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"Chers amis de Belgique et ceux venus de toutes l’Europe, bonjour !
Je suis Axel de Boer, président du parti politique chrétien français SOLIDARITE. J’ai conduit aux élections régionales en Ile de France « la Liste Chrétienne », et nous avons osé nous définir aussi comme une liste pro-Vie, prouvant à tous qu’il suffit d’oser pour rouvrir le débat sur l’avortement. Nous avons réuni, sans beaucoup de moyens, 25.000 voix.
Chers amis ici présents, je tiens à vous remercier pour votre courage.
Aujourd’hui l’avortement est un tabou social et politique, contester le bien fonder de cette loi revient à nous attaquer à un verrou de civilisation. Les défenseurs de la Vie sont nécessairement des esprits libres, capables de dépasser les mensonges. Ce sont aussi des gens qui, comme moi, sont un jour tombé sur la vérité de la souffrance d’une femme, et la souffrance a ouvert leurs yeux. Car ce qui nous fait agir est avant tout l’amour et la compassion. Là où le monde nous présente comme des rétrogrades n’ayant en tête qu’un but, détruire les droits de la femme, nous devons répondre que nous sommes les ambassadeurs de l’amour. C’est parce que nous aimons la femme, parce que nous aimons l’enfant, parce que nous sommes avant tout attaché au caractère inaliénables de la vie humaine que nous sommes ici.
Mes amis : nous sommes les derniers humanistes, nous sommes les premiers jalons d’une prise de conscience qui va changer l’Europe et le Monde : tout être humain a droit à la Vie, la Vie est la première valeur sociale, politique et humaine. Aimer et défendre la Vie dépasse la question de l’avortement : c’est une vision de civilisation.
L’avortement est le règne de la culture de mort : la culture de mort commence quand je fais passer ma personne avant celle de l’autre, quand je cesse d’être responsable de mon frère. Si la seule valeur importante est mon confort, alors pourquoi irais-je me préoccuper du sort de ces petits enfants ? Mais celui qui tue son propre enfant peut-il ensuite être capable d’écouter la détresse de son voisin ? Je ne le crois pas.
La culture de mort consiste à transformer en propriété ce qui n’est pas du domaine de la propriété : le bien commun, l’économie, le temps du salarié, le corps humain. Dire que « mon corps m’appartient » est une absurdité éthique et juridique. Mon corps ne m’appartient pas puisque je ne peux en vendre une partie. Le corps n’est pas du domaine de la propriété, il est constitutif de la personne. L’enfant à naître n’est pas non plus du domaine de la propriété, il n’est pas la propriété de ses parents, il est une personne.
Nous ne défendons pas une opinion mais une vérité. Il y a des choses qui ne sont pas du domaine de l’opinion. Par exemple, si je saute d’un toit je tombe, ce n’est pas une opinion mais une vérité. Tuer un passant parce qu’il est noir ou turc est inacceptable. Ce n’est pas une opinion mais une vérité. De même considérer comme un crime le droit de vie et de mort sur nos enfants n’est pas une opinion mais une vérité. La vérité est que l’avortement est un crime contre l’Humanité. Il viendra un temps où nous enfants regarderons notre époque avec le même sentiment d’horreur que nous regardons le temps de nos grands-parents : comme une telle époque a pu même être possible ?
Croyez-moi : la victoire ne sera pas facile, mais elle n’est pas aussi lointaine que vous le croyez. La victoire est à portée de main pourvu que nous ayons la foi, car la foi transporte les montagne et moi je crois qu’il est possible de dire : montagne de sang de l’avortement, déracine toi et va te jeter dans la mer ! Je crois qu’il est possible de dire à ce monde : laisse partir mon peuple, laisse vivre mon peuple !
Une seule chose compte vraiment, une seule question importe : comment allons-nous y arriver ? Il n’y a pas une seule réponse à cette question, chacun d’entre nous possède une parcelle de cette réponse car le sens de cette question est celui-ci : qu’est-ce que JE vais faire pour faire tomber l’idéologie de la culture de mort ? Il ne suffit pas de marcher pour la Vie, il faut se battre. Nous sommes en guerre et cette guerre nous ne sommes pas encore en train de la gagner, parce que moi ou vous nous acceptons mentalement l’échec ou la domination du meurtre. N’ayons pas peur ! La culture de mort ne tiendra pas devant la force de la Vérité. Je vous le demande : qu’allez-vous faire concrètement pour changer tout cela ? Ne cherchez pas, moi je peux vous proposer des choses, mais chacune des associations présentes ici a des actions à vous proposer. Les idées ne manquent pas, ce sont les bras qui manquant.
Je voudrais finir sur un constat qui m’a poussé à fonder un parti politique à vocation européenne, et à me présenter aux élections : la culture de mort est avant tout politique. C’est par des lois que la déstructuration de la société avance. C’est par des votes imposés par le haut que se construit l’offensive contre l’Homme. La loi a un caractère normatif, elle transforme en « bien » ce qui est « mal » aux yeux des gens. Si nous ne sommes pas présents en politique, si nous ne dégageons pas des partis existants une culture de vie, nous sommes condamnés à nous battre contre, et donc à échouer.
On ne gagne pas une bataille sur le terrain de l’adversaire mais en l’obligeant à venir sur le nôtre, en l’obligeant à se positionner sur notre langage et nos propositions. Il faut construire une alternative crédible à la culture de mort, passer de l’opposition systématique à la proposition. Toutes ces choses se font en participant au débat public, au débat démocratique. Il est illusoire de croire pouvoir vaincre l’avortement sans passer par la case politique. C’est pour cela que le pape Benoît 16 appelle les chrétiens à s’engager en politique pour appliquer la doctrine sociale chrétienne et défendre la Vie. C’est une approche possible, c’est la nôtre, on peut en imaginer d’autres.
Aujourd’hui dans toute l’Europe la conscience de l’impasse de civilisation où nous conduit la négation de la vie et de la personne avance. Dans toute l’Europe nombreux sont les hommes et les femmes qui ont vécue ou vu la souffrance de l’avortement, et cette souffrance condamne à terme la culture de mort.
Aujourd’hui dans toute l’Europe de plus de gens et de plus en plus de jeunes prennent conscience de cette réalité et se regroupent, s’unissent, s’organisent. Le monde pro-Vie est en pleine recomposition, il se construit à l’échelle européenne. Vous ne devez pas vous sentir seuls car nous sommes des millions dans toutes l’Europe ! Le combat pour la Vie est un combat européen, c’est un combat universel. Par lui nous dé passons nos différences, par lui nous réapprendrons à vivre ensemble pour le bien commun. Ensemble, nous avancerons au large, ensemble nous triompherons du meurtre, de la laideur et de la peur
Aan onze vrienden uit Vlanderen, will ik ook een woord zeggen. Ik ben frans door mijn moeder, nederlander door mijn vader. Somst zeggen dat ik ben de perfekt belg ! Maar dat is niet waar. Belgie is niet Frankrijk, niet nederland, niet vlanderen, niet walonie. Het vecht voor het leven moet niet in de nationaliste sfeer komen zoals in Frankrijk door het Front National. Want Leven is boven alle landen.
Het vecht vor het leven begin met samenleven. Zonder samenleven het i noet mogelijk abortus te overwinnen. Want abortus begin wanhier iemand zegt: mij erst. Mij erst is de basis van het Kultuut van dood.
Lang leve Belgïe ! Vive la Belgique ! Vive la Civilisation de l’Amour !"
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