nationale pour éviter les "dérapages" (qui ne sont rien d'autre que le bon sens qui refait surface inévitablement) et d'autre part à s'assurer de la bienveillance des musulmans :
le président du CFCM a évoqué avec le chef de l'État la «possibilité de demander une mission d'information sur l'islamophobie». Nicolas Sarkozy «n'est pas contre», a-t-il précisé.
Après la loi Gayssot, l'homophobie, voila l'islamophobie.
Comme si les lois liberticides n'étaient déjà pas assez nombreuses en France.
En revanche pour la "cathophobie" on peut toujours repasser...
EnguerranRédigé le 24 décembre 2009 à 02h56 dans Chronique culturelle, Chrétien(s) au quotidien, Identité, Islam, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 22 décembre 2009 à 22h37 dans Chrétien(s) au quotidien, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Jeunes, Tendances, Tribune, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Danseuse contemporaine, Corinne D. a obtenu gain de cause mercredi auprès des prud’hommes de Rennes (Ille-et-Vilaine). Le 14 juillet, lors du vernissage d’une exposition d’art contemporain dans la chapelle Saint-Pierre de Mahalon (Sud-Finistère), la chorégraphie en duo de l’artiste rennaise sur le thème de l’enfermement s’était terminée par un strip-tease intégral sur l’autel.
Les organisateurs décidaient alors de ne pas payer le cachet et les frais de la danseuse et refusaient de lui fournir une attestation de travail.
« J’ai fait ma prestation sans volonté de choquer », s’est défendue Corinne D. Autre son de cloche du côté de l’évêque, Mgr Jean-Marie Le Vert : « C’était une profanation d’une grande violence. Cet acte odieux pour la conscience et la sensibilité des catholiques, pour qui l’autel est le lieu le plus sacré d’une église, a profondément scandalisé des croyants comme des non-croyants, d’autant plus qu’il semblerait avoir été prémédité. »
Des spectateurs du 14 juillet auraient aussi déploré avoir été enfermés dans la chapelle. « C’était un spectacle sur l’enfermement, se défend Corinne Duval et il y avait autant de gens bloqués dehors que dedans… où un double de la clé avait été posé à proximité pour ceux qui voulaient partir. A la fin, personne ne s’est plaint. »
Pour l’anecdote, la chorégraphie faisait partie d’un projet baptisé « No(s) frontière(s) ».
Rédigé le 22 décembre 2009 à 19h17 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Délinquance, Notre Eglise, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Photo prise lundi devant la basilique du Sacré-Cœur à Paris :
Thibaud (Merci AD et à PG)
Rédigé le 22 décembre 2009 à 10h25 dans Chrétien(s) au quotidien, Détente, Economie et social, Identité, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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dans les écoles publiques pour ne pas choquer les minorités.
Juste avant Noël, le Département de l’Instruction publique du canton de Zürich a diffusé des lignes directrices dans lesquelles il déconseille « les participations actives à des activités et chants à contenu religieux » dans les écoles publiques. De tels chants pourraient porter atteinte aux sentiments religieux des enfants avec d’autres croyances.
« Voilà longtemps que nous ne chantons plus de chants de Noël dans lesquels Jésus est appelé fils de Dieu », souligne pour sa part Veronika Wyder, directrice de l’école primaire Gutenberg/Zelgi à Winterthour. « Nous transmettons ce message : c’est la fête de la paix sur Terre. Il faut se rencontrer et se soutenir les uns les autres ».
Non, vous ne rêvez pas : ils ont trouvé le moyen de faire de Noël la fête du multiculturalisme...
Rédigé le 22 décembre 2009 à 09h10 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Economie et social, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Jeunes, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Lu chez nos amis du Salon Beige (pas belge, beige!):
Le sénateur belge socialiste Philippe Mahoux a déposé, devant la Commission des affaires institutionnelles du Sénat, une proposition de loi sur "une stricte application de la séparation entre les églises et l’Etat" visant à bannir tout signe religieux des lieux publics. Cette mesure empêcherait les ministres d’assister à quelque cérémonie religieuse que ce soit dans l'exercice de ses fonctions ou ne permettrait plus que les bourgmestres suivent une procession. Selon l’esprit de la proposition de loi, les croix chrétiennes ne devraient plus être visibles dans les cimetières, ou affichées dans certains hôpitaux, maisons de repos pour les personnes âgées, écoles mêmes dites catholiques... Pire, il ne serait plus question pour le roi des Belges de prononcer ses vœux de Noël, ou de décréter jour fériés les fêtes religieuses. Du coup, les Belges perdraient 6 jours fériés par an représentant Noël, Pâques, la Pentecôte, l’Assomption, l’Ascension et la Toussaint.
