« Plus de 140 paroisses nous ont demandé des réassortiments. Nous avons
donc envoyé 40 000 numéros supplémentaires. » Jean-Baptiste Fourtané,
président du nouveau gratuit catholique « L'1 visible», est plutôt
satisfait de cette demande qui vient après la distribution de 200 000
exemplaires au début du mois de février. Le but de ce mensuel national
de 24 pages (incluant un supplément local spécifique) est de répondre
aux demandes des quelque 60 % de Français qui se disent catholiques,
même s'ils ne mettent que très épisodiquement les pieds dans une
église. « Il s'agit de reconnaître, explique M. Fourtané, la culture
dont nous sommes pétris, de permettre d'apporter un regard chrétien sur
toutes les grandes questions que la société se pose. »
(...) La diffusion du mensuel dans les paroisses de plus de 1 000 villes bénéficierait de plus de 10 000 points de distribution.
Amis téléchargeurs, Moozar mise sur votre mauvaise conscience. Celle qui vous étreint parfois lorsque vous parcourez votre bibliothèque musicale à zéro euro. A partir du 26 février, le site proposera aux internautes de dédommager les artistes dont ils ont téléchargé les oeuvres. Au passage, il touchera 20% de commission sur les montants versés.
Par défaut, Moozar vous proposera de verser 1 euro par chanson. Les artistes pourront fixer un « prix d'indemnité » à leur convenance. Vous pouvez verser moins -à partir de 30 centimes- mais vous n'obtiendrez alors aucune contrepartie, et votre copie sera toujours considérée comme illégale.
Caroline Fourest est une chroniqueuse régulière sur France Culture, fondatrice de la revue féministe laïciste Prochoix. Elle intervenait ce matin et en qualifiant les catholiques indignés par le Kiss-in LGBT du 14 février d'extrémistes de droite. Elle s'en prend également au pape Jean-Paul II d'une manière scandaleuse.
Elle ouvre sa chronique en définissant le kiss-in et en expliquant qu'il devant avoir lieu Place Jean-Paul II, renommé ainsi "en hommage à un pape qui, (…) toute sa vie, a confondu pédophilie et homosexualité, pour mieux combattre les droits des homosexuels, non sans couvrir les viols commis par certains de ses prêtres sur des enfants." Rappelant les méfaits des organisations LGBT comme le violent mariage homosexuel d'Act Up en 2005, le die-in de d'Act Up en 2009, elle déplore le déplacement par la préfecture de police du Kiss-in. Pour elle, il s'agissait de "questionner la religion sur la question de l'amour". En réalité, Arthur Vauthier avait déclaré : "C'est une façon d'interpeller l'Église, de questionner la religion sur la question de l'amour et du mariage entre gays et entre lesbiennes". C'est un peu plus précis que ce qu'en dit Caroline Fourest.
La violence de cette chronique, les affirmations gratuites et non-argumentées, ainsi que la diffamation envers les catholiques qui s'indignent de ce kiss-in dévoilent un anti-christianisme primaire qui n'accepte pas le débat et le dialogue avec la religion catholique.
Unitas vous invite donc à souligner votre désaccord auprès de la radio France-Culture :
Coup de déprime sur la gaysphère suite à "l'amère défaite" (Fluctuat) de ce matin. Le site Yagg, gavé de subventions gouvernementales, donne la parole à un certain Félix (on ne sait pas si c'est lui qui joue le poisson dans film "pédophilique" le Baiser de lune), manifestement sonné :
On ne pensait pas que cela prendrait de telles proportions, on était certainement un peu naïfs
C'est un peu l'arroseur arrosé, même si les organisateurs tentent de retourner la situation à leur avantage :
Nous ne nous adressons pas aux imbéciles qui se proposaient de se
retrouver pour casser du pédé à Notre-Dame. Nous nous adressons aux
citoyens, et c’est pourquoi cette décision de changer le lieu du
kiss-in n’est pas une reculade, c’est un simple repositionnement pour
être mieux compris et plus efficaces.
