Rédigé le 11 février 2010 à 23h16 dans Chronique culturelle, Cinéma, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Thibaud
Rédigé le 08 février 2010 à 08h33 dans Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Histoire, Notre Eglise, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Un certain nombre d'entre vous ( du moins ceux qui n'auront pas été trop absorbés par la pseudo-polémique concernant Georges Frêche ou les péripéties de la Ferme des célèbrités en Afrique) auront sans doute entendu parler de la position de l'écrivain (oui, il faut l'appeler ainsi!) Yann Moix sur la Suisse et la décision de ce pays de maintenir Roman Polanski en résidence surveillée. Le 1er février, il avait publié un extrait de son prochain livre La meute sous le titre "J'aime Polanski et je hais la Suisse" qui consistait essentiellement à traiter la nation suisse de "pute", "gestapoland", "pays inutile, "nul" et "fondamentalement antisémite". Bref, de la prose subtile et profonde de grand intellectuel engagé comme le monde entier nous envie. Le bonhomme n'a d'ailleurs pas tout à fait assumé son forfait puisque dés le lendemain il faisait retirer cet extrait de son site.
Mais l'affaire n'en reste pas là. Dernier rebondissement en date: Moix a, le 5 février, rédigé un texte portant sur son éviction de facebook intitulé "Comment facebook m'a éliminé" où il dénonce l'injustice et l'intolérance d'une telle décision. Apparemment, pour sire Yann Moix, personne n'a le droit de marquer son désaccord avec ses propos aussi débiles que nauséeux (précisons que les groupes anti-Yann Moix connaissent unc ertain succés). Apparemment aussi, l'appartenance au réseau social facebook est la chose la plus importante au monde (avec la libération de Polanski et la promo de son bouquin) pour le petit Moix. Bref, l'écrivaillon bobo et pseudo cinéaste (son "Cinéman" fut un flop et est d'emblée catalogué comme nanar) nous fait une petite crise de gamin pourri gâté avant que la société du spectacle ne lui donne sa sucette tant désirée (peut être le prix Goncourt ou l'entrée à l'Académie française, ne riez pas, ils en sont capables!).
Voici donc le nouveau visage de la littérature française. Et cela mérite vraiment la haine!
Raspail
Rédigé le 08 février 2010 à 00h53 dans Cinéma, Littérature, Promenade sur la toile, Tendances | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il s'agira d'un documentaire basé sur l'ouvrage rédigé par le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie et secrétaire particulier du défunt pape, et du journaliste Gianfranco Svidercoschi "Une vie avec Karol" (Desclé de Brouwer-Seuil, 2007). Le film sortira sous le titre polonais: « Swiadectwo » qui signifie témoignage. L'acteur britannique Michael York ("Le crime de l'Orient Express" de Sidney Lumet, "Les trois mousquetaires" de Richard Lester) en sera le narrateur. Le producteur Przemyslaw Häuser a déclaré qu'il avait voulu faire de l'homme "notre pape commun" et que le film recèle beaucoup de nouveaux documents audiovisuels. Le film existe en version anglaise avec des traductions en polonais, français, allemand et italien. Il doit être bientôt présenté au pape Benoit XVI.
Témoignage de Michael York qui n'est pas catholique: « J'ai été en contact, raconte-t-il, avec une personne extraordinaire, ce qui m'a inspiré un respect sans limite pour lui ».
Source: Zenit
Raspail
Rédigé le 05 février 2010 à 00h40 dans Cinéma, Histoire, Identité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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- Le retour de la machine à perdre : Dominique de Villepin relaxé et re-jugé en appel, c'est Sarkozy qui risque son va-tout.