La réaction du Père Eric De Beukelaer, porte-parole des évêques de Belgique, laisse songeur : plutôt que de nous parler des "religions" qui "permettent de cimenter la société" à condition de "[respecter] la démocratie" (sic), pourquoi ne dénonce-t-il pas une manœuvre diabolique visant à compromettre le Salut du plus grand nombre en interdisant à l'Eglise catholique d'être missionnaire et même le moindre signe chrétien dans la sphère publique.
Philippe Mahoux est pro-avortement, pro-euthanasie et... c'est un écologiste. Pour lui dire ce que vous pensez de son projet de loi : [email protected]. Et prions pour lui...
Rédigé le 21 décembre 2009 à 21h11 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Economie et social, Notre Eglise, Prière, Tendances | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Rédigé le 21 décembre 2009 à 20h47 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Dans un entretien à CBS diffusé dans son intégralité hier, le patriarche œcuménique Bartholomée a osé déclarer :
"Nous sommes traités (...) comme des citoyens de deuxième zone. Nous n'avons pas l'impression de jouir de la totalité de nos droits en tant que citoyens turcs."
Rejetant l'hypothèse d'un départ de Turquie, il
ajoute :
"C'est la continuation de Jérusalem et pour nous c'est une terre aussi sainte et sacrée. Nous préférons rester ici, même si (nous sommes) parfois crucifiés".
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déjà répliqué :
"Si le patriarche Bartholomée Ier a des plaintes à formuler à ce sujet, il peut les porter à l'attention des autorités compétentes qui feront ce qu'elles jugent nécessaire. Nous considérons l'utilisation de la comparaison avec la crucifixion comme étant extrêmement malheureuse (...) J'aimerais y voir un lapsus. Nous ne pouvons accepter des comparaisons que nous ne méritons pas."
Car, rappelle Yves Daoudal, la liberté d'expression d'un dhimmi consiste à se taire et à subir en silence, et en s'estimant heureux de ne pas être massacré.
Rédigé le 21 décembre 2009 à 13h29 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, Islam, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le Sénat américain a voté, dans la nuit de dimanche à lundi, la fin des débats sur la réforme de la santé. Ce vote, le premier en faveur de ce projet phare du président américain, met fin à des mois de bras de fer entre l'administration Obama et le Congrès. Le vote a été obtenu suite au ralliement, dimanche, du dernier sénateur démocrate hostile à la réforme, Ben Nelson, qui représente le Nebraska. Avec lui, le chef de la majorité démocrate de la chambre haute, Harry Reid, a pu obtenir les 60 voix qui se sont prononcées en faveur de la fin des discussions. Ben Nelson a obtenu que la réforme comporte une disposition interdisant l'utilisation de fonds publics pour financer les procédures d'avortement.
Lire aussi :
Rédigé le 21 décembre 2009 à 13h18 dans Avortuerie, Chrétien(s) au quotidien, Culture de vie, Défendre la famille, Economie et social, Etats-Unis, Société civile (EU) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Jean Madiran observe dans Présent de demain que :
La pression anti-papiste exercée sur l’Eglise par voie de veto médiatique est d’un poids énorme. Elle a empêché la béatification d’Isabelle la Catholique. Elle a retardé jusqu’ici celle de Pie XII. Et elle en fait bien d’autres. Son poids ne lui vient pas seulement du fait que les anti-papistes occupent une place souvent dominante aujourd’hui dans la presse et la télévision, dans l’édition, dans la vie politique et dans le système bancaire. Il lui vient en outre de l’écho complice qu’il rencontre, par voie de persuasion ou par voie d’intimidation, dans une partie notable du clergé, de sa hiérarchie et de l’opinion publique catholique. Cela aussi est un résultat désastreux de l’« esprit du concile » désavoué par Benoît XVI.