En fait d'un "repositionnement", c'est surtout la confusion générale ! En effet, de nombreux homos annoncent qu'ils ne se bougeront pas dimanche. Quant aux organisateurs du kiss in de Lyon, ils annoncent maintenant l'annulation du kiss in parisien...
Du coup, certains militants gays se remémorent le bon vieux temps où les catholiques se faisaient marcher sur les pieds sans rien dire. Phil 86 évoque avec nostalgie les grandes heures du militantisme homo :
oui en effet, il est regrettable sur le plan symbolique que le lieu
soit changé, mais il y a eu d’autres kiss-in symboliques forts dans des
lieux où ce n’était pas forcément évident de le faire, je pense au
forum des Halles en décembre dernier…
Prière de ne pas rire. Yorick, de son côté, n'est pas loin de traiter ses amis de mauviettes :
Les homos, toujours pret a lutter pour leurs droits... sauf quand il
faut lutter, justement ! Bien triste état de la "communauté". Quant à
la soi-disant sécurité des participants, l'expérience montre que les
intégristes cathos aboient plus fort qu'ils ne mordent. C'était un
rapport de force, les homos ont cédé, félicitation pour l'image que
vous renvoyez. Comme ça parait loin, Stonewall!
Il leur demande d'assumer un minimum :
Arrêtez l'hypocrisie de
dire que le kiss-in est pas politique: vous organisez un évènement de
ce type dans l'espace public, évidemment qu'il est politique et
revendicatif. Assumez un peu ce que vous faites. Finalement, cet
épisode montre que le kiss-in n'est rien de plus que... quoi d'ailleurs
? un évènement où rencontrer un mec ptet ? Futile, superficiel,
pathétique.
Charles approuve le changement de lieu et prend la défense des catholiques:
je crois que c'est le meillieur choix entre nous j'aurais preféré le
faire devant la mosquée de paris, j'ai déja perdu 3 amis musulman a
cause de mon orientation sexuelle alors que mes amis catholique ne
m'ont jamais laché, sachant que ce sont des tratra (comprenez tradition
tradition) !!! ensuite l'eglise reste la religion a mon sens la plus
tolérante a notre égard, alors je suis a 100% pour ce changement de
lieu. c'est le meillieur choix
Sur le site de Têtu, Patrick Monteau, "une vraie girouette" selon Woâm! qui l'accuse d'être Front de gauche les jours pairs, PS les jours impairs, a une idée :
La prochaine marche des fiertés LGBT devra passer devant ND de Paris (1
million de personnes feront reculer la poignée d'extrémistes ) !
Le pauvre. Il prend ses désirs pour des réalités. La gay-pride parisienne rassemble moins de 50 000 personnes chaque annéecomme nous avions pu le constater.
Quelques homosexuels extrémistes isolés devraient quand même jouer les provocateurs dimanche devant Notre-Dame. A l'image de Nadège :
C'est une bien triste nouvelle...les cathos ont gagné...ils ont fait
reculer les homos jusqu'à la place saint michel...J APPELLE TOUTES LES
PERSONNES ENCORE FIERES ET RESISTANTES DANS CE PAYS A SE RENDRE DEVANT
NOTRE DAME.
chafoudine a l'air lui aussi décidé à s'en prendre aux catholique et annonce :
Il ne faut pas reculer,et céder au chantage des talibans cathos. Nous irons,mon ami et moi, à NDDP,accompagnés par quatre amis anciens paras dont un légionnaire.
Rendez-vous nombreux pour la messe de 12h45 ou à 13h (à l'appel d'Act'Hope) sur le parvis de Notre-Dame !
[Lu dans Minute de mercredi] Ils sont homos, garçons ou filles, et se posent des questions existentielles : « Pourquoi le seul moment où on peut voir des homos s’embrasser dans la rue ailleurs que dans le Marais, c’est la Gay Pride ? Pourquoi il n’y a que les hétéros à pouvoir se bisouter en public sans gêner personne ? » Sur la base de ces passionnantes interrogations, des militants homos ont lancé en juin 2009 des « kiss-in contre l’homophobie », dont la troisième édition a prospéré en septembre dernier dans une quinzaine de villes françaises et dont la cinquième édition, qui veut avoir un retentissement international, se dé - roulera le dimanche 14 février. Or à Paris, les organisateurs ont fixé rendez-vous à ces militants de la cause homosexuelle sur le parvis de Notre-Dame de Paris pour s’y rouler des pelles durant cinq minutes entre 14 heures et 14 h 05 !