Cette dynamique référendaire appliquée à une présidentielle, Valéry Giscard d’Estaing l’a endurée en 1981 quand, au détriment de ses intérêts électoraux immédiats, Jacques Chirac a choisi de le faire battre en conjuguant ses critiques à celles de François Mitterrand. Sur la plupart des thèmes – la désindustrialisation de la France (déjà !), le pouvoir personnel (encore !) ou les rapports du président avec l’argent (la calomnie des “diamants”) –, tout concourait à transformer l’élection présidentielle en “stop ou encore” ! Résultat : un Giscard en tête du premier tour, mais battu, au second, par la démobilisation de ses électeurs qui l’accusaient, en sus, d’avoir dérivé vers la gauche… Ce tir de barrage, c’est celui auquel on s’expose quand, selon le mot de Hollande, on accule ses adversaires à n’avoir plus rien à perdre. Nicolas Sarkozy dispose d’un peu plus de deux ans pour le faire mentir.
- La réforme communale du gouvernement actuel ne fait pas que des heureux. Depuis des années, le regroupement de communes tend à les faire disparaître. La réforme de la taxe professionnelle, qui était l'avantage compétitif du milieu rural sur le milieu urbain, a largement entamé l'attraction de ces territoires. Les grands politiciens parlent de renforcement de la commune, pour mieux couvrir la disparition de la commune avec la complicité des grands élus. Les incitations financières et les menaces préfectorales ne font qu'accroître le mouvement de disparition des communes.
Comme le dit Jean-Claude Peyronnet, sénateur socialiste de la Haute-Vienne, élu rural s’il en est, « Il est vrai qu’il n’est nulle part écrit que l’on va supprimer les communes. Au contraire, chacun se pose en défenseur de la proximité et y va de sa louange aux maires et aux conseillers municipaux de notre pays. Pourtant, notre conviction profonde est que cela ne correspond pas à la logique de ce texte. Il en va de même pour les départements : en dépit de l’attachement unanimement proclamé à cet échelon territorial, nous pensons que leur suppression est inscrite en filigrane dans le projet de loi, d’ailleurs inspiré par le rapport Balladur, lequel évoque l’ « évaporation » des départements et prône en outre clairement la constitution de « communes nouvelles ». Ne subsisteraient alors plus que deux niveaux : l’intercommunalité et les communes nouvelles, d’une part, la région, d’autre part.
(…) Il ne sera (certes) pas très facile de créer des communes nouvelles. Cependant, imaginez que l’on mette en place une incitation financière, comme en prévoyait la loi Chevènement (…) et, si elle se conjugue à un étranglement budgétaire des communes, les maires se précipiteront dans une voie qui mènera à la disparition de celles-ci. Telle est, j’en suis convaincu, la logique ultime du présent projet de loi. »
- Xavier Bertrand vs Nicola Totet : il se trouve que le rédacteur en chef adjoint du principal concurrent du Courrier Picard est un ami de 20 ans de Xavier Bertrand. Tout s'explique...
- Incompétence journalistique : Jean-Claude Guillebaud compare France 24 avec CNN sur la couverture du séisme haïtien. Le résultat fait des ravages. France 24 a été soutenue par la première dame de France, Carla Bruni. Mais entre temps, des contestations diverses ont enrayées la belle machine de propagande.
- Les médias berlusconiens attaquent Carla Bruni, pour sa participation annulée à un festival italien.
- Une femme voilée, porte-parole du NPR : l'UMP peut remercier Besancenot. Il est certain qu'en déclarant que l'on peut être "féministe, laïque et voilée", le NPR peut jouer pour l'UMP, mais aussi pour le FN. Mais certainement pas pour Jean-Luc Mélenchon, qui n'a de cesse de se réclamer des valeurs républicaines, alors que ses alliés ne respectent pas le laïcisme.
- Besancenot fait d'ailleurs l'objet d'un documentaire de Camille de Casabianca, qui vient de sortir. De vrais gauchistes, des purs et durs, des révolutionnaires énervés adeptes du rocking-chair et de la moustache, des comités et des réunions de comités, des discussions dialectiques qui tournent au verbiage palabreux quand ce n'est au pugilat décomplexé. "On se fait ch..." déclare un militant. Vous comprenez pourquoi le NPR ne sert à rien.