(...) Le Figaro de lundi accuse grossièrement Benoît XVI d’avoir voulu relancer le « débat sur le Vatican et le nazisme ». C’est manifester combien le point de vue catholique est totalement étranger au Figaro.Car du point de vue catholique, Benoît XVI n’a pas relancé ce débat, il l’a clos.
Rédigé le 21 décembre 2009 à 13h00 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, Economie et social, Histoire, La vie des médias, Notre Eglise, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Alfred Denoyelle, Docteur en Histoire, promu à la Katholieke Universiteit Leuven, rappelle l'engagement de Pie XII pour sauver le plus de Juifs possible :
(...) le 24 novembre 1938, le journal des sinistres S.S., Das schwarze Korps, écrit que le cardinal Eugenio Pacelli (le futur Pie XII, NDLR) s'est allié « à la cause de l'internationale juive et franc-maçonne » (sic). Hitler estime, quant à lui, que le Vatican est « le pire foyer de résistance » à ses plans. Qui donc, parmi les pays et les hommes politiques, pourrait se vanter d'avoir reçu un tel compliment ?
En date du 10 janvier 1939, le cardinal Pacelli adresse une lettre à ses confrères des États-Unis d'Amérique et du Canada pour attirer leur attention sur le sort des savants et professeurs juifs chassés d'Allemagne et que l'administration américaine refusait jusqu'alors de recevoir dans ses universités.
(...) lorsqu'à la fin de 1939, il dénonce déjà les atrocités commises en Pologne, la réaction des Nazis est d'une violence telle que les évêques de ce pays supplient le pape de ne plus s'indigner de cette façon. Bientôt, la radio du Vatican sera brouillée comme celle de Londres, en guise de représailles.
Cependant, se taire n'est pas de mise. Aussi Pie XII, tout en modérant ses propos, continue-t-il à contrecarrer Hitler et ses affidés qui organisent la « purification ethnique » par leur exigence d'un Ausweis de « bon Aryen » pour pouvoir vivre normalement.
Aussi, dans son message radiodiffusé de Noël 1941, Pie XII condamne « l'oppression, ouverte ou dissimulée, des particularités culturelles et linguistiques des minorités nationales » ainsi que « l'entrave et le resserrement de leurs capacités naturelles » avec « la limitation ou l'abolition de leur fécondité naturelle ».
Moins d'un mois après, soit le 20 janvier 1942, les Nazis décident de mettre en œuvre la « solution finale » (extermination complète des Juifs).
Le thème de la paix revient dans le message radiodiffusé prononcé par Pie XII à la Noël 1942. D'abord, le pape fait observer que « tout ce qui en temps de paix demeurait comprimé, a éclaté dès le déchaînement de la guerre en une lamentable série d'actes en opposition avec l'esprit humain et l'esprit chrétien ». Il déplore que « les conventions internationales, dont l'objet était de rendre la guerre moins inhumaine en la limitant aux combattants, de déterminer les lois de l'occupation et de la captivité des vaincus, sont, en maints endroits, restées lettres mortes ».
Ensuite il déclare que les peuples doivent faire le vœu de ne s'accorder aucun repos jusqu'à ce que tous se dévouent au service de la personne humaine. Il précise que ce vœu, « l'humanité le doit aux centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive ».
En date du 2 juin 1943, Pie XII tient un discours devant le collège des cardinaux et y exprime sa sollicitude envers ceux qui, à cause de leur nationalité ou de leur race, sont « livrés à des mesures d'extermination » dont il voudrait fustiger toute l'ignominie par le détail et en des termes plus forts, ainsi qu'il ressort des 124 lettres écrites aux évêques allemands pendant la guerre.
Il fait cependant remarquer que « toute parole de notre part à l'autorité compétente, toute allusion publique doivent être sérieusement pesées et mesurées, dans l'intérêt même des victimes, afin de ne pas rendre leur situation plus grave et plus insupportable ».