Le lieu n’a bien sûr pas été choisi au hasard. Comme l’admet un organisateur, Arthur Vauthier : « C’est une façon d’interpeller l’Église, de questionner la religion sur la question de l’amour et du mariage entre gays et entre lesbiennes. » Si l’Eglise n’approuve pas les relations homosexuelles (qu’elle juge « désordonnées » et contraires au plan de Dieu pour l’homme), elle respecte et accueille toutes les personnes quel que soit leur comportement. Autant dire que ce « kiss-in contre l’homophobie » est particulièrement malvenu. D’autant que s’ils veulent faire acte de provocation, ils feraient mieux d’aller devant la Grande Mosquée de Paris, juste pour voir la réaction de ceux qui, lorsqu’il sont en position d’appliquer la charia, font ce que prescrit celle-ci : ils exécutent les homosexuels.
Dans le magazine homosexuel « Têtu », Arthur Vauthier assure qu’il « ne craint pas les réactions hostiles». Il devrait être comblé. Un collectif est en train de se mettre en place, qui estime que « dix mois et demi après les échauffourées provoquées par la distribution de préservatifs du PCF et des Verts suivie du die in d’Act-Up, ce rassemblement sonne comme une provocation; la provocation de trop » : « Il nous fallait déjà supporter le harcèlement continuel des lobbies homos pour singer le mariage, s’en prendre à nos enfants dans les écoles (cf. l’affaire du Baiser de la lune) ou réduire notre liberté d’expression. Ne laissons pas certains groupuscules prendre la mauvaise habitude de venir nous insulter devant nos églises. Ils seraient tentés de le faire ensuite dedans, comme Act up. »
Ce collectif donne rendez-vous dimanche à 13 h 45 sur le parvis de Notre-Dame pour « répondre avec fermeté et courtoisie aux provocateurs ». Pour des échanges de bisous… et de coups de pompe dans le train si affinités ?
...déclare, dans l'émission C dans l'air, Gilles-William Goldnadel, avocat et essayiste, qui déplore également que les grandes figures médiatiques accordent d'avantage de crédit à l'affirmation des identitées palestiniennes ou tibétaines qu'à celle de la France. Rappelons que Monsieur Goldnadel a été récemment élu membre du conseil du CRIF et est aussi président des associations Avocats sans frontières et France-Israel. Il a également défendu la mémoire de Pie XII et l'Eglise catholique lors de la polémique sur l'éventuelle béatification du défunt pape.
Vous avez aimé John Dodelande? Vous avez été passionnés par la Bogosslife de Mickael Vendetta? Vous vous repassez en boucle le single de Cindy Sanders? Si votre réponse est oui, alors vous allez adorer Ronald, notre nouvelle star d'internet narcissique et culotté.
Son truc à lui, c'est le métier de comédien. Il est persuadé d'être né pour ça, qu'il n'a pas besoin d'autres cours que ses propres imitations devant un miroir, qu'il est un vrai beau gosse (tiens, tiens, ça me rappelle quelque chose!) et qu'il sera à Cannes en 2012. Il a déjà été interwievé dans l'émission "Confessions intimes" sur TF1 et par "Télé Loisir". A l'heure où j'écris ceci, le phénomène semble tout juste commencer à percer sur le net et il m'est impossible de déterminer s'il s'agit d'un canular, d'un coup de pub (pour quel produit?), d'un simple buzz sans lendemain ou d'une réelle et énième démonstration de délire mythomane d'un internaute en mal de célèbrité. Affaire à suivre.