- La Chine reproche aux USA de soutenir Taïwan, par la vente d'armes. L'entreprise Boeing est principalement visée. Après Google, piraté par les Chinois, après les révélations sur le système d'espionnage chinois, Boeing pourrait être le prochain point d'achoppement de la diplomatie chinoise. Rentré bredouille de son voyage en Chine, Obama a d'ors et déjà accordé son soutien au projet de Boeing. La Chine menace de prendre des sanctions contre le constructeur d'avions. Il semble que la Chinamérique trépasse...
- Le président du GIEC refuse de s'excuser pour les erreurs commises sur les glaciers himalayens.
- Pierre Goldman, histoire d'un truand relaxé par une justice aux ordres.
- Aimerez-vous le Staline d'"Une Exécution Ordinaire" ? Le syndrome "La Chute". Doit-on présenter un meurtrier ? Ce petit documentaire pourrait vous aider à ne pas trop oublier...
Didyme
Rédigé le 04 février 2010 à 16h58 dans Cinéma, Conso, Economie et social, Etats-Unis, Histoire, Identité, Immigration, Islam, Jeunes, La vie des médias, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 02 février 2010 à 01h35 dans Cinéma, Culture de mort, Délinquance, Economie et social, Etats-Unis | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Pierre Vaneck, acteur de cinéma, de télévision et de théâtre renommé, vient de s'éteindre à l'âge de 78 ans des suites d'une opération cardiaque.
Né en avril 1931 au Vietnam, fils d'un officier belge, il suit d'abord des études de médecine, puis des études dramatiques au cours rené Simon et au Conservatoire. Il débute au théâtre en 1952 et au cinéma en 1955 dans un film de Julien Duvivier. Au cinéma, on le verra dans de grands classiques tels que Un nommé la Rocca de Jean Becker, Paris brûle-t-il? de René Clément, Les patates de Claude Autant-Lara ou La légion saute sur Kolwezi de Raoul Coutard. Son interprétation la plus marquante se fera dans le film Vent d'est de Robert Enrico où il incarne le poignant et courageux docteur Hoop au milieu d'une distribution internationale. A la télévision, il incarne le père de Fabien Cosma dans la série éponyme et apparait aussi dans Les grandes marées et Garonne. Ce fut aussi un immense acteur de théâtre qui interpréta sur scène les textes de Shakespeare, Musset, Dostoievski et Julien Green. Ses derniers films furent Furia d'Alexandre Aja, La science des rêves de Michel Gondry et Deux jours à tuer de Jean Becker.
C'est encore un monstre sacré du cinéma français qui est parti.
Raspail
Rédigé le 01 février 2010 à 13h13 dans Cinéma, Identité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ce film brésilien raconte la relation pédéraste entretenue par... deux demi-frères. Réalisé par Aluisio Abranches, il devrait sortir en France en mai 2010.
A noter que pour attirer le regard de ses lecteurs (pas pervers du tout !), Têtu titre "Deux frères gays et amoureux".
Je n'ai relevé aucune réprobation dans l'article. Au contraire, le mensuel homo bobo qualifie complaisamment le film de "love story sulfureuse" pour laquelle se serait "[passionné]" le Brésil (jugez plutôt : 100 000 entrées... dans un pays de 190 millions d'habitants) et qui a "enflammé" Internet. Ou plutôt les sites homos puisque le teaser du film a été visionné 450 000 fois. On est loin du buzz qui a suivi la prestation de Susan Boyle dans l'émission Britain's Got Talent... Bien qu'ils tentent de faire croire qu'elle captive les foules, cette histoire d'inceste ne plaît qu'à certains milieux homosexuels. Comme par hasard. Des gens très bien, on vous dit. Qui ne peuvent toujours pas adopter...
Même si les militants homos s'en défendent publiquement, il est clair que la banalisation de l'homosexualité prépare la banalisation de l'inceste... et du reste (ici et là).