Les évêques hollandais en avaient fait l'expérience après avoir, en juillet 1942, protesté contre la persécution des Juifs : aussitôt les Nazis organisèrent une fouille minutieuse des monastères et des couvents. Dans tout le pays, il en résulta une rafle de très nombreux Juifs cachés là.
Mais l'indignation l'emporte parfois sur la prudence malgré les résolutions prises et les conseils donnés à autrui.
C'est ainsi, par exemple, que Radio Vatican déclare en date du 26 juin 1943 que « Quiconque établit une distinction entre les Juifs et les autres hommes est un infidèle et se trouve en contradiction avec les commandements de Dieu. La paix dans le monde, l'ordre et la justice seront toujours compromis tant que les hommes pratiqueront des discriminations entre les membres de la famille humaine. »
Le New York Times cite et acte ce message dans son tirage du jour suivant.
C'est ainsi encore que, devant les atrocités toujours plus nombreuses commises par la Gestapo et les S.S., le pape Pie XII laisse l'Osservatore Romano exprimer l'indignation universelle dans son numéro du 25 octobre 1943.
Aussitôt les Allemands font saisir le journal dans les kiosques et menacent de reprendre les perquisitions dans les monastères pour y débusquer les Juifs cachés.
En outre, le commandant des S.S. de Rome ordonne au chef de la communauté israélite de fournir 50 kg d'or dans les 24 heures sous peine de déportation immédiate de 200 autres Juifs (une grande rafle ayant déjà eu lieu le 16 octobre 1943). La collecte n'ayant réuni que 35 kg d'or, le grand rabbin de Rome reçoit du pape Pie XII les 15 kg manquants.
Pie XII n'avait pas attendu ce jour-là pour agir en faveur des Juifs. Il organisait, avec l'aide du clergé de Rome et d'ailleurs, des réseaux pour faire échapper les Juifs aux griffes des Nazis. Par diverses filières, ils pouvaient ensuite gagner des pays neutres ou faisant partie de la conférence des Alliés.
Le 29 novembre 1944, une délégation de 70 rescapés vient, au nom de la United Jewish Appeal (organisme dirigeant du mouvement sioniste mondial), exprimer à Pie XII la reconnaissance des Juifs pour son action en leur faveur.
Peu après la guerre, Albert Einstein, savant de renommée mondiale, mêle sa voix au concert de louanges et d'hommages qui montent vers le Vatican en déclarant que « l'Église catholique a été la seule à élever la voix contre l'assaut mené par Hitler contre la liberté ».
Le 9 février 1948, Pinchas E. Lapide, alors consul d'Israël à Milan, est reçu en audience par Pie XII. Celui-ci se voit à nouveau remercié pour ses multiples interventions en faveur des Juifs.
Le 26 mai 1955, des musiciens Juifs au nombre de 94, venus de 14 pays différents, jouent devant Pie XII la neuvième symphonie de Beethoven et ce, pour lui exprimer leur gratitude d'avoir arraché à la mort tant de Juifs pendant la guerre et pour célébrer la grandiose œuvre humanitaire accomplie par lui.
Le 9 octobre 1958, Pie XII décède et les messages de condoléances affluent vers le Vatican. On y relève celui de Golda Meïr, ministre des affaires étrangères d'Israël, qui souligne en cette occasion que « pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyre terrible, la voix du pape s'est élevée pour condamner les persécuteurs et pour invoquer la pitié envers leurs victimes».
En 1963 - et alors seulement - une pièce de théâtre médiocre ayant pour titre Der Stellvertreter (le Vicaire) est publiée par un ancien membre des Jeunesses hitlériennes, Rolph Hochhuth, qui y présente Pie XII sous les traits d'un monstre d'indifférence, n'ayant pas agi ni parlé comme il aurait dû.
Le 13 décembre 1963 est publiée dans le journal français Le Monde une déclaration de Pinchas E. Lapide, ancien consul d'Israël à Milan. Celui-ci y affirme ne pas comprendre le pourquoi de cet acharnement contre le défunt Pie XII qui « ne disposait ni de divisions blindées, ni de flotte aérienne, alors que Staline, Roosevelt et Churchill, qui en commandaient, n'ont jamais voulu s'en servir pour désorganiser le réseau ferroviaire qui menait aux chambres à gaz ».