Il y a en France 200 000 avortements par an depuis 35 ans, explique-t-il. Soit « 7 millions de personnes » — notez que Zemmour emploie le terme de « personne », comme les pro-vie, pour désigner le fœtus de moins de 12 semaines (limite légale de l’IVG en France). Selon Zemmour, si ces grossesses non désirées avaient été menées à terme, la population française serait non pas de 65 mais de 72 millions de personnes. Pas loin de l’Allemagne, donc. Et Zemmour d’expliquer l’importance de ce « mini baby boom » raté pour « la croissance économique et le poids politique de la France ». (...)
Zemmour poursuit : 72% des femmes qui ont eu recours à l’IVG étaient sous pilule. Mais loin d’y voir la preuve que ces femmes, puisqu’elles étaient sous contraceptif, ne voulaient vraiment pas avoir d’enfant, il en déduit des « sentiments contradictoires » : « avoir un enfant sans le vouloir tout en le voulant ».
Un "raisonnement plus con tu meurs" selon Marianne...
"Le plus grand serial-killer de l’histoire de France, Gilles de Rais, était un homosexuel notoire qui a trouvé l’aboutissement de sa perversion en sodomisant, torturant et assassinant cent-quarante enfants dans ses châteaux. Gabriel Matzneff, icône numéro un des lobbys homosexuels, ne s’en émeut aucunement : “Ce n’est pas parce qu’un malade mental étrangle de temps à autres un petit garçon que les bourgeois sont autorisés à faire porter le chapeau à tous les pédérastes et à priver leurs enfants de la joie d’être initiés au plaisir, seule éducation sexuelle qui ne soit pas un mensonge et une foutaise.” (Source: Les moins de seize ans, Editions Léo Scheer, 1974.) – Le plaisir de qui, s’il vous plaît ? Celui du violeur, ou de l’enfant qu’il a dépucelé ?
En réalité, dès la fin des années soixante, les revendications homosexuelles et pédérastiques font irruption ensemble dans la société française, comme arme révolutionnaire de destruction de la famille et, à travers elle, de toute la société. Le FHAR (Front homosexuel d’action révolutionnaire) est contemporain du CARP (Comité d’action pédérastique révolutionnaire) baptisé dans les toilettes de la Sorbonne en mai 1968 : il fait cause commune avec lui. Les gros bras du Parti Communiste qui visitaient alors la Sorbonne s’en disaient eux-mêmes épouvantés… Les meilleurs spécialistes d’histoire contemporaine nous le rapportent aujourd’hui sans passion :
"Les années qui suivent mai 68 marquent une rupture avec l’ère de la honte. La presse et la radio ne font pas exception qui explorent les silences de l’intimité et dénoncent les tabous. C’est pourquoi la publicité nouvelle faite à la pédophilie prend une dimension politique : en l’inscrivant dans une remise en question radicale de l’ordre social et moral, les défenseurs d’une pratique pédophile exempte de violence et de contrainte tentent de lui attribuer une légitimité et d’en faire une véritable culture. Leitmotiv : les enfants ont aussi droit à la sexualité. Cette revendication trouve une niche écologique à l’ombre des mouvement alternatifs, de l’antipsychiatrie et du militantisme homosexuel. Du Front homosexuel d’action révolutionnaire au magazine Gai Pied, tous réclament, avec Michel Foucault, la reconnaissance des sexualités périphériques. (...) Libération est, pour la presse écrite, le fer de lance résolument provocateur de cette revendication du “tout politique” dans laquelle la sexualité pédophile occupe une place de choix. Assurant la promotion de Gabriel Matzneff et Tony Duvert, le quotidien publie les petites annonces de ceux qui cherchent des mineurs de 12 à 18 ans, des témoignages de lecteurs, des dessins assez explicites et annonce la naissance du Front de libération des pédophiles (FLIP) en mai 77. (…) Sans subir les foudres de la justice, Le Monde et Le Nouvel Observateur participent eux aussi à cette promotion d’une sexualité qui ne tiendrait plus l’enfance en lisière." (Source: Anne-Claude Ambroise-Rendu, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Nanterre : Crimes et délits. Une histoire de la violence de la Belle Époque à nos jours, Nouveau Monde éditions, 2006.)