Rédigé le 19 janvier 2010 à 19h50 dans Cinéma, Culture de mort, Délinquance, Economie et social, SOS Homofolie, Tendances | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Boris Strougatski (Arcadi est mort en 1991), qui n'avait pas encore vu le film lorsque la controverse a éclaté, s'est refusé à accuser Cameron de plagiat. Ce ne serait pas la première fois que Cameron est soupçonné d'emprunter ses idées ailleurs. Le réalisateur a rejeté les accusations.
Rédigé le 19 janvier 2010 à 17h57 dans Cinéma, Délinquance, Economie et social | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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par Damien Theillier, professeur de philosophie (1)
J'ai vu des affiches dans le métro et j'ai cru que ce film avait une ambition historique et philosophique. Erreur...
Conformément aux affiches, la reconstitution d'Alexandrie au IVe siècle (époque de Saint Augustin) est extrêmement bien faite. Mais c'est hélas le seul point fort de ce film.Car pour voir ça, il faut subir 2 heures de gnan-gnan moralisateur à propos de la tolérance et une accumulation d'anachronismes affligeants et de clichés ridicules. Ainsi les chrétiens sont présentés comme des barbares fanatiques qui veulent détruire toute trace de civilisation romaine et grecque, qui préconisent de tuer tous les infidèles et qui, bien entendu, s'en prennent aux juifs pour les exterminer. Il ne manque plus que les chambres à gaz !!
De leur côté, les païens, sont présentés comme des hommes du XXIe siècle, forcément éclairés, écologistes avant l'heure, féministes, multiculturalistes, et j'en passe...
La figure de la philosophe et astronome Hypatie est complètement mièvre. En plus d'être une mère-la-morale, elle est présentée comme une athée, ce qui est un contresens historique majeur. Les philosophes néoplatoniciens d'Alexandrie comme Plotin au IIIe siècles croyaient en un Dieu Un. (Lire ici mon article sur Plotin, S. Augustin et la philosophie néoplatonicienne). Enfin, elle a compris toute seule, 1400 ans avant Galilée, que la terre tournait autour du soleil. On nage en plein délire...
Bref, on l'aura compris, c'est de l'histoire revue et corrigée, du révisionnisme pour les incultes. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'auteur de ce film n'est pas un américain mais un espagnol : Alejando Amenabar. Vitoria et Las Casas, ces grands penseurs espagnols de l'école de Salamanque au XVIe siècle, doivent se retourner dans leur tombe !! Et les américains qui vont voir ce film vont bien rire de nous. J'attends de lire quelques critiques dans la presse américaine et je vous en reparle.
Finalement je suis sorti avant la fin du film, je n'ai pas supporté plus d'une heure ce péplum européen dégénéré, cette bouillie pseudo-intellectuelle pour les bobos.
Rédigé le 19 janvier 2010 à 11h30 dans Antichristianisme, Cinéma, Culture de mort, Tendances, Tribune | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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De toute évidence, et de manière assez surprenante, le nouveau blockbuster de James Cameron, qui vient de rattraper "Titanic" en terme de chiffre d'affaire, divise la réacosphère. Alors que beaucoup y ont vu un film antiblanc et anti-occident, d'autres, tel Ethnocide, l'ont au contraire interprèté comme un film identitaire et nationaliste. E-deo s'étant récemment lancé dans la bataille, il était impossible à votre serviteur de ne pas y ajouter son grain de sel.
Mon propre et humble avis me pousse à dire qu'il est vraiment difficile de voir dans "Avatar" un film natio, mais également un message idéologique anti-blanc, tout simplement parce que "Avatar" ne parle de rien de sérieux. Il s'agit bien du prototype de blockbuster creux, boursoufflé et prétentieux tels qu'on en voit de plus en plus régulièrement ces derniers temps ("2012" de Roland Emmerich entrant sans aucun doute dans cette catégorie) conçu spécialement pour flatter aussi bien le public peu exigeant (ce qui n'est pas une tare en soi) que le politiquement correct ambiant (qui est une tare en soi).