Il précise que « le pape personnellement, le Saint-Siège, les nonces et toute l'Église catholique ont sauvé de 150.000 à 400.000 Juifs d'une mort certaine ».
Le même Juif éminent fait paraître à Paris en 1967 un livre, Rome et les Juifs, où il publie le résultat d'enquêtes approfondies menées dans toute l'Europe, dans les archives de Jérusalem et auprès des Juifs survivants. Il aboutit au chiffre de 860.000 Juifs sauvés grâce au pape Pie XII.
(...) Paul VI ne s'y trompait pas. Alors qu'il était encore connu comme monsignore Gianbattista Montini, il avait, au Vatican, pu côtoyer Pie XII pendant la guerre. Aussi prendra-t-il soin, en 1964, d'exprimer ce qu'il pensait des attaques lancées et, d'une manière générale, des procédés utilisés :
« Vous le savez, on a voulu jeter des soupçons et même des accusations contre la mémoire de ce grand pontife [Pie XII]. Nous sommes heureux d'avoir l'occasion de l'affirmer en ce jour et en ce lieu : rien de plus injuste que cette atteinte à une si vénérable mémoire. » (Discours prononcé en Terre Sainte le 5 janvier 1964 devant un auditoire juif).
« L'information doit, avant tout, répondre à la vérité. Nul n'a donc le droit de propager sciemment des informations erronées ou présentées sous une lumière qui en dénature la portée. Nul n'a le droit non plus de choisir de façon arbitraire ses informations en ne diffusant que ce qui va dans le sens de ses opinions et en faisant silence sur le reste : on peut pécher contre la vérité aussi bien par des omissions calculées que par des affirmations inexactes. » (Allocution sur la liberté de l'information, prononcée le 17 avril 1964 devant les participants au séminaire européen des Nations-Unies sur le sujet.)
Un remarquable effort d'objectivité de la part des milieux juifs se dénote à la même époque. En Israël, la pièce de Rolph Hochhuth est interdite. Les Juifs comprennent pourquoi Pie XII, tout en agissant et parlant en leur faveur pendant la seconde guerre mondiale, a dû modérer ses expressions et la fréquence de ses interventions publiques.
Ainsi, une Juive fait observer dans un bulletin d'éducation que « la véritable raison du silence relatif de Pie XII n'était pas la crainte d'aller dans un camp de concentration, mais celle d'aggraver le cas de ceux qui s'y trouvaient ». (Edith Mutz, Les Juifs et le Vatican sous Pie XII, in Maïmonide, bulletin des élèves de l'Athénée israélite de Bruxelles, n° 2 de juin 1963).
Les faits qu'elle rappelle dans son article montrent que Pie XII compensait par des interventions plus discrètes l'éclat de déclarations que d'aucuns auraient sans doute voulu entendre chaque semaine ou même chaque jour à Radio Vatican, mais qui auraient été moins efficaces en raison de la mentalité spéciale des Nazis.
(...) Voici un exemple parmi tant d'autres faits significatifs que les media cachent habituellement au public : en 1942, le pape Pie XII fait savoir officiellement au maréchal Pétain par son nonce en France, Mgr Valerio Valeri, que le Saint-Siège désapprouve les mesures prises par Vichy à l'encontre des Juifs.
La polémique actuelle n'est donc qu'une énième tentative de s'en prendre à la figure du pape et à l'Eglise catholique.
Rédigé le 21 décembre 2009 à 12h28 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, Economie et social, Histoire, Les fondamentaux : argumentaires, Notre Eglise, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La Croix rappelle que :
(...) Pie XII, excellent connaisseur de l’Allemagne et de ses maîtres nazis, (...) avait été profondément blessé par les conséquences dramatiques de la dénonciation, le 26 juillet 1942, du sort réservé aux juifs par Mgr Johannes De Jong, archevêque d’Utrecht et primat de l’Église hollandaise. Dans les semaines qui ont suivi, plusieurs milliers de catholiques hollandais d’origine juive (dont Edith Stein) ont en effet été déportés vers les camps de la mort.