Entre 1968 et la fin des années quatre-vingt, toute l’intelligentsia de gauche signe donc des pétitions en faveur de l’abaissement de l’âge légal des rapports sexuels et pour la libération des derniers pédophiles incarcérés par la République: José Artur, Bernard Kouchner, André Glusksman, Bertrand Delanoë et Jack Lang sont du nombre, aux côtés de Sartre, Beauvoir, Robbe-Grillet, Sollers, Foucault, Derrida, Barthes, et même de la catholique Françoise Dolto, qui n’aurait jamais dû se fourvoyer dans cette odieuse revendication… Dans leur idée, tous les fondements et tous les verrous de l’ordre naturel doivent sauter en même temps. “A bas la société des hétéro-flics ! A bas la sexualité réduite à la famille procréatrice !” proclame la revue Tout (n°12, avril 1971). Toutes les formes de déviance (sodomie, lesbianisme, bisexualité, transexualité, sado-masochisme, pédérastie, zoophilie, coprophagie) doivent donc être légitimées, normalisées et légalisées en même temps. Une seule limite, par concession aux “droits de l’homme et du citoyen” : le consentement du partenaire… Mais que vaut le consentement d’un névrosé sexuel, violé par son père ou son oncle à l’âge de dix ans? Que vaut le consentement des garçons et des filles d’un jardin d’enfants?
La société française n’a pas souscrit encore à la totalité du projet. Il n’y a aucune raison d’en conclure que ses promoteurs auraient renoncé aujourd’hui à le faire progresser. Quand le narcissisme et la jouissance bestiale l’emportent sur l’amour et le bonheur du prochain, le prochain lui-même n’existe plus, et il ne subsiste aucune raison de limiter à une norme quelconque le champ d’expérimentation des plaisirs du sexe dans son environnement." Lire la suite !
S'en suit un certain nombre de commentaires toujours très mesurés (il vaut mieux si on veut être publié) majoritairement en faveur de Bruno Gollnisch comme par exemple celui-ci :
Il ne se passe pas d’ occasion ou Mr Gollnisch démontre qu’il
appréhende de manière génrale les problèmes et en propose solution.
Une hauteur de vue, une maitrise du contexte, exprimés dans un Français qui fait plaisir à entendre.
Mais aussi celui-là :
Personnellement j’ai toujour été pour notre ami Bruno GOLLNISCH et sur ce point je ne changerai pas.
Ou encore le suivant, la goutte d'eau qui fait déborder le vase :
Outre des qualités incontournables que Georges a noté à propos de Bruno
Gollnisch (diplomate, polyglote, cultivé, rassembleur, contact avec les
partis étrangers etc) et que Marine, il faut bien le reconnaître n’a
pas ou en tout cas a moins, Bruno a beaucoup plus de maturité politique
et de sagesse que Marine Le Pen. C’est normal il a 18 ans de plus et a
beaucoup plus d’expérience. Il y a encore 10 ans, Marine était encore
une inconnue et n’était, quoiqu’adhérente du FN, pas franchement
engagée en politique.
Gollnisch est le successeur naturel de Le Pen. 60 ans ou 61 ans lors du
congrès me paraît être un âge idéal pour devenir président. Pas trop
vieux, à une époque oû on vit longtemps, pas trop jeune avec de
l’expérience.
Le mandat de président du FN dure 3 ans. Marine a 41 ans. Pourquoi
précipiter les choses ? Elle a tout son temps ! Elle pourrait tout à
fait par la suite prétendre à la succession de Gollnisch… dans quelques
années…
Si Bruno « échoue » (ce que je ne crois pas), il y aura toujours la
possibilité de la « carte Marine ». Mais si Marine échoue, y aura t-il
une « carte » Gollnisch… vieillissant ?
Bien qu’elle ait du talent, en particulier médiatique et d’autres
qualités (comme la pugnacité), ces qualités évidentes chez Marine Le
Pen suffisent-elles à en faire une bonne présidente ? On retrouve
d’ailleurs aussi ces qualités chez Bruno !…
A mon avis, Marine serait beaucoup plus « redoutable » en numéro 2 du FN qu’en numéro 1.