Le film existe avant tout pour et par les effets spéciaux et images de synthèses. Force est de reconnaitre qu'ils sont absolument parfaits et donnent même un semblant de chair et de consistance à un monde qui paraitrait autrement bien factice, j'y reviendrai. Signalons tout de même que la 3D est une petite déception, se révélant beaucoup moins spectaculaire que prévu. D'autant plus décevant que le film fut essentiellement vendu sur cet aspect! Enfin, ça reste du beau spectacle, mes félicitations aux concepteurs des images de synthèse, ils ont amplement mérité leur salaire! Par contre, pour ce qui est du scénariste, y en avait-il un d'ailleurs? Une émission de radio avait dit en plaisantant que Cameron avait mit dix ans pour réaliser les effets spéciaux du film et dix minutes pour écrire le scénario, perso, je pense que ce ne devait pas être loin de la vérité. L'histoire donne en tous cas l'impression d'avoir été écrite en quelques minutes au cours d'un repas entre potes au Mac Do. Et les potes devaient être très probablement être écologistes. Car en fait de "film engagé" (actuellement, cette expression a tendance à désigner systématiquement des films insipides et ultra politiquement correct!), Cameron a pioché un peu partout dans les thèmes d'actualité qui excitent tant les bobos de Hollywood: un peu de destruction de la forêt amazonienne par-ci (l'arrivée des bulldozers ne laisse guère de doute), un peu de guerre en Irak par-là (les militaires américains agissent pour le compte d'un puissant groupe industriel qui veut s'approprier une matière première rare se trouvant sous l'arbre des navis), le tout soupoudré par un peu de chamano-paganisme new-age (l'adoration de l'arbre des navis, la résurrection de l'avatar du héros). Et pour couronner le tout, une belle brochette de personnages ultra-caricaturaux: les militaires méchants et violents (dont le commandant semble tout droit sorti de "Starship troopers" de Paul Veroheven), un industriel cupide et veule, des scientifiques gentils et courageux (dont une jouée par Sigourney Weaver qui doit avoir des impôts à payer ou garder un très bon souvenir du tournage d'"Aliens" du même Cameron). Rajoutons enfin un grand nombrun de références (emprunts?) à d'autres films du genre, dont justement "Aliens le retour" dont Cameron a repris la plupart des armes et attitudes des militaires, vive l'autoréférence! Je précise, à titre personnel, que le personnage du héros avait l'air si niais que lors du combat qu'il mène contre le méchant colonel à la fin du film, j'avais envie de voir gagner ce dernier. Pour info, le héro est interprèté par Sam Worthington, également à l'affiche de "Terminator 4 salvation" et "Le choc des titans" version 2010, bref que des films super originaux! Enfin, précisons que le film fait ouvertement l'apologie de la trahison et ce sans aucun complexe vu que la cause est bonne, mais bon, il est vrai que la loyauté et le patriotisme, ça fait deux avec Hollywood. En fait, plutôt qu'antiblanc, le film est surtout anti-humain, ce qui n'est pas moins grave mine de rien. Quant aux navis, ben, rien à dire, ce sont les meilleurs acteurs du film! Plus sérieusement, ils incarnent à merveille l'idéologie utopique et délirante de l'écologisme ambiant poussant culte de la nature comme une divinité à adorer, non plus comme une création merveilleuse à protèger. Le Vatican avait tout à fait raison sur ce point.
Bref, tout ça pour dire que, non, décidément non, ce film n'est pas une ode au patriotisme et à la civilisation occidentale, loin s'en faut, seulement un gros blockbuster boursoufflé, plein aux as et qui se vautre dans le politiquement correct comme un cochon dans la boue. Si vous voulez voir le nouveau film de sf contestataire, passez votre chemin. Et revoyez plutôt "District 9", film où les effets spéciaux étaient au service du scénario, et non l'inverse. Conseil d'ami.