(...) quand paraît l’encyclique Mit Brennender Sorge condamnant le nazisme, il évoque à Paris « cette grande et noble nation que de mauvais bergers égarent sur les chemins dévoyés de l’idéologie de la race ». Le 1er mars 1939, il est élu pape. L’Allemagne sera la seule puissance à ne pas envoyer de représentant à son couronnement.
Pour empêcher la guerre, Pie XII choisira de ne pas provoquer Hitler. Face au drame de la Shoah, son action aura été double, par la parole mais surtout par les actes.
Par la parole, ce fut, entre autres, le radiomessage de Noël 1942 : ce juriste et diplomate hausse là le ton à sa façon, évoquant « ces centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, parfois seulement en raison de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à l’extinction progressive ».
Par les actes : 477 juifs italiens, dont le grand rabbin de Rome, furent hébergés à l’intérieur du Vatican, et plus de 4 000 ont trouvé leur salut dans des institutions ou des bâtiments d’Église (dont la résidence papale de Castel Gandolfo), ouverts sur instruction de Pie XII. (...)
Rédigé le 21 décembre 2009 à 11h11 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, Economie et social, Histoire, Notre Eglise, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ce blog consacré au pape Pie XII est à faire connaître.
Rédigé le 21 décembre 2009 à 10h58 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, Economie et social, Histoire, La vie des médias, Notre Eglise, Tendances, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Bernard Antony, Président du Cercle d’Amitié française juive et chrétienne, communique :
En décidant d’accorder simultanément le titre de Vénérable, annonciateur d’une béatification, à Jean-Paul II et Pie XII, le pape Benoît XVI manifeste une nouvelle fois combien la plus haute autorité de l’Eglise catholique ne se laisse pas impressionner par les campagnes des médias et des bureaux de la désinformation religieuse et politique.
Comme je l’ai rappelé et motivé dans mon Histoire des Juifs, dans le sillage sur ce point du père Blet et de Judith Cabaud, Pie XII, après avoir été le rédacteur des encycliques de Pie XI condamnant également le communisme (Divini Redemptoris) et le nazisme (Mit brennender Sorge), a été le plus grand sauveur de juifs au cours de la seconde guerre mondiale.
Il protégea notamment efficacement la communauté juive de Rome, apportant toute son aide au grand rabbin Eugenio Zolli, dont Judith Cabaud a si bellement narré la vie et la conversion au Christ.
Rappelons encore l’hommage que lui rendirent parmi ceux de dizaines de personnalités juives, Albert Einstein et le premier ministre de l’Etat d’Israel Madame Golda Meïr, n’en déplaise à certains responsables juifs d’aujourd’hui, mus par un triste ressentiment antichrétien.
L’acte de Benoît XVI constitue aussi un grand encouragement pour le rabbin américain David Dalin qui avec un grand nombre de ses confrères et de juifs éminents, ne cesse de défendre la grande mémoire de Pie XII si ignoblement salie.
Pie XII, qui fut sans aucun doute le plus grand docteur catholique de l’époque moderne, se voit ainsi enfin reconnaître l’héroïcité de son action alliant la fermeté, la prudence nécessaire et la discrétion dans l’efficacité salvatrice.
Rédigé le 21 décembre 2009 à 10h37 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Délinquance, Economie et social, Histoire, La vie des médias, Littérature, Notre Eglise, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La dynamique "Association marnaise christianisme et société" (blog) vient d'envoyer cette lettre (fichier au format .pdf) au préfet de la Marne :
(...) Je vous avais écrit le 23 septembre 2009 au nom de l'Association Marnaise Christianisme et Société (AMCS) pour vous signaler que Carrefour de Reims - Cernay avait distribué des bons de réductions (8€ pour un achat de 80€) utilisable le seul dimanche 27 du mois et je vous avais demandé si cette ouverture entrait dans un cadre légal.