Comme Georges et Cornélius l’ont précisé, Gollnisch est le candidat qui
semble le plus rassembleur. Au sein de la droite nationale, il ne
connaît pas d’ennemi, ni au MNR, ni évidemment au parti de la France…
et pas non plus chez les catholiques de tradition naturellement très
méfiants envers Marine Le Pen.
Or la politique veut qu’il faut d’abord savoir rassembler son propre
camp avant de vouloir rassembler les français. Il en a toujours été
ainsi.
Si un candidat ne rassemble pas totalement son camp, c’est peine perdue !
Cela a d’ailleurs été une des causes des succès électoraux du FN. C’est
ce que Jean-Marie Le Pen a pu faire. Ce sont les années 1980-1990,
années du plus fort rassemblement de la droite nationale, qui ont connu
l’irrésistible percée du FN et la plus forte implantation sur le
terrain.
Avec Gollnisch, c’est l’assurance d’un retour d’une forte présence militante, indispensable pour des victoires électorales.
C'en est trop pour le modérateur de NPI :
Tout cela est bien beau et beaucoup de choses sont exactes sauf que :
1° Marine ne traîne elle AUCUNE casserole, ce qui n’est pas le cas, hélas, de Bruno ( à tort sans aucun doute mais c’est comme ça)
2° S’il connait moins d’adversaires au sein de la « mouvance » ( ça
c’est vous qui le dites et cela n’est appuyé sur RIEN de c oncret) il
en connait 10 fois plus que Marine au sein de l’électorat français (
voire le résultat des votes, entre autres) . Et ça c’est un handicap
autrement plus important.
A moins que vous ne souhaitiez rester à vie dans l’opposition, voire
que notre mouvement ne disparaisse à court terme, votre choix est donc
un mauvais choix.
Notez que les "casseroles" n'ont pas empêché Jean-Marie Le Pen de faire d'excellents scores. Et que la plus grande des casseroles est peut-être de s'appeler "Le Pen"... Mais il est surtout intéressant de constater que pour Nation Presse Infos, être partisan de Bruno Gollnisch signifie "[souhaiter] rester à vie dans l'opposition, voire que [le Front national] disparaisse à court terme".
Nous nous étonnons qu'un site du Front national prenne parti au point de juger plusieurs mois avant le congrès qui décidera de l'identité du successeur de Jean-Marie Le Pen que le choix de Bruno Gollnisch "est un mauvais choix".
[Lu dans Le Parisien de dimanche]Le "Grand Journal", l'émission phare de Canal +, a décidé de célébrer la Journée de la femme. Le 8 mars, il n'y aura donc aucun homme sur le plateau. Ni son animateur, Michel Denisot, remplacé par Ariane Massenet, ni les chroniqueurs, remplacés par des chroniqueuses, ni les cameramen, remplacés par des cadreuses... Même le public sera 100% féminin, tout comme les invitées.
Cette dynamique référendaire appliquée à une présidentielle, Valéry
Giscard d’Estaing l’a endurée en 1981 quand, au détriment de ses
intérêts électoraux immédiats, Jacques Chirac a choisi de le faire
battre en conjuguant ses critiques à celles de François Mitterrand. Sur
la plupart des thèmes – la désindustrialisation de la France (déjà !),
le pouvoir personnel (encore !) ou les rapports du président avec
l’argent (la calomnie des “diamants”) –, tout concourait à transformer
l’élection présidentielle en “stop ou encore” ! Résultat : un Giscard en
tête du premier tour, mais battu, au second, par la démobilisation de
ses électeurs qui l’accusaient, en sus, d’avoir dérivé vers la gauche…
Ce tir de barrage, c’est celui auquel on s’expose quand, selon le mot de
Hollande, on accule ses adversaires à n’avoir plus rien à perdre.
Nicolas Sarkozy dispose d’un peu plus de deux ans pour le faire mentir.