Raspail
Rédigé le 14 janvier 2010 à 21h58 dans Cinéma, Ecologisme, Identité | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Avec plusieurs décennies d'avance, le président du conseil incarné magistralement par Jean Gabin dénonce avec talent la prédominance des lobbys et autres groupes d'intérêts sur les intérêts de la nation, dans le film "Le président" de Henri Verneuil datant de 1961. L'époque du grand cinéma français!
http://www.dailymotion.com/video/x970st_europe-gabin-visionnairey_news
Raspail
Rédigé le 14 janvier 2010 à 13h07 dans Cinéma, Identité, L'UE au quotidien | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le film Avatar est parfois décrié par les blogues conservateurs, quand il n'est pas franchement condamné par Radio Vatican. J'ai pour ma part un avis plus mitigé, tant le film est orienté pour que le spectateur s'identifie aux Na'Vis. Sous cet angle, le film prône franchement la sauvegarde de l'identité, de la nation, de la culture, du sacré, tout ce qui disparaît dans nos sociétés modernes. Il fait appel à des valeurs en déclin comme le courage, l'abnégation, le sens du sacrifice, l'authenticité, la tradition, la conversion, la souffrance, la fidélité amoureuse, la Vérité, la charité, etc...
Je voulais écrire une analyse, mais Ethnocide m'a devancé. Je préfère lui laisser la parole.
Didyme
Rédigé le 14 janvier 2010 à 03h07 dans Chronique culturelle, Cinéma, Identité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Prochoix ou provie ? Après tout, François Ozon est fils d'enseignants catholiques...
Didyme
Rédigé le 13 janvier 2010 à 15h46 dans Avortuerie, Bioéthique, Chronique culturelle, Cinéma, Culture de mort, Culture de vie, Défendre la famille | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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"La planète Pandora flirte intelligemment avec toutes ces pseudo-doctrines qui tourne l'écologie en religion du millénaire. La nature n'est plus une création à défendre mais une divinité à adorer. Nous doutons (que ce film) soit l'héritier de ces chefs-d'œuvre de la science-fiction qui, pour d'autres raisons que les effets spéciaux, ont marqué l'histoire du cinéma" a critiqué Radio Vatican.
Source : Jean-Marc Morandini
Didyme
Rédigé le 13 janvier 2010 à 15h01 dans Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Ecologisme | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Le cinéaste Eric Rohmer s'est éteint à l'âge de 89 ans. Il était l'un des plus fameux représentants de la Nouvelle Vague et un monstre sacré du cinéma d'auteur français.
Né en mars 1920, il commence par écrire quelques romans dans les années 1940, puis fonde la Gazette du cinéma où il rencontrera les futurs visages de la Nouvelle Vague françois Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette et Claude Chabrol. Avec eux, il participe à la rédaction des Cahiers du cinéma entre 1957 et 1963. En 1959, il réalise son premier film Le signe du lion avec l'acteur Jess Hahn, l'américian de France, ici dans son seul premier rôle, qui ne sortira que trois ans plus tard et ne rencontrera pas de succès. En 1962, il fonde avec Barbet Schroeder Les Films du Losange, société qui produira la majorité de ses films. La même année, il entame une tétralogie baptisée Contes moraux traitant des sentiments humains, des relations hommes-femmes, de la fidélité. Catholique déclaré, il y mêle également des réflexions subtiles sur la religion et le sentiment spirituel. Il y met en place d'emblée son style de mise en scène, sobre et épuré. Il s'agit de : Ma nuit chez Maud, La collectionneuse, Le genou de Claire, L'amour l'après-midi. Cette tétralogie le consacre définitivement, notamment Le genou de Claire qui demeure le plus connu. Il entame ensuite une deuxième série: Comédies et proverbes. Dans cette série, Le rayon vert obtient le Lion d'or à Venise en 1986. Il réalise également d'autres films hors-série comme La marquise d'O. ou Perceval le Gallois, adaptés d'œuvres littéraires classiques. En 1993, L'arbre, le maire et la médiathèque, avec Fabrice Luchini, se veut une ode à la ruralité et à la tradition ainsi qu'une critique subtile de la modernité. Ces films les plus récents sont restés tout aussi personnels. L'anglaise et le duc, avec Jean-Claude Dreyfuss, fit polémique pour sa version sans concession de la révolution française, Triple agent, autre film historique, fit la part belle à la fantaisie. Les amours d'Astré et de Séladon, qui le vit revenir à un sujet romantique, sera son dernier film. Il aura notamment révélé les acteurs Arielle Dombasles, Pascal Greggory et Fabrice Luchini. Il prenait souvent des acteurs inconnus pour interpréter les rôles principaux, qu'il faisait jouer aux côtés de personnalités plus confirmées comme jean-Louis Trintignant ou André Dussolier.