Vous aviez eu l'amabilité de me répondre par lettre du 13 octobre en m'indiquant que cette ouverture avait bien eu lieu dans un cadre légal, celui de l'article L 3132-26 du code du travail qui indique que « dans les établissements de commerce de détail où le repos hebdomadaire a lieu normalement le dimanche, ce repos peut-être supprimé les dimanches désignés, pour chaque commerce de détail, par décision du maire » et vous me précisiez que ledit article précise que « le nombre de ces dimanches ne peut excéder cinq par an ». Vous m'indiquiez que Carrefour avait bien obtenu une dérogation par arrêté du maire de Reims. Le maire de Reims a par ailleurs répondu dans le même sens.Tout en me demandant s'il ne conviendrait pas au plan de la doctrine, ou par voie de jurisprudence dans le cadre d'un contentieux, se demander si un super ou un hypermarché répond aux critères du commerce de détail, j'appelle maintenant votre attention sur l'ouverture tous les dimanches matin du Carrefour Market de Reims Jacquart (47 rue Gosset à Reims). Nouvelle appellation de l'enseigne Champion, les ouvertures de ce type existent depuis des mois. Je viens d'ailleurs de m'assurer par téléphone de leur caractère systématique. Par ailleurs, après des recherches complémentaires, il m'est apparu que le site internet du magasin (http://www.carrefour.fr/magasin/market-reims-jacquart) précise le caractère systématique de ces ouvertures. Il me semble dès lors qu'il y a contravention par rapport à la loi et qu'un contrôle de l'inspection du travail devrait en consigner les fait aux fins de poursuites ou au moins d'invitation à rentrer dans le cadre prévu par la législation. (...)
Rédigé le 17 décembre 2009 à 19h26 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Défendre la famille, Economie et social, Le dimanche, c'est sacré !, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les députés au Parlement européen avaient initialement été invités à se prononcer sur cette question par un élu de la Ligue du Nord qui souhaitait par ce biais contrer la décision de la Cour européenne des droits de l'homme du Conseil de l'Europe du 3 novembre dernier de condamner l'Italie pour la présence de crucifix sur les murs de ses salles de classe.
Mais, rapidement, élus conservateurs et socialistes avaient décidé de s'emparer du dossier en proposant chacun leur propre résolution, ouvrant par là-même un débat animé au sein de leurs groupes dans l'hémicycle.
Au sein du Parti populaire européen (PPE), les 29 élus français avaient ainsi décidé de s'abstenir, selon une source proche du groupe, faisant valoir que la résolution les plaçait en porte-à-faux avec le principe hexagonal de laïcité (en fait, le principe de "laïcisme").
En plein débat sur l'identité nationale et après la polémique suscitée par l'interdiction des minarets en Suisse, ce vote menaçait de s'inviter dans la discussion française.
Les socialistes espagnols étaient quant à eux partisans d'une position dure alors que le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero planche sur une loi en matière de liberté religieuse, dans laquelle cette question doit être traitée.
A l'inverse, leurs partenaires italiens au sein du groupe des Socialistes et démocrates européens (S&D) réfléchissaient à s'associer à la résolution du PPE au risque de faire voler en éclats l'unité de leur groupe.
Face à cette perspective et après un débat animé mardi, le chef du groupe, l'Allemand Martin Schulz, a finalement décidé jeudi midi de demander le report du vote.
Celui-ci a finalement été acquis de justesse, par 283 voix contre 259 et 27 abstentions.
Selon plusieurs sources au sein du Parlement européen, socialistes, libéraux et verts ont voté en faveur du report alors que le PPE et les groupes eurosceptiques ont voté contre.
Les 29 élus français du PPE se sont quant à eux abstenus, selon ces mêmes sources.
Rédigé le 17 décembre 2009 à 18h51 dans Antichristianisme, Chrétien(s) au quotidien, Culture de mort, Délinquance, Economie et social, Histoire, Identité, L'UE au quotidien, Tendances, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Récollection monastique à l’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux pour tous les jeunes gens de 16 à 25 ans, du vendredi 19 (19h) au dimanche 21 (17h30) février 2010. Au programme : participation à la vie liturgique, instructions, travaux extérieurs et repas avec les moines. Renseignements : R.P. Hôtelier, Abbaye Sainte-Madeleine 84330 LE BARROUX . Tel. : 04 90 62 56 31. E-mail: [email protected]
Rédigé le 16 décembre 2009 à 12h01 dans Chrétien(s) au quotidien, Jeunes, Notre Eglise, Vie étudiante | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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