- La réforme communale du gouvernement actuel ne fait pas que des heureux. Depuis des années, le regroupement de communes tend à les faire disparaître. La réforme de la taxe professionnelle, qui était l'avantage compétitif du milieu rural sur le milieu urbain, a largement entamé l'attraction de ces territoires. Les grands politiciens parlent de renforcement de la commune, pour mieux couvrir la disparition de la commune avec la complicité des grands élus. Les incitations financières et les menaces préfectorales ne font qu'accroître le mouvement de disparition des communes.
Comme le dit Jean-Claude Peyronnet, sénateur socialiste de la
Haute-Vienne, élu rural s’il en est, « Il est vrai qu’il n’est nulle
part écrit que l’on va supprimer les communes. Au contraire, chacun se
pose en défenseur de la proximité et y va de sa louange aux maires et
aux conseillers municipaux de notre pays. Pourtant, notre conviction
profonde est que cela ne correspond pas à la logique de ce texte. Il en
va de même pour les départements : en dépit de l’attachement unanimement
proclamé à cet échelon territorial, nous pensons que leur suppression
est inscrite en filigrane dans le projet de loi, d’ailleurs inspiré par
le rapport Balladur, lequel évoque l’ « évaporation » des départements
et prône en outre clairement la constitution de « communes nouvelles ».
Ne subsisteraient alors plus que deux niveaux : l’intercommunalité et
les communes nouvelles, d’une part, la région, d’autre part.
(…)
Il ne sera (certes) pas très facile de créer des communes nouvelles.
Cependant, imaginez que l’on mette en place une incitation financière,
comme en prévoyait la loi Chevènement (…) et, si elle se conjugue à un
étranglement budgétaire des communes, les maires se précipiteront dans
une voie qui mènera à la disparition de celles-ci. Telle est, j’en suis
convaincu, la logique ultime du présent projet de loi. »
- Incompétence journalistique : Jean-Claude Guillebaud compare France 24 avec CNN sur la couverture du séisme haïtien. Le résultat fait des ravages. France 24 a été soutenue par la première dame de France, Carla Bruni. Mais entre temps, des contestations diverses ont enrayées la belle machine de propagande.
- Les médias berlusconiens attaquent Carla Bruni, pour sa participation annulée à un festival italien.
- Une femme voilée, porte-parole du NPR : l'UMP peut remercier Besancenot. Il est certain qu'en déclarant que l'on peut être "féministe, laïque et voilée", le NPR peut jouer pour l'UMP, mais aussi pour le FN. Mais certainement pas pour Jean-Luc Mélenchon, qui n'a de cesse de se réclamer des valeurs républicaines, alors que ses alliés ne respectent pas le laïcisme.
- Besancenot fait d'ailleurs l'objet d'un documentaire de Camille de Casabianca, qui vient de sortir. De vrais gauchistes, des purs et durs, des révolutionnaires énervés adeptes du rocking-chair et de la moustache, des comités et des réunions de comités, des discussions dialectiques qui tournent au verbiage palabreux quand ce n'est au pugilat décomplexé. "On se fait ch..." déclare un militant. Vous comprenez pourquoi le NPR ne sert à rien.
- La Chine reproche aux USA de soutenir Taïwan, par la vente d'armes. L'entreprise Boeing est principalement visée. Après Google, piraté par les Chinois, après les révélations sur le système d'espionnage chinois, Boeing pourrait être le prochain point d'achoppement de la diplomatie chinoise. Rentré bredouille de son voyage en Chine, Obama a d'ors et déjà accordé son soutien au projet de Boeing. La Chine menace de prendre des sanctions contre le constructeur d'avions. Il semble que la Chinamérique trépasse...
- Le président du GIEC refuse de s'excuser pour les erreurs commises sur les glaciers himalayens.
par 40 militants du syndicat du livre pour protester contre l'impression du "gratuit" par Brodard graphique, une
entreprise dite de labeur (consacrée à l'impression des magazines et de
la publicité, NDLR). Ils réclament que Direct Matin soit imprimé dans une entreprise de presse.
Vigil Ignis «On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.» Georges Bernanos dans "La France contre les robots"
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