Catholique pratiquant, il est resté très discret sur sa vie privée. Il est le frère du philosophe libertaire René Scherer et le père du journaliste René Monzat.
Raspail
Rédigé le 12 janvier 2010 à 13h58 dans Chrétien(s) au quotidien, Cinéma, Histoire, Identité | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Dans le courant du mois, le réalisateur et acteur italien Nani Moretti, surtout connu pour son film dramatique "la chambre du fils" primé à Cannes, débutera le tournage de son nouveau film concernant la papauté "Habemus papam". L'histoire relatera l'élection à la curie Romaine d'un cardinal qui refuse cette charge car il ne s'y sent pas prêt. Le personnage sera interprèté par Michel Piccoli, acteur français bien connu pour ses interprétations dans des chefs d'oeuvres tels que "Le doulos", "Paris brûle-t-il", "Le mépris", et aussi militant gauchiste notoire. Le film devrait être présenté au prochain festival de Cannes. On peut légitimement s'inquièter de la possible image de la papauté et du catholicisme que renverra un film sorti en 2010, d'autant plus que son auteur est connu pour être, lui aussi, très à gauche. On peut cependant espèrer une vision plus juste que ce qui se tourne actuellement à Hollywood et à Saint Germain des Prés, surtout venant d'Italie. Patience donc et espérance.
Raspail
Rédigé le 09 janvier 2010 à 17h16 dans Cinéma, Identité, Notre Eglise | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Xavier Raufer, criminologue, est interrogé dans Le Choc du Mois (site) de janvier :
"Il y a un phénomène d'aveuglement à l'endroit du Brésil. Dans les années 60 du XXème siècle, l'intelligentsia sombra dans la "Maolâtrie". Aujourd'hui l' "homme de Davos" se vautre dans la "Brésilâtrie". Or, ce pays chouchou des libéraux mondialistes, voué à l'adulation médiatique, est un enfer criminel : 50 000 homicides par an et le record du monde des assassinats par armes à feu. Outre cela, le Brésil est un des pays les plus inégalitaires au monde, les quarantes principales propriétés terriennes du Brésil ayant à elles seules la superficie de la Grande-Bretagne entière. Un pays où l'implication des Noirs au sommet de la société est quasi-nulle, où les riches vivent derrière des murs de trois mètres de haut, protégés par des centaines d'agents de sécurité privée. Dans les favelas (Rio de Janeiro compte un millier de favelas), le taux d'homicide est de 150 pour 100 000, alors que dans les quartiers chics, à deux kilomètres parfois, on retombe à 2 pour 100 000 (taux européen). C'est cela le modèle de Davos ?
(...) Allez donc voir un film brésilien, Troupe d'élite, qui montre la police brésilienne face au mega gang Primeiro Comando da Capital, Premier commando de la capitale (PCC), dans les favelas de Sao Paulo. Le Monde et Libération, qui sont un peu les Pravda de la mondialisation heureuse, ont peu apprécié - or, cette fiction en dit plus qu'un documentaire sur la violence au Brésil. Le jour de la fête des Mères 2006, la guerre entre la police et le PCC a provoqué 152 morts !"
Le Choc du Mois est en vente dans toutes les bonnes presses.
Rédigé le 01 janvier 2010 à 17h46 dans Cinéma, Culture de mort, Délinquance, Economie et social, La vie des médias, Tendances, Tribune, Vie politